jeudi, 01 mai 2025
Le Gallou, Zemmour, Cassen… Ils rendent tous hommage à Jean-Marie Le Pen
Johan Hardoy, Polémia cliquez ici
Dans son numéro 29, Les Cahiers d’histoire du nationalisme rendent hommage à Jean-Marie Le Pen (1928-2025) à travers une trentaine de témoignages (Éditions Synthèse nationale, 246 pages, 24 euros). La présentation succincte de ces contributions, dont les auteurs sont pour la plupart bien connus de Polémia, se veut une invitation à la lecture de cet ouvrage.
Bruno Gollnisch retrace l’itinéraire de « l’homme que nous avons connu et aimé », celui qui était présenté « comme un personnage brutal » alors qu’il était « sensible, surtout à l’injustice et à la détresse des plus humbles ». « On ne trouvera pas dans la somme de ses discours ni de ses publications le moindre appel à une quelconque discrimination entre les Français à raison de leurs origines ou de leur foi, qu’ils fussent juifs, chrétiens, musulmans ou agnostiques. »
Richard Dessens décrit les relations entre le mouvement Ordre Nouveau, dissous en 1973, et le FN créé l’année précédente. « Quoique l’on puisse lui reprocher, dans la longue tradition de scissionnisme, d’individualisme et d’extrême susceptibilité propres à la droite nationale, Le Pen fut l’artisan d’un ralliement – de gré ou de force parfois, du bout des lèvres souvent – des différentes tendances groupusculaires de l’“extrême droite” pour conserver le terme que nos adversaires adorent employer. Mais surtout, il sut s’ouvrir progressivement par son talent oratoire notamment, à bien d’autres catégories de Français, pour arriver à s’imposer comme un personnage politique de premier plan sur l’échiquier national. »
Anne Le Pape est heureuse d’avoir contribué à ce que la page soit enfin tournée, « dans le pardon et l’amitié », entre Jean-Marie Le Pen et le regretté François Brigneau. Ce dernier avait été à l’origine du retour en politique du « menhir » lors de la création du FN, avant une malheureuse dégradation des relations entre ces deux Bretons.
Jean-Claude Martinez l’a rencontré dans les années 1980, via l’ex-Secrétaire d’État Charles de Chambrun et un « invraisemblable émissaire, (Yves) Mourousi ». Définir Jean-Marie Le Pen est selon lui fort simple : « On prend tout ce que la presse dit de lui et la définition est rigoureusement, intégralement, totalement, à l’inverse. »
Jean-Yves Le Gallou se remémore « l’entrée des 35 députés FN à l’Assemblée nationale en mars 1986 ». Loin de la caricature de « gros bras » véhiculée par les médias de grand chemin, « c’était le groupe politique le plus brillant de la Ve République », comprenant des polytechniciens, des énarques, des conseillers d’État, des médecins, des avocats, ainsi que « des hommes d’action qui n’avaient pas entendu siffler que des balles de tennis mais qui avaient connu le feu, la guerre, la clandestinité ». Le président de Polémia compare Jean-Marie Le Pen aux « prophètes diabolisés » de la submersion migratoire Enoch Powell et Jean Raspail, et gage que « si le réveil des consciences a lieu, on lui élèvera des statues » !
Aristide Leucate souligne que « Le Pen a réussi ce pari fou, qui, aujourd’hui, quoi qu’on en dise, a fini par porter ses fruits : ressusciter la droite nationaliste en la sortant de la léproserie politique, intellectuelle et morale dans laquelle les haineux de tout poil et notamment les falsificateurs et imposteurs d’extrême gauche l’avaient confinée depuis la soi-disant “Libération” de la France, en 1944-1945 ». À l’instar de Donald Trump aux États-Unis, il s’est adressé « à la majorité silencieuse, celle des petits, ouvriers, chômeurs, déclassés qui, journellement, souffrent du mépris de caste des élites prétendant faire le bien pour eux, alors que ceux-ci aspirent, avant tout, à vivre décemment et fièrement ».
En 1957, Camille Galic a vu un « mince, blond et beau légionnaire », « non loin de Zéralda où cantonnait le 1er REP, pour lequel le député de Paris avait renoncé pendant six mois au confort de son siège à l’Assemblée nationale ». Celui-ci a ensuite révélé « ses capacités d’entraîneur d’hommes, sa culture, sa vista et surtout son courage moral », notamment en se prononçant contre l’envoi de soldats français au Moyen-Orient durant la première guerre du Golfe. L’affaire du « détail » a quant à elle été orchestrée par le Secrétaire d’État et ancien président de Médecins sans frontières Claude Malhuret, « porte-flingue » de l’ambitieux François Léotard. Cette « machination » a précédé le « montage de Carpentras » où l’on a revu les mêmes compères, en compagnie de Mitterrand, Chirac, Jospin et consorts.
Philippe Randa évoque également le « point de détail » : « C’est l’Histoire, désormais, qui rendra justice à Jean-Marie Le Pen des délirantes accusations d’antisémitisme ou de négationnisme. »
Philippe Vilgier relève que son mémoire de diplôme de troisième cycle de sciences politiques portait sur « le courant anarchiste en France depuis 1945 » et se terminait « par une évocation de la chanson libertaire » !
Michel Festivi rappelle le contexte de la Guerre froide et « le combat anticommuniste de Jean-Marie Le Pen et du Front national » pendant cette période.
François Floc’h se souvient du passage de la caravane Tixier-Vignancour dans les Côtes d’Armor durant la campagne présidentielle de 1965. Il rappelle également que Jean-Marie Le Pen, qui connaissait un grand répertoire de chants, a été « un collecteur de la mémoire sonore du XXe siècle grâce à sa société La SERP ».
Thierry Bouclier évoque les différentes élections présidentielles et, notamment, le fameux 21 avril 2002, quand le Front national a accédé pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle.
Roland Hélie insiste sur la campagne présidentielle de 1974, « la vraie victoire de Jean-Marie Le Pen » en termes d’exposition médiatique, malgré la modestie des résultats. Le succès électoral est venu dix ans plus tard, lors des élections municipales à Paris XXe et à Dreux. « C’est justement au moment où l’Histoire est en train de lui donner raison que Jean-Marie est passé de vie à trépas… » Un hommage est également rendu à Éric Staelens, le chef des Mousquetaires du Président, décédé quelques jours avant celui dont il assurait la protection.
Franck Delétraz remarque que ses mandats de député européen se sont prolongés sur une période de 35 ans, du « “séisme” politique du 18 juin 1984 » au remarquable discours d’adieux devant l’hémicycle strasbourgeois en 2019. Évoquant la question de la submersion migratoire, Jean-Marie Le Pen concluait ainsi : « Députés qui êtes restés aveugles, sourds et muets, la postérité vous maudira ! »
Thierry Bouzard recueille les propos sur la Bretagne du natif de La Trinité-sur-Mer, qui constate avec pessimisme, dans sa région d’origine, une absence de réaction significative face aux défis auxquels sont confrontés les peuples européens.
Françoise Monestier le présente comme un héritier de la Grèce antique, « qui connaissait sur le bout des doigts ses déclinaisons latines et grecques, mais ne s’était pas contenté de remiser Thucydide, Aristote ou Héraclite dans un coin de son cerveau ». Il aimait ainsi relire l’Anthologie de la Poésie grecque de Robert Brasillach, un « écrivain maudit » dont il avait par ailleurs fait enregistrer Les Poèmes de Fresnes pour la SERP.
L’essayiste Bernard Plouvier fait l’éloge de celui qui savait ce que la France avait apporté aux peuples colonisés, « à commencer par la fin des guerres tribales et de l’esclavage, l’hygiène et l’instruction publique, l’urbanisme et les travaux publics, aussi bien que le développement agricole et industriel ». « Sa victoire est posthume. Une majorité de Français de souche européenne est gagnée aux idées populistes. »
Massimo Magliaro, le concepteur de l’Eurodroite en 1979, fait l’éloge du « grand chef-d’œuvre » représenté par la construction de « la Maison unique de la Droite française érigée pour la première fois après la guerre ». Jean-Marie Le Pen a ainsi « laissé une marque indélébile dans l’histoire de France », à l’instar de Giorgio Almirante (dont Massimo Magliaro a été le bras droit) en Italie. Tous deux étaient des opposants au « factionnalisme irréaliste qui, à Rome comme à Paris, a toujours favorisé les manœuvres et les objectifs des oligarchies ».
Gabriele Adinolfi décrit un homme « indomptable et toujours prêt à se battre sans jamais céder », qui a su pardonner aux « nombreuses trahisons subies de la part de ses collaborateurs, amis et membres de sa famille ». Il se souvient de quelques anecdotes, comme la réponse de Jean-Marie Le Pen à une journaliste américaine qui lui demandait, à son arrivée aux États-Unis, quel effet cela lui faisait de poser le pied dans une nation multiraciale : « Savez-vous à qui vous parlez ? Je suis Sitting Bull, le dernier des Sioux » !
Thomas Joly, président du Parti de la France, salue celui qui « a eu raison avant les autres ». « Jean-Marie Le Pen a quitté cette terre, mais son combat demeure. Son œuvre politique, cristallisée dans ce Front national qu’il a porté à bout de bras, ne s’arrête pas avec lui. Il a semé une graine : celle de la défense de la France éternelle, contre vents et marées, contre l’indifférence des élites et la lâcheté ambiante. »
Rémi Tremblay remarque que le nom de la famille Le Pen est plus connu au Québec que celui des présidents de la République récents. Les nationalistes québécois « auraient aimé avoir un leader de cette trempe, mais aussi un parti dans la même lignée que le Front national ».
Pierre Cassen se remémore son passé trotskiste, sa prise de conscience d’une gauche abandonnant le peuple et sa conversion au combat identitaire. « Petit à petit, j’ai appris à relativiser tout le mal que j’ai entendu, durant toute ma vie militante de gauche, sur Jean-Marie Le Pen. J’ai assisté à des réunions où il intervenait, et je n’ai jamais rencontré, moi qui ai fréquenté les meetings de Georges Marchais, d’Alain Krivine ou de Jean-Luc Mélenchon, un tel rapport charnel et fusionnel entre un homme et son public. »
Bernard Germain, qui a lui aussi été trotskiste avant d’être candidat de Reconquête, garde le souvenir d’« un homme droit, qui défendait notre pays, notre identité, nos valeurs ». C’était « une sorte de visionnaire, alertant il y a déjà plusieurs décennies sur les problèmes dans lesquels notre pays est plongé aujourd’hui, comme il l’avait prédit ».
Éric Zemmour lui rend également hommage : « Par-delà les polémiques, par-delà les scandales, ce que nous retiendrons de lui dans les prochaines décennies, c’est qu’il fut parmi les premiers à alerter la France des menaces existentielles qui la guettaient. Il restera la vision d’un homme, et son courage, à une époque où les hommes courageux n’étaient pas si nombreux. »
Nicolas Gauthier se penche sur les relations du « Menhir » avec le « show-biz », où il « n’avait pas que des ennemis ». Alain Delon a toujours revendiqué son amitié avec celui qu’il avait rencontré durant la guerre d’Indochine, Brigitte Bardot « n’a jamais mis son drapeau lepéniste dans la poche », Claude Autant-Lara voyait en lui « un homme neuf », Mouloudji chantait avec lui Le Déserteur (selon Jean-Marie Le Pen, il s’agissait plutôt d’un « réfractaire »), Claude Chabrol louait « le copain de la Corpo de droit », Guy Béart a été à l’origine d’un slogan de campagne en 2012, et Plume, la fille de Dieudonné baptisée par l’abbé traditionaliste Philippe Laguérie, est devenue sa filleule !
De son côté, l’écrivain de la mer René Moniot-Beaumont relate un épisode haut en couleur survenu lors d’une fête des « BBR ».
Christophe Lespagnon (Docteur Merlin) a connu Jean-Marie Le Pen alors qu’il était enfant car leurs familles étaient amies. Les deux hommes se sont toujours tutoyés.
Philippe de Parseval, ancien officier de Légion étrangère, relate ses rapports avec la famille Le Pen lors de son adhésion puis sa candidature sous les couleurs du FN.
Patrick Wagner, né la même année que le Front national, évoque ses années de militantisme et remercie « M. Le Pen » de les avoir vécues « à l’ombre de (son) énergie ».
Jean Leclerc mentionne le « fameux journal de bord de Jean-Marie Le Pen », où celui-ci donnait, chaque semaine, ses avis sur l’actualité politique du moment. Il conseillait notamment aux jeunes de « beaucoup lire pour s’instruire ». En septembre 2023, après quelques 696 émissions, Jean-Marie Le Pen s’est retiré de la vie publique…
Plus polémique, Jean-Claude Rolinat décrit les arcanes de « l’implosion » du FN en 1998, qui a abouti à une scission malheureuse entre « Lepénistes » et « Mégrétistes », « sous les sourires narquois de nos ennemis ». Il déplore également le « parricide » commis ultérieurement par la « Marine nationale » à l’égard de son père, suivi de la mutation du RN en parti du « renoncement national »…
Didier Lecerf, rédacteur en chef de Synthèse nationale, distingue ceux qui font preuve de respect et de dignité devant sa mort, et ceux « qui se vautrent dans la boîte à ordures où ils pataugent à leur aise » (une photo montre la sépulture profanée dans la nuit du 30 au 31 janvier). « Jean-Marie Le Pen et tous ceux qui l’ont précédé, accompagné, soutenu dans ce long combat pour la patrie n’ont eu qu’un seul tort : avoir raison avant tout le monde. »
Des dessins de Miège et Ignace agrémentent ce cahier, tandis que Jean Leclerc propose une « petite bibliothèque militante » composée de livres ayant pour sujet principal « Le Pen et le FN ».
De fait, l’expression africaine « Quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » est particulièrement judicieuse concernant Jean-Marie Le Pen…
NDLR SN : Nous remercions Polémia et son auteur, Johan Hardoy, pour ce bel article.
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1er mai : l’immigration n’enrichit que les patrons… et l’extrême gauche les sert à genoux
Julien Dir, Breizh info cliquez ici
Camarades ? Non : complices. Ce 1er mai 2025, les drapeaux rouges sont en réalité recouverts de la même graisse que les mains du patronat mondialisé. À force de trahir leurs fondements, les héritiers d’une gauche ouvrière, sociale, enracinée dans les luttes du peuple, sont devenus les larbins de ceux qu’ils prétendaient autrefois combattre. Uber Eats, Deliveroo, restauration low-cost, exploitation agricole industrielle : les esclavagistes modernes peuvent remercier LFI, la CGT et leurs petits nervis anarcho-autonomes. Grâce à leur agitation cosmopolite permanente, ils tiennent la jeunesse européenne en joue, étranglent les classes populaires, et surtout, assurent le renouvellement illimité d’une main-d’œuvre corvéable, sans conscience politique, sans racines, sans défense.
Car voilà la vérité brutale qu’aucun syndicaliste à moustache, aucun député d’extrême gauche en écharpe rouge ne veut affronter : l’immigration de masse n’enrichit que les patrons. Elle précarise les autochtones, ruine les solidarités naturelles, fait exploser les loyers, et permet de maintenir les salaires au plus bas. Et les militants d’extrême gauche en sont les auxiliaires dociles, croyant combattre le fascisme alors qu’ils font tourner la machine capitaliste à plein régime.
La gauche a trahi les travailleurs, encore
Rappelons-nous : la fête du Travail naît d’une Internationale socialiste qui défendait les travailleurs européens, exigeait des salaires décents, la limitation de la journée de travail, la reconnaissance de la dignité ouvrière. Aujourd’hui, elle est dévoyée par des groupuscules décérébrés réclamant toujours plus de droits pour des masses sans fin venues de pays où le SMIC paraît un luxe et où l’État-providence est un mythe.
Dans les rues de Nantes, Rennes ou Paris, ce 1er mai, les antifas ne défileront pas pour les ouvriers agricoles bretons écrasés par la concurrence internationale. Ils ne crieront pas contre les restaurateurs qui payent au lance-pierre des serveurs invisibles et épuisés. Ils ne s’attaqueront pas aux DRH de l’agroalimentaire, qui préfèrent embaucher par bus entiers des travailleurs détachés plutôt que d’augmenter les salaires. Non. Ils casseront des vitrines, hurleront “mort au fascisme”, et distribueront des tracts pro-migrants. Tristesse. Trahison.
Le patronat en rit : la gauche fait le sale boulot
Que réclament-ils, au fond ? Une ouverture totale des frontières, l’accueil inconditionnel de tous ceux qui, n’ayant pas réussi chez eux, viennent tenter leur chance ici. Le problème ? Ici, ce sont nos jeunes qui paient le prix. Pas les patrons de la FNSEA, pas les donneurs d’ordres du CAC 40. Ce sont les fils d’ouvriers, les jeunes Bretons, les apprentis électriciens, les aides-soignants, les serveurs, les chauffeurs, les caissiers, qui voient leurs métiers devenir invivables.
Qui veut encore faire la plonge dans un restaurant à 1 300 euros net, sans horaires, avec des clients impolis, pour financer la retraite d’un baby-boomer qui a connu le plein emploi et les congés payés ? Qui veut ramasser des fraises à genoux en juin sous 30 degrés pour un salaire de misère, pendant que des élus font la morale sur “l’ouverture au monde” ? Qui veut, pour survivre, sacrifier sa jeunesse, sa santé, ses enfants ?
La gauche ose alors répondre : “Ils font les boulots que les Français ne veulent pas faire.” Mais c’est faux ! Les jeunes autochtones veulent bien travailler – encore faut-il que le travail paye, qu’il soit digne, qu’il ne soit pas un esclavage moderne.
Pour un vrai 1er mai : hausse des salaires, fin de l’immigration de masse
Un Premier Mai digne de ce nom, aujourd’hui, ce serait des revendications comme :
- L’augmentation massive des salaires dans tous les secteurs (et éventuellement, l’instauration d’un salaire maximum, qui n’empêcherait nullement bénéfices et avantages des dirigeants)
- La suppression des charges étouffantes qui pénalisent les TPE-PME françaises,
- Le remplacement des aides sociales à l’importation humaine par des politiques de formation, de logement et de natalité en faveur des jeunes Français,
- Le retour de la préférence nationale à l’embauche, dans les logements sociaux, dans les aides.
Ce 1er mai, la jeunesse européenne et identitaire devrait le revendiquer, et refuser de devenir l’esclave du patronat mondialisé. Oui, elle ne doit plus accepter de trimer pour une bouchée de pain, pendant que d’autres engrangent les profits sur son dos. Ce n’est pas de paresse qu’il s’agit : c’est de lucidité. La jeunesse ne veut plus survivre, elle veut vivre. Et pour cela, il faut briser l’alliance infernale entre le capital et la gauche cosmopolite.
Il faut reprendre le contrôle. Fermer les frontières. Rétablir l’autorité. Interdire l’emploi de travailleurs sans titre de séjour. Exiger un salaire minimum augmenté, mais réservé aux nationaux. Simplifier radicalement la bureaucratie soviétique qui étouffe les employeurs honnêtes. Et surtout : expulser, en masse, tous ceux qui ne sont pas ici pour construire, mais pour profiter.
La droite molle n’osera pas le dire. La gauche ne le dira jamais. L’extrême gauche l’empêchera par la violence. Alors nous devons le dire haut et fort.
Ce 1er mai, il ne faut pas défiler pour les “droits des migrants”. Il faut marcher pour les droits des nôtres, avant les autres. Choisis ton camp, camarade !
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Vichy et la défense des travailleurs
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Du premier mai, du travail, et de la liberté
Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici
Depuis 1941 en France, la fête du Premier mai est supposée rendre hommage au Travail. Les disciples de Nathalie Arthaud et autres nostalgiques d'Arlette Laguiller contestent fortement cette interprétation légale, car elle remonte au gouvernement de l'État français. Elle leur paraît trahir la tradition des luttes syndicales ouvrières. C'est en 1856, en Australie, qu’est née, en effet, la revendication d’une journée ouvrière de repos, comme un moyen d’obtenir la journée de 8 heures. La date était alors fixée alors au 21 avril. Ce n'est qu'en 1889, que les socialistes de la IIe Internationale décidèrent de fixer leur mobilisation au 1er mai, en référence aux violences répressives lors des manifestations de 1886.
En France ce sera deux ans plus tard, à Fourmies, que cette première célébration française de la Journée internationale des travailleurs fut brisée dans le sang, le 1er mai 1891.
Ce jour-là, sur l'ordre de la troisième république, l’armée tira sur la foule, faisant 35 blessés et 9 morts, dont huit manifestants de moins de 21 ans, parmi lesquels une jeune ouvrière de la filature de coton, Maria Blondeau, âgée de 17 ans. Les curieux pourront lire à ce sujet Le Secret de Fourmies publié en 1892 par Edouard Drumont, aujourd'hui réédité par Hachette et la Bibliothèque nationale.
Au grand dam de nos chers trotskystes, l'inscription du Premier Mai dans la loi française n'a pas été l'œuvre du Front populaire mais, horresco referens, de la Révolution nationale. La charte du Travail allait instituer en même temps au bénéfice des ouvriers des pensions de retraites, que nous appelons « par répartition », c'est-à-dire sans référence à une capitalisation de l'épargne – ce que le gouvernement de Léon Blum malgré ses promesses n'avait su instituer – et que l'on a commis l'erreur d'étendre, depuis, à l'ensemble de la société. « Je tiens toujours les promesses, je tiens même celles des autres, disait à ce sujet le chef de l'État de l'époque, lorsqu'elles sont fondées sur la justice. »
Il s'agissait ainsi de fêter désormais, le Premier Mai, en France la concorde sociale, en honorant le travail national. Une telle conception exaspère par elle-même nos marxistes-révolutionnaires. Ceux-ci, disciples de Engels, veulent voir dans la violence, qu'ils organisent, la grande accoucheuse de l'Histoire.
Depuis cette date le Premier Mai en France est placé sous le signe du muguet blanc, et non de l'églantine rouge.
Or, il faut aussi observer aujourd'hui l'évolution des faits. Ils confirment que le travail n'est plus synonyme d'exploitation, selon le schéma marxiste de la plus-value, mais de liberté.
Les chiffrages officiels disponibles de l'économie l'activité industrielle française sont publiés par l'INSEE avec un certain retard. Les tableaux les plus récents sur le site de l'INSSE remontent à 2017, année de l'élection de Macron, mais on sait que la tendance qu'ils reflètent s'est aggravée, sous le règne de la Macronie : la part de l'industrie dans le PIB national a régressé de 11% à 9%. Autre évolution majeure des mentalités, repérable des longue date, mais aggravée par la retraite à 60 ans, sous la présidence Mitterrand, et la loi des 35 heures adoptée sous le gouvernement Jospin. La législation française appliquée au travail persiste à l'envisager de manière négative et à le réglementer de façon restrictive. Le socialisme d'atmosphère incite ainsi puissamment, depuis plus de 40 ans, les Français à ne plus travailler et les décourage d'investir, d'épargner et d'entreprendre.
En 2017 on recensait dans notre pays 239.000 entreprises industrielles, soit, une fois déduits les micro‑entrepreneurs, 179.000 employeurs salariant 3,1 millions de personnes en équivalent temps plein. La tertiairisation et la mécanisation ont complètement bouleversé les anciens rapports de production, sur lesquels les marxistes et leurs satellites technocrates fondaient leurs conceptions.
Aussi la réindustrialisation ne saurait aboutir sans une refondation sociale.
La polémique opposant les bureaucraties syndicales, CGT et Sophie Binet en tête, aux fleuristes et aux boulangers désirant travailler librement le Premier Mai, résume bien la ligne de partage. Elle sépare ceux qui réaliseront cette refondation sociale et ceux qui s'y opposent. La crise des gilets jaunes de 2018 annonçait, à cet égard, un mouvement beaucoup plus profond parmi les classes moyennes, qui peut reprendre demain, à tout moment, par exemple autour de la question des ZFE et du bannissement des « gueux » chassés des centres de villes.
C'est sur leur lutte pour la liberté et pour une refondation sociale que pourra s'envisager le nécessaire redressement de la France.
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Sarah Knafo était l'invitée de Pascal Praud sur Europe 1
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