Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 28 janvier 2021

L’ère des forfaitures

jjklm.jpg

Bernard Plouvier

Vers 2010, tous ceux qui, en Occident et en Amérique du Nord, réfléchissaient un peu (soit 20 à 25% des opinions publiques) en avaient assez de l’économie globale – qui ne profite qu’aux Asiatiques – et de la mondialisation de la propagande – qui génère une invasion des USA par des Latinos et des Moyen Orientaux et une invasion de l’Europe par des Africains et des Proche Orientaux.

D’où l’épisode Trump, soit quatre années de ré-industrialisation des States, de lutte contre une immigration parasitaire et d’une guerre commerciale avec la Chine. Cela ne faisait pas les affaires des négociants internationaux et l’on a connu une élection « curieuse », précédée et suivie d’une diabolisation du personnage, qui avait pourtant été objectivement utile aux Blancs des USA.

Pour lutter contre les « complotistes » anti-globalo-mondialisation, l’on a inventé une parade pseudo-scientifique : le « Réchauffement climatique ». Et l’on en déguste plusieurs tranches quotidiennes dans les media, entre la déploration de Sainte Shoah et la curieuse présentation des malheureux immigrés, réputés descendants d’esclaves.

Là encore, l’on a observé un certain tirage de la part des sceptiques et l’on doit recourir à l’arme de dissuasion : la mort numérique et le lynchage. On retire aux déviants l’accès aux sites du Net, tandis que quelques condamnations pénales font comprendre aux réfractaires que la liberté d’expression de la pensée n’est que l’Arlésienne : on en parle toujours, on ne la voit jamais.

Comble de bonheur pour les petits maîtres hissés aux apparences du pouvoir par les manipulateurs d’opinion : se répand une pandémie d’origine chinoise – comme l’ont été les grippes malignes et la peste. Et des guignols déclarent que l’on est « en guerre » et, là, c’est une autre affaire.

Car, la guerre, c’est le droit pour les titulaires du Pouvoir de faire n’importe quoi : ruiner les finances des États – les citoyens règleront la facture « au retour de la paix » - ; exiger une stricte obéissance aux décisions « prises pour le Salut Public » ; pratiquer le « bourrage de crânes », cette « police de la pensée » (tout le monde se souvient de 1984 de « George Orwell »-Eric Blair, publié en 1950).

L’ignorance de la majorité des populations-cibles est une force au service des propagandistes, au même titre que la mauvaise foi et la diabolisation de l’adversaire. Le gros bobard est infiniment plus efficace que l’honnête présentation des faits, jamais exhaustive, car cela est impossible, mais qui devrait toujours se faire de façon contradictoire, pour que chacun puisse décider selon son bon sens.

Hélas, le public est toujours fâché qu’on lui démontre la fausseté de ce qu’on lui a inculqué durant la période de naïveté – soit les deux ou trois premières semaines d’un sinistre, qu’il soit à l’échelle nationale ou continentale.

Si la notion de gouvernement démocratique implique une réelle liberté d’information des citoyens et leur absolue liberté d’expression (hors calomnie et pornographie, cela va de soi), il est évident qu’une nation en guerre n’est plus gouvernée de façon démocratique : interviennent la propagande, nécessaire à la cohésion nationale, et la censure, pour empêcher l’éclosion du découragement ou du défaitisme.

Mais en temps de paix, la réduction de ces deux libertés fondamentales - l’expression de la pensée et l’honnête information -, cela définit le totalitarisme.

Alors « Guerre ou Paix » ? C’est à définir strictement, car la censure et l’imposition d’une « vérité absolue », la limitation des déplacements, les restrictions économiques et les mesures financières extraordinaires, en un mot la  dictature, cela ne se conçoit que dans un état de guerre.

Comme l’a dit un homme qui avait vécu les horreurs de la Grande Guerre : « La guerre, ça n’est utile que pour les généraux et les colonels » (Jean Giono, Refus d’obéissance, 1937).

14:41 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.