mardi, 28 juillet 2020
Loi éthique, loi de la barbarie.
Ce lundi 27 juillet, la loi éthique, mise entre parenthèses pendant plusieurs mois du fait de la crise sanitaire, revient à l'Assemblée nationale en seconde lecture.
Alors que le Sénat les avait supprimés, trois articles particulièrement scandaleux ont été réintroduits par les députés de la Commission spéciale chargée de la finalisation du projet.
1 - Le remboursement par la sécurité sociale de la procréation assistée pour toutes, femmes seules et couples homosexuelles compris même si la démonstration de leur infertilité naturelle n'a pas été faite. Le coût pour les contribuables en sera très important. Le coût moral pour la Nation, incalculable.
2 - L'autorisation de la PMA post-mortem, ignominie éthique née dans on ne sait quel arcane ténébreuse.
3 - La privatisation possible du stockage des gamètes, fruit de l'action intense de lobbying des laboratoires.
D'autres abominations se préparent qui, n'en doutons pas, surgiront du débat par la voie des amendements. Mais, au delà de ces articles qui ne sont que des points de détails d'un tout, c'est l'essence même de cette loi qui doit être combattue. Si la procréation assistée peut être un recours vitaliste pour un couple homme-femme qui ne peut avoir d'enfant, l'ordre naturel autant que l'exigence nationale et la conscience supérieure de ce qu'est l'humanité vraie condamnent ces pratiques monstrueuses qui, après la banalisation de l'avortement, le mariage homosexuel, les manipulations génétiques sur l'embryon et la promotion de l'euthanasie, ouvrent la voie à un changement total de civilisation.
D'autant que se profile à l'horizon la GPA, cette infernale gestation pour autrui à laquelle n'ont pas renoncé les apprentis-sorciers du progressisme comme le montre l'amendement introduit en octobre par un député LREM qui en évoque la reconnaissance, sans pour le moment la faire figurer dans la loi.
Notre civilisation a, pour le moment encore mais plus pour très longtemps, le choix. Bientôt il sera trop tard. Ce choix, c'est celui de la Vie, ou de la mort.
14:28 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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