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dimanche, 26 janvier 2020

VINCENT VAUCLIN : « CONSTRUIRE UN FRONT DE RÉSISTANCE AU MONDIALISME »

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Le site Paris-Vox publie un entretien avec Vincent Vauclin, président de la Dissidence française cliquez ici

APRÈS UNE ANNÉE 2019 TRÈS ACTIVE POUR VOTRE MOUVEMENT, ET NOTAMMENT UNE PARTICIPATION REMARQUÉE AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES, COMMENT LA DISSIDENCE FRANÇAISE ABORDE-T-ELLE L’ANNÉE 2020 ?

Nous poursuivons la dynamique que nous avons engagé. La campagne des élections européennes fut une formidable mobilisation qui a permis de médiatiser notre discours et notre mouvement comme jamais auparavant, et de recevoir des soutiens de toute la France. L’enjeu désormais, c’est de préparer les échéances à venir (sénatoriales, départementales et régionales) et de rassembler tous ces Français qui ne se reconnaissent plus dans les partis du Système. Nous préparons donc de nouvelles campagnes militantes de grande ampleur, nous poursuivons notre travail d’implantation locale partout en France, nous travaillons avec nos alliés de l’APF pour construire un front de résistance au mondialisme au niveau européen, et nous avons lancé un grand chantier de rénovation idéologique : huit commissions thématiques, qui réunissent les adhérents et sympathisants volontaires de notre mouvement, travaillent désormais à l’actualisation et à l’enrichissement du programme de la DF. L’objectif  : inventer des solutions nouvelles et concrètes pour répondre aux défis de notre temps, développer et enrichir des propositions déjà existantes, et susciter un véritable effort de critique positive de la part des militants. Ce n’est pas un enjeu anodin : depuis trop longtemps, notre famille politique néglige le débat d’idées et se contente de répéter les mêmes slogans depuis quarante ans, puisqu’elle a intégré une forme d’esprit de défaite qui l’enferme dans une posture d’agitation stérile et de dissipation militante, aux marges du paysage politique. C’est précisément contre ces tendances sclérosantes que s’inscrit la Dissidence Française, puisque nous assumons l’ambition de conquérir et d’exercer le pouvoir. Nous refusons de nous contenter de faire de la figuration alors que de si grands périls menacent notre pays.

LE GOUVERNEMENT MACRON MULTIPLIE LES RÉFORMES : PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE LÉGALISANT LA PMA POUR LES COUPLES DE FEMMES, RÉFORME DES RETRAITES, LOI CONTRE « LA HAINE EN LIGNE »… QUE VOUS INSPIRE CETTE FRÉNÉSIE LÉGISLATIVE ?

Le gouvernement Macron applique à la lettre les directives européennes, parfois même en les devançant. Il poursuit le démantèlement de la souveraineté nationale, il détruit les acquis sociaux et accroît les injustices. Il organise l’invasion migratoire de notre pays et exerce le pouvoir avec une brutalité sans précédent depuis l’avènement de la Vème République. Il n’est pas exagéré de dire que nous assistons à une véritable dérive autoritaire du mondialisme libéral qui accentue encore le processus de déclassement, d’effacement et de remplacement du peuple Français. Alors que tous les voyants sont au rouge et que la colère des Français atteint un niveau inégalé, le gouvernement musèle l’opposition et accroît la répression, en particulier contre les mouvements sociaux qui contestent ses réformes et ébrèchent sa légitimité. Notre pays est traversé par de profondes fractures : sociales, territoriales, générationnelles, ethniques et confessionnelles. Pourtant, ce gouvernement se contente d’en appeler une énième fois au respect des « valeurs de la République » et met en oeuvre une politique qui accentue encore ces fractures au lieu de les résorber. Nous sommes donc engagés dans une mobilisation totale contre le gouvernement Macron et le monde qu’il représente, et c’est la raison pour laquelle nous avons soutenu la mobilisation des Gilets Jaunes, celles des travailleurs contre la réforme des retraites ou encore celle de la Manif pour Tous contre la PMA sans père. Nous appelons à la convergence dans la lutte de toutes les forces de résistance au Système pour apporter une réponse à la hauteur des enjeux à cette grave crise de représentation politique qui afflige notre pays.

APRÈS L’ANNONCE DE LA CANDIDATURE DE MARINE LE PEN À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2022, NICOLAS DUPONT-AIGNAN A PROPOSÉ L’ORGANISATION D’UNE « PRIMAIRE POUR LA FRANCE ». VOUS AVEZ ALORS DÉCIDÉ D’ANNONCER VOTRE CANDIDATURE À CETTE PRIMAIRE : COUP DE COM’ OU COUP DE BLUFF ?

Ni l’un, ni l’autre ! Ma démarche est parfaitement réfléchie et je compte bien aller jusqu’au bout. Je pense que Nicolas Dupont-Aignan a raison de considérer qu’un remake du duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen en 2022 aboutirait vraisemblablement à une nouvelle victoire du premier et à une cruelle désillusion pour les électeurs de la seconde. L’opposition nationale se trouve donc dans un impasse politique, et il faut effectivement un grand débat entre les différentes personnalités qui la représentent pour faire bouger les lignes à droite et aborder tous les sujets, sans tabou, y compris celui de l’immigration de remplacement qui menace à terme l’existence même de notre peuple. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me porter candidat à cette primaire, car je crois que tous les courants d’idées de notre famille politique doivent y être représentés et qu’il est temps de faire entendre la voix d’une nouvelle génération. Sans pluralisme ni esprit d’ouverture, cette primaire ne serait qu’une énième mise en scène de l’impuissance et de l’incapacité du camp souverainiste à débattre et à rassembler au-delà des structures partisanes et des clivages du passé. Je ne doute pas que Nicolas Dupont-Aignan en ait conscience et que, par souci de cohérence, il permettra à tous les représentants de l’opposition nationale et patriote d’y participer, en toute indépendance. Après tout, comme il l’a lui-même déclaré sur TV Libertés : personne ne doit avoir peur du débat en démocratie, l’enjeu est trop grand pour se contenter de répéter les erreurs du passé !

18:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des régimes spéciaux pour tous

Mai-68-3.jpgGeorges Feltin-Tracol

Une certaine « droite » dont l’origine la place très à gauche ne cesse pourtant de critiquer l’actuel système social français. Les régimes spéciaux de retraite constituent sa principale cible. Le projet de loi qui prépare leur disparition plonge la France dans une très grave crise depuis maintenant plus d’un mois.

Promesse électorale du contre-populiste Macron en 2017, cette réforme se veut universel. Elle entend abolir tous les régimes spéciaux et, surtout, effacer la notion même de statut personnel. Depuis le 1erjanvier dernier, les nouveaux cheminots embauchés par la SNCF ne disposent plus de leur ancien statut. L’esprit de la réforme s’inscrit dans la « fluidification » des rapports sociaux. À l’instar de l’aberrant service national universel (SNU) qui coûtera la bagatelle de dix milliards par an (la Ripoublique est très généreuse quand elle le veut bien !), son caractère universel basé sur un âge pivot de 64 ans et un cumul de points à la valeur pour l’instant indéterminée gagnés au cours d’une vie de labeur établit l’égalité entre les fonctionnaires, les salariés du privé et les travailleurs indépendants bien martyrisés par l’immonde RSI imaginé par le dénommé Xavier Bertrand. Le projet promeut l’uniformisation des départs et un intolérable égalitarisme.

En s’attaquant à la retraite par répartition, le régime de Macron soutient de manière implicite l’établissement à venir d’une retraite par capitalisation dont les effets délétères se multiplient de la Suède au Chili en passant par les États-Unis. Très servile envers les groupes d’intérêts financiers, le gouvernement français se prépare à céder à moyen terme l’épargne des travailleurs français aux fonds de pensions souvent étrangers. Or la volonté implacable du Procuste de Matignon de tout réduire en un seul et unique système universel se heurte à la dure réalité.

Le Premier ministre a déjà concédé des exceptions aux policiers, aux militaires, aux pilotes de ligne, aux agents de cabine des vols commerciaux et aux personnels de l’opéra. Les zélateurs obtus de la réforme commencent néanmoins à évoquer un système universel doté de quelques régimes spécifiques, preuve de son irréalisme. Le projet gouvernemental rendu public prévoit le maintien de mesures d’exonération pour les artistes auteurs, les artistes du spectacle, les journalistes (il faut choyer ces grands producteurs de bobards) et les mannequins (Pourquoi ? Les politiciens souhaiteraient-ils se faire rembourser en nature ?). Certains corps de métier seraient-ils donc moins universels que d’autres ? Pourquoi dès lors ne pas reconnaître leur spécificité aux déménageurs, aux infirmières, aux chauffeurs routiers, aux artisans, aux boulangers, aux avocats, aux couvreurs ?

Le régime prend ici une évidente posture idéologique. Il sait que la mondialisation, le gain de compétitivité et l’ouverture totale des frontières exigent en contrepartie l’harmonisation par le bas des salaires et des pensions. Il ose en maquiller les raisons véritables par une argumentation fallacieuse, à savoir assurer une « justice sociale » pour l’ensemble de nos compatriotes. Dans La France injuste. 1975 – 2006 : pourquoi le modèle social français ne fonctionne plus (Éditions Autrement, 2006), le Canadien Timothy B. Smith expliquait déjà très ouvertement que « le langage de la solidarité a été confisqué par les insiders (ceux du dedans) – cette frange de la population qui a un emploi stable et qui s’oppose aux réformes susceptibles de faire une place aux outsiders (ceux du dehors) (p. 31) ». Dans son livre-manifeste, Révolution (Éditions XO, 2016), Emmanuel Macron, quant à lui, écrivait vouloir « donner l’autonomie à tous (p. 74) ». Le gouvernement français et sa majorité parlementaire détestent en effet les emplois stables et les carrières homogènes et préfèrent tendre sous une formulation insidieuse à la précarité générale.

Plutôt que de susciter une unité mortifère et artificielle, le gouvernement aurait dû au contraire exalter les différences inhérentes au monde du travail. L’activité du boucher – charcutier n’équivaut pas à celle du pharmacien, de l’ingénieur, du médecin, de l’agriculteur ou de l’ouvrier. Le gouvernement cherche à briser toutes les solidarités professionnelles et ainsi encourager un individualisme étriqué et exacerbé. Il s’agit aussi d’organiser dans l’opinion publique un puissant sentiment de jalousie collective à l’égard des conducteurs de train, de métro et des enseignants.

On préférera au contraire l’idée transgressive d’une France protectionniste, décroissante et enfin libérée du consumérisme, pleine de statuts professionnels et sociaux. Très loin du cauchemar d’une retraite à points pour tous, un meilleur gouvernement encouragerait une profusion de statuts professionnels et de métier. Il accorderait à tout un chacun le bénéficie de son propre régime spécial. Il est temps pour les institutions politiques de constater par la loi et le droit les exceptionsprofessionnelles, territoriales, culturelles, linguistiques et religieuses.

À la société liquide chère aux progressistes libéraux bougistes, luttons pour une société française stratifiée et hiérarchisée, constituée d’un grand nombre de statuts socio-économiques particuliers. Comment un pays aux trois cents fromages pourrait-il vraiment accepter un mode unique de retraite ?

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°156, mise en ligne sur TV Libertés, le 20 janvier 2020.

18:20 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vers une nouvelle Grande Dépression 1929, selon la directrice du FMI

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Marc Rousset

S’exprimant tout récemment au Peterson Institute of International Economics à Washington, la nouvelle directrice du FMI, Mme Gueorguieva a déclaré que, selon une étude des chercheurs du FMI, l’économie actuelle est à comparer aux « années folles » ayant abouti au krach boursier de 1929. Elle voit dans les inégalités et l’instabilité du secteur financier le risque de retour d’une Grande Dépression : « A certains égards, cette tendance troublante rappelle le début du XXe siècle, lorsque l’essor technologique et l’intégration ont conduit à l’âge doré, aux années folles et, finalement, au désastre financier ».

En septembre 2018, l’économiste américain Scott McDonald déclarait déjà : « Malheureusement, la réalité est qu’il y aura toujours une nouvelle crise. Nous ne verrons peut-être pas une réédition de la faillite des banques hypothécaires en série et ce qui en a suivi. Mais nous avons accumulé une importante dette publique et la dette souveraine ne cesse de croître, que ce soit aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Japon ou en Italie, et ce processus ne peut pas être stoppé : la croissance de la masse critique du poids de la dette se poursuit ».

Les banquiers centraux poursuivent la politique monétaire laxiste de la fuite en avant avec des taux négatifs et l’augmentation non conventionnelle de la masse monétaire par rachat d’obligations publiques et privées (20 milliards d’euros par mois à la BCE). Christine Lagarde pour l’instant n’a rien trouvé de mieux que d’arborer une broche en forme de chouette sur sa veste, symbole de la sagesse, pour ne pas être classifiée comme une colombe par les faucons. Mais les Allemands jugent sur les actes et elle va devoir se positionner très vite sur la sortie ou non des taux d’intérêt négatifs.

Lagarde cherche d’autre part à convertir l’Allemagne à une politique budgétaire dépensière ainsi qu’aux réformes de la zone euro qui n’ont pas été faites depuis 2012. Aux Etats-Unis, l’ancien secrétaire au Trésor Larry Summers remarque que les politiques monétaires seront insuffisantes face à la prochaine récession, qu’il faudra augmenter encore les dépenses publiques et diminuer les impôts, car habituellement il faut baisser les taux d’intérêt de 5 % et qu’aujourd’hui les taux sont seulement à 1,5-1,75 %.

Les gouvernements vont donc continuer, tout comme les banques centrales, les politiques de fuite en avant de déficit et de dépenses publiques. Mais il suffirait d’une petite bourrasque, par exemple un coronavirus agressif chinois ou d’Honolulu, l’assassinat de Ben Salmane, une brusque remontée des prix du pétrole ou des taux d’intérêt, une aggravation des guerres commerciales protectionnistes, un krach correctif boursier ou le retrait de l’Italie de la zone euro, pour que l’économie mondiale s’effondre.

La croissance américaine de 1 % en voie de décélération est en fait une illusion de croissance, suite à l’augmentation de la dette et du déficit budgétaire. L’industrie européenne continue structurellement de s’effondrer en Allemagne, en Italie et en France, malgré les cocoricos de Macron. La croissance allemande en 2019 n’est que de 0,6 % et le FMI prédit une reprise mondiale poussive de 3,3 % en 2020 tandis que le nombre de chômeurs repartira à la hausse (+2,5 millions selon l’OIT) et que l’accord Chine-USA de Trump n’est qu’une trêve précaire dans l’attente de sa réélection fin 2020.

Si l’on regarde le cours d’évolution de l’or depuis 1970, sur une période de 50 ans, il est clairement sur une tendance à long terme d’augmentation continuelle. La Russie a augmenté ses réserves de 159 tonnes en 2019 pour atteindre 2271 tonnes. La Russie et la Chine continent d’acheter et de produire de l’or parce qu’ils savent que le système monétaire international du dollar est condamné à terme. Les investisseurs occidentaux s’intéressent, eux-aussi, à l’or et à l’argent puisque les ETF ((Exchanged-traded fund) or et argent physique disposent respectivement aujourd’hui d’un stock record de 2.560 tonnes et 19.500 tonnes. Certains envisagent un prix de l’once d’or jusqu’à 12.000 dollars, soit 8 fois son cours actuel !

Des taux d’intérêts négatifs, des dettes mondiales de 257.000 milliards de dollars, des banques centrales qui impriment des milliards de dollars et d’euros pour éviter l’effondrement immédiat, un Trump qui va s’occuper sérieusement de la Chine et de l’Europe après sa réélection tout en augmentant le déficit des Etats-Unis… La fuite en avant du « non conventionnel » ne peut que retarder l’explosion à venir, tout en l’aggravant !

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18:16 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les volontaires du Roi, un passionnant roman historique signé Bernard Lugan et Arnaud Gaudin de Lagrange

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1789-1794, bien décidé à « torcher les félons », Septime de Saint-Mayeul, héritier spirituel du  Connétable de Bourbon, entre en guerre contre la Révolution et ses partisans.

Sans illusion sur les destinées politiques du pays, conscient de vivre un crépuscule, avec quelques compagnons aussi déterminés que lui, il mène sa « petite guerre » au cri de « Vive le Roi quand même ! », qui pourrait être un « Vive le roi pourtant ».

Septime de Saint-Mayeul sait en effet que le royaume de France ne sera plus ce qu’il fût. La chaîne étant brisée, plus jamais un Roi ne guérira les écrouelles…

A travers la vie de ce personnage haut en couleur dont la devise « Plutôt le sang de mon ennemi sur mon sabre que mon sang sur le sien » sert de programme, le lecteur traversera un demi-siècle d’histoire tumultueuse qui le mènera des hautes futaies de la forêt de Tronçais aux intrigues de Versailles ; de l’épopée de la Nouvelle-France aux fracas de la Révolution et des gloires de l’Empire aux déceptions de la Restauration.

Les volontaires du Roi, Bernard Lugan et Arnaud Gaudin de Lagrange, Editions Balland, 364 pages, 27 euros. 

Disponible dans toutes les bonnes librairies.

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