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jeudi, 07 septembre 2023

Beaucoup ne naissent pas victimes, mais le deviennent… surtout en Macronie !

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La chronique de Philippe Randa

Depuis le jeudi 31 août, la quasi-totalité des médias et une multitude d’associations n’ont de cesse de s’indigner de l’assassinat d’une policière, mère de quatre enfants, massacrée par son ex-compagnon à coups de machette devant son petit garçon de trois ans.

Rarement, par le passé, l’assassinat d’une policière aura à ce point ému le quatrième pouvoir (les médias) quand les victimes étaient tuées alors qu’elles étaient simplement « en service »… Mais il est vrai que ce tragique fait divers survenu en Savoie est surtout prétexte à dénoncer les violences conjugales : les violences sociétales, criminelles ou religieuses, elles, ne semblant pas justifier la même indignation de la part des autoproclamés détenteurs de la vérité.

Toutefois, le terme « féminicide » – soit le « meurtre de femmes commis par des hommes parce que ce sont des femmes » (définition de l’écrivain Carol Orlock) – est sans doute particulièrement inapproprié dans la plupart, sinon la totalité des 90 assassinats comptabilisés à ce jour sous ce terme depuis le début de l’année 2023 : ce n’est pas parce qu’elles étaient femmes qu’elles sont mortes, mais pour des motifs de jalousie, de colère, de séparation, de bêtise, sinon de culture et peut-être aussi, dans certains cas, de religion… ce qui rend particulièrement stupide, sinon odieux, le slogan braillé dans certaines manifestations « On ne naît pas femme, mais on en meurt », dérivé de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme : on le devient. »

La lutte contre les violences faites aux femmes ayant toutefois été déclarée en 2017 par le président de la République « grande cause du quinquennat », Caroline Boisnoir, la présidente de l’association « Cœurs de Guerrières » (association nationale d’aide aux victimes de violences conjugales) a donc beau jeu de s’indigner : « Beaucoup d’effet d’annonce de la part du gouvernement […]. Nous, on y a cru quand il nous a évoqué cette grande cause du quinquennat. On a eu des effets d’annonce, en parlant des téléphones “Grave danger” qui ont été multipliés et des bracelets anti-rapprochement. Mais les téléphones “Grave danger” sont toujours aussi difficiles à obtenir. Les bracelets anti-rapprochement, il faut le consentement aussi de l’homme qui sort de prison pour être sûr qu’il est bien d’accord de porter ce bracelet et… il n’y a pas d’obligation ! Ce qui est assez bizarre. »

Des esprits chagrins pourraient faire remarquer à cette dame que les « effets d’annonce » gouvernementaux ne sont pas choses nouvelles et en quoi d’ailleurs les violences conjugales devraient-elles être davantage une « grande cause nationale » que d’autres violences ?

Seraient-elles plus inadmissibles, et donc plus prioritaires, et à quel titre, que toutes les autres maltraitances, délits ou crimes envers non seulement enfants ou personnes âgées, mais aussi envers n’importe quel citoyen, quel que soit son sexe, son âge, son origine, ses opinions ou sa vie privée ?

Du moins dans une société de droit où la sécurité se doit d’être la première obligation d’un État digne de ce nom pour tous ses citoyens… sans discrimination de sexe !

Si certains naissent stupides et n’en meurent pas pour autant, il est certain que beaucoup d’autres ne naissent pas victimes, mais le deviennent… surtout en Macronie !

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23:40 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

États-Unis : Trump et l'élection présidentielle 2024 plus l’affaire Barack Obama

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17:38 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Éric Dupond-Moretti deviendrait-il le porte-parole du RN ou de Reconquête ! ?

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Michel Festivi 

Il me deviendrait presque sympathique mon garde des sceaux préféré. Interrogé par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences commises à Sainte-Soline, ce printemps, par des écolos-gauchistes, il a tenu des propos particulièrement roboratifs, qu’on en juge.

Après avoir exprimé : « son ras le bol face à la petite musique de la désobéissance civile », il a fustigé ceux qui croient « qu’on a le droit, quand on est porteur d’une cause légitime, de ne plus obéir à la loi, c’est infernal. » Car rajoute-t-il non sans raison : « rien n’est plus liberticide ».

Et de rappeler avec beaucoup de bon sens, il faut en convenir : « Quand on n’est pas content de l’inaction gouvernementale en matière d’écologie, on peut aller fracasser des œuvres d’arts ? ».

S’agissant de Sainte Soline, où visiblement le Conseil d’Etat, lui, n’a rien vu, rien entendu, Dupond-Moretti en rajoute une couche évoquant : « des hordes de types qui ne respectent rien… qui ont traversé l’Europe… » pour aller casser à Sainte Soline. Espérons que cela arrivera aux oreilles de nos juges du Palais Royal, qui vivent dans leur bulle dorée.

Il a déclaré avoir été très choqué par ces violences, comme celles qui ont gravement endommagé le Tribunal d’Aurillac qui a été mis à sac, et le mot est un doux euphémisme, par des bandes de gauchistes qui comme d’habitude cassent et brisent tout. Mais qu’à-t-on fait ?

Dénonçant « des incendiaires dans le monde politique », un élu du RN lui a alors judicieusement demandé à qui il faisait allusion, sans désemparer, Éric Dupond-Moretti à lancé tout uniment : « à l’extrême gauche » et d’en rajouter une couche : « Aux gens qui pensent que nous avons basculé dans le liberticide, je les invite à faire un petit tour à l’étranger. Faut arrêter de raconter ces salades…Faut arrêter de raconter ces conneries. C’est insupportable. »

Pour une fois la langue de bois n’était pas de mise. Mais EDM devrait rapporter ses solides propos à son collègue Gérald Darmanin, qui lui est un grand liberticide en faisant donner des ordres systémiques à ses préfets et à sa police pour interdire les réunions ou manifestations de patriotes ou de personnes qui refusent l’immigration sauvage et débridée, et qui eux ne cassent pas, ne brisent pas et se contentent de faire valoir leurs idées.

En tout cas, ne goûtons pas notre plaisir. Même si tout cela est passager ou temporaire. Mais cela fait plusieurs fois que je remarque que les propos de notre ministre de la justice sont en déphasage complet avec ceux d’autres ministres. C’est sans doute dû au fait qu’EDM n’est pas un politicien ordinaire, qu’il vient de la société civile, qu’il a exercé, lui, un vrai métier et qu’il ne dépend pas de la politique politicienne. Si demain sa carrière politique s’arrête, et elle peut s’arrêter brutalement, il reprendra sans doute sa robe d’avocat sans sourciller. Il a d’ailleurs souvent déclaré qu’il avait divisé par 10 ses revenus en devenant ministre.

En tout cas encore un petit effort, mon cher maître, Monsieur le ministre, de Renaissance au RN ou à Reconquête ! il n’y a qu’un pas si l’on vous entend !

Rappel : Michel Festivi donnera une conférence samedi prochain, 9 septembre, au Puy-en-Velay cliquez ici

17:29 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour était ce jeudi matin l'invité de C News et Europe 1

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17:21 Publié dans Européennes 2024, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour, entretien au Figaro

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Dans cet entretien avec Paul Laubacher et Albert Zennou du Figaro, Eric Zemmour confirme qu’il a confié la tête de liste de Reconquête à Marion Maréchal pour les prochaines échéances électorales européennes de 2024. Comme il l’affirme, « Je n’ai pas vocation à être candidat à toutes les élections ». et en profite pour se livrer à une analyse subtile de la situation politique de notre pays. Tout en se désolant que l’union des droites, en l’état actuel des choses, soit impossible à réaliser. Instructif.

Lire l'entretient ICI

Source : Figaro 7/9/2023

16:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand Macron prétend « refaire » la nation

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Vincent Coussedière*

Les émeutes de fin juin 2023 auraient-elles enfin fait prendre conscience à Emmanuel Macron de la gravité de la crise nationale et identitaire traversée par la France ? L'entretien que le président a accordé au Point pourrait le laisser croire, tant il ne cesse de répéter que le défi de son second quinquennat sera de « refaire », « rebâtir », « refonder » la nation.

On pourrait penser que si la nation est à refaire c'est parce qu'elle a été défaite par les émeutiers. Or la lecture de « la grande explication » du président fait apparaître le contraire. A ses yeux, il semble que la nation soit responsable des émeutes davantage que les émeutiers eux-mêmes.

En effet, que nous dit Emmanuel Macron à propos des émeutes ? Que c'est parce qu'elle n'a pas su « intégrer » ses  propres  enfants que la France est contestée par ceux- ci. Il faut donc que la nation se remette en question à travers son Etat et que celui-ci ouvre davantage de "chantiers" permettant l'intégration: celui de la famille, de l'école, de l'offre économique. A aucun moment, le discours présidentiel ne porte sur la responsabilité des émeutiers dans les émeutes, et Macron reste prisonnier d'une forme de renvoi dos à dos entre ceux-ci et les détenteurs de l'autorité publique: « Ce qui se passe, c'est que vous avez une relation qui n'est pas réglée entre une partie de la jeunesse et l'autorité. » Le lecteur se demande alors qui est responsable de cette relation non réglée avec l'autorité, le président se plaçant dans une curieuse position d'extériorité alors qu'il incarne lui-même le niveau le plus élevé de l'autorité publique !

Tout, dans le portrait des émeutiers brossé par le président, concourt à les déresponsabiliser. « Ce ne sont pas les étrangers qui ont causé ces émeutes, 90 %sont nés français ! »: le sous-entendu étant que la France, mauvaise mère, reconnait les individus issus de l'immigration "français" sans leur donner les moyens de l'être, sans avoir cherché à les "intégrer" véritablement. Déresponsabilisation aussi lorsque le président fait des émeutes une simple réaction à l'injustice ressentie: « Il n'y a pas eu de message politique, pas davantage de message social ni religieux. » Comme si l'irrespect de la loi n'était pas soutenu par le respect d'une autre "loi" qui la conteste : loi de la bande, loi des caïds, loi religieuse.

Déresponsabilisation encore quand il souligne la jeunesse des émeutiers, la fragilité de leur lien familial et la faiblesse de leur nombre: « Une immense majorité des personnes interpellées vient de familles monoparentales ou de l'aide sociale à l'enfance ». « 10 000 personnes environ qui ont créé du désordre », « D'abord, on parle de quelques milliers de jeunes, très jeunes. » Or ce point est contesté par de nombreux spécialistes qui multiplient au moins par dix le chiffre cité par Macron et soulignent que les très jeunes étaient souvent encadrés par des moins jeunes...

Sur les bases d'un tel diagnostic, la solution ne peut venir que d'un effort supplémentaire de cette mauvaise mère qu'a été la France. L'Etat doit se substituer à la famille plus tôt encore: les enfants devant pouvoir entrer dès 2 ans à l'école. Il doit contrôler l'usage des écrans qu'il a lui-même introduits en suréquipant les écoles. Il doit proposer une école ouverte de 8 heures à 18heures pour que les enfants ne soient pas dans les rues. Il doit travailler avec les familles pour leur apprendre à être des familles Il doit proposer de l'emploi à tout le monde car « intégrer suppose de trouver une place dans la société. par le travail ». Bref, Macron reprend toutes les solutions d'intégration "républicaine" ayant échoué depuis quarante. ans et ayant conduit au point ou nous en sommes.

Cette continuité dans l'erreur se révèle au moment où la rédaction du Point l'interroge sur la question du nombre. « Est-ce qu'on est submergés par l'immigration ? Non. C'est faux de dire cela. Cela dit, la situation que nous connaissons n'est pas tenable et nous devons réduire significativement l'immigration. » Et pourquoi la situation ne serait "pas tenable" si tout risque de submersion est exclu ? On ne le saura pas. C'est tout juste si le président accorde qu'il faut réduire l'immigration : « Il faut réduire l'immigration, mais il faut continuer en parallele d'agir par l'école, l'intégration, l'autorité, la République. Et l'économie. »

Rien, dans cette «grande explication » présidentielle, ne temoigne d'un veritable travail de reflexion. Au lieu de comprendre que la France en a trop fait en matière d'immigration, Macron dit qu'elle n'en a pas fait assez.

Réduire l'immigration d'un côté, accentuer l'effort étatique de l'autre: il poursuit la "chimère de l'intégration" sans s'interroger sur le fait que c'est cela qui a produit des Français qui n'aiment pas la France. La « conversion au réel » qu'espérait le préfet Brochand, inquiet que le « pronostic vital du pays » ait été engagé dans ces émeutes n'a pas eu lieu. 

(*) Vincent Coussedière est philosophe et essayiste

Source :Valeurs Actuelles 7/9/2023

10:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |