mardi, 07 avril 2020
Une autre crise dans la crise économique qui suivra la crise sanitaire.
Pieter KERSTENS
Les gouvernements occidentaux, particulièrement en Europe, ont imposé l’assignation à résidence à leurs populations, contrairement à certains pays asiatiques qui, eux en première ligne, ont permis une liberté de circulation à leurs concitoyens, forts de leurs expériences passées face à diverses épidémies.
En effet, la « grippe de Hong Kong » en 1968 avait entrepris le tour du monde et tué 31.226 personnes en France en décembre 1969 et janvier 1970 (soit 2 fois plus de morts que la canicule en 2003). L’Asie avait affronté le SRAS en 2003, et la grippe H1N1 en 2009. La Chine, le Japon, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud ou la République de Taïwan conseillent le port d’un masque pour tous, le dépistage massif, une hygiène stricte et disposent par ailleurs d’une infrastructure hospitalière adéquate et rapidement mobilisable pour une épidémie mortelle.
Le Monde est « un village » ?
C’est avec cette affirmation chère aux laquais du mondialisme, que les Eurocrates de Bruxelles ont facilité les échanges et la circulation incontrôlée des biens, des hommes et des finances, avec la bénédiction de Pascal Lamy, ancien commissaire européen pour le commerce de 1999 à 2004 et directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMS) de 2005 à 2013. Ce sont eux, les Romano Prodi, les Jacques Delors, les Pascal Lamy, les principaux responsables du chaos social, économique, culturel, financier et sanitaire que nous vivons depuis des décennies. Car les mêmes nous ont imposé leurs dogmes socialauds-humanistes et leur credo d’une mondialisation « heureuse », pour le plus grand bénéfice de l’Empire du Milieu.
Bien évidemment des voix se sont élevées, notamment en Europe, pour s’opposer à l’invasion de produits à prix bradés et de mauvaise qualité en provenance de pays asiatiques, invasion responsable de la destruction de pans entiers de notre économie : agriculture, chantiers navals, mines, sidérurgie, textile, chimie, etc. ...Ces euro mondialistes ont combattu sans relâche les nationalistes européens, seuls adversaires des tabous et totems érigés et imposés par les directives de Bruxelles pour asservir les Européens au nom d’un hédonisme bon marché.
Depuis le Traité de Maastricht en novembre 1993, on a pu faire le bilan de cette désastreuse politique, l’inventaire des ravages dans notre économie et notre vie quotidienne et constaté l’impuissance et le laxisme de la Commission Européenne face aux défis auxquels nous avons été confrontés depuis 27 ans.
Guerre du Golf en 2003, crise bancaire et financière en 2008, guerre en Lybie en 2011, conflit en Syrie depuis 2012, vague de terrorisme islamiste depuis 2015 et maintenant une crise sanitaire, quelques domaines parmi d’autres, où les dirigeants européens ont toujours montré leur incompétence et leur suffisance.
Dans ce village « mondial », s’il y en a un qui éternue, tout le monde tousse...sans frontières.
« Il n’y aura pas d’épidémie en France ! »
C’est la déclaration de Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique créé par le Président Micron. Ce chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris l’avait affirmé en janvier sur France 5 et répété sur RTL en précisant : « parce qu’on sait faire, on sait contenir, on sait isoler ces patients » ! Et on voit maintenant les résultats des certitudes de cet expert auprès de l’OMS. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn avait pour sa part affirmée le 26 janvier « qu’il n’y avait aucun risque de pénurie de masques en cas d’épidémie du Covid-19 en France ». Au 6 avril, certains services hospitaliers et sanitaires attendent toujours les livraisons promises depuis 10 semaines ! Incurie, impéritie et incompétence, c’est le tiercé infamant des assistants arrogants du docteur Micron.
Et si les cercueils viennent à manquer, nous devons tout de même relativiser la mortalité de ce corona virus, par rapport à la mortalité générale et à la population de chaque pays, selon les stratégies adoptées et les moyens prévus par anticipation par les gouvernements, dès l’annonce du début du Covid-19 dans la province du Hubei en Chine le 17 novembre 2019, depuis bientôt 5 mois...
Pendant le confinement, faites des enfants !
De telle manière, nous n’aurons plus besoin d’immigrés pour assumer certains travaux et plus la population augmentera, plus il y aura de cotisations pour les caisses de retraites.
Mais ailleurs, comment ont-ils réagi ?
Au 3 avril et depuis le début de l’épidémie, au Japon (130 millions d’habitants) il y avait 56 décès, alors que la mortalité normale atteint 110.000 personnes par MOIS ; en Espagne (47 millions d’habitants) on comptait 10.003 morts pour une mortalité mensuelle de 30.000 personnes ; en France 4.503 décès pour une population de 67 millions et une mortalité mensuelle de 52.000 personnes ; en Allemagne, 84 millions d’habitants, 997 décès pour une mortalité mensuelle de 80.000 individus ; à Taïwan, 24 millions d’habitants, on ne dénombrait que 3 décès au Covid-19 pour une mortalité normale de 13.600 personnes chaque mois ; en Corée du Sud, 52 millions d’habitants, 169 morts du corona virus depuis janvier alors que la mortalité mensuelle est 25.000 personnes ; en Belgique, 12 millions d’habitants, 1.143 décès de Covid-19, pour une mortalité normale de 8.440 personnes tous les mois ; quant à l’Italie, 61 millions d’habitants, 13.915 sont mortes du Covid-19 et que 53.000 personnes décèdent normalement tous les mois.
Aux Etats-Unis, on compte 240.000 décès tous les mois alors que depuis le début de la pandémie il n’y a que 6.586 morts à la date du 3 avril. Mais que seulement 3.322 décès soient la cause du Covid-19 en Chine durant ces 4 derniers mois relève du miracle, parce que dans l’Empire du Milieu ce sont plus d’un million d’habitant qui succombent tous les mois ! Qui croire ?
Pourquoi donc les politiciens, les médias et les fameux « scientifiques » s’obstinent-ils à venir nous marteler leurs états d’âme à longueur de journée, sur tous les tons et sur toutes les antennes, quant à la « dangerosité » de ce virus qui, si nous n’obéissons pas à leurs consignes, va tous nous envoyer en enfer ?
Emotion, crainte, paranoïa et sensiblerie accentuent la docilité et l’obéissance absolue.
En Suède, en Corée du Sud, au Japon, à Taïwan, à Singapour ou encore en Thaïlande, il n’y a pas d’isolement obligatoire à domicile et la population dispose de ses libertés individuelles et de la faculté de se déplacer à l’intérieur de leur pays.
Pas éviter un arrêt brutal de pans entier des activités, ces différents pays ont appliqué des règles simples, mais strictes afin d’enrayer cette épidémie, en se rappelant les mesures de bons sens fondés sur les expériences du passé :
- Mise en route des tests de dépistage massif des individus contaminés et mise à l’isolement de ceux-ci.
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Port du masque obligatoire pour tous et mesures d’hygiène personnelles préventives.
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Mobilisation générale des services hospitaliers et du personnel avec des moyens de protection
appropriés.
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Services de réanimation équipés de respirateurs artificiels en nombre adéquat.
Et grâce à cette stratégie, à l’opposée de celle choisie par les pays occidentaux et européens notamment, on ne peut que constater que les résultats sont bien meilleurs que chez nous.
Comment expliquer par exemple que le nombre de morts en Belgique (12 millions d’habitants) est 400 fois plus élevé qu’à Taïwan (24 millions d’habitants) ?
Et qu’en Italie (53 millions d’habitants) les décès sont 82 fois plus nombreux qu’en Corée du Sud (52 millions d’habitants).
En France, pour 67 millions d’habitants il y a maintenant 4.503 morts du Covid-19 alors qu’au Japon où vivent 130 millions de personnes, il n’y a que 57 décès, soit presque 80 fois moins pour un peuple 2 fois plus nombreux !
Il faudra bien qu’un jour on nous donne les raisons qui ont conduit nos gouvernements à de tels choix. Devoir d’oubli ? Manque d’anticipation ? Absence de courage politique ? Incompétence ? Mensonges ?
Cette pandémie était prévue par certains depuis longtemps, à l’image de Jacques Attali qui déclarait dans l’hebdomadaire l’Express du 3 mai 2009, à propos d’une épidémie sévère de grippe A (H1N1) qui a occasionné environ 280.000 décès dans le monde et quelques milliers en France :
« Et même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique (de 2008-2009) d’en tirer les leçons, afin qu’avant la prochaine-inévitable- on mette en place des mécanismes de préventions et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un gouvernement mondial. »
Nous y sommes presque ! Car les nombreux reportages et les multiples informations qui démontraient le suivi permanent des populations en Chine et ailleurs en Asie ont tous confirmé le modèle de contrôle choisi : espionnage constant par smartphones ou tablettes interposés, suivi à l’aide de caméras publiques des individus et contrôle centralisé des données numérisées par l’administration, sanctionnant le moindre écart par des peines de prison !
Bonjour BIG BROTHER : bienvenue dans l’Univers de la Démocratie Totalitaire !
Vous en doutez ? Mais non voyons, c’est pour votre santé, pour votre bien, c’est IN-DIS-CU-TABLE !
Et beaucoup de dirigeants dans le monde songent à centraliser les données accumulées dans les appareils informatiques, figurant aussi sur les cartes plastiques, complétées par la reconnaissance faciale et/ou l’introduction sous la peau d’implants numérisés, l’ensemble alimentant des algorithmes au service de L’ETAT. Pour les récalcitrants, les rebelles, les contestataires et les opposants irréductibles, on les enverra accomplir un séjour en « rééducation » dans un nouveau Goulag ou un Laogaï futuriste. Et n’oublions pas les drones, utilisés par la police et chargés d’espionner d’éventuels contaminés ou de repérer certains sauvageons dans les manifestations, en plus des dizaines de milliers de nouvelles caméras publiques qui seront installées pour « vous protéger d’éventuels agresseurs » et faire disparaître « le sentiment d’insécurité ».
Confiner un peuple, c’est l’emprisonner !
Bien évidemment, ce n’est pas la totalité de la population qu’il fallait assigner à domicile, mais uniquement les personnes contaminées, suite au dépistage de toute maladie contagieuse, et par conséquence un
« confinement ». Les malades, on les isole, on les met en quarantaine dans des lazarets ou des établissements de prévention.
Mais comme déjà dit, c’est par imprévoyance et par incurie, que la majorité des gouvernements européens manquaient de masques de protection, de tests de dépistages et de respirateurs artificiels et nous ont donc interdit de circuler librement en nous cloitrant à la maison, en nous désignant comme coupables de leurs conneries !
Selon un sondage paru le 2 avril dans un grand quotidien, 85% des personnes demandaient un durcissement des conditions de confinement.
Malgré quelques piailleries dans le Landerneau, ce seraient alors les citoyens eux-mêmes qui appelleraient de leurs vœux à un Nouvel Ordre Mondial (New World Order), rêvé par Jacques Attali. C’est réellement délicieux. Des peuples libres, qui se mettent les chaînes de l’esclavage aux pieds, sous prétexte d’être protégés de tout et de tous, tout le temps. Lamentable et répugnant.
Mais, quel que soit le modèle de contrôle des populations choisi, les régimes actuels doivent utiliser les données agrégées des opérateurs de téléphonie mobile. C’est par l’intermédiaire de Thierry Breton (Commissaire Européen du Marché Unique, de l’Industrie et du Numérique) que Bruxelles va chercher à nous convaincre que toutes les informations, que nous avons transmises lors des abonnements aux opérateurs de téléphonie mobile, resteront totalement anonymes. Seuls les naïfs et les handicapés mentaux accepteraient ce conte de fée.
Sous couvert d’une pandémie de Covid-19, dont on nous assène le macabre bilan en permanence pour nous
foutre la trouille, nous sommes des spectateurs hypnotisés qui assistent à la mise en place d’un système sécuritaire mondialiste, en prétextant que les moyens de contrôle et de localisation utilisés le seront évidemment pour notre bien et notre sécurité ! « Quoi qu’il en coûte !». On brade nos libertés. Le Vivre ensemble ? Chacun chez soi ! Frontières passoires pour les clandestins ? Mais fermées pour cause de coronavirus !
Un train peut en cacher un autre ? Mais une crise économique, conséquence d’une crise sanitaire orchestrée peut aussi cacher un nouveau krach financier.
Assignés dans nos domiciles, limités dans nos déplacements et en liberté surveillée, les populations européennes en particulier ne perçoivent pas encore très bien les conséquences désastreuses de l’arrêt de 65% de notre économie.
Le docteur Micron et ses assistants euro mondialistes ont mis la France à l’arrêt et bientôt à genoux si la durée d’enfermement des travailleurs se prolonge jusqu’au 4 mai. Le nombre de chômeurs partiels (et définitifs) pourrait dépasser les 6 millions, en plus des 6 millions de chômeurs déjà existants. On envisage déjà une sévère récession dans les prochains mois et nulle dépression n’est à exclure parce que non seulement tous les secteurs économiques et sociaux sont concernés et que dès lors, les conséquences financières sont inévitables. De très nombreuses TPE et PME, sur un total de 3,7millions, connaissaient déjà de grosses difficultés financières dès la fin 2019 et les aléas des mesures de confinement ne vont certes pas améliorer leur situation. Ce ne sont pas les sparadraps des aides, subventions, prêts à taux Zéro ou des crédits garantis par l’Etat qui aboutiront à long terme à la pérennité de ces entreprises.
Il faut dès à présent se préparer pour une période de « vaches maigres », pouvoir distinguer le superflu de l’indispensable et affronter un nouveau krach financier, car la santé du secteur bancaire et financier est toujours mauvaise.
Depuis un mois, une crise pétrolière s’est invitée dans l’économie mondiale, faisant chuter le prix du baril de plus de 50% à cause d’une guerre des prix entre l’Arabie Saoudite et la Russie, afin de consolider les parts de marché de chacun, au détriment des USA, premier producteur de pétrole. Aux États-Unis, suite à la baisse des prix en 2015, le secteur pétrolier avait perdu environ 70.000 emplois. Le niveau moyen de rentabilité d’un baril de pétrole ou l’équivalent en gaz de schistes est de 52 dollars et en 2019, ce sont 42 producteurs américains qui ont fait faillite. Sachant qu’aujourd’hui la surproduction mondiale est de 25%, c’est à une véritable bombe à retardement que nous assistons, parce que tout le secteur pétrolier des USA s’est endetté auprès des banques pour des centaines de milliards ces dernières années !
Actuellement, la dette publique des USA se chiffre à 23.844 milliards de dollars, soit 110% du PIB, alors que ce ratio n’était que de 55% en 2000. Les Etats-Unis comptent 14 millions de sans-emplois pour 156 millions d’actifs. 37 millions d’Américains bénéficient de bons alimentaires et le nombre de millionnaires s’élèvent à plus de 18 millions ...
Ces différents éléments rendent encore plus incompréhensibles la stratégie adoptée en Europe parce que :
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Avec une quarantaine le pays poursuit son activité et avec un confinement, tout s’arrête.
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Avec une quarantaine, tout est organisé et avec un confinement c’est le désordre.
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Avec la quarantaine on sait précisément comment évolue une épidémie, avec le confinement on n’en sait
rien.
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La fin d’une quarantaine est déterminée mais la fin d’un confinement est incertaine.
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La quarantaine est une règle ancestrale qui a fait ses preuves pour combattre les épidémies ; le
confinement, lui, n’a aucun antécédant et n’a jamais fait ses preuves.
17:55 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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