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vendredi, 21 janvier 2022

La carrière politique de Valérie Pécresse est jonchée de retournements de veste, de trahisons, de clientélisme et de conflits d’intérêt.

Le magazine L’Incorrect a publié une excellente enquête sur Valérie Pécresse intitulé Tromperie sur la marchandise. Extraits :

Source :  pour l'incorrect via Le Salon Beige

“(…) En faisant de son sexe un atout considérable et en se définissant comme « 2/3 de Merkel et 1/3 de Thatcher », Valérie Pécresse veut donner un nouvel élan teinté de féminité et de fermeté à la droite (…). Pécresse n’étant qu’une pâle copie d’Emmanuel Macron pourrait lui voler la vedette et l’élection.

Mais, direz-vous, la candidate place le curseur « à droite » depuis le début de la campagne (…) il faut regarder (…)  voire contempler la liste interminable des compromissions de la candidate à l’égard des progressistes, des immigrationnistes, des multiculturalistes et même des islamistes. En effet, qui nous dit que Valérie Pécresse s’arrêterait en si bon chemin en avril 2022 ?

On se souvient de Valérie Pécresse cosignataire en 2010 avec Rama Yade, Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et Christiane Taubira de la tribune « Appel pour une République multiculturelle et postraciale » qui exhortait l’État à faire « un effort à la mesure de la réparation due à ces cultures, ces peuples, à ces sujets puis citoyens, sortis de l’asservissement sans rancune et presque sans rancœur ». On se souvient de Valérie Pécresse en 2016 se rendant à un Jftar, rupture du jeûne du ramadan, à l’invitation de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis qui, en plus d’être en lien avec les Frères musulmans, contrôle plus d’une soixantaine de mosquées en banlieue. On se souvient de Valérie Pécresse soutenant Alain Juppé en 2016 à la primaire de la droite alors que celui-ci défendait l’idée d’intégrer les immigrés en « respectant la diversité et leur identité. Aux dernières élections régionales, se trouvait sur la liste de Pécresse Bruno Beschizza, ancien officier de police que l’on peut aisément qualifier d’islamo-gauchiste. Il avait notamment mis en cause en 2017 ses collègues lors de l’affaire Théo, préférant le clientélisme à la présomption d’innocence (…)

Il serait vain de croire que madame Pécresse maintiendra le cap à droite pendant la campagne électorale en assurant ses arrières et en arrêtant toute compromission. En effet, la Présidente d’Île-de-France n’a pas hésité à sponsoriser le marché communautaire du XVIII arrondissement de Paris appelé « Je consomme noir », qui est uniquement ouvert aux Africains et « afro-descendants ». L’entourloupe ne finit guère puisque madame Pécresse a également prêté main forte aux diverses associations prônant le multiculturalisme, en les arrosant de 8000 € sortis tout droit de la poche des contribuables.

Celle qui a quitté Les Républicains en 2019 après avoir déploré le manque d’ouverture des cadres à « la France d’aujourd’hui », se ramène en 2022 avec un programme sécuritaire et migratoire digne de la « droite dure », après avoir enfin compris la droitisation de l’opinion. La crédibilité de son programme est proche du néant, compte tenu de ces accommodements et fourvoiements électoralistes.

Valérie Pécresse, maligne, navigue d’électorat en électorat, séduisant un jour la droite LMPT et la quittant le lendemain au profit de la « droite centriste LGBT-compatible. Lors des manifestations et des débats animés de 2012, Pécresse défendait avec le charisme qu’on lui connaît la famille traditionnelle et appelait même à « démarier » les couples homosexuels. Que s’est-il passé pour qu’un an plus tard la même femme assure au micro de France Culture qu’en tant que républicaine, elle appliquera la loi en ne s’opposant pas à des unions homosexuelles ? En 2014, même chanson : Valérie Pécresse avoue avoir « changé d’avis, mais veut se montrer ferme en souhaitant la mise en place de « verrous très solides pour interdire la PMA et la GPA . Six ans plus tard, sur le plateau de France2, elle qualifiait La Manif pour Tous de « violente » et assurait que si elle avait été députée, elle aurait voté « oui » au projet de loi ouvrant la PMA pour toutes. Son retournement de veste à l’égard du mariage pour tous n’est qu’un détail dans la longue liste de trahisons électoralistes.

Lors des élections régionales de 2015, Valérie Pécresse, afin de s’assurer du soutien de l’électorat catho bourgeois, affiche une liste conservatrice composée de plusieurs membres du mouvement politique « Sens commun ». Compte tenu des enjeux électoraux, la candidate réaffirme clairement sa position anti-marchandisation du corps humain et donc anti-PMA et anti-GPA. Aux élections régionales de 2021, consciente que ce même électorat catho bourgeois ne sera plus son principal soutien, elle affiche un centrisme mou et retire de sa liste tous les membres de VIA (ex-PCD) et du Mouvement conservateur (ex-Sens Commun) au profit de personnalités « qui ne se réduisent pas à être de droite »(…). En même temps, que peut-on attendre d’une candidate se présentant de droite, mais qui en juin dernier dénonçait sur le plateau de France Info la politique d’Orban qui interdit la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs pour protéger les droits de l’enfant : « Aujourd’hui ce que fait monsieur Orban vis- à-vis des Hongrois homosexuels est inacceptable », dit l’interrogée.

Valérie Pécresse affiche presque sans rougir son soutien à la « cause » LGBT et trahit, à nouveau, le socle électoral LR plutôt conservateur et lassé des délires LGBTQIA +. Rappelons à nos lecteurs que la candidate finance activement les lobbys LGBT avec les fonds de sa région. La Marche des fiertés a pu bénéficier de son soutien tout comme le CRIPS, association qui promeut ouvertement tout type de plaisir sexuel dans les écoles auprès d’enfants de 13 ans. À cela s’ajoute le financement du festival Solidays propulseur de l’idéologie gay qui accueille près de 300 000 personnes par an et bénéficie de 800 000 € de subventions annuelles versées par le Conseil régional d’Île-de-France. Lors de ce festival est accueilli l’exposition « Sex in the City qui magnifie la pornographie et le sadomasochisme. De la droite Manif pour Tous à celle de 50 nuances de Grey, il y a qu’un pas pour Pécresse.

La candidate appelant à « une écologie d’espoir » a également un lourd passif sur le sujet environnemental. En 2018, Pécresse assurait avec fierté que sa région sortirait progressivement du nucléaire. À l’approche d’avril 2022, la même candidate se dresse contre le nucléaire-bashing et vante sur tous les plateaux de télévision le nucléaire. Au-delà de son énième retournement de veste, madame Pécresse devrait rendre des comptes à l’approche des présidentielles au sujet du conflit d’intérêt qui l’engage avec la société Alstom où travaille son époux Jérôme Pécresse. En 2007 avait été décidée lors du Grenelle de l’environnement la construction d’éoliennes sur terre et en mer. L’appel d’offre lancé trois ans plus tard par Nathalie Kosciusko-Morizet ne donne pas de suite, EDF estimant notamment qu’il n’y avait pas besoin d’éoliennes en mer. En 2011, Valérie Pécresse est nommée ministre du Budget et son mari promu président d’Alstom Renouvelables : EDF se réveille et défend subitement les éoliennes en mer. Peu de temps après, EDF s’allie à Alstom et obtient les cinq chantiers de l’appel d’offre. La combine pose question puisque Alstom ne dispose pas de turbines adaptées à la mer, mais seulement d’un concept appelé l’Haliade. Il faut donc trouver des fonds importants pour que les deux sociétés développent une nouvelle turbine. Il a donc fallu compter avec la générosité de Valérie Pécresse, à la tête du ministère du Budget, pour que les verrous sautent. Son cabinet soutient pendant des mois l’appel d’offre et l’investissement massif dans l’éolien en mer alors que tous les autres ministères sont vent debout. Cette entreprise plus matrimoniale qu’environnementale a été un véritable fiasco, en témoigne la vente de l’activité renouvelable d’Alstom à General Electrics. Même si les 1000 emplois promis par Valérie Pécresse n’ont jamais vu le jour, Jérôme Pécresse a pu conserver, lui, son confortable poste de président.

Immigration, société, environnement : la machinerie Pécresse n’est qu’une vaste supercherie participant à la dislocation de la droite (…). À un potentiel rassemblement entre les classes bourgeoises et populaires, Pécresse préfère l’alliance impossible entre conservateurs et progressistes, en adoptant un discours abscons alimenté par un « en même temps » qui témoigne du profond manque de courage et de cohérence de la candidate. Hâtons-nous d’écouter en avril prochain cette girouette féminine LR appelant à voter Emmanuel Macron à 20 h 01 !

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Libye : les nuées démocratiques face aux réalités

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Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici

En Libye, les élections du 24 décembre 2021 ont été annulées et « reportées ». Les naïfs avaient assuré qu’elles allaient permettre de refermer la parenthèse de chaos ouverte en 2011 par un Nicolas Sarkozy bien mal inspiré par BHL. Un échec de plus pour la bien-pensance démocratico-occidentale. Depuis 2011, refusant de prendre en compte les réalités humaines, cette dernière prétend en effet reconstruire la Libye autour d’un préalable électoral incompatible avec le système politico-tribal. D’où une impasse reposant sur quatre grandes erreurs :
 
1) Le postulat de l’existence de la nation libyenne
 
Or, il n’existe pas d’identité libyenne. La constante historique est ici la faiblesse du pouvoir par rapport aux tribus. Les bases démographiques des groupes tribaux ont certes glissé vers les villes, mais les liens tribaux ne se sont pas distendus pour autant. Groupées en (alliances ou confédérations), les tribus ont leurs propres règles internes de fonctionnement qui ne coïncident pas avec la démocratie occidentale individualiste fondée sur le « One man, one vote ».
 
2) Ne pas avoir vu que le colonel Kadhafi avait fondé son pouvoir sur l'équilibre entre les trois grandes confédérations libyennes.
 
Or, le colonel éliminé, ces dernières ont repris leur autonomie par rapport au pouvoir central.
 
3) Avoir privilégié les politiciens rentrant d’exil et négligé les vraies forces du pays
 
Or, adoubés par les Occidentaux, ces politiciens ne représentent qu’eux-mêmes et non les vraies forces du pays qui sont les tribus. Le 14 septembre 2015, le Conseil suprême des tribus de Libye avait déclaré à ce sujet que seul le fils du colonel Kadhafi, Seif al-Islam était habilité à parler en son nom.
 
4) Avoir imposé le préalable électoral avant de reconstruire l’Etat
 
Or, la priorité n’est pas électorale. Comme après 1945, il fallait établir un nouveau pacte social en partant du réel tribal et régional. Tout au contraire, corsetés par leur idéologie, les Occidentaux ont postulé que des élections allaient permettre de dégager un consensus « national » entre les factions libyennes. En 2012 et en 2014, trois élections furent alors organisées au forceps et elles permirent d’élire un Congrès général, une Assemblée constituante, puis une Chambre des représentants. Au mois d’août 2014, menacée par les milices, cette dernière se réfugia à Tobrouk, en Cyrénaïque. 
 
Au lieu de créer un consensus, ces trois élections ont tout au contraire accentué les divisions locales, élargi le fossé entre Tripolitaine et Cyrénaïque et provoqué une guerre civile à l’intérieur de la guerre civile, surtout en Tripolitaine. Avec pour résultat, une guerre de tous contre tous sans issue, ponctuée d’accords internationaux jamais appliqués sur le terrain, et enfin l’immixtion de la Russie et de la Turquie.
 
Aujourd’hui, et plus que jamais, la Libye étant coupée en deux, l’on voit mal autrement qu’à travers un système confédéral, il serait possible de ramener la Cyrénaïque et les Tripolitaines à s’inventer un destin commun. Mais la « communauté internationale » s’obstine à exiger que la date des élections soit fixée…

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Samedi 22 janvier : Eric Zemmour à Cannes

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21 janvier...

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Communiqué d'Alexandre Simonnot :
 
Rendons hommage à notre bon Roi Louis, seizième du nom, assassiné il y a aujourd'hui 229 années par la barbarie révolutionnaire.
 
Homme, Roi et père, Louis XVI fut porté à l'échafaud après un procès en sorcellerie dont s'inspireront directement les réquisitoires staliniens.
 
Roi de tous les Français, et non "citoyen Capet", Louis XVI est mort en martyr tel un très grand Saint.
Séparé de tous les siens et emprisonné au cachot de la Tour du Temple, il refusera de recevoir les derniers Sacrements d'un prêtre jureur.
 
Parfaitement innocent des crimes dont on l'accusa publiquement et ayant toujours refusé de faire couler le sang français, Louis XVI fut froidement guillotiné et rendit sa belle âme à Dieu le 21 Janvier 1793. Il n'avait que 38 ans.
 
Plus qu'un monarque, la France des Rois qui l'ont faite perdit ce jour-là son coeur et son âme. Orchestrée par la franc-maçonnerie, la Révolution restera l'un des pires bains de sang de notre histoire.
 
Demeurant un chef-d'oeuvre poignant d'amour de la France, d'émotion et de vérité, le testament de Louis XVI s'achève par ces mots édifiants :
 
"Je déclare devant Dieu, et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi !"
 
Qu'il repose en paix.
 
Alexandre Simonnot est membre de la direction du Parti de la France.

 

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Perronne invité au Parlement du Luxembourg

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photo © Sputnik

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Le retour du réel

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Laurence de Charette

C’est là un domaine où le réel n’a plus que lointainement prise sur le discours. Gageons donc que les derniers chiffres, montrant une accentuation de la pression migratoire post-Covid, ne changeront pas grand-chose à l’affaire : plus la question migratoire s’impose, plus la novlangue de la bien-pensance tente de la bouter hors de son champ ; plus les Français tentent d’exprimer leur désarroi, plus fleurissent dans le débat public ces euphémismes et anathèmes qui paralysent la pensée. Gare à celui qui ose faire l’éloge des frontières! Le voilà immédiatement renvoyé à la culpabilité supposée de ses ancêtres coloniaux, accusé de «jouer sur les peurs», et accablé de qualificatifs calomnieux sur les réseaux - « fasciste », « nauséabond », « rance ». La liste des adjectifs de circonstance est longue et la répétition vise à recouvrir la réalité : défaite de l’école, quartiers abandonnés. Il est pourtant permis de penser que le constat de l’échec de l’intégration est aujourd’hui en fait largement partagé. C’est d’ailleurs à la gauche que l’on doit - mais en «off»- certaines des sorties les plus frappantes. Chacun se souvient des aveux de François Hollande: « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire, la partition.» Et des sombres prédictions de son ancien ministre Gérard Collomb (qui ont malheureusement si peu inspiré Emmanuel Macron) : « On vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face. On a cinq ans pour éviter le pire... Après...» lâchait-il en... 2018.

Le tournant qu’a pris l’immigration, en sortant d’une perspective d’assimilation par le pays d’accueil – qui fut au moins l’horizon des premières vagues - pour s’inscrire dans une revendication des identités d’origine, percute aujourd’hui nos sociétés en profondeur. Et dans cet ébranlement, dans la précarisation de la culture, de la langue, de l’histoire, grandissent les tourments des Français et la crainte d’une forme de déracinement à domicile. Le déni têtu des élites – qui s’acharnent à nier le réel ! - fait croître le sentiment d’abandon et d’impuissance qui nourrit ces «populismes» qu’il est convenu de montrer du doigt. Ne nous trompons pas de bataille! Parce qu’elle est aujourd’hui au cœur de la destinée collective, la question de l’immigration doit être au cœur de la campagne électorale.

Source : Le Figaro 21/01/2022

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