Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 20 novembre 2023

ARGENTINE : JAVIER MILEI, UN NOUVEAU TRUMP, OU UN BOLSONARO DANSEUR DE TANGO ?

000_33R28E4.jpeg

Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président, le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des clivages politiques traditionnels – gauche/droite - les verrait  reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ?

La troisième voie empruntée par beaucoup de leurs outsiders n’est pas forcément la bonne, on le voit en France avec le fameux « en même temps » de Macron, qui a ses limites. Le candidat anti-système argentin, se revendiquant même comme « anarcho-capitaliste », a pris la tronçonneuse comme emblème, tout un symbole ! Il est considéré comme étant « climatoscpetique » - ce qui, à mes yeux, est un compliment -, et a affirmé sa volonté de couper dans les dépenses publiques jugées inutiles. Mais l’Argentine n’est pas la France. Voici un pays au peuple très fier, qui fut la 5e économie mondiale au temps du Péronisme, quoiqu’on en pense et qu’on en dise.

Un déclin irréversible ?

Il est sur la pente glissante du déclin, en train de dévisser, comme notre chère France macronienne qui est, elle aussi, sur le toboggan… Ce grand pays d’Amérique latine, aux paysages immensément variés – des forêts du nord, aux terres gelées du Sud, en passant par les Andes - hier infranchissables, et l’immense océan vert qu’est la Pampa -, a connu moult bouleversements politiques. Du péronisme - un nationalisme social très prononcé, coloré de césarisme -, aux rituels duels conservateurs/sociaux-démocrates, en passant par la dictature militaire, ce pays semble être arrivé au bout de toutes les expériences politiques possibles.

Aux années Kirchner – Nestor et sa femme, Cristina, une longue parenthèse d’une quinzaine d’années, marquée par une effrayante corruption –, a succédé la sempiternelle alternative gauche/droite, avec Mauricio Macri, ancien maire de la capitale (conservateur), et Alberto Fernandez (social-démocrate) entrant chacun à leur tour, à la Casa rosada.

Milei, le bulldozer

Javier Milei 53 ans, bien élu, apparait comme un véritable bulldozer, un « renverseur de tables », un empêcheur de tourner en rond. C’est dire si la nation de Perón, de Fangio et du tango, en a assez des jeux politiciens néfastes, conduisant le pays au tombeau. Un pays qui n’offre plus à sa jeunesse que l’espoir d’une incertaine émigration, 68% de la tranche d’âge des 18 à 29 ans exprimant ce choix ! Une invraisemblable inflation de 142% - ! -, une monnaie, le peso, totalement décrédibilisée au point que le nouveau venu n’écarte pas la solution du Dollar, comme d’autres pays latino-américains l’ont tenté.

Buenos-Aires nous fait penser à Barcelone ou à Paris, avec ses beaux immeubles haussmanniens, trop concurrencés à mon goût, par l’architecture standard mondialisée, qui fait que de Singapour à Houston, en passant par Londres, on retrouve les mêmes buildings de verre, d’acier et de béton. Milei passe pour un Trump argentin, d’ailleurs le challenger de Jo Biden ne s’y est pas… « trumpé », en le félicitant chaudement pour son incroyable victoire : 55,6% des suffrages contre 44,3% à Sergio Massa, son concurrent de centre-gauche, pourtant arrivé en tête au premier tour. Un score qui place le nouveau président de la Nation – on ne dit pas là-bas président de la République – à la première place sur le podium des président les mieux élus, depuis la chute du régime des généraux. La politique de Massa n’a pas évité à l’Argentine de dévisser, avec une dette colossale, et un prêt du FMI de 44 milliards  de dollars à rembourser au prix de sacrifices énormes. 

Avec un salaire mensuel moyen de 378 euros, et des familles qui ont recours au troc pour survivre, on commence à toucher le fond. Classé comme « libertarien », c’est à dire comme un apôtre d’une liberté totale, allant bien au-delà du simple libéralisme - quoique hostile à l’avortement -, cet économiste  iconoclaste remettra-t-il le train argentin sur les rails de l’abondance, alors que quatre citoyens sur dix sont frappés par une hideuse pauvreté ? Echappera-t-il au côté un peu « clownesque » de sa campagne ? C’est le souhait que l’on peut formuler pour ce pays latin, « blanc » à 80%, comme l’Uruguay voisin. « Aujourd’hui commencent la fin de la décadence (…) et la reconstruction de l’Argentine », a déclaré Milei devant des milliers de partisans réunis à son quartier-général de campagne, dans la capitale. Puisse-t-il être entendu…

Imprimez et diffusez cet article cliquez ici

23:41 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le peuple espagnol se semble pas vouloir renoncer à défendre l’Unité de l’Espagne, pour l’instant.

espagne-drapeau.jpg

Michel Festivi 

Les jeux semblaient pourtant faits, Sanchez pensait sans doute qu’une fois investi par les Cortès, les manifestants rentreraient dans le rang. Et bien pour l’instant il n’en est rien. Samedi dernier, près de 600 000 espagnols ont manifesté à Madrid, contre la future loi d’amnistie, contre le projet de référendum sur l’avenir de la Catalogne et contre Pedro Sanchez.

Les autorités ont invoqué le chiffre de 170 000 manifestants, les organisateurs 1 million voire plus, mais selon des sources objectives, beaucoup plus de 170 000 ont défilé et il a été précisé un chiffre dépassant les 500 000 personnes. Le soufflet n’est donc pas tombé, puisque la semaine dernière les autorités avaient décompté la moitié moins de contestataires, alors que pourtant plusieurs grandes villes avaient accueilli des milliers et des milliers de marcheurs battant le pavé.

N’oublions pas que Sanchez n’a pas gagné les élections en juillet dernier, que son parti le PSOE est arrivé en seconde position, loin derrière le Parti populaire, en voix et en sièges, mais que par le jeu des alliances avec l’extrême gauche et tous les indépendantistes basques et catalans, il est parvenu à obtenir une majorité des plus hétéroclites, d’autant que pour ce faire il a tout cédé, comme je le rappelais dans mes précédents articles. Dès lors, il est d’autant plus scandaleux et contraire à la démocratie, que de vouloir changer la nature de l’Espagne, sans avoir la légitimité d’avoir vaincu dans les urnes.

Car les manifestants ne sont pas que du PP ou de Vox, ils ont aussi été convoqués par différentes organisations civiles. Après la fin du cortège, plusieurs milliers de personnes ont décidé de montrer leurs très fortes réprobations en se déployant devant la Moncloa, siège de la Présidence du Conseil et rue Ferraz, siège du PSOE. Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué le premier tronçon de l’autoroute A6, provocant des embouteillages sur plus de 3 kms. Rue Ferraz, il faut savoir qu’un groupe de 3000 personnes poursuit depuis 16 jours ses protestations contre l’amnistie.

Ces projets de lois sont d’autant plus iniques, que pendant la campagne électorale, les socialistes avaient été plutôt silencieux sur ces thèmes. Qui plus est, pendant les débats d’investiture, Feijoo et Abascal ont démontré sans mal, déclarations à l’appui, que par le passé Sanchez considérait l’amnistie comme contraire à la Constitution. D’ailleurs bons nombres de juristes éminents pensent que cette loi serait une hérésie juridique. Les institutions européennes ont été saisi. Que feront-elles ? Rien assurément.

Autre difficulté et non des moindres, le nombre des futurs amnistiés. 300 environ comme le proclame Sanchez, qui pour tous ses mensonges devrait avoir le nez de Pinocchio, ou 1300 voire plus comme l’annonce Carles Puigdemont, le patron des indépendantistes catalans ?  Comme les tractations se sont faites dans l’opacité la plus complète, on n’est pas près de le savoir. Un indice, Sanchez ayant cédé à tout pour se maintenir au pouvoir, je penche pour le chiffre de Puigdemont, qui de toute façon fait désormais la pluie et le beau temps avec seulement 7 députés.

Comme l’a déclaré un manifestant « c’est un véritable coup d’état ». Si les espagnols connaissaient leur Histoire récente, si les livres scolaires, les programmes des écoles faisaient preuve d’objectivité, ils sauraient que les gauches ont toujours été à l’initiative de la violation de l’État de droit, et que les opposants aux gauches, ont dû intervenir pour mettre fin aux transgressions permanentes de la Constitution. Mais ça, en Espagne aujourd’hui, peu le savent, tant les lois mémorielles ont totalement annihilé la vérité historique.  Comme je le disais récemment, d’un mal peut sortir un bien si les Espagnols se réveillent, c’est en tout cas l’espoir que l’on formule.

Imprimez et diffusez cet article cliquez ici

 
 

13:41 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Alain Escada - La doctrine sociale catholique face au chaos et la tyrannie

Conférence d'Alain Escada à Paris le 9 septembre 2023

Capture d’écran 2023-11-20 à 12.16.01.png

12:22 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mineurs non accompagnés

MNA.png

Dans l’économie générale des migrations, il est une catégorie qui pose des problèmes bien particuliers auxquels l’Etat répond par la manière forte : les mineurs non accompagnés. On se demande bien comment des gamins peuvent passer les frontières quand on sait le racket qu’exercent les passeurs. Encore un mystère auquel ne répond pas notre ministre de l’Intérieur, un certain Gérald Darmanin, qui aurait par ailleurs des spasmes présidentiels. La région la plus visée est évidemment la Provence-Côte-d’Azue. C’est donc dans les Alpes-Maritimes que le Figaro a décidé d’enquêter. Et on s’aperçoit, non sans stupéfaction, que le préfet impose manu militari aux petites communes d’accueillir ces jeunes mineurs - pas tous mineurs d’ailleurs – qui iront grossir les rangs de la racaille qui sévit déjà dans nos villes.

Lire la suite ICI

Source : Figaro 9/11/2023

12:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un faux réfugié prétend être homosexuel pour obtenir le droit d’asile et arnaque le pays

faux-refugie-homosexuel-asile-e1700227745624.jpg

Homosexuel proclamé, hétérosexuel avéré, père confirmé, arnaqueur certifié. Voilà un peu le profil de ce migrant qui a montré tant de reconnaissance pour le pays qui l’accueillait, mais sans savoir vraiment qui il accueillait… Cette chance pour le Royaume-Uni risque aujourd’hui six ans de prison pour avoir fait quelque 250.000 euros d’arnaques. Mais il s’en contentera bien, ce qu’il craint le plus, selon son avocate, étant d’être expulsé. Tout sauf le Nigeria ! Évidemment !

Combien de migrants économiques fraudeurs pour un véritable réfugié ? Combien d’habitants se posent la question quand des cars entiers remplis de jeunes hommes entre 15 et 35 ans débarquent dans les petites villes de province… Les allégations mensongères pullulent, tant il est compris qu’elles fonctionnent. Cela n’empêche pas le roi Charles III de vouloir faire en sorte que les réfugiés « se sentent [encore] mieux accueillis », comme il l’a récemment déclaré. Peut-être en leur proposant Buckingham ?

Homosexuel pour gagner l’asile

Le migrant Saheed Azeez arrivait du Nigeria, pays musulman et chrétien à parts quasi égales et particulièrement hostiles au lobby LGBT : la pratique de l’homosexualité y est illégale et peut être punie de jusqu’à quatorze ans de prison, la condamnation à la lapidation parfois prononcée dans la région du Nord où s’applique la charia n’ayant pas été mise à exécution depuis longtemps.

Quoi qu’il en soit, le motif est tout trouvé lorsqu’on veut quitter le pays. Et Saheed Azeez, 33 ans, a brandi sa pseudo-homosexualité comme l’étendard de sa survie… On imagine les petits soins des associations britanniques à recevoir le réfugié éploré qui risquait la mort dans son pays, persécuté en raison de sa sexualité par les militants de Boko Haram !

Ni une ni deux, Saheed Azeez obtenait le droit d’asile, s’installait dans le Grand Manchester, au nord-ouest de l’Angleterre. Et ni une, ni deux, Saheed Azeez retrouvait sa vigoureuse hétérosexualité en faisant trois enfants à trois femmes différentes, sur le sol anglais…

Une arnaque au vol de colis auprès de vendeurs en ligne

Pourquoi connaît-on ces détails, presque croustillants, s’ils n’étaient pas surtout désolants ? Parce que, comme si ça ne suffisait pas, Saheed Azeez a entrepris d’organiser une vaste arnaque en ligne, afin de produire plus de gains que ne lui en donnait son activité de chauffeur-livreur chez Yodel.

Il a organisé un réseau, grâce à des comparses étrangers, toujours sur le sol britannique. Et utilisé leur domicile pour recevoir des colis de vendeurs en ligne qui avaient expédié leurs marchandises avant de recevoir le paiement. Le tout, en communiquant via des téléphones nigérians. Azeez récupérait ensuite les produits « achetés » ou plutôt volés sur des sites Web tels qu’eBay et Facebook Marketplace, et les revendait via le magasin d’électricité de son frère.  Ensuite, prendre une quote-part et de transmettre une partie des bénéfices à ses collègues fraudeurs via le réseau de paiement Bitcoin (bénéfices qui donc disparaissaient du Royaume-Uni).

Entre septembre 2020 et novembre 2021, jusqu’à 272 victimes ont perdu ainsi un total de 220.000 £ (environ 225.000 euros) après avoir été persuadées d’envoyer, avant paiement, des objets d’occasion, notamment des smartphones et des appareils photo, qu’elles espéraient vendre… C’est en suivant la trace d’un volume important et inhabituel de colis envoyés à des adresses situées dans le nord de Manchester que la police est remontée jusqu’à Azeez. On l’arrêta alors qu’il déposait l’un de ses jeunes fils à l’école primaire – non sans qu’il tentât de se débarrasser, dans le petit cartable, de ses trois smartphones…

Jusqu’à six ans de prison, mais pas d’expulsion pour le réfugié indélicat

Le pseudo-réfugié a reconnu la fraude. Son avocate parle de pression, d’exploitation et de détresse. Seulement, les victimes sont moins conciliantes. Et l’on comprend le ministre britannique de l’Immigration, Robert Jenrick, qui appelait, fin octobre, à une « réforme sérieuse » de la CEDH et de la Convention relative aux réfugiés.  Dans le but d'empêcher les migrants qui n’en ont pas besoin d’abuser du système d’asile… La Convention européenne des droits de l’homme n’est plus appropriée pour gérer la migration massive de « centaines de millions » de personnes à travers le monde, avait-il déclaré.

La Cour suprême du Royaume-Uni est pourtant dans le même état d’esprit, ayant confirmé, ce mercredi, l’illégalité du projet controversé du gouvernement d’expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile illégaux. Pas moyen de lutter, pour les conservateurs, contre l’immigration illégale, donc. Même le roi Charles III a parlé avec passion, lors d’une réception humanitaire, des « énormes avantages » que les réfugiés apportent au pays et de la chance que le Royaume-Uni a de les avoir ici…

Sans commentaire.

Et sinon, qu’encourt Saheed Azeez pour le fait d’avoir menti au sujet de son homosexualité dans le but de bénéficier d’un statut positivement discriminant ? Eh bien, il a dit qu’il était désormais bisexuel…

Clémentine Jallais pour reinformation.tv

11:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Unité de l'Espagne, commémorations du 20 novembre... les nationalistes espagnols avaient fort à faire cette fin de semaine

Diapositive1 copie 4.jpg

Comme chaque année aux alentours du 20 novembre, bien que désormais privés de l'accès à la Vallée de Los Caidos, les phalangistes espagnols et la droite nationale ibérique ont organisé des rassemblements en mémoire de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange assassiné par les communistes le 20 novembre 1936, pour les uns et du général Franco, chef de l'Espagne nationale décédé le  20 novembre 1975, pour les autres.

téléchargement (3).jpeg

Madrid, samedi après-midi,

pour l'unité de l'Espagne...

Mais, cette année, ironie de l'Histoire, ces commémorations coïncidaient avec les grands rassemblements populaires contre le dépeçage du pays que veut imposer le socialiste Sanchez allié aux indépendantistes catalans et basques. Manifestations qui ressemblèrent à travers le pays plusieurs centaines de milliers (plus d'un million selon certains observateurs) de patriotes espagnols. Nous reviendrons prochainement sur ces formidables démonstrations de forces qui laissent entrevoir une immense espérance au-delà des Pyrénées.

Rappelons que l'Unité de l'Espagne était la préoccupation principale de la Phalange et du général Franco...

S N

IMG-20231119-WA0012.jpg

Rappelons aussi, à l'occasion de ce 20 novembre, le remarquable travail effectué par le Cercle franco-hispanique, présidé par Hélène Grimaldi, qui, chaque trimestre, édite un bulletin d'information très documenté sur le combat nationaliste espagnol.

Pour en savoir plus sur la Phalange cliquez ici et cliquez là

Sur la période Miguel Primo de Rivera cliquez là

Ayons, en ce 20 novembre, une pensée pour notre camarade phalangiste Alberto Torresano décédé en septembre dernier cliquez là

10:47 Publié dans En Europe et ailleurs..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |