mardi, 26 septembre 2023
Marsault a encore frappé
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La France aime sa police
19:31 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La jurisprudence européenne contre les nations et les peuples
Michel Festivi
On pourra faire toutes les plus belles déclarations du monde, lancer les plus vivifiantes pétitions de principe, la France et les français ne s’en sortiront pas sans que des mesures énergiques et radicales soient prises.
Deux essentiellement et très vite doivent être décidées. Tout d’abord quitter la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), en dénonçant le plus rapidement possible ces traités, et deuxièmement partir avec pertes et fracas du Conseil de l’Europe qui soutant toute cette jurisprudence. Au passage, la France et les français feront des économies substantielles, comme l’importante rémunération de Monsieur Pap Ndiaye par exemple.
Aussi, et concomitamment, procéder à une révision constitutionnelle par référendum, pour faire ériger le droit positif constitutionnel français au-dessus des traités et des lois européennes ou internationales, bref modifier ce que les juristes désignent comme étant la hiérarchie des normes. C’est ainsi retrouver tout simplement sa souveraineté.
Parallèlement, et cela peut être entrepris sans attendre, il faut supprimer toutes les aides, tous les financements à toutes nos ONG pro-immigrationnistes qui amènent, avec l’argent du contribuable français qui travaille et qui peine, des milliers et des milliers de clandestins qui vont de surcroit peser d’un poids très lourd sur les finances publiques des pays européens et singulièrement de la France.
Au passage, annuler aussi toutes les subventions à toutes les associations soi-disant « culturelles » ou « humanitaires », qui vitupèrent la France et les français à longueur de temps et qui nous « crachent » en permanence à la figure.
C’est ce que semble indirectement et implicitement nous suggérer Monsieur Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel et auteur de « La démocratie au péril des prétoires » Gallimard, collection « le débat », 2022.
Le titre de sa tribune au Figaro Vox est intitulé : « Interdiction de refouler les migrants : « entre les intérêts de la France et la jurisprudence européenne, il faut choisir ». Car ce brillant juriste et ancien haut fonctionnaire nous éclaire : « Les décisions successives de la CEDH et, plus récemment de la CJUE, entravent la capacité des Etats à endiguer les flux migratoire » Cf le Figaro Vox, Tribune du 25/09/2023.
Compte tenu de cette jurisprudence européenne qu’il explicite brillamment et avec clarté, les migrants qui arrivent à Lampedusa, ne peuvent être refoulés. Dès lors, il pose la seule question qui vaille : « L’exécutif français est-il prêt à renverser la table de la loi européenne ? Prêt à affronter une levée de boucliers droits-de-l’hommiste venant non seulement de la gauche, des ONG, des médias et des organes de l’Union, mais encore d’une partie de sa majorité ? ».
C’est pourquoi d’ailleurs, le bla-bla de Monsieur Macron ce dimanche soir dernier est inconséquent et irresponsable.
Éric Schoettl appelle à une révision importante des traités car : « maîtriser les flux migratoires est, pour l’Europe, un impératif essentiel. Il commande une modification des traités (comme il commande en France une révision constitutionnelle) ».
Enfin, et pour finir sur une note d’espoir, le Conseil d’Etat, en référé, vient pour la deuxième fois, de rejeter des recours contre l’interdiction du port de l’abaya à l’école, recours présentés par le syndicat SUD éducation et par deux associations, la Voie Lycéenne et Le Poing levé (ça ne s’invente pas).
Si les collectivités, l’Etat, et tous les organismes publics arrêtaient de financer toutes ces associations qui œuvrent à l’encontre de la volonté de l’immense majorité des français (tous les sondages le prouvent), leur impact perdrait beaucoup en puissance et efficacité. Le Conseil d’Etat a une nouvelle fois jugé que : «au vu des éléments produits à l’instruction, le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à une nombre de signalements en forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse. » CQFD et la boucle est bouclée pour ainsi dire.
08:49 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La radicalisation de l’extrême centre
Mathieu Block-Côté
On apprenait jeudi qu’une vaste coalition parlementaire transpartisane, excluant toutefois le RN, entend présenter en janvier une proposition de loi visant à bannir le « climatoscepticisme » des médias. L’objectif de cette proposition de loi est d’interdire dans le débat public toute remise en question des dérèglements climatiques, tout comme de leur cause anthropique. Ce point de départ devrait « échapper au débat contradictoire », cela au nom de la science, ou plus exactement, du « consensus scientifique ». Il s’agit donc, explicitement, de structurer le débat public de telle manière qu’il ne soit plus permis de questionner cette affirmation fondamentale.
Nous ne sommes pas de ceux qui contestent les présents dérèglements du climat mais il importe d’envisager les effets de cette judiciarisation du débat climatique. Ainsi, un ouvrage étonnant viendrait-il un jour relativiser une de ces affirmations qu’il ne devrait pas être permis d’en parler dans les médias. La censure permettrait de perfectionner notre expérience de la liberté d’expression. Le délit d’opinion représente désormais la poursuite de la liberté d’expression par d’autres moyens.
Une interrogation naîtra néanmoins quant à la définition juridiquement fixée du climatoscepticisme. Fait-il simplement référence à la négation pure et simple des changements climatiques ? Fait-il référence à la relativisation de la responsabilité humaine dans ces changements ? Gardons à l’esprit que l’hétérodoxie climatique est assimilée depuis un bon moment déjà au « négationnisme ». Ce terme ne pouvait être utilisé sans conséquences. On aurait tort de croire que les partisans du délit d’opinion s’arrêteront là. On entend souvent, avec raison, et prenons la peine de le dire puisqu’il en est encore permis de le faire, que la France est responsable d’une portion tout à fait minime des émissions contribuant aux changements climatiques.
Il est à peu près certain que ce rappel sera tôt ou tard assimilé
au climatoscepticisme. Faudra-t-il demain l’interdire ? De même, bien des écologistes tiennent le capitalisme pour responsable des dérèglements climatiques et considèrent qu’il ne sera vraiment possible de lutter contre eux qu’en entrant résolument dans une logique de décroissance. Faudra- t-il assimiler après-demain la défense du capitalisme à un climatoscepticisme voilé ? L’appel au bannissement des publicités des produits jugés « écocidaires » laisse croire que nous sommes déjà engagés dans cette direction.
Ne soyons toutefois pas surpris : l’appel au consensus scientifique est aujourd’hui de plus en plus fréquent quand vient le temps aujourd’hui de verrouiller le débat public. Ainsi, c’est la démographie qui explique aujourd’hui que le grand basculement démographique occidental serait une lubie conspirationniste, et même raciste. Le consensus scientifique serait incontestable : l’immigration massive ne transformerait pas en profondeur la composition démographique des sociétés occidentales. De même, ce serait apparemment le consensus scientifique de notre temps qui justifierait l’abolition du masculin et du féminin, catégories réactionnaires, et la promotion militante de la théorie du genre dans les écoles. La théorie du genre serait la révolution copernicienne de notre temps, et il ne devrait pas être non plus permis de la contester. Faudra-t-il demain interdire la remise en question de ces consensus scientifiques ?
Cette rhétorique n’est pas sans faire penser à ce qu’on appelait autrefois le marxisme scientifique. S’il était permis de débattre dans ses paramètres, d’autant qu’il s’agissait d’une théorie à souvent replâtrer tellement elle ne résistait pas à l’effet corrosif de la réalité, il n’était pas permis de les modifier, encore moins d’en sortir, à moins de consentir à l’accusation de déviationnisme. L’appel de plus en plus fort et de plus en plus entendu en faveur de l’institutionnalisation politique et juridique du consensus scientifique donne l’impression que le monde occidental poursuit aujourd’hui sans s’en rendre compte l’histoire de l’URSS. La science passe de la célébration du doute fécond à l’enthousiasme des certitudes juridiquement certifiées.
Un régime à vérités officielles est un régime idéocratique, qui tôt ou tard, embauchera des gardiens du dogme, invités à surveiller et même persécuter ceux qui douteront ouvertement de lui, et même ceux qui en douteront malicieusement ou à demi-mot. Cette proposition de loi témoigne d’une radicalisation de l’extrême centre qui juge nécessaire le passage de la délibération politique à la gouvernance technoscientifique et n’entend plus s’encombrer de l’humeur populaire et de l’incompétence présumée du commun des mortels. On s’amusera néanmoins à l’idée que ce régime se présente comme l’expression parachevée de l’idéal démocratique.
Source :Le Figaro 23/09/2023
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Mont Saint-Michel
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