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vendredi, 30 septembre 2022

Ferhat Mehenni - Pour une Kabylie indépendante

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, la Kabylie était indépendante dans l’Empire ottoman, les Turcs n’avaient jamais réussi à l’intégrer. Elle devient une région de l’Algérie colonisée par la France ensuite. Mais dès l’indépendance en 1962, une guerre de deux ans entre le pouvoir algérien et les indépendantistes kabyles éclate. Les revendications d’autonomie reprennent dès les années 80 et s'amplifient dans les années 2000. Depuis une décennie, c’est l’indépendance qu’exigent les opposants au pouvoir arabo-islamique d’Alger.

Richard Haddad reçoit le Président du gouvernement provisoire Kabyle en exil, Ferhat Mehenni, et son Porte-parole, Aksel Ameziane. Les deux personnalités expliqueront dans cette émission les différences fondamentales, culturelles, religieuses, politiques et historiques entre les Kabyles et les Arabes. Ils évoqueront la tolérance et l’ouverture de leur peuple épris de liberté. La laïcité et la liberté religieuse sont au cœur de leur projet qu’ils développeront afin d’éclairer les téléspectateurs sur ce qu’ils voudraient faire de cette région si proche de la France.

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Les 40 ans du pèlerinage de Chartres

 La joie passe par les pieds, la grâce passe par le cœur !

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RICHARD ROUDIER, PRÉSIDENT DE LA LIGUE DU MIDI, INTERVIENDRA LORS DU RENDEZ-VOUS BLEU-BLANC-ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE DIMANCHE 16 OCTOBRE

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Notre Pays retrouvera-t-il ses chansons ?

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François Floc'h

Le dimanche 16 octobre prochain se déroulera la 14e journée de Synthèse Nationale. N'en doutons pas, l'ambiance y sera joyeuse, appliquant la recommandation du bon maître François Rabelais : « Il vaut mieux évoquer le rire que les larmes parce que le rire est le propre de l'homme. Vivez joyeux !»

Espérons aussi que ce jour-là quelques gais lurons de Flandre ou d'ailleurs pousseront la chansonnette ! Pour les plus jeunes qui participeront à ces retrouvailles militantes, un rappel peut être bénéfique…

A tout précurseur il faut rendre honneur. Jean-Marie Le Pen est de ceux-là. En 1963, en créant la SERP – Société d'études et de relations publiques ! – il allait réaliser une œuvre salutaire : tirer de l'oubli et mettre en valeur le patrimoine sonore et surtout musical de nos soldats, des militants nationalistes, du petit peuple de nos provinces, mais aussi, sans sectarisme aucun, de nos adversaires comme la CGT ! Et combien d'autres archives sonores qui lui valurent, déjà, plusieurs procès…  Par les disques microsillon puis par les mini-cassettes, il allait ainsi promouvoir le riche répertoire du Chœur Montjoie Saint-Denis (ci-dessus) qui anima tant de nos réunions et banquets. On ne peut oublier les fameuses collections Chants d'Europe, Chants de France et Chants de tradition ?

Mais l'écrit garde toujours son importance. En 2017 aux Éditions Synthèse nationale comme il se doit, Thierry Bouzard, grand spécialiste des musiques militaires, publiait un gros "carnet de chants" (318 pages !) que tous les militants doivent posséder et utiliser sans modération : Les chansons de notre identité, 220 chansons pour aujourd’hui et pour demain. cliquez là

Plus récemment, deux amis bretons, Rémi Creissels et Charles Dor, ont eu une idée originale : créer une application informatique répertoriant tous les chants traditionnels.

C'est devenu Canto, un carnet de chants en ligne cliquez ici  

1 600 fiches de chants, podcasts, interviews, tutos… Quelle mine !

Interrogé sur Boulevard Voltaire, Charles Dor précise leurs objectifs : « Chez Canto, nous avons trois piliers auxquels nous tenons. Le premier, c’est de préserver le patrimoine. Le second pilier, c’est de faire vivre ce patrimoine, cela se fait par le biais de l’événementiel. Le troisième, c’est de transmettre, en priorité dans les écoles primaires et ensuite dans les établissements pour personnes âgées. Canto est devenu un projet culturel de sauvegarde du patrimoine local, traditionnel et populaire.»

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Les distributeurs automatiques à l’assaut des campagnes !

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La chronique de Philippe Randa

Il est de bon ton de se désoler de la désertification des campagnes à tout niveau : écoles, transports, hôpitaux, etc. D’ailleurs, aucun candidat à une élection locale n’oublierait la sacro-sainte promesse électorale de stopper la fermeture des magasins en centre-ville et de tout faire – mais alors tout, hein ! et plus encore – pour réimplanter ces petits commerces d’antan qui faisaient la richesse et la beauté de nos rues… Ils étaient tellement indispensables, n’est-ce pas ! On se demande bien pourquoi ils disparaissent les uns après les autres…

Un jour, je demandais à un jeune, dynamique et sympathique maire, récemment élu à la tête d’une petite ville, s’il croyait possible cette réimplantation des commerces ; il me donna cette réponse aussi sincère que sibylline : « Non ! Mais il faut y croire ! »

Il y a quelques années, un reportage diffusé lors d’un Journal télévisé nous faisait découvrir un entrepreneur particulièrement optimiste dont l’activité était justement de « réimplanter » dans les villages qui en étaient démunis, un commerce qui allait faire office d’épicerie, boulangerie, point poste, bistrot, tabac et plus si affinités… Il trouvait ainsi le ou les gérants et les aidait dans leurs démarches et leur(s) installation(s) jusqu’au jour J, soit l’ouverture du commerce tant attendu par monsieur le Maire et ses administrés qui étaient tous conviés à célébrer comme il se devait l’événement avec vin d’honneur et ripailleries… Et tous étaient là ! Et tous félicitaient l’entrepreneur de « sauver » ainsi leur village et ses alentours grâce à cette si formidable initiative.

Et ?… Et ?… Et l’entrepreneur concluait, un peu dépité :

— L’enthousiasme le jour de l’ouverture était bien réel… Seulement, dès le lendemain, tous ces villageois prenaient leur voiture pour rouler 20 kilomètres et faire leurs courses à la grande surface la plus proche. La force de l’habitude !

Les petits commerces ainsi réimplantés vivotaient alors misérablement… ou disparaissaient plus sûrement encore.

Mais la nature a horreur du vide, même au fin fond des campagnes… et à Trifouillis-les-Oies ou à Pétaouchnock-sur-betteraves, on n’arrête pas plus le progrès qu’ailleurs…

Fini les petits commerçants ? À l’évidence !… Alors bienvenus aux distributeurs automatiques, aussi vieux que le début du XXe siècle où ils sont d’abord apparus dans le métro parisien, puis se sont déployés dans les sociétés et les lieux publics des grandes villes avec l’apparition des machines à café et des distributeurs de boissons.

Et maintenant, ils fleurissent dans les campagnes où l’on a souvent pris l’habitude d’y récupérer sa baguette de pain, tout comme ses billets de banque… et déjà (presque) tout le reste de nos besoins ; comme l’explique une enquête du Monde : « Depuis le début du XXIe siècle, les robots ravitailleurs prospèrent au pays de Gault et Millau. L’institut d’études Gira Foodservice en dénombre aujourd’hui près de 80 000 exemplaires qui délivrent, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une multitude de produits, du pain aux huîtres, sans oublier la cancoillotte, le boudin blanc, les œufs, le lait cru et la pizza quatre fromages. Ils sont taillés tels des frigos américains, éclairés la nuit (jusqu’à quand ?) et hyperconnectés. De quoi nourrir la version 3.0 du Tour de Gaule d’Astérix (Dargaud, 1965). »

Il est certain que les grandes surfaces ont eu la peau des petits commerçants, qu’on s’en indigne ou non… Les distributeurs automatiques auront-ils, à terme, celle des Super U, Intermarché, Leclerc et autres Carrefour ?

À l’intérieur de ceux-ci, les caisses automatiques sont déjà à la manœuvre pour avoir celle des dernières caissières… Pourront-elles être sauvées ?

Un maire jeune, dynamique et sympathique répondrait sûrement : « Oui, bien sûr… »

Et ajouterait aussitôt : « Enfin, il faut y croire ! »

Lire EuroLibertés cliquez là

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09:27 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |