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samedi, 13 mai 2023

Humeur...

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"Camp du bien"... "Camp du mal"...

Maurice Bernard

Depuis samedi dernier, 6 mai, la kermesse antifasciste est de retour. Le grand bal des faux-culs bien-pensants bat son plein.

Comme à leur habitude, les feints contempteurs de la bête immonde mais vrais adorateurs des saigneurs marxistes s’en donnent à cœur joie, sans vergogne aucune.

Comme à leur habitude, les pleutres patentés, les cocus magnifiques de la "droite courbe" - jamais las de donner des gages à une gauche qui de toute façon s’en fout, afin d’éviter un amalgame auquel, tôt ou tard, ils auront quand même droit - les ont rejoints dans leur concert de glapissements indignés.

Depuis une semaine, jour après jour, les uns et les autres se livrent à une grotesque, une écœurante course à l’échalote. Ils nous offrent le spectacle affligeant de leur montée à l’extrême dans l’indignation. Parmi les révolutionnaires déconstructeurs et leurs valets, la compétition est vive et la surenchère permanente. C’est à qui aura la colère la plus marquée, les trémolos les plus vibrants, les mots les mieux choisis et les plus forts. Sus à ces croix celtiques, ces blousons et foulards noirs qu’ils ne sauraient voir ! Haro sur ces militants dont ils ignorent tout, au sujet desquels ils croient savoir et sur qui, excités par leurs fantasmes, ils s’autorisent à dire n’importe quoi !

L’important, c’est qu’on comprenne une fois pour toute que, dans la France macronisée, mondialisée, gauchisée, submergée et wokisée de 2023, il ne saurait être question d'accorder le même traitement à un cortège de quelques centaines de jeunes nationalistes révolutionnaires, même pacifique, mais par essence intolérable (car rappelant, bien sûr, les heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire), et à un bloc de plusieurs milliers de forcenés anarcho-trotskistes dont les œuvres et les pompes rageuses ne peuvent être, fondamentalement, que l’expression, un peu brusque et maladroite, d’une légitime colère, sous-tendue par de nobles sentiments et au service d’une juste cause…

Finalement, mieux vaut les drapeaux noirs du nihilisme, les pavés, les boulons, les cocktails molotov, les ACAB, les vociférations haineuses des furieux d’extrême gauche que le "Europe, Jeunesse, Révolution" des militants de l’"ultra droite" ! C’est con et c’est consternant, mais c’est la réalité de la France d’aujourd’hui, entraînée vers le néant par une classe politico-médiatique au sein de laquelle la connaissance historique, la clairvoyance et le courage sont loin d’être les qualités les mieux partagées.

Toutefois, qu’ils y prennent garde : à trop scier la branche sur laquelle ils trônent, ils finiront bien par tomber. La révolution dévore toujours ses enfants et ceux qui leur ont fait la courte échelle…

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