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mercredi, 07 mai 2025

Sarah Knafo, l’invisible éclat d’une droite qui cogne

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Balbino Katz chroniqueur des vents et des marées

Il est des figures qui, pour briller, n’attendent ni les plateaux à grand renfort de projecteurs, ni les sondages calibrés par les antichambres d’une opinion sous influence. Il en est aussi qui, au lieu de s’incliner devant le théâtre obligé de la politique moderne, parlent droit, sans biaiser, à rebours du langage-miroir dans lequel les journalistes aiment à enfermer leurs invités. Sarah Knafo, députée européenne du parti Reconquête, appartient à cette race rare. Invitée sur France Inter dans l’émission Questions politiques, elle a offert, sans forfanterie, une prestation dont l’acuité, la rigueur et parfois l’audace tranchent singulièrement avec l’insignifiance soyeuse des entretiens convenus (NDLR SN : regarder l'émission cliquez ici).

L’occasion en était offerte : la presse dite de service public se voulait inquisitrice, presque accusatoire, sous des dehors courtois. Mais à mesure que se déroulait l’émission, ce n’est pas tant l’invitée que l’on découvrait, que l’appareil médiatique lui-même, nu dans ses réflexes et son impensé idéologique. En questionnant Sarah Knafo sur ses prises de position, ses fréquentations, ses appartenances européennes, les journalistes semblaient moins chercher à comprendre qu’à disqualifier — à l’ancienne, par insinuation, comparaison et réduction. À défaut d’arguments, on voudrait que la répétition d’un mot — « extrême droite » — suffise à clore toute analyse. Mais l’invitée, rompue aux joutes oratoires, manie le syllogisme comme d’autres le fouet. Elle ne se laisse pas réduire au silence.

Ce fut particulièrement éclatant lorsque, interrogée sur les manifestations ayant suivi la mort tragique d’un jeune Malien, Aboubakar Sissé, tué dans une mosquée, Sarah Knafo osa établir une comparaison crue, mais juste. Elle rappela la manière dont les médias publics — France Inter en tête — avaient traité l’affaire Lola, cette fillette de douze ans, française, assassinée à Paris. Quand Reconquête voulut organiser une marche silencieuse en sa mémoire, les mêmes voix qui aujourd’hui célèbrent la mobilisation autour de Sissé parlaient alors de « récupération ». Cette dissonance, Knafo la nomme sans détour. Elle ne nie ni le drame, ni la compassion, mais exige, et c’est tout le sens de son propos, la même décence pour toutes les douleurs. Ce n’est pas Lola contre Aboubakar. C’est la France contre la partialité d’un régime discursif qui, par peur ou par paresse, ne voit que ce qu’il attend.

Il faut ici souligner, sans effet de manche, le talent dialectique de l’intéressée. À chaque tentative d’enfermement dans une case rhétorique — « êtes-vous d’extrême droite ? », « ne trouvez-vous pas ce geste nazi choquant ? », « pourquoi siéger avec l’AfD ? » — Sarah Knafo oppose une réponse précise, parfois impitoyable, toujours structurée. Elle conteste la désignation, mais surtout, elle déplace le terrain: ce ne sont pas ses opinions qui posent problème, c’est leur disqualification systématique. Elle ne se retranche pas dans la posture victimaire. Elle affirme, elle expose, elle défie.

Ce qui surprend, dans cet échange, ce n’est pas la pugnacité de Sarah Knafo, qui n’est plus à prouver. C’est l’aveu involontaire du plateau : que l’on peut passer une heure à interroger une élue, sans jamais vraiment entendre ce qu’elle dit. Et pourtant, cette voix singulière — jeune, mais formée ; ferme, mais posée — dit quelque chose de ce que pense une partie non négligeable des Français. Elle dit aussi ce que d’autres, par précaution, ne disent plus.

Au Parlement européen, elle siège dans un groupe réduit, Europe des Nations souveraines, tandis que les élus du Rassemblement national occupent les bancs d’un groupe aux effectifs largement supérieurs. Et pourtant, à observer le vide doctrinal du RN dans l’hémicycle de Strasbourg, sa capacité à ne rien peser, à ne rien imposer, on se prend à penser que cette députée solitaire fait plus d’effet que toute la troupe. Elle propose, elle travaille, elle combat : sur les ZFE, l’aide publique au développement, ou la défense des frontières, elle agit avec une ardeur artisanale. Cela ne suffit pas à faire la une, mais cela change le réel, ce dont les formations pléthoriques sont aujourd’hui bien incapables.

On notera d’ailleurs que son absence des grands sondages de popularité n’est pas un oubli. C’est une décision. On évince ce qui dérange. Et dans une époque où le fait d’être une femme politique, défendant les thèses souverainistes et identitaires, rend inclassable, on préfère ignorer. Elle ne rentre pas dans les cases, et cela suffit à la rendre invisible aux yeux du système. Mais cette invisibilité est une ruse : elle agit dans l’angle mort de la République médiatique, et de là, fait émerger un discours que le peuple reconnaît.

Dans le désordre oratoire de la droite contemporaine, pleine d’élus sans verbe et de tribuns sans ancrage, Sarah Knafo est la conséquence heureuse du départ de Marion Maréchal : sans ce mouvement d’échiquier, peut-être n’aurait-elle pas accédé à cette pleine visibilité. Il arrive parfois que la lumière naisse d’une vacance. L’histoire politique n’est pas toujours affaire de nombre, mais d’énergie. Et celle-ci, indubitablement, irradie plus qu’on ne veut bien l’admettre.

Source Breizh info cliquez ici

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IL FAUT MIEUX VENIR DU MSI QUE DE LA BANQUE ROTHSCHILD

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Trois impératifs stratégiques pour sortir du déclin

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Bruno Mégret
 
La situation dramatique dans laquelle se trouve actuellement la France a fini par provoquer une double prise de conscience chez nos compatriotes qui sont maintenant de plus en plus lucides quant à la réalité des fléaux qui les menacent et à la responsabilité que portent dans ce désastre les hommes politiques actuellement ou anciennement au pouvoir. On peut donc aujourd’hui imaginer l’hypothèse, que certains jugeront bien optimiste, de la victoire en 2027 d’une force nouvelle, disons, pour simplifier, d’une force de droite composée autour du RN, du parti d’Éric Ciotti et pourquoi pas de Reconquête, voire du parti LR dans le cas, certes improbable, où il serait refondé après l’élection de son nouveau président.

Répondre à trois impératifs majeurs

Un tel séisme politique, s’il se produisait, représenterait, je pense, la dernière occasion de redresser notre pays et d’éviter qu’il sombre dans une décadence mortelle. Aussi ne faudrait-il pas que cette opportunité soit gâchée par un manque de volonté et surtout par une insuffisance d’audace.

Le risque existerait en effet que le nouveau pouvoir ne prenne pas des moyens et n’adopte pas des méthodes qui soient à la hauteur de la situation. Seule une démarche de rupture permettrait de reconstruire notre nation et d’engager sans coup férir le « grand changement » qui est maintenant nécessaire. Afin d’y voir clair sur cette question essentielle, j’ai identifié trois impératifs, trois exigences auxquelles le nouveau pouvoir devrait satisfaire pour rompre réellement avec les errements actuels et passés. Trois impératifs stratégiques majeurs sans lesquels rien ne serait possible mais avec lesquels le renouveau pourrait venir.

Remettre les juges à leur place

L’impuissance qui frappe le monde politique depuis une ou deux décennies s’explique par la suprématie malfaisante du pouvoir judiciaire sur les pouvoirs exécutif et législatif. Au nom d’un prétendu État de droit, le gouvernement des juges enferme l’exécutif et le Parlement dans le champ clos de l’idéologie politiquement correcte, mondialiste, libre-échangiste, individualiste, immigrationniste, islamophile et écolo-wokiste.

Ainsi en est-il principalement du Conseil constitutionnel composé de neuf membres nommés qui censurent sans appel et sur des critères idéologiques les lois votées par les députés et les sénateurs pourtant élus quant à eux par le peuple français. De même, la juridiction administrative et le Conseil d’État à sa tête annulent sans scrupule des décisions de l’exécutif non pas au regard du droit mais selon des critères d’opportunité. Quant à la juridiction pénale dominée par le Syndicat de la magistrature, elle prend, elle aussi, de nombreuses décisions politiques comme l‘élimination de candidats potentiellement vainqueurs de l’élection présidentielle mais jugés trop politiquement incorrects.

Certes, François Fillon et Marine Le Pen ont commis des fautes au regard d’une réglementation au demeurant fort discutable. Mais la date à laquelle a été lancée la mise en examen du premier à quelques mois du scrutin l’a mené à son échec en 2017. De même, la nature de la peine comportant l’inéligibilité immédiatement applicable pour la seconde va probablement la conduire à son élimination de la course présidentielle de 2027. En abusant outrancièrement des procédures et des codes, les juges s’arrogent le droit de torpiller des candidatures qui ne leur plaisent pas, imposant de fait leur volonté aux politiques.

Pour agir réellement sur le destin de notre nation, il faudra donc que les politiques reprennent le pouvoir et remettent les juges à leur place. En commençant par le Conseil constitutionnel auquel il faudra impérativement retirer le pouvoir exorbitant de rejeter des lois ou des articles de lois votées par les représentants du peuple. Si rien de tel n’est fait en début de mandat présidentiel, rien de déterminant ne pourra être réalisé ensuite.

Prendre des mesures d’exception fortes, simples et efficaces

Pour réussir le « grand changement », la situation impose par ailleurs que soient prises dans chaque domaine des mesures fortes et exceptionnelles. Ce n’est pas en votant une succession de lois classiques venant s’imbriquer dans le fatras législatif actuel et dont l’application risque d’être laborieuse que l’on pourra donner les coups d’arrêt nécessaires pour infléchir significativement les courbes funestes de notre destin. La situation de notre pays est tellement grave que le redressement passe nécessairement par le recours à des mesures d’exception spectaculaires, simples et efficaces.

Ainsi, sur la question migratoire, faudrait-il par exemple décider de stopper toute nouvelle immigration pendant une période exceptionnelle de dix ans en faisant voter une loi d’urgence qui suspendrait l’ensemble des dispositions, qu’elles soient réglementaires, législatives ou européennes, autorisant, facilitant ou encourageant l’immigration. Une loi qui entraînerait notamment l’arrêt de la délivrance de visas aux ressortissants des pays d’émigration, la fin du regroupement familial, la suspension du droit d’asile et l’abandon du système d’accueil des étudiants provenant des pays d’émigration.

Un tel moratoire sur l’immigration émettrait un signal fort en Europe et dans les pays d’où viennent les migrants. Il serait de plus difficilement contestable tant il paraît évident qu’avant de faire venir de nouveaux immigrés il est nécessaire de résoudre d’abord les problèmes posés par ceux qui sont déjà sur notre sol.

Pour restaurer la sécurité et rétablir l’autorité de l’État, on pourrait dans le même esprit imaginer le vote d’une loi d’urgence qui donnerait, pour une période de temps limitée à cinq ans par exemple, le droit au gouvernement d’enfermer dans des centres de relégation les voyous multirécidivistes arrêtés en flagrant délit. Ces individus que la justice libère aujourd’hui juste après leur arrestation et qui vont ensuite défier la police pourraient ainsi par simple arrêté préfectoral être enfermés dans un centre de relégation dès la fin de leur garde à vue, c’est-à-dire au plus tard quarante-huit heures après la commission de leurs méfaits. Ils seraient alors jugés depuis leur lieu d’incarcération non par les tribunaux ordinaires mais par des tribunaux d’exception nommés par le gouvernement. Ceux-ci vérifieraient la réalité des faits, décideraient pour les délinquants de la durée de la relégation et transféreraient à la justice ordinaire les auteurs de crimes graves.

Gageons qu’alors les policiers se feraient respecter, que la mise à l’écart des fauteurs de troubles améliorerait significativement la sécurité des Français et que ce choc d’autorité restaurerait le prestige de l’État régalien.

Des dispositifs du même ordre devraient être mis en place dans tous les domaines actuellement en crise comme la réduction des dépenses publiques, la baisse des charges sur les entreprises, la valorisation du travail, la réindustrialisation du pays, le retour à une école de l’excellence, le soutien à la famille et à la natalité française.

Ignorer la diabolisation

Enfin, il devient essentiel que la force nouvelle qui pourrait être portée au pouvoir pour assurer le redressement de la France se libère de la contrainte de la diabolisation. La gauche et les tenants du politiquement correct étant ultra-minoritaires chez les Français, il est scandaleux que, parce qu’ils sont omniprésents parmi les juges et dans les médias, ils puissent frapper d’excommunication ceux qui refusent de s’aligner sur l’idéologie officielle. La force porteuse du « grand changement » devrait donc se libérer de la pression que l’extrême gauche exerce ainsi sur ses ennemis. Pour ce faire, si elle devrait certes continuer à ne pas provoquer cette diabolisation par des propos intempestifs, elle devrait désormais l’ignorer purement et simplement.

Le moment est donc venu pour les partis de droite de ne plus se laisser intimider. Il serait en effet indigne que certains rechignent à prendre dans toute leur ampleur les mesures nécessaires par peur de la diabolisation. Ceci d’autant plus que beaucoup de Français ont maintenant bien compris que la diabolisation n’est rien d’autre qu’une manipulation de l’opinion.

Rompre avec l’impuissance politique notamment en neutralisant le Conseil constitutionnel, promulguer sur chaque grand sujet des lois d’exception efficaces, simples et spectaculaires, et ignorer la diabolisation pour retrouver une pleine liberté d’action, telles sont, me semble-t-il, les trois exigences stratégiques à satisfaire pour sortir la France du marasme où elle s’enlise.

Les partis de droite sont-ils prêts ?

Aussi peut-on s’interroger sur l’aptitude des partis de droite susceptibles de prendre le pouvoir en 2027 à satisfaire à ces trois impératifs.

S’agissant du premier, force est de constater que pas plus LR que le RN n’a développé de critiques claires et assumées sur le gouvernement des juges et sur la nécessité de remettre le pouvoir judiciaire à sa place et notamment le Conseil constitutionnel. Or, si cette réforme devait être menée à bien, encore faudrait-il l’expliquer aux Français dès avant l’échéance de 2027. La politique ne consiste pas seulement à répondre aux aspirations des Français telles qu’elles résultent des études d’opinion, elle doit viser aussi, notamment en dehors des périodes électorales, à les convaincre de la justesse des idées et des projets que l’on porte.

Concernant la nécessité de prendre des mesures de rupture, il n’est pas certain que la ligne de normalisation actuellement suivie par le RN soit très compatible avec cet impératif. Le Rassemblement national devrait en effet cesser de rechercher la normalisation. Si la stratégie de dédiabolisation a été utile pour atteindre les scores qui l’ont placé aux portes du pouvoir, il ne faudrait pas que la normalisation le conduise une fois aux commandes à pratiquer une politique « normale », c’est-à-dire comparable, sinon dans son orientation du moins dans son inefficacité, à celle des gouvernements des décennies passées.

Pour ce qui est de la diabolisation qu’il faut ignorer, le parti LR, s’il devait se refonder après l’élection de son nouveau président, devrait, parmi ses toutes premières initiatives, montrer qu’il se libère du prétendu danger de la diabolisation en proclamant publiquement la fin du cordon sanitaire autour du RN. Une attitude d’ostracisme qui l’a pénalisé peut-être même davantage que le RN.

La France pourrait sortir du déclin

On ne vaincra pas les forces délétères qui détruisent notre pays par les méthodes qui ont cours depuis près de cinquante ans. Si l’on veut que la France échappe au phénomène mortifère d’effacement dans lequel elle est aujourd’hui entraînée, il importe en réalité d’engager un processus de rupture et un changement de Système.

L’état de la France est si grave que le temps n’est plus aux mesurettes qui ne servent qu’à faire croire que l’on agit, l’heure est aux actions d’ampleur qui transforment le réel avec force et rapidité. Il ne s’agirait plus de promettre aux Français une augmentation de leur pouvoir d’achat mais de les inviter à se battre pour sauver leur nation et leur civilisation. Un combat plus exigeant mais beaucoup plus prometteur car, si la force nouvelle au pouvoir répondait aux trois exigences stratégiques que j’ai évoquées et si elle mettait en œuvre sur ces bases le « grand changement » qui est nécessaire, la France pourrait à nouveau se tourner vers l’avenir avec confiance.

Source Polémia cliquez ici

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Dien Bien Phu (7 mai 1954)...

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