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samedi, 02 mai 2020

LES GRANDS EMMERDEMENTS DU CONFINEMENT

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Cette fin de semaine, dans le cadre de notre grande enquête sur "l'après crise", nous vous proposons, en deux parties, la contribution de Pieter Kerstens.

Depuis le lancement de la revue Synthèse nationale, à l'automne 2006, Pieter Kerstens tient la chronique économique et, généralement, ses articles annoncent avec précision ce qui va se passer... Alors, devin le Belge ? N'allons pas chercher midi à 14 h... Ses sources d'inspiration sont beaucoup plus simples. Polyglotte en bon Bruxellois qu'il est, Pieter décortique chaque jour avec son regard critique de militant accompli les grands titres de la presse européenne. Celle-ci étant beaucoup plus disserte que notre presse hexagonale trop souvent alignée sur les poncifs de l'idéologie dominante.

Ainsi, en septembre 2008, il avait annoncé avant tout le monde la crise. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter notre numéro du mois de juin précédent. Beaucoup refusèrent de le croire mais, très vite, les faits lui donnèrent raison. Un livre reprenant ses articles de l'époque est d'ailleurs toujours en vente aujourd'hui, vous pouvez vous le procurer en cliquant ici

Voici donc la première partie de sa contribution. La seconde sera en ligne demain dimanche.

S.N

Pieter Kerstens

Avec une parfaite synchronisation, la grande majorité des gouvernements occidentaux, et les européens en particulier, ont imposé un confinement (réelle assignation à résidence) à leurs peuples, sous prétexte de ralentir l’épidémie de Covid-19.

Aucun responsable politique, aucune sommité médicale ni scientifique renommée n’a fait appel au devoir de mémoire indispensable, pour évoquer les épidémies précédentes bien plus mortelles que celle que nous vivons et qui jusqu’à maintenant n’a pas fait exploser le nombre mensuel de décès en France (57.000 en moyenne ces 5 dernières années). En décembre 1969 et en janvier 1970, l’épidémie de H1N1 avait entraîné la mort de 32.000 personnes (souvent très âgées en souffrant d’autres pathologies), sans pour cela que les ministres, le Président ou les médias n’expriment la moindre émotion ou ne s’adressent aux Français pour disserter sur un score journalier des ravages de la maladie.

Emotivité et pleurnicheries sont les deux mamelles de l’Europe hédoniste

Selon l’allocution du docteur Micron, le 13 avril dernier, nous allons vers « des jours meilleurs et des jours heureux ».Cet oracle du mondialisme à visage humain tente, malgré des constats alarmants, de réanimer la confiance de la population, après les cafouillages, les mensonges et l’impréparation de l’administration face à cette épidémie connue de la sphère sanitaire mondiale depuis le début décembre 2019.

Pourquoi une quarantaine stricte pour les malades contaminés n’a-t-elle pas été mise en place ?

Pourquoi le prétendu « Conseil Scientifique » nommé par le docteur Micron n’a-t-il pas imposé des tests de dépistages généralisé ?

Pourquoi le Ministre de la Santé et ses homologues n’ont-ils pas autorisé le port d’un masque pour tous ?

Pourquoi avoir imposé une réclusion à domicile à l’ensemble de la population saine et non pas en priorité pour les gens malades ?

En réalité, cette stratégie de réclusion à domicile n’a été décidée que pour masquer l’imprévoyance, l’incapacité et l’incompétence des chefs d’Etat et de Gouvernement face à une pénurie de masques de protection, de tests de dépistage pour les malades et le manque d’installations hospitalières et d’appareils respiratoires dans la plupart des pays.

En isolant les forces vives de la Nation, les travailleurs, le docteur Micron et ses charlatans ont mis l’économie française à l’arrêt, (20.796 décès au 21/04) tout comme ailleurs en Italie (24.114 morts) en Espagne (21.282 morts) ou en Belgique (5.828 morts) alors qu’au Japon (130 millions d’habitants) et seulement 210 morts à la date du 21 avril, à Taïwan (24 millions d’habitants) 9 morts, en Corée du Sud (53 millions d’habitants) et 238 morts, en Suède (11 millions d’habitants) et 1.765 morts, ces pays n’ont pas stoppé leurs activités et permis une vie quotidienne normale.

L’Allemagne, peuplée de 88 millions de personnes n’a eu que 4.862 décès, sans confinement, soit 5 fois moins que les Italiens qui ne sont que 60 millions !

Comment la Belgique qui compte 11 millions de personnes a-t-elle 25 fois plus de morts qu’en Corée où la population est 5 fois plus nombreuse et où il n’y avait aucune interdiction de circuler ?

Pourquoi en France y-a-il eu 100 fois plus de décès qu’au Japon qui totalise 2 fois plus d’habitants, non confinés ?

Les euro-mondialistes aux manettes de nos pays vont devoir quand même s’expliquer et rendre des comptes pour les décisions imbéciles qui très certainement vont nous entraîner vers le chaos, décisions dictées par la crainte d’affronter le nombre de décès, d’annoncer la venue de la mort pour certains et la responsabilité d’un bilan mortuaire important pour les vieillards au terme de leur existence.

Nous devons tous disparaître un jour et personne ne peut nier que « dès que nous sommes sortis du ventre de notre mère, nous sommes condamnés à mort ! »

Les Américains confrontés aux difficultés

L’arrêt brutal des économies dans la plupart des pays européens et une grande partie du monde conduira certainement à une récession et un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) d’au moins 10%.

Cette récession nous mènera vers un appauvrissement des peuples et les plus démunis d’entre nous connaitront une misère durable, malgré les différentes promesses d’aides, de subventions, de prêts à taux zéro, des reports de taxes et impôts ou de dons divers.

Pour s’en rendre compte, le site américains « us.debt.clock.org » nous informe en temps réel de statistiques économiques et financières très instructives.

Entre le 6 et le 22 avril, la dette publique des USA est passée de 23.844 milliards de dollars à 24.484 milliards, soit 640 milliards en 2 semaines !

Le nombre d’actifs américains qui était de 158 millions de personnes en 2000 est descendu à 156 millions le 6 avril et à seulement  136 millions le 22 avril 2020.

Les sans-emplois se chiffraient à 14 millions le 6 avril et ont augmenté à 32 millions le 22 avril.

Quant aux inactifs qui étaient 81 millions en 2000, ils sont passés à 89 millions le 6 avril pour culminer à 104 millions le 22 avril.

Pour parvenir à rendre l’Amérique à nouveau « Grande », le Président Trump à fait fonctionner la planche à billets nuit et jour, depuis fin 2016, réduisant les impôts, vitaminant la Bourse, cajolant les pétroliers et promettant la lune aux crédules et aux naïfs. Son bilan est un réel fiasco qui se chiffera en milliers de milliards de dollars de dettes, payables par les générations futures.

Un choc pétrolier qui va accentuer la crise économique en préparation

Invité surprise au bal du Covid-19, un chaos pétrolier créé par l’Arabie Saoudite, a mené le prix du baril de pétrole en territoire négatif et à des cotations intenables pour les pétroliers de l’Amérique du Nord. En moyenne le baril de pétrole américain (WTI) valait 86 dollars en 2017 ; puis 68 dollars début 2020 ; on le retrouve à 50 dollars fin février, puis 36 dollars le 11 mars et 20 dollars le 18 mars. Le 22 avril 2020 il cote encore 14 dollars, prix non rentable pour le pétrole et le gaz de schiste qui impose une cotation au-delà de 50 dollars le baril.

Il faut donc s’attendre à une kyrielle de faillites dans ce secteur (et aussi en amont pour les multiples sous-traitants) dans les semaines à venir et par conséquence à de graves difficultés pour l’économie américaine.

A titre de comparaison, le pétrole de la mer du Nord (le Brent) cotait plus de 75 dollars début 2020, puis 36 dollars le 11 mars, 25 dollars le 23 mars et 20 dollars ce 22 avril 2020.

Ces cotations obéissent bien évidemment à la loi de l’offre et de la demande. Fin 2019 l’économie mondiale présentait déjà des signes de faiblesse, la production pétrolière était excédentaire vers la fin de l’année. Les mesures de réclusion à domicile prises en Chine ont amené un fort ralentissement de l’industrie et des services de l’Empire du Milieu, au plus grand bénéfice du Viet-Nam, nouveau sous-traitant des consortiums chinois, où aucune restriction n’a été appliquée. La consommation mondiale a chuté de 30% pour atteindre environ 100 millions de barils par jour, alors que la production actuelle serait d’environ 120 millions barils/jour.

Il est probable que les consommateurs, et/ou les utilisateurs de pétrole brut et raffiné, puissent encore bénéficier de baisses des prix dans les semaines à venir, ce qui améliorera aussi les balances commerciales des pays importateurs. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Mais si l’on est cloîtré chez soi, on n’utilise pas sa voiture et le réservoir ne se vide pas ! Cette situation pourrait avoir une prolongation dans les 4 mois à venir si la liberté d’aller et venir et celle de travailler dans tous les secteurs économiques (hôtels, restaurants, dancings, bars, cinémas, stades, salles de spectacles, ou multiples festivals) n’était pas rétablie.


Si vous avez aimé le confinement, vous allez apprécier maintenant la crise économique et ensuite adorer le krach financier

Actuellement l’activité économique et industrielle ou artisanale tourne autour des 30% de ses capacités. De nombreux secteurs sont à l’arrêt total, entrainant des ruptures d’approvisionnement chez de très nombreuses entreprises voulant continuer le travail, ce qui amplifie le désastre économique. C’est la réalité, cachée par l’Etat français et ailleurs en Europe, parce que la version officielle et non contestable du confinement est que « c’est pour notre bien » et que « rester chez soi sauve une vie toute les 8 minutes ».

En 2019, le nombre moyen de décès mensuel en France était de 52.800, soit 10 décès toutes les 8 minutes !

De qui se moquent nos ministres ? Ils nous prennent pour des cons ?

Pour colmater les trous actuels de l’économie, les gouvernements mettent en place des plans financiers de sauvetage à l’usage des naïfs pour la sauvegarde des entreprises et la paix des ménages.

Combien ? Pour quelle durée ? Qui les recevra réellement ?

Imitant les Etats-Unis, l’Union Européenne fait tourner la planche à billets 24 heures sur 24 et inonde le continent de milliers de milliards d’euro, afin de freiner « la récession En Marche ». Après un recul du PIB jamais constaté depuis 1945, il faudra quand même qu’on nous parle de la dépression en gestation ; parce que de Malaga à Oslo et de Brest à Bucarest, ce sont des centaines de milliers d’entreprises qui mettront la clé sous la porte entrainant la mise au chômage de dizaines de millions de travailleurs et aggravant le taux de pauvreté dans les pays concernés.

Sans travail, ayant peu de revenus (ou sans revenus du tout) ce sont plusieurs millions de personnes qui ne pourront plus rembourser leurs emprunts auprès des banques (prêts immobiliers, prêts domestiques, emprunts pour la voiture ou autres appareils domestiques). Ce schéma est déjà en cours aux USA où 36.812.151 américains bénéficient de tickets d’alimentation, à la date du 21 avril 2020 c’est-à-dire 11% de la population totale…Qui en parle ?

Sans remboursements des prêts qu’elles ont accordés, les banques vont être en grande difficulté, d’autant plus que de très nombreux établissements sont toujours plombés par des actifs « pourris » qui figurent souvent au « hors bilan ». En outre, la Banque Centrale Européenne (BCE) présidée par Christine Lagarde, ancienne Ministre française des finances, a autorisé le secteur bancaire et financier au sein de l’Euro, à ignorer les règles de bonne gouvernance érigées par Bâle 3, pour éviter un nouveau désastre comparable à 2008/2009.

Alors si c’est Bruxelles qui le permet, pourquoi se gêner ? Mais quand il n’y en a plus, il n’y en a plus !

Et par manque de résultats positifs, on peut prédire par anticipation une grosse tempête dans le monde des banksters pour 2021, avec un krach financier historique dont nos arrière-petits-enfants parleront encore au XXIIe siècle.

Afin d’amplifier la mondialisation, les prophètes du libre échange à outrance vont nous persuader d’utiliser l’Intelligence Artificielle (I.A), la reconnaissance faciale généralisée et d’accepter un « Crédit Social », toutes mesures déjà expérimentées en Chine ces derniers mois.

Parce que selon ces gourous, ces mesures seront indispensables pour notre Bien et notre Sécurité.

Vous en doutez…pour aller au-delà du mondialisme : vers « un monde meilleurs, plus rien ne sera comme avant » ?

SECONDE PARTIE : DIMANCHE 3 MAI 2020

 

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13:35 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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