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jeudi, 15 juillet 2021

Le non-vacciné, bouc émissaire d’une sociéte malade

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Mathieu Slama*

Faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s‘il le faut ! Voici comment un éditorialiste d’une chaine d'information s‘exprimait, il y a environ deux semaines. A peu prés au même moment, un célébre économiste de gauche expliquait, sur une chaine concurrente, qu'il fallait rendre la vie des non-vaccinés « beaucoup plus difficile ». Sur une autre chaine encore, un médecin expliquait, il y a quelques jours, qu’il fallait faire en sorte que les non-vaccinés ne puissent plus faire grand-chose.

On ne saurait mieux illustrer l’hystérie qui s’est emparée de notre pays autour de la question vaccinale. Le gouvernement est le premier responsable de cette situation, usant d’une stratégie particulièrement pernicieuse qui consiste a agiter la menace d’un reconfinement à la rentrée et d’en rendre responsables ceux qui auraient décidé, pour quelque raison que ce soit, de ne pas se faire vacciner (tout en rappelant, comble du cynisme, qu’il ne faut pas créer de fractures entre vaccinés et non-vaccinés!). Cette stratégie du bouc émissaire fonctionne, puisque l’on voit fleurir, sur les réseaux sociaux, insultes et menaces envers les non-vaccinés, certains allant jusqu’a exiger qu’ils soient mis a l’écart de la société et qu’ils payent leurs frais d’hospitalisation avec leur propre argent. Cette fureur répressive et disciplinaire n’est que l’aboutissement d’une longue séquence liberticide, où les Français ont accepté les mesures les plus insensées au nom de l’ordre sanitaire qui leur fut imposé. Mais elle prend une tournure de plus en plus autoritaire et chaotique à mesure que le virus s‘installe et que l'inquiétude se répand. Tous nos fondements démocratiques, au premier rang desquels l’égalité entre les citoyens et la liberté de disposer de son corps, sont en train de voler en éclats. Le retour a une vie “normale” est désormais conditionné au vaccin, comme si le confinement, mesure contraire a toutes nos valeurs démocratiques, était consubstantiel a un potentiel rebond de l’épidémie.

Il nous faut revenir à la raison et rappeler quelques principes de bon sens. Primo, la vaccination protege celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non- vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. Il n’y a, par conséquent, aucune raison de forcer quiconque a se faire vacciner, puisqu'll ss‘agit là d’un choix individuel qui n’a aucune conséquence pour celui qui a décidé de se faire vacciner. Pour les autres, à leurs risques et périls ! Secundo, la citoyenneté ne se divise pas. Il n’y a pas deux catégories de citoyens selon que l’on est vacciné ou non. Le passe sanitaire est une aberration éthique, juridique et démocratique. Tertio, le virus ne disparaîtra pas. Il faut apprendre à vivre avec, se faire vacciner si on le souhaite et reprendre le cours de nos vies. La liberté est notre bien le plus précieux: il serait temps qu’on se le rappelle, avant que l'on ne céde définitivement, par peur et par soumission, aux sirènes de la servitude.

* Mathieu Slama est consultant et analyste politique.

Source : Valeurs actuelles 1/07/2021

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L’État macronien ou la démonstration de l’incompétence !

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Entretien avec Philippe Randa,

directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

Après avoir juré qu’il ne rendrait pas la vaccination obligatoire, Emmanuel Macron a retourné sa veste… Vous vous y attendiez ?

Il a tout misé sur la vaccination, refusant d’envisager d’autres solutions et interdisant de fait – par des pressions et des intimidations – aux médecins de soigner leurs patients avec d’autres solutions… ne serait-ce qu’en attendant la mise au point confirmée des vaccins ! Et malgré le matraquage quotidien du gouvernement et des médias qu’ils contrôlent – à savoir qu’il n’y a qu’une seule et unique solution, parce que seule et unique vérité – les Français rechignent à se faire vacciner. Pire : une grande partie du corps médical, sensé être plus averti que les autres de la validité des vaccins, rechigne « à y passer », ce qui ne peut qu’inquiéter leurs compatriotes… Non seulement, le gouvernement français perd la face – il a l’habitude, certes – mais se retrouve dans une impasse : avec les nouveaux variants, on sait que l’épidémie va redémarrer dès l’automne… Le gouvernement pouvait changer radicalement de braquet en faisant retomber la pression sanitaire, en calmant le jeu, en rassurant la population et en prenant enfin les décisions nécessaires pour permettre à notre système hospitalier de faire face convenablement à la situation sanitaire… Il a préféré donner un grand coup d’accélérateur dans sa stratégie de délire sanitaire et d’entêtement vaccinal.

Comment l’expliquez-vous ?

Les explications les plus simples sont souvent celles qu’on rechigne à admettre ; le rasoir d'Ockham – principe de simplicité, soit admettre que les hypothèses les plus simples doivent être préférées – a pourtant fait ses preuves, mais on l’oublie trop souvent… Pourquoi le gouvernement agit-il ainsi ? Par incompétence, tout simplement… Nombreux sont les gens persuadés que les diplômés sont forcément des êtres supérieurs, plus intelligents parce que certifiés plus instruits… L’obtention d’un diplôme n’est qu’un moyen, souvent indispensable, certes, pour être performant dans une discipline, mais si on est un sot, un vaniteux, un incapable, on peut très bien obtenir un diplôme, même parmi les plus « prestigieux », par obstination, tricherie, coup de chance ou désormais effondrement du niveau requis, mais on restera néanmoins un incapable. Bourrin un jour, bourrin toujours… On ne sort pas des « grandes écoles » forcément plus instruit et plus intelligent, mais avec un carnet d’adresses qui, lui, est souvent la condition sine qua non à une carrière rémunératrice ou prestigieuse. Un exemple ? Sibeth Ndiaye, secrétaire d'État auprès du Premier ministreporte-parole du gouvernement de mars 2019 à juillet 2020, a consterné les uns ou fait éclater de rire les autres. Sa fiche Wikipedia nous apprend « qu’elle se présente par deux fois au concours de médecine avant de se tourner vers la biologie »… et a décroché finalement un « DESS d’économie publique, spécialité économie de la santé ». Fichtre, n’est-ce pas ! Et tout ça pour reconnaître, le 20 mars 2020 : « Vous savez quoi ? Je ne sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire : “Je suis une ministre, je me mets un masque”, mais en fait, je ne sais pas l’utiliser (…) l’utilisation d’un masque, ce sont des gestes techniques précis, sinon on se gratte le nez sous le masque, on a du virus sur les mains… »… Et donc, bébête un jour, bébête toujours, mais croyez-vous que ses collègues du gouvernement, même si moins caricaturaux, sont beaucoup plus performants ? Et la grande majorité (tous ?) ont des diplômes en veux-tu, en voilà…

Toutefois, Emmanuel Macron reste populaire…

Sauf erreur, c’est le Journal du dimanche, journal de la Macronie chancelante (comme BFMTV en est sa chaîne officielle) qui l’affirme en tout cas… On pense ce qu’on veut des sondages, restent les faits : voilà près de deux mois que le gouvernement a supprimé l’obligation du masque en extérieur et pourtant, une personne sur deux continue de le porter dans la rue. Ce gouvernement a tellement terrorisé la population que celle-ci ne le croit même plus quand il relâche la pression. Ce gouvernement, plus personne ne l’écoute. Je regardais dernièrement une série policière sur Netflix se déroulant dans les derniers temps du régime communiste en Pologne : on nous montre des gens conscients des mensonges de la propagande d’État, subissant la pensée unique, les interminables files d’attente devant des magasins aux rayons aux ¾ vides, l’omniprésence de la milice… Ils vivaient résignés, mais étaient-ils convaincus des bienfaits du régime communiste pour autant ?

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01:47 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |