Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 13 septembre 2023

Et Eric Zemmour sera condamné…

4c6a344_1693911832552-gettyimages-1446718852.jpg

Robert Spieler

Eric Zemmour avait affirmé, en 2019, sur Cnews que le maréchal Pétain avait “sauvé” des juifs français pendant la Seconde Guerre mondiale. Poursuivi en première instance pour « contestation de crime contre l’humanité », Zemmour avait été relaxé en 2021. Une décision confirmée en mai 2022 par une cour d’appel qui justifiait notamment que Pétain n’avait pas été condamné « pour un ou plusieurs crimes contre l’humanité » lors de son procès à la Libération, mais pour « attentat contre la sûreté intérieure de l’État » et « intelligence avec l’ennemi ». Que se passe-t-il avec des décisions de justice qui déplaisent à des lobbys qui suintent la haine ? On les casse !

C’est le rôle de la Cour de Cassation qui vient, ce mardi 5 septembre, de casser la décision de la cour d’appel qui avait relaxé Éric Zemmour pour ses déclarations datant du 14 octobre 2019, lors d’un débat dans l’émission « Face à l’info » dont il était le chroniqueur vedette, avec Bernard-Henri Lévy. Le rôle de la Cour de Cassation n’est certes pas de juger sur le fond mais elle s’y autorise allègrement, comme c’est le cas aussi du Conseil constitutionnel. Elle relève que « les propos reprochés peuvent constituer un délit même s’ils portent sur une personnalité qui n’a pas été condamnée pour crime contre l’humanité » et que « la cour d’appel aurait dû en faire une meilleure démonstration ». Les lobbys couinent évidemment de joie : « C’est une vraie victoire du droit et de la mémoire. La thèse selon laquelle Pétain aurait sauvé des juifsn’a pas été reconnue par la Cour de cassation », s’est félicité auprès de l’AFP Me Patrice Spinosi, avocat au conseil du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap). Quelles seront les suites ? Zemmour sera évidemment condamné, parions-le...

Source : Rivarol 13/9/2023

11:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réponse à l’Institut Montaigne sur l’immigration

photo_immigration.jpeg

L’Institut Montaigne est une sorte de think tank ultra libéral qui publie des notes, certes pas toutes inintéressantes, mais toutes sous focale libérale et peu ou prou droit de l’hommiste. C’est ainsi que l’Observatoire de l’immigration a tenu à répondre à l’une de ses notes concernant l’immigration. Et ce n’est pas un luxe.

Dans cette note l’Institut Montaigne (pauvre Montaigne !) défend l’idée selon laquelle une augmentation de l’immigration serait en mesure de répondre à la perspective du déclin de la population de notre pays.  L’Observatoire de l’immigration tenait à lui répondre.

L'Institut Montaigne fait tout d'abord un constat globalement correct de la situation démographique de la France, mais euphémise les changements démographiques résultant des flux migratoires records reçus ces dernières années, ainsi que des naissances qui en sont issues. Nous apportons des données statistiques complémentaires pour mieux appréhender la réalité derrière les chiffres - par exemple : 4 millions de personnes ont acquis la nationalité française depuis 1982, dont 2 millions depuis 2005 – ce qui fait « fondre » mécaniquement le nombre et la part des étrangers recensés par la statistique publique.

Concernant le bilan économique de l'immigration, la nouvelle majeure de cette note est la suivante : même un laboratoire d’idées tel que l'Institut Montaigne, historiquement favorable à l’ouverture migratoire et culturelle, initiateur de la Charte de la Diversité à destination des entreprises et importateur majeur du concept de discrimination positive dans notre pays, n’est plus en mesure de soutenir l’idée selon laquelle l’immigration bénéficie à l’économie française. Là aussi nous apportons des données objectivables additionnelles, telles que : la moitié (49%) des ménages d’origine algérienne vivait en HLM en 2018, soit presque quatre fois plus que les ménages non-immigrés (13%) ; ou encore 41,6% des Algériens de plus de 15 ans vivant en France étaient chômeurs ou inactifs (ni en emploi, ni en études, ni en retraite) en 2017, selon les données INSEE consolidées par le ministère de l’Intérieur.

Enfin, face au fatalisme migratoire de l'Institut Montaigne, nous abordons l'alternative d'une politique familiale ambitieuse pour faire remonter le taux de fécondité en France au-delà du seuil de renouvellement des générations (2,05 enfants par femme) contre 1,8 actuellement. Pour rappel, selon les différentes enquêtes menées à ce sujet (par LES Eurobaromètres et le Réseau national des Observatoires des familles), le nombre idéal d’enfants souhaités par nos compatriotes se situe entre 2,3 et 2,7.

Source : voir Observatoire de l’immigration

09:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |