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lundi, 01 mai 2023

Mayotte : La « Gauche » débile, totalement abrutie par ses dogmes

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Bernard Germain

C’est une leçon de choses à laquelle nous assistons avec les évènements qui se déroulent à Mayotte. Du chimiquement pur. 

Mayotte est l’une des 4 îles faisant partie de l’archipel des Comores, dans l’océan Indien, non loin de l’île de la Réunion.

Elle est devenue française le 25 avril 1841, vendue à la France, par son sultan de l’époque.

Les populations de ces îles des Comores sont très majoritairement musulmanes et sont pour la plupart des gens de couleur.

D’abord placé sous protectorat du gouvernement français de Madagascar en 1886, l’ensemble de l’archipel devient six ans plus tard colonie française. La nouvelle entité s’appelle « Mayotte et dépendances » qui inclut outre Mayotte, les trois autres îles: Mohéli, Anjouan et Grande-Comore.

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En 1946, les Comores changent de nouveau de statut et deviennent territoire d’outre-mer (TOM). Sur ces 4 îles, Mayotte a confirmé vouloir rester attachée à la France, à plusieurs reprises par référendum.  La 1ère fois, le 22 décembre 1974, les habitants de Mayotte votent à 63% contre l’indépendance, alors que les autres Comoriens votent à 99% pour la souveraineté de l’archipel. Une seconde fois en février 1976, ils confirment leur vote à 99,4 % . En 2011, la France en a fait le 101e département français.

Quant aux 3 autres îles des Comores, elles ont à leur tête un Président, Azali Assoumani, qui est aussi le Président de l’Union africaine. Il ne cache nullement sa détestation de la France et tout ce qui symbolise notre pays, et revendique le départ des français et le rattachement de Mayotte aux Comores.

Entre 2008 et 2017, 74 millions d’euros ont été donnés aux Comores par l’Agence Française de Développement. En juillet 2019, un accord-cadre entre la France et les Comores prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans pour l’Union des Comores, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Le FMI a accordé 12 millions de dollars en avril 2020 aux Comores, et la Banque Mondiale vient de faire un don de 30 millions de dollars en février 2023.


Or, quelle est la situation actuelle à Mayotte ? 

L’accord cadre Comores-France qui prévoit l’arrêt de l’émigration sauvage des comoriens vers Mayotte, n’est nullement respecté. De manière continue, les Kwassas-Kwassas (embarcations comoriennes) déversent illégalement leurs passagers clandestins en provenance de l’île d’Anjouan, sur les côtes de Mayotte. Des bidonvilles se sont créé, afin de loger ces populations clandestines. Une invraisemblable insécurité et délinquance frappe l’île depuis des années qui ne fait que s’aggraver de jour en jour, en relation avec cette immigration clandestine.

La maternité de Mayotte est la plus grande de France. En effet, 75 % des naissances sont le fait de comoriennes clandestines venant accoucher « en France ». Mais le pire étant que du fait du droit du sol, les enfants de ces clandestins sont français à la naissance. Ils ont donc droit à de multiples aides et ne sont quasiment pas expulsables. Au final, sur une population d’environ 375.000 personnes à Mayotte (500.000 d’après certaines sources), il est estimé que la moitié de cette population est d’origine comorienne.

Nous assistons donc à une authentique et indiscutable invasion migratoire qui, plus est, constitue un véritable gouffre financier, payé par la république avec nos impôts.

Résumons la situation :

  • Le respect de nos frontières est bafoué.
  • L’invasion migratoire de Mayotte est une réalité incontestable. Environ la moitié de la population de l’île est constituée de clandestins originaires des Comores.
  • L’insécurité et la délinquance qui en découlent sont des faits également indiscutables.
  • Les Comores ne respectent nullement l’accord cadre signé avec la France, mais encaissent sans vergogne l’argent que verse la France.
  • Le droit des habitants de Mayotte de vivre en paix est lui aussi bafoué.
  • Le droit du sol, qui s’applique à Mayotte, fait des enfants des comoriennes, des français. Et ce n’est pas la réformette de 2018 qui aura changé quelque chose.

N’est-on pas en droit de nous demander si la France est la 7ème puissance mondiale ou un paillasson sur lequel tout le monde peut venir s’y essuyer les pieds ?

C’est pour tenter de mettre un terme à cette situation que l’opération Wuambushu (« reprise ») a été engagée par Darmanin, le ministre de l’intérieur, sous les applaudissements de habitants de Mayotte qui n’en peuvent plus de l’enfer qu’est devenu leur vie.

Ils ont d’ailleurs manifesté il y a quelques jours par milliers pour soutenir l’opération de Darmanin.

Et que dit la gauche de ces évènements ?

Le porte-parole local de la NUPES, à Mayotte, a déclaré qu’il « ne voulait se prononcer, ni pour ni contre l’opération ». Mais il a ensuite ajouté : « est-ce qu’on va fermer les frontières ? Si les Kwassas reviennent, où est l’intérêt de Wuambushu ? ». Il va certainement avoir avoir des problèmes ce camarade, même si pour l’instant la NUPES reste discrète sur ses déclarations..

Quant aux députés NUPES locaux, ils hurlent avec les loups NUPES en métropole pour dénoncer l’opération.

Les arguments de la gauche à propos de Mayotte sont sidérants.

L’ambassadeur des Comores en France a déclaré : « Le gouvernement comorien ne peut pas recevoir les expulsés de Mayotte, car ces Comoriens-là sont chez eux. »

Il reçoit les fonds de la France pour empêcher les comoriens de venir illégalement à Mayotte, mais considère qu’il ne peut accepter le retour des expulsés, car « ils sont chez eux » à Mayotte.

Les Comores considèrent donc que Mayotte appartient aux Comores, et que leurs compatriotes ont le droit d’y aller puisqu’ils sont chez eux !

Et la gauche de reprendre cet argument incroyable.

Edwy Plénel a tweeté reprenant mot pour mot les paroles de l’ambassadeur : « À Mayotte, les Comoriens ne sont pas des étrangers » et « le gouvernement a face à lui une seule et même population ».

Quant à Dominique Voynet (EELV), célèbre pour avoir trahi son pays sur le nucléaire, elle fut jusque récemment dirigeante de l’Agence Régionale de la Santé (ARS) à Mayotte.

Elle propose, tenez-vous bien, de soulager le département français de Mayotte en déplaçant les clandestins… dans d’autres départements français ! « S'il y a 100.000 Comoriens en métropole sur 70 millions d'habitants, on ne les voit pas, alors qu'à Mayotte, on ne voit que ça. » Et en France, plusieurs manifestations, certes très minoritaires ont été organisées par la gauche et des associations comme la LDH, pour soutenir les envahisseurs Comoriens. Surtout pas pour soutenir et défendre les habitants de Mayotte qui sont envahis. 

Fabuleux arguments qui soulignent deux choses :

  • les droits nationaux, sont reconnus et soutenus pour les Comores, mais les même droits sont niés s’il s’agit de la France.
  • tous ces bien-pensants oublient un petit détail : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Les habitants de Mayotte ont clairement dit qu’ils voulaient être français. Mais quand c’est pour dire quand c’est pour dire qu’ils veulent être français et défendus par la France, là, ce point de vue n’est pas recevable.

Ces gens sont vraiment complètement abrutis par leurs dogmes. Ils sont complètement cinglés. C’est pathétique.

Dernier point, n’oublions pas la position de la justice à Mayotte, qui pour l’instant s’oppose à l’opération Wuambushu. Parce qu’un juge du tribunal judiciaire de Mayotte a décidé de bloquer l’action de l’État. Cette juge c’est Catherine Vannier ancienne Vice-Présidente du syndicat de la magistrature, une gauchiste. Vous savez, ceux qui avaient installé le « mur des cons ».

Mais où va-t-on ? Un juge dogmatique peut-il sérieusement prétendre bloquer l’action d’un État souverain ?

L’État n’a-t-il aucun moyen de mettre au pas cette dame à Mayotte et ses semblables en métropole ?

Ce qui se passe à Mayotte, c’est l’avenir de notre pays qui s’écrit sous nos yeux.

La seule différence, c’est que les problèmes sont, à ce stade, beaucoup plus graves là-bas que chez nous.

Mais, si nous ne faisons rien, si nous laissons faire les bien-pensants en métropole, nous connaîtrons demain les mêmes problèmes.

Mayotte est une grande leçon pour ceux qui veulent voir et comprendre.

22:35 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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