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dimanche, 22 janvier 2023

La loi « immigration métiers en tension », une véritable catastrophe

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Bernard Lugan

 Nous avons la volonté de simplifier l'accès au territoire pour des compétences particulières, dont l'économie a besoin", a annoncé Olivier Dussopt le mercredi 2 novembre 2022, dans un entretien au journal Le Monde. Le ministre du Travail veut même créer un statut spécifique pour les immigrés dans les secteurs « en tension », une mesure qui figure dans le projet de loi immigration présenté par le gouvernement et discuté au Parlement.

Or, la composante « immigration métiers en tension » de cette loi va avoir un double résultat négatif puisqu’elle va accélérer encore davantage la fuite des cerveaux africains, tout en continuant à faire perdre son identité à la France.

 Les groupements représentant les professions dites « en tension » à l’origine de cette loi sont donc fidèles à la ligne constante du patronat français à l’origine de la première vague d’immigration massive des années 1970-1980. Cette forme contemporaine de « traite » est rendue possible grâce à l’alliance des « gentils » de l’anti-ségrégation et des « requins » du capitalisme. Au nom du paradigme de la « culpabilité européenne », les premiers s’interdisent de voir que cette loi va encore davantage saigner l’Afrique. Quant aux seconds, ils l’appellent de leurs vœux au nom du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre. 

Face au désastre qu’ils auront provoqué, le gouvernement qui a initié cette loi, et ceux des députés qui la voteront ne pourront pas prétendre qu’ils ne savaient pas…

Source :  site de l'Afrique réelle

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Notre rapport au travail a changé

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Pour le sociologue et philosophe Jean-Pierre Le Goff, l’importance accordée à la retraite dans le débat public s’inscrit dans un changement de notre relation au travail. Le développement de la société de consommation et des loisirs dans la seconde moitié du XXe siècle a conduit, selon lui, à une dévalorisation du travail dans la hiérarchie des activités sociales au profit du temps libre. Une évolution historique qui s’est accompagnée d’une transformation du monde du travail : les « pratiques managériales modernistes et confuses qui font fi du bon sens » et la « logique fantasmatique de performance » dans certaines entreprises ont contribué à déshumaniser le travail, souligne l’auteur des Illusions du management (La Découverte, 1996). Pour réformer le système des retraites, il faut également se pencher sur ces questions et que les dirigeants parviennent à définir clairement un avenir pour le pays.

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Source  Le Figaro 20/1/2023

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Au moment où les partis du Système, de LFI au RN, institutionnalisent l'avortement : Une nouvelle Marche pour la Vie à Paris

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Source Paris Vox cliquez ici

PARIS VOX – CE DIMANCHE 22 JANVIER, LA MARCHE POUR LA VIE VA UNE NOUVELLE FOIS BATTRE LE PAVÉ PARISIEN POUR PROMOUVOIR LA DÉFENSE DE LA VIE DE LA CONCEPTION À LA MORT NATURELLE. QUESTION FONDAMENTALE POUR LES UNS, COMBAT D’ARRIÈRE-GARDE POUR LES AUTRES, SUJET TABOU POUR BEAUCOUP, LE « COMBAT POUR LA VIE » MÉRITE EN TOUT CAS MIEUX QUE LE MÉPRIS OU LES QUOLIBETS AVEC LESQUELS IL EST TRAITÉ GÉNÉRALEMENT PAR LES MÉDIAS. D’AUTANT PLUS À L’HEURE OU, DE L’EUTHANASIE À LA GPA, « LA VIE » SEMBLE EN PASSE DE DEVENIR UN MARCHÉ COMME UN AUTRE. ?. RENCONTRE AVEC ADRIEN, COORDINATEUR GÉNÉRAL DE L’ÉVÉNEMENT.

1) Le combat pour la vie est caricaturé par beaucoup et violemment attaqué par d’autres. Qu’est-ce qui vous a poussé à embrasser cette cause et à rejoindre l’organisation de la Marche pour la Vie ?

Le combat pour la vie n’est rien d’autre qu’un combat anthropologique et civilisationnel. Il s’agit, ni plus ni moins, de défendre une vision assez traditionnelle du monde. Dans une société classique, il n’y aurait aucun caractère exceptionnel à cet engagement. S’élever contre la mise à mort d’un être innocent, respecter la dignité de chaque être humain, défendre les plus fragiles… Cela me semble tout ce qu’il y a de plus normal chez des gens civilisés. Mon implication dans l’organisation de la Marche pour la Vie n’est sans doute pas à chercher beaucoup plus loin.

Quant aux caricatures des uns et aux attaques des autres, il y aurait beaucoup à dire selon le degré d’inepties qui les sous-tendent. Lorsqu’elles proviennent de ceux qui cherchent à tout déconstruire et à combattre les fondements de notre société, nous n’y trouvons rien de vraiment étonnant. Le néant leur sert de boussole… Quand elles sont le fait de personnes qui prétendent défendre des valeurs traditionnelles, cela est plus choquant. La critique la plus répandue de ce côté-là est que ces sujets n’intéressent personne et que cela est contre-productif de s’en emparer ; qu’il serait plus important de parler immigration, retraites ou que sais-je. Je ne dis pas que ces sujets politiques ne sont pas importants. Simplement, toutes ces questions sont liées et je suis assez circonspect en voyant des personnes proches de nos idées ne pas se jeter dans le combat pour la défense de la vie et la famille. Il est inconséquent de défendre des idées politiques, un modèle de société voire de civilisation, sans chercher à préserver ce qui en fait le fondement…

2) À l’heure où l’on débat de la constitutionnalisation de l’avortement et où la GPA et l’euthanasie tendent à se généraliser, cette nouvelle marche revêt-elle un importance particulière ?

L’actualité législative montre qu’il est toujours plus urgent de porter le combat. Cette marche est donc très importante. Il faut montrer qu’il reste encore des « veilleurs de civilisation ». Beaucoup disent que manifester est inefficace. C’est avec ce genre de raisonnements qu’on ne fait plus rien. La politique est un rapport de forces. La marche pour la vie est un des moyens d’instaurer les conditions d’un rapport de force qui nous soit un peu plus favorable. En effet, le combat pour la vie s’exprime de multiples manières et ne se résume pas à notre démonstration de rue annuelle. Toutefois, notre manifestation est l’expression la plus visuelle de notre cause. Du mot même des autorités policières, nous sommes la force militante qui réunit le plus de personnes, avec autant de régularité, et sur un temps aussi long. J’ajouterai que depuis des années, le goût de la rue et de l’engagement politique est né chez certains de cette manifestation. Bien avant « l’engouement Manif pour tous ». La force politique – que nous situerons de manière simpliste à droite sur l’échiquier – qui bat le pavé depuis le plus longtemps c’est la marche pour la vie. Ce ne sont pas les mouvements ou groupuscules qui font de l’agit-prop ou les partis politiques traditionnels. Tous ont abandonné ce terrain, préférant le laisser à la gauche.

3) Le combat pour la vie semble totalement abandonné par les partis politiques, où qu’ils se situent sur l’échiquier politique. Comment expliquez-vous cette situation et y-a-t-il des exceptions à ce constat ?

Aucun parti politique majeur ne porte réellement le combat pour la vie. Via, le parti qui a succédé au Parti Chrétien-démocrate ou le Mouvement conservateur (anciennement Sens Commun) sont les seuls à se positionner très clairement dans une bonne direction sur ces sujets. Certaines individualités au Rassemblement National, à LR et à Reconquête mènent aussi le combat, il faut le souligner. Mais encore, que ce soit ces personnalités ou ces petits partis, cela est bien faible. On est loin de les entendre aussi fort que le Front National sur ces questions-là il y a quelques années (NB : le FN proposait encore l’abrogation de la loi Veil en 2002). C’est dommage, mais je souligne l’effort de ceux qui continuent à se battre inlassablement. Et cela au-delà des étiquettes partisanes. Il est tellement difficile de s’emparer de ces sujets que je ne leur jette pas la pierre. Encourageons-les. Si la défense de la vie de sa conception à sa mort naturelle est devenue tabou, c’est sans doute que les hommes politiques qui menaient la lutte autrefois n’ont pas assez été encouragés. Nous soutenons tout ce qui va dans le bon sens. Le combat continue.

Informations pratiques : Départ dimanche 22 Janvier, 14 heures, du parvis de Montparnasse.

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