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samedi, 23 mai 2020

Ecole, commerce, la marelle idiote du déconfinement balisé vous décourage d'apprendre et d'acheter

La France de Campagnol, chronique 

de Christian Combaz sur TV Libertés cliquez ici

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Est-ce vraiment de Montcornet qu’il faut parler ?

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André Posokhow 

Pour faire oublier son incurie dans la lutte contre l’épidémie, Macron, en pleine opération de communication relayée par les médias bien-pensants, a souhaité célébrer la « victoire » de Montcornet qui aurait été remportée par le colonel De Gaulle le 17 mai 1940.

Il n’y a pas eu de victoire, ni même un succès. Il y a eu, sur ordre supérieur, l’engagement de l’embryon de la 4e DCR, pour ralentir le déferlement ennemi afin de barrer la route de Paris. Cette action qui a surtout été un va et vient, s’est traduite par des pertes sensibles et un échec tactique et stratégique, les blindés de Guderian poursuivant leur avance sans désemparer.

Il ne s’agit pas de gaullisme ou d’antigaullisme mais de refuser d’être dupe d’un bobard à répétition.

Au moins le chef d’une grande unité, incomplète, sous équipée et sous entrainée, a tenté de faire front et de retourner le destin. 

Nous verrons si les mêmes bouffons, épris de mensonges et d’inculture historique, oseront parler de « victoire » au sujet de la bataille d’Abbeville. Celle-ci, il y aura tout juste 80 ans la semaine prochaine, a répondu à la volonté du généralissime Weygand de rétablir une tête de pont  sur la Somme. L’attaque franco-britannique s’est déroulée d’une manière peu coordonnée en trois phases successives, conclues après des premiers succès par un échec définitif. Il ne ressort pas des études historiques, notamment des ouvrages d’Henri de Wailly, que le désormais général De Gaulle s’y soit montré sous le meilleur jour au plan du commandement et de la maitrise tactique de ses unités.

La tentative de Montcornet ne fut pas solitaire et il faut espérer que seront évoqués les combats furieux  qu’au sein de ce désastre, de nombreuses autres unités ont livrés sans espoir, aux forces allemandes.

Citons les affrontements de Hannut, Gembloux, Flavion où nos unités mécaniques se montrèrent à la hauteur de leurs adversaires, la bataille  de Stonne (village qui changea de mains dix sept fois) dont des Allemands comparèrent la férocité à celles de Verdun ou Monte Cassino, les batailles de Lille et Dunkerque qui permirent la désertion et l’évacuation des troupes anglaises, la résistance de la 14e DI du général de Lattre à Rethel, les sacrifices de notre aviation, les chasseurs alpins et la Légion à Narvik, ou enfin l’armée des Alpes invaincue menée par un grand soldat : le méconnu général Olry.

Ces combattants méritaient un autre chef que le général Gamelin qui, choisi par le pouvoir en place et en particulier Edouard Daladier à cause de sa souplesse d’échine, fut placé à la tête de l’Armée française pendant les années 30.

Nous pouvons être certains qu’en revanche, l’ardoise des responsabilités de la classe politique française de l’entre-deux guerres, majoritairement de gauche, sera occultée ou refilée aux seuls militaires qu’elle avait pourtant désignés.

Ce régime politique a vécu dans la licence et a sombré dans la défaite : laxisme politicien, instabilité gouvernementale, faiblesse démographique, atonie économique, incompétence financière (sauf Raymond Poincaré et Paul Raynaud), retards considérables dans le domaine social.

Dès l’après-guerre les gauches pacifistes et antimilitaristes ont désarmé moralement et intellectuellement les Français. Ce fut patent avec l’incompréhension du phénomène du nazisme, et l’appel au désarmement jusqu’en 1936. Léon Blum porte en ce domaine une responsabilité immense.

C’est bien cette classe politique incapable qui laissa l’Allemagne préparer méticuleusement un nouveau conflit dès 1920. Elle ne lança effectivement le réarmement français qu’en  1938, cinq ans après l’arrivée d’Adolf Hitler. Ce retard a certainement été l’une des premières causes du désastre. La gauche parlementaire fit longtemps obstruction à la constitution de divisions blindées, le pouvoir politique désigna des généraux en chef quasi-septuagénaires et la mobilisation industrielle fut inefficace

En diplomatie nos gouvernants se mirent à la remorque de la Grande Bretagne et c’est sous sa pression, dans les pires conditions et sans un vote parlementaire conforme à la Constitution qu’Edouard Daladier déclara la guerre à l’Allemagne

La France partit en guerre sans alliés, sinon les Britanniques dont la contribution au combat commun qu’ils ont imposé en septembre 1939 fut dérisoire, les Américains étant isolationnistes, les Polonais écrasés, les Belges neutres, les Italiens hostiles et les Soviétiques alliés des Allemands.

La France a payé l’addition de toutes les erreurs, les fautes et les lâchetés politiques, stratégiques et militaires accumulées depuis les années 20 par la classe politique de la IIIe République : Edouard Herriot, Léon Blum, Edouard Daladier, Maurice Gamelin, Pierre Cot et de leurs tares : idéologie, incompétence, absence de lucidité, de fermeté et de courage, concrétisées par l’affaire Stavisky, la tuerie du 6 février 1934, la Rhénanie, l’Anschluss, l’échec du Front populaire, Munich et Sedan.

Il est angoissant de constater à quel point la leçon a été aujourd‘hui  oubliée. Alors que les menaces se multiplient, ces erreurs et ces fautes se retrouvent dans les politiques de notre classe politique depuis quarante ans : une soumission identique à des puissances étrangères, une diplomatie indigne de ce nom, une puissance militaire dégradée et une situation économique et financière en lambeaux auxquelles il faut ajouter aujourd’hui une 5e colonne de millions de personnes sur notre sol.

L’invocation de la mémoire du général De Gaulle par un président illégitime n’y changera rien et n’est destinée qu’à nous tromper.

Sur l'affaire Montcornet cliquez ici

22:53 Publié dans André Posokhow, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rendez-nous Georges Marchais !

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Par Christophe Lafosse

« Taisez-vous Elkabbach ! »  Meilleure punchline, meilleur coupage de sifflet de l’histoire de la télé. Et même si Georges Marchais est moins l’auteur de la sommation que Thierry Le Luron, la figure de proue du national-conservatisme communiste français, sa gouaille bourrue, sa connerie têtue, nous enchante avec nostalgie. Comme une revanche posthume contre les sempiternelles tête-à-claques du PAF 70’s, toujours présentes, tel Alain Duhamel, au moins 100 ans, sa coupe de cheveux de mongolien, son regard de veau, ses costumes de trisomique et ses opinions bien convenables en deçà du robinet d’eau tiède et de la connerie vasouilleuse d’idiot utile parvenu.

« Liliane, fais tes valises »

Taisez-vous, chefs de service d’immunologie, consultants éco-développés, coachs sportifs, cuisiniers du dimanche, psychothérapeutes de pacotille, chanteurs solidaires et acteurs moralistes. Le confinement aura beaucoup beurré ses tartines de l’ennui et de la vacuité des enfants bien nourris, ces prisonniers du banal, tortionnaires du désœuvrement. Le nombre de morts actuel demeure toujours inférieur à une journée de guerre de 14-18.

« Liliane, fais tes valises, on rentre à Paris ! » Autre saillie de Marchais face aux deux mêmes Dupondt, lorsqu’il raconte qu’en vacances en Corse avec sa femme en 1980, il entend devant sa télévision François « Mittrrrand » refuser de s’engager sur l’existence d’une défense nationale indépendante – incroyable PCF – avec trahison du programme commun.

La veuve de l’ancien secrétaire général du Parti communiste vient de faire définitivement ses valises. Elle est morte du Covid-19, seule, dans un EHPAD de Champigny-sur-Marne.

Relisons Jean Baudrillard en ses Cool Memories (1987-1990) : « La révolution du ʺvécuʺ est la pire, celle qui a levé le secret dont chacun entoure sa propre vie pour la transformer en reality show. Ce qui a été libéré à travers toutes les révolutions du désir, de l’expression, du phantasme, de l’analyse, ce n’est pas la dramaturgie de l’inconscient ni le théâtre de la cruauté, mais le théâtre de la banalité. L’interdit n’a pas été levé sur les pulsions mais sur la trivialité, la naïveté, d’idiosyncrasie, l’idiosyncrétisme. Ce qui a été libéré, ce n’est pas la singularité mais la bêtise spécifique de chacun, c’est-à-dire celle qu’il partage avec tous les autres. »

Source : site de la revue Eléments

 

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Journal du chaos

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RAPPEL : SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 OCTOBRE 2020, À PARIS-RUNGIS...

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MONTCORNET : L’HISTOIRE… ET LA LÉGENDE

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Pierre Vial

Macron essaye de se rattraper aux branches et pour cela tout lui est bon.

Illustration : le numéro qu’il a fait à Montcornet, le 17 mai, pour célébrer la « victoire » exemplaire remportée par un certain colonel De Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, la plus importante, en 1940, des grandes unités blindées de l’armée française (364 chars).

Il était censé bloquer l’offensive allemande. En fait, sur 88 chars français engagés, 23 ont été détruits par le feu antichar allemand et les blindés du général Ewald von Kleist ont continué leur progression vers Cambrai et Saint-Quentin avant de s’arrêter… sur ordre d’Hitler.

De Gaulle est toujours resté très discret sur l’épisode de Montcornet mais ses thuriféraires se chargèrent de bâtir sa légende. Les historiens (les vrais) savent ce qu’il en est mais ont choisi pour la plupart de rester prudemment discrets. On sait que le courage n’est pas la vertu principale de la plupart des universitaires…

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