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lundi, 29 mai 2023

Face aux attaques contre les "poutinolâtres".

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André Posokhow

Dans la plupart des médias subventionnés et même dans une lettre ouverte du président de Chrétienté-Solidarité, on s’en prend aux « poutinolâres victimes de la propaganda-staffel poutiniste ».

La virulence, le mépris des opinions d’autrui et l’arrogance injurieuse dignes du woquisme que manifestent les bidenolâtres m’ont semblé exiger une réponse.

Premier point. Le régime communiste de la Russie soviétique s’est effondré en 1991 et n’existe plus. C’est le drapeau et les emblèmes tsaristes qui ont remplacé le torchon rouge, la faucille et le marteau. Visiblement cet évènement a échappé à beaucoup qui ne réalisent pas que la Russie n’est plus un pays totalitaire comme ils le prétendent.

En Russie il existe plusieurs partis et des courants d’opinion divergents dont certains parfois très critiques à l’égard du président russe, auquel serait reprochée une excessive patience face aux provocations atlantistes.

La presse et les médias seraient-ils plus contrôlés et censurés qu’en France ? Ce serait difficile.

Des élections démocratiques s’y déroulent d’une manière régulière. Et si des failles en entachaient la régularité, cela n’aurait rien à voir avec les fraudes de 2020 aux États-Unis et la manipulation des élections françaises en 2017 et 2022. En tout cas la légitimité de Poutine, confirmée par ses majorités aux élections et les sondages, apparaît indiscutable contrairement à celles de Macron et de l’ idole des médias : Biden.

Effectivement Poutine a fait carrière au KGB. Je rappelle que le président Bush senior fut, quant à lui, le directeur de la CIA, organisation humanitaire bien connue, en 1976-77.

Il est souvent insisté sur le fait que le patriarche de l’Eglise orthodoxe de Moscou Kyrille a appartenu au KGB. Si c’est vrai c’est effectivement très vilain. On peut supposer néanmoins qu’il est resté fidèle à la foi chrétienne. Ce n’est pas vraiment le cas du pontife islamophile de Rome,  homme vindicatif et méchant, qui fut affecté par le mondialisme au trône pontifical en 2013 et dont on peut se demander s’il croit réellement en Jésus-Christ, à sa résurrection et tout simplement dans le Dieu des Chrétiens.

On peut simplement rappeler que 70 ans de bolchevisme et 10 ans de FMI, officine des USA, ne peuvent pas ne pas avoir laissé des traces fétides. Nous aussi, nous connaissons des abjections, ne serait-ce que la corruption morale et idéologique de la caste politique, sans avoir la même excuse.

Concernant la dénatalité de la Russie il est vrai que les pertes de la deuxième guerre mondiale, la dépression morale et l’alcoolisme résultant du socialisme soviétique ont percuté durement la démographie russe. Au moins le gouvernement de ce pays a-t-il essayé et essaye de lutter contre cette situation mortifère. Ce n’est pas le cas des gouvernements français qui font le contraire depuis plus de 40 ans.

Vladimir Vladimirovitch a saisi une Russie abandonnée, partagée, pillée par les oligarques à la solde de Washington et l’a redressée pour en refaire une puissance mondiale et non pas une puissance régionale comme le gauchiste Obama avait traité son pays. Pourrions-nous en dire autant des tristes sires qui ont gouverné la France depuis la mort de Pompidou ?

Dès son arrivée, Poutine avait voulu se rapprocher de l’Occident et, semble-t-il, avait même demandé à intégrer l’OTAN. Il a été repoussé avec une morgue et un mépris inconcevables qui expliquent en partie son évolution. Dès 2008 il a compris que ce que l’on appelle l’Occident voulait la perte de la Russie pour s’en partager les dépouilles et qu’une confrontation était inéluctable.

Dans ce contexte il a été conduit à mobiliser le patriotisme de l’opinion russe, la mémoire de la « grande guerre patriotique » et le souvenir de Staline. C’est effectivement dur à digérer mais ça me semble récent. Je suis allé une seule fois en Russie en 2017. Je ne me souviens pas y avoir vu des portraits de Staline et la glorification du communisme. J’ai visité l’impressionnant musée du goulag dont l’entrée était libre. Devant la Loubianka la statue de Djerzinski avait disparu. Enfin il existe un grand jardin public où les pouvoirs publics ont placé des statues des hiérarques et des criminels soviétiques. Parmi celles-ci figurait un buste de Staline sur lequel était assis négligemment un jeune Russe.

Quant aux propos de Poutine sur la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle que représentait pour lui l’effondrement de l’empire soviétique je les comprends comme le constat de la disparition d’un contrepoids à la puissance impérialiste de l’OTAN et de Washington dans un contexte de chaos inexprimable.

La Russie de Poutine n’a jamais menacé la France et sa souveraineté. Ses ingérences apparaissent bien timides face à celles d’autres pays comme l’a déclaré François Fillon à l’Assemblée nationale. Elle ne nous a jamais porté les coups que nous réservent les États-Unis depuis des décennies. La présence de Walter en Afrique y concurrence celles de la Chine et des USA à notre détriment mais malheureusement, ne fait que combler le vide dont se sont rendus responsables des gouvernants français incompétents et/ou félons.

Il est possible d’ajouter qu’il est vrai que des pays comme la Pologne considèrent, pour des raisons historiques compréhensibles, la Russie comme une menace potentielle. Cependant celle-ci n’a pas exercé de menaces significatives dans la période actuelle à l’égard de pays voisins comme la Finlande, les pays baltes qui maltraitent pourtant les minorités russophones et rendent des hommages publics, officiels et purement scandaleux à la mémoire d’unités SS, et même la Pologne.

En définitive, trop souvent les médias ne prennent en considération la situation actuelle de la Russie et son conflit avec l’OTAN qu’au travers du prisme de l’abominable régime communiste de l’Union soviétique. Il s’agit d’ une fossilisation intellectuelle consternante.

Beaucoup ne réalisent pas que le monde a profondément changé, que la menace ne provient plus de la Russie soviétique mais de l’atlantisme qui fera l’objet de notre deuxième réponse.

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23:41 Publié dans André Posokhow | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne :  Très importantes élections aux parlements des communautés autonomes et dans les municipalités : La fin du Sanchisme ? Vox augmente ses scores et ses sièges quasiment partout, il devient le parti clef dans six communautés.

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Michel Festivi 

Dimanche 28 mai, ont eu lieu les élections dans 12 des 17 communautés autonomes, afin d’élire les députés à ces 12 parlements, outre les deux villes autonomes des enclaves marocaines de Ceuta et Melilla, et ce pour un mandat de 4 ans. Pareillement, les espagnols ont désigné les représentants des 8131 municipalités du pays, aussi pour un mandat de quatre ans.       

En mai 2019, Le PSOE avait obtenu de gouverner la quasi-totalité de ces 12 communautés autonomes, soit l’Aragon, les Asturies, les Iles Baléares, les Canaries, La Cantabrie, la Castille-La Manche, l’Estrémadure, La Rioja, la Navarre, la Communauté Valencienne, et l’enclave de Melilla en association avec des indépendants. Il s’agit d’un scrutin à un tour, au suffrage universel direct selon les règles du système proportionnel d’Hondt. Le Parti Populaire (PP) parti de centre-droit équivalant à nos Républicains, avait obtenu la gouvernance de la Communauté de Madrid, de la Région de Murcie et de l’enclave de Ceuta. Le PSOE avait aussi très largement remporté les élections municipales.

Les communautés autonomes espagnoles disposent de pouvoirs bien plus étendus que nos régions françaises. Les députés de chaque communauté élisent ensuite un Président qui constituera une sorte de gouvernement régional, d’où la très grande importance de cette consultation, avant les élections générales du mois de décembre prochain qui verront le renouvellement des Cortès.

Il faut savoir qu’en Espagne, depuis 2019, le pays est à la merci d’un conglomérat extrémiste représenté par le PSOE qui s’est totalement radicalisé, allié avec les néos communistes de Podemos, les indépendantistes les plus enragés de Bildu (les anciens terroristes de l’ETA) et les séparatistes catalans. On assiste en effet dans la péninsule à un extrême gauchissement des socialistes du fait qu’ils n’ont pas la majorité aux Cortès sans Podemos, Bildu et l’ERC. Le PSOE n’est plus le parti social-démocrate du temps de Felipe Gonzàlez. Comme après les élections perdues de novembre 1933, il s’est en quelque sorte bolchévisé, l’Histoire recèle des constantes.

Les résultats du 28 mai sont sans appel. Le peuple espagnol ne veut plus de cette engeance de malheur qui met le pays en coupe réglée. Ces derniers mois de multiples scandales judiciaires, délictueux, frauduleux s’étaient multipliés dans les rangs de la gauche et de l’extrême gauche. Des lois bafouaient la propriété privée, en donnant tous les pouvoirs aux squatters par exemple, ou amnistiaient les leaders catalans qui avaient violé la constitution, ou faisaient libérer de prison des agresseurs sexuels en abaissant les sanctions. Le PSOE légiférait pour que des pontes du PSOE, condamnés par la justice pour détournement de fonds, n’aillent en prison. L’un des principes de Pedro Sanchez était de bafouer les décisions judiciaires, comme celle qui oblige les autorités catalanes à réserver 25% des cours en langue castillane, volontairement et pour conserver sa majorité de bric et de broc, Sanchez a refusé d’appliquer les sentences de Justice.

Ainsi le PP, s’il s’associe à Vox, obtiendra la majorité absolue en Aragon, dans la Communauté Valencienne, qui est une région très importante en nombre d’électeurs. Le PP y obtient 40 sièges, Vox 13, le PSOE 31, la majorité absolue étant fixée à 50 sièges, le PP ne pourra la gouverner qu’avec Vox. Ce dernier triple le nombre de ses députés aux autonomies et obligerait le PP à une alliance si ce dernier entend gouverner ces six régions et ne pas les laisser aux gauches. Ce sera l’enjeu majeur des prochaines semaines. Aux municipales, en 2019 Vox avait 3,56% des voix contre 7% cette fois ci. Vox a obtenu des conseillers dans presque toutes les capitales de province, dont les quatre capitales catalanes et à Avila.

Le PP pourrait également gouverner Melilla et Ceuta.

Une région recèle tout la problématique politique qui va se poser dans les semaines qui viennent : L’Estrémadure. Dans cette communauté très ancrée à gauche, le PP obtient 28 sièges à égalité avec le PSOE, sauf que le PP en avait 20 en 2019 et le PSOE 34. Vox qui n’était pas représenté en 2019, obtient 5 sièges. La majorité absolue est de 33 sièges. Vous l’aurez compris, pour gouverner l’Estrémadure, le PP doit s’allier à Vox impérativement.

En Castille la Mancha, le PSOE avec ses 17 sièges conserve la majorité absolue, le PP n’obtient que 12 sièges et Vox fait son entrée dans ce parlement avec 4 sièges contre 0 en 2019.

Vox, augmente ses sièges provinciaux et en obtient là ou il n’en avait pas, comme aux Canaries, avec 3 sièges contre aucun en 2019.

A Madrid, on votait à la fois pour la Communauté et pour la municipalité. Pour la Communauté autonome, Isabel Diaz Ayuso du PP conserve la majorité qu’elle avait obtenue de haute lutte en 2021 avec 71 sièges, la majorité étant à 68 sièges, Vox obtient 10 sièges. Aux municipales, Almeida du PP pourra gérer Madrid, la ceinture rouge de Madrid s’effiloche.   

Deux autres enseignements politiques doivent être soulignés. D’une part le parti centriste Ciudadanos (les citoyens) qui en 2019 avait fait des scores très importants s’effondre, il disparaît quasiment du paysage politique. Il paie sa duplicité, puisqu’il n’a eu de cesse de balancer entre le PP et le PSOE. Quant à Podemos, il a souffert d’une division avec un parti qui s’est créé tout récemment Sumar. La présence de Sumar n’a pas permis de compenser les pertes de Podemos, pourtant Sumar veut dire ajouter, additionner !

Aux municipales, le PP s’impose dans 27 des 50 capitales régionales, dont 13 à la majorité absolue. En Andalousie, qui ne renouvelait pas ses députés, puisqu’en juin dernier à la suite d’une dissolution, Juan Moreno du PP y avait obtenu la majorité absolue, le PP va désormais être aux commandes des principales villes andalouses dont Séville la Capitale qui passerait à droite. Valence passe aussi à droite comme Palma de Majorque. L’Andalousie qui était à gauche depuis le début de « la transition démocratique » est quasiment totalement à droite.

Au niveau national, le PP obtient 31,5% des voix, soit 3,4% de plus que le PSOE.

Les parlements autonomes se réuniront à partir du 13 juin et devront alors élire leur Président, ses élections dureront jusqu’à la fin juin. Ces journées seront déterminantes pour savoir notamment, si le PP d’Alberto Nuñez Feijoo, acceptera de joindre ses sièges à ceux de Vox présidé par Santiago Abascal pour chasser les gauches partout où cela est possible. D’ici là, ces dernières vont vociférer « au fascisme » comme d’habitude. Le PP aura-t-il le courage politique de résister aux oukases du PSOE, de Podemos, de Sumar ? C’est à mon sens tout l’enjeu de ces scrutins pour les exécutifs régionaux voire municipaux.

DERNIÈRE MINUTE : Suite à sa débâcle électorale, Pedro Sanchez vient d'annoncer la dissolution des Cortès et la convocation des électeurs le dimanche 23 juillet prochain.  

12:17 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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ÉRIC ZEMMOUR INVITÉ À L'ÉMISSION "LIVRE NOIR"

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Elizabeth Borne, une nouvelle ignominie.

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Michel Festivi 

Élisabeth Borne vient de nouveau de se distinguer dans l’abject et la soumission au politiquement correct. De plus, comme son collègue Darmanin et son président Macron, elle ne connait pas l’Histoire, où feint de ne pas la connaître, ce qui en en réalité encore plus grave.

Elle a en effet déclaré que le RN était un parti « héritier de Pétain ». Une fois de plus nos dirigeants de la macronie s’illustrent par leur nullité intellectuelle crasse et leur volonté de nuire en faisant le lit et le jeu de l’extrême gauche toujours plus violente. A juste titre, Marine le Pen et Jordan Bardella ont dénoncé « des propos mensongers et injurieux », où « des propos infâmes et indignes ».

Une première raison d’évidence, le Front National fut créé en 1972 et le RN il y a seulement quelques années. Les actuels députés RN n’étaient pour la plupart pas nés 20 ou 30 ans après la deuxième guerre mondiale, en tout cas ils sont tous nés largement après 1945.

De plus, ces lancers de venins sont historiquement totalement infondés. Faut-il sempiternellement rappeler que c’est la Chambre qui fit le front populaire et les gros bataillons des radicaux socialistes du Sénat qui votèrent massivement les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, et ce grâce à l’intervention décisive d’un socialiste pacifiste, socialiste de la première heure et de toujours, Pierre Laval. Cf l’excellente biographie de Pierre Laval par Fred Kupferman rééditée par Tallandier en 2006.

Que les deux piliers de la collaboration avec les nazis tout au long de l’occupation de la France étaient l’un socialiste, ancien membre de la SFIO, Marcel Déat, et l’autre un ancien chef du parti communiste français, ancien membre de l’internationale communiste, Jacques Doriot. Que de très nombreux socialistes et communistes se retrouvèrent dans la collaboration avec Hitler. Maurice Thorez n’hésitant pas en pleine guerre, en octobre 1939 à déserter pour rejoindre l’URSS.

Faudra-t-il systématiquement indiquer que le premier gouvernement Pétain de juin 1940 n’était composé quasiment que d’hommes de gauche, comme Camille Chautemps, Adrien Marquet, Ludovic Frossard, Albert Chichery, Charles Pomaret, et que Léon Blum avait donné son accord pour qu’Albert Rivière et André Février, deux socialistes, restent au gouvernement Pétain.

Qu’Edouard Herriot, Président de la Chambre des députés, et Jules Jeanneney Président du Sénat, grands Manitous des gauches, ont tenu des propos dithyrambiques et laudateurs sur Philippe Pétain, encourageant par leurs paroles pleines de louanges et à la limite de l’obséquiosité à faire encore plus pour que les parlementaires votent en faveur du futur Chef de l’Etat. Par leurs discours et leurs manœuvres, ils ont même empêché des voix dissidentes de se faire entendre.

Quant aux députés communistes, comme ils avaient pris fait et cause pour le pacte Hitler-Staline dès le 23 août 1939, et qu’ils dénonçaient « les capitalistes de la City » louant la fraternisation franco-allemande, sans un mot contre les nazis, le gouvernement de gauche d’Edouard Daladier les avait déchus de leur mandat avec l’assentiment de tous les élus y compris ceux de la SFIO.

Que François Billoux, ancien député communiste, écrira une lettre d’une courtoisie extrême à Philippe Pétain, le 19 décembre 1940, pour au nom de 27 de ses collègues, demander leurs libérations, car expliquait-il, ils avaient toujours été contre la guerre envers l’Allemagne, mettant notamment en exergue le pacte Hitler-Staline.

Il faut dire que les anciens députés communistes ne vont pas hésiter non plus à entreprendre des démarches auprès de Philippe Pétain et du Président de la Cour de Justice de Riom pour pouvoir témoigner à charge contre Daladier et Léon Blum.

Deux historiens ont retrouvé dans les archives de la ville de Paris, des carnets manuscrits ayant été saisis sur Denise Ginollin, membre du Parti Communiste. Ces notes listaient les arguments des communistes français à utiliser vis-à-vis des nazis pour parvenir à la reparution légale de l’Humanité.

Parmi ces arguments il était mis en exergue le fait que le PCF avait toujours « combattu le juif Mandel » terme antisémite qui revenait à de nombreuses reprises « nous sommes contre le juif Mandel ». Il faut dire que Georges Mandel qui fut le dernier ministre de l’intérieur de Paul Reynaud, avait été un adversaire redoutable des communistes. Cf, Juin 40, la négociation secrète, les communistes français et les autorités allemandes, de JP Besse et C. Pennetier, Editions Atelier, 2006.

Feu le député-Maire Alain Griotteray, résistant de la première heure au réseau Orion, avait écrit en 1985, un livre remarquable, 1940 la droite était au rendez-vous. Qui furent les premiers résistants ? paru chez Robert Laffont, où il passe en revue 23 très grands résistants de la première heure, de juillet- août 1940, et c’étaient tous des hommes de droite ou d’extrême droite, comme Honoré d’Estienne d’Orves martyr de la Résistance, Henri d’Astier de la Vigerie, le futur général Loustauneau-Lacau, le Colonel Rémy soit Gilbert Renault, militant de l’Action française, il fit le coup de main le 6 février 1934, il rejoindra Londres en juin 1940 avec l’un de ses frères sur un chalutier parti de Lorient. En 1940, il fondera le réseau La Confrérie Notre Dame. On pourrait encore citer Marie Madeleine Fourcade, Pierre de Bénouville, Jacques Renouvin d’Action Française, Maurice Duclos ancien cagoulard, Alfred Tourny, ancien Croix de feu etc... Cf le documentaire passé le 3 décembre 2017 sur la 5 intitulé : 1939-1945- Quand l’extrême droite résistait, de Florent Leone.

Non, décidemment, il faut que nos dirigeant politiques cessent de falsifier l’Histoire, car comme l’avait dit Jacques Soustelle, qui fut l’un des premiers à rejoindre le Général de Gaulle : « Quand un peuple perd la mémoire, il perd son être même. ». Nos dirigeants devraient avoir le devoir chevillé au corps de réconcilier les français et d’arrêter d’énoncer des sornettes, c’est inqualifiable, intolérable et totalement injuste.

09:20 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |