mardi, 27 octobre 2020
Non... Jamais Charlie !
22:06 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
IMPOSER LES CARICATURES, EST UNE FAUTE POLITIQUE ET PSYCHOLOGIQUE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Pour le président de la République, il semble que l’horizon indépassable de la lutte contre l’islamisme, soit la publication ad vitam aeternamdes caricatures de « Charlie Hebdo » sur le Prophète. Pense-t-il guérir ainsi la fièvre musulmane qui s’est emparée du monde arabe, mais pas que ?
Est-il opportun d’agiter le chiffon rouge devant une communauté prompte à s’embraser, dès que l’on touche aux « poils de la barbe du Prophète » ? (Barbe supposée, car dans le monde musulman, il n’y a pas de représentation graphique des visages…). Surtout, alors que l’on est incapable, par manque de volonté politique, de faire régner l’ordre dans les zones de non droit et autres quartiers difficiles, il est inutile d’exciter la haine des fidèles. Des prédicateurs sournois et autres imams autoproclamés n’attendent que cela.
Un laxisme inexcusable
Et puis, comment ne pas s’interroger sur le laxisme qui a permis à des étrangers potentiellement dangereux, de pénétrer sur le territoire national ? Le tueur de Romans-sur-Isère était un Soudanais, l’agresseur des deux personnes sortant des anciens locaux de « Charlie hebdo » était pakistanais, et le coupeur de tête de Conflans-Sainte-Honorine, un Tchétchène. Si les frontières étaient bien gardées, si le droit d’asile n’était pas galvaudé, tous ces agitateurs islamistes, assassins potentiels et avérés, ne seraient pas entrés en France, et un petit garçon de cinq ans aurait encore son papa. Que pensera cet enfant, devenu, adulte, de la République française qui l’aura, indirectement, privé de père ?
Un droit au blasphème ?
Cette affaire pose aussi la question du « blasphème ». En France, ce délit n’existe pas, et le magazine satyrique, par exemple, outre Mahomet, ne s’est jamais privé de caricaturer le Christ, offensant ainsi des millions de chrétiens. Mais, que je sache, aucun catholique n’a tranché la gorge des dessinateurs de « Charlie », ou mitraillé sa rédaction.
Il faut savoir que dans le monde, il y a, au sens propre comme au sens figuré, des « vaches sacrées », et que l’on ne peut pas impunément se moquer de croyances ancestrales, même si cela nous parait dépassé. C’est comme ça, et il faut l’admettre et le respecter. Qui se souvient des affaires de la dent de Bouddha, du temple Sikh d’Amritsar ? Que penser de la haine anti-chrétienne au Pakistan, en Égypte contre les Coptes, du fragile équilibre libanais où les Maronites sont minoritaires, de l’affrontement gréco-turc à Chypre, de la chasse aux Rohyngas islamisés au Myanmar, des massacres entre Hindous et Musulmans en Inde en 1947, lors de l’indépendance ? Sait-on que la personnalité du Roi de Thaïlande est sacrée, intouchable, et que rudes sont les punitions pour celles ou ceux qui attenteraient à son image ? Pareil, dans une moindre mesure, au Japon.
Chez nous, sans remonter jusqu’à la Saint-Barthélemy en 1572, aux Croisades ou aux temps de l’Inquisition, force est bien d’admettre que le religieux est un carburant terriblement inflammable ! Donc Monsieur Macron, vous qui avez, - provisoirement, nous l’espérons -, la charge de ce pays, réservez plutôt vos coups pour empêcher que la charia ne règne sur nos banlieues, qu’une contre-société ne s’installe durablement, plutôt que de vous cramponner sur la possibilité de publier des dessins offensants pour des croyants sincères.
Certes, après-tout, si des Musulmans en France ne se plaisent pas dans notre pays, personne ne les oblige à y rester. Mais ceux de nos compatriotes mahométans qui se sentent sincèrement « Français », ont le droit au respect de leurs croyances, quoique l’on puisse en penser. La foi est une affaire intime, c’est justement ce que la laïcité nous permet. Ne fixons pas nos regards sur l’arbre qui cache la forêt. Dans la lutte contre le terrorisme islamiste, défendre et imposer les caricatures, est une faute politique et psychologique !
22:01 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
MERCREDI 28 OCTOBRE, À PARTIR DE 18 H, L'ÉCONOMISTE BERNARD MONOT INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS AVEC ROLAND HÉLIE & PHILIPPE RANDA
18:31 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une proposition formidable !
Pieter Kerstens
18:29 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Éoliennes : scandale d’État ? Charles Gave - Fabien Bouglé - Éddie Puyjalon
Lorsqu’on évoque les éoliennes on pense écologie ou défense de l’environnement. Ces « moulins à vents » des temps modernes qui envahissent les campagnes symbolisent la cause de l’énergie verte ainsi que la lutte contre le réchauffement climatique. Pourtant, au cours de cette émission vous découvriez la face cachée de l’éolien. Pollution, émissions de CO2, atteintes au patrimoine ou à la biodiversité, détournement de fonds publics, conflits d’intérêt, augmentation du prix de l’électricien, atteintes à la santé …. un nouveau scandale d’État.
12:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Professeur Christian Perronne : "On est train d'inventer une deuxième vague artificielle !
12:43 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Après Trump ? de Guy Millière
l y a peu de chance, mais Joe Biden peut fort bien être élu, le soir du 3 novembre, et ce serait terrible, nous prévient Guy Millière. Nonobstant la propagande massive des médias américains globalistes qui peut influer sur les low information voters (électeurs peu informés), les changements du système éducatif qui ancre des idées destructrices des États-Unis au profit d’une vision positive du socialisme (70 % des milléniaux sont prêts à voter pour un socialiste) ; nonobstant un parti démocrate ouvert « aux techniques du coup d’État », à la fraude, à la violence, les démocrates, partout où ils le peuvent, rendent la pièce d’identité non nécessaire pour voter, disant que l’exigence d’une pièce d’identité dans un bureau de vote est « raciste », sans parler du vote par correspondance qui permet des fraudes massives ; nonobstant les effets de changement de population qui pourraient se faire ressentir davantage en 2020, Trump peut gagner, mais cette victoire sera contestée.
Le pire reste cette « immense opération de déstabilisation lancée contre Donald Trump bien avant qu’il soit élu président », rappelle Guy Millière. Tous les détails de ce « mauvais roman d’espionnage » sont consignés des pages 51 à 57. James Comey, patron du FBI, et son adjoint Andrew McCabe ont utilisé un dossier de désinformation commandé par Hillary et le parti démocrate à un ancien agent britannique, Christopher Steele, qui avait gardé des liens avec les services secrets russes. Ils ont certifié qu’il était authentique pour demander des écoutes de l’équipe de campagne de Donald Trump. Il faut salir et diffamer Trump pour le faire perdre, une opération de longue main que Hillary fait échouer en traitant l’électorat populaire de Trump de panier de minables et en s’appuyant sur la politique des identités.
Après Trump ? l’ouvrage sourcé et précis de Guy Millière, penseur libéral proche de Hayek et de Léo Strauss, installé aux États-Unis depuis 2016, nous donne les clés de l’élection : « Jamais depuis 1860 une élection présidentielle américaine n’a eu lieu dans des conditions aussi tumultueuses. Jamais dans l’histoire du pays l’opposition entre droite et gauche n’a été aussi nette et aussi tranchée. Jamais la gauche américaine n’avait glissé vers des positions aussi radicales que celles qui sont les siennes aujourd’hui, et n’avait fait preuve d’un acharnement montrant qu’elle est prête à tout, ou presque, pour reprendre le pouvoir. Jamais la droite américaine, depuis des décennies, n’avait eu à ce point la certitude que ce sont les institutions, l’avenir du pays et le futur du monde qui sont en jeu. Jamais un président n’avait fait l’objet d’actions de déstabilisation aussi intenses que celles subies par Donald Trump. »
David Horowitz, un autre grand intellectuel, américain celui-là, nous dit que la gauche ne veut pas seulement détruire l’Amérique mais la civilisation occidentale dans son ensemble.
Sur le plan diplomatique, qui jouera peu dans le résultat électoral, comment ne pas applaudir les résultats de Trump au Proche-Orient : Jérusalem capitale d’Israël ; accord entre Israël et les Émirats arabes unis ou le Bahreïn ; survol de l’espace aérien de l’Arabie saoudite autorisé à l’aviation israélienne…
En fermant le livre de Millière, on a envie de crier ce slogan reaganien « Make America Great Again » et surtout Four More Years!, le slogan américain pour la réélection d’un président.
Un bémol, non pas contre l’auteur et son remarquable travail de clarification et de rétablissement de la vérité, mais contre les libraires qui ne le placent pas en évidence, si bien qu’on a l’impression d’acheter un samizdat sous le manteau. Ce n’est peut-être pas sans rapport avec les vérités interdites qu’il contient.
12:14 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |