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mardi, 02 janvier 2024

Sortir de l’Eurogoulag par l’insoumission et le refus des diktats de l’UE. Face à l’Eurogoulag une prise de conscience ?

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André Posokhow

En quelques mois, c’est dans la précipitation et la panique face à une possible déroute de l’atlantisme que les dirigeants non élus de l’Union européenne pour qui la constitution du fédéralisme européen c’est maintenant ou jamais, ont procédé à un coup d’état contre les Etats-nations. Visiblement ils n’ont pas l’intention de demander leur avis aux peuples européens. Nous nous trouvons dans un processus de création d’un État européen qui fera l’objet d’un élargissement à dix nouveaux pays dont l’Ukraine. Cet Etat deviendra un OTAN bis dédié en priorité aux conflits avec la Russie et est appelé à prendre en main l’organisation et la gestion des migrations à la place des Etats.

Appartenir à cet Eurogoulag, né d’une escroquerie idéologique, quasi totalitaire, corrompu, ouvert aux invasions et vassalisé par l’atlantisme ne peut n’être ressenti que comme humiliant et déshonorant d’une manière intolérable par les citoyens européens lucides.

Une prise de conscience existe chez les peuples européens. Elle semble aujourd’hui encore minoritaire Elle se traduit cependant par l’existence et la présence politique de partis attachés au concept d’Etat-nation, plus ou moins hostiles à l’invasion migratoire et à la dissolution de leur pays dans le magma européiste et mondialiste.

Beaucoup clament qu’il faut sortir de l’Union européenne et qu’il s’agit d’une une question de vie ou de mort . C’est le titre du livre d’Alain Falento. Certains, comme François Asselineau, appellent à un Frexit que mènerait un gouvernement attentif aux intérêts de la France et des Français et soucieux de notre indépendance et de notre souveraineté.

Une sortie de l’Union européenne par le Frexit ?

Les objectifs d’un Frexit.

Comme le plaide Asselineau, le Frexit devrait être lancé et se dérouler en application des traités qui ont créé l’Union européenne dans son état actuel et en priorité de l’article 50 du TFUE qui prévoit un mécanisme de retrait volontaire et unilatéral d'un pays de l’UE. Celui-ci doit notifier au Conseil européen son intention de le faire.

Quels pourraient être les grands objectifs ?

Refuser notre vassalisation et reprendre possession de notre destin afin d’éviter , comme aujourd’hui, d’être engagé dans des conflits qui ne nous concernent pas et de garder le contrôle de l’immigration dans notre pays ;

Retrouver les attributs de l’Etat-Nation :

• l’indépendance ;

• la souveraineté (en regrettant que ce mot ait été pollué et déconsidéré par le jacobinisme de certains), juridique, monétaire, militaire, diplomatique ;

• réaffirmer les principes républicains du suffrage universel, de la démocratie et de l’intangibilité des libertés fondamentales.

• récupérer notre souveraineté énergétique, industrielle, économique et financière.

Un Frexit réussi devrait être accompagné de l’abandon de la monnaie commune, l’euro. Il en irait de même d’une sortie de la Cour Européenne des Droits de l’Homme fortement infiltrée et noyautée par l’organisation Soros. A terme, la France devrait quitter l’OTAN, organisation à but défensif qui aurait dû s’autodissoudre lors de la fin de l’empire soviétique.

Les obstacles à un Frexit.

Les obstacles à un Frexit apparaissent cependant nombreux et contraignants :

Politiques tout d’abord,

• la puissance de l’oligarchie financière mondialiste capable d’imposer par un coup d’Etat médiatico-judiciaire un candidat quasi-inconnu et sans bilan économique et politique , à la présidence d’une grande nation occidentale ;

• l’infiltration et la présence étendue dans les rouages politiques français des complices du mondialisme et du « deep state » américain ;

• a force militante de la plupart des médias occidentaux qui écrase les opinions dissidentes ;

• les ruines encore debout de l’espoir européen ;

• la frilosité d’une partie importante des populations âgées soucieuse de ses économies et guère tentée par ce qui lui apparaitrait comme une aventure incertaine représente un argument fort contre le Frexit. Asselineau reproche vivement, parfois avec excès, à ses concurrents, notamment Zemmour, leur refus du Frexit. Mais serait-il raisonnable , face aux réalités de cet électorat de s’exposer à un échec qui serait funeste pour la cause de la sortie de l’Union européenne ? Même si aujourd’hui , il constate de plus en plus la présence de personnes plus âgées qu’auparavant à ses réunions, lancer un Frexit à l’heure actuelle aboutirait probablement à une impasse ;

• les difficultés techniques et la lenteur forcée d’une sortie. Nous le voyons bien avec le Brexit. Il aura fallu beaucoup de temps au Royaume uni pour le faire voter et les réalités économiques et juridiques ont pesé et pèsent toujours sur la sortie effective de l’Union européenne. Or l’Angleterre ne s’est pas heurtée au problème de la sortie de l’euro ce qui pourrait être le lot de la France. Un Frexit pur et simple exigerait des années d’effort. Or il y a urgence .

Bernard Monot qui est profondément hostile à ce qu’est devenue l’Union européenne a cependant écrit dans son livre « l’Eurovision pour les peuples » qu’un Frexit se traduirait pour la France par une déstabilisation politique et économique et, à terme, par un chaos social plus grand encore que celui engendré par l’application des politiques de l’UE. C’est la raison pour laquelle au vu des difficultés inextricables du Brexit il choisit l’option inverse : faire un « Bruxit » plutôt qu’un Frexit, c’est-à-dire de retirer le fédéralisme bruxellois de l’UE pour reconstruire une « Europe des patries », fondée sur des projets et des coopérations.

Mais pour le réaliser il faudrait un gouvernement attentif aux intérêts et au destin de la France. Ce n’est pas le cas.

A court terme la solution devrait passer par l’insoumission et la dissidence.

Objectifs et démarches.

L’objectif serait de contester et délégitimer la gouvernance bruxelloise sur des sujets primordiaux comme mineurs et de déstabiliser voire de dérégler la machine bureaucratique de cette Tour de Babel bruxelloise par des dénonciations des dérives de l’UE et de ses dirigeants et des refus d’obéissance aux diktats de sa bureaucratie. Par exemple :

• la corruption qui règne à la tête de l’UE, en particulier celle de la présidente de la commission : Frau Von der Leyen qui n’a toujours pas communiqué ses mails concernant les contrats Pfizer, peu de pays tapant du poing sur la table, malgré les efforts admirables de Sylvie Joron. Sans parler des valises de billets qu’on trouve sous les lits de responsables ;

• l’exercice d’un pouvoir illégitime et non conforme aux traités et aux règles de l’union par la même Frau Von der Leyen, non élue, qui, en particulier, en bonne bochesse, nous pousse à la guerre avec la Russie ;

• ce sont des opportunités qui sont de nature, sous condition d’être saisies avec vigueur et éloquence comme le fit Farage, à faire sentir aux eurocrates leur absence de légitimité et leurs responsabilités dans ce qu’est devenue l’Union européenne.

Notre pays devrait reprendre la main sur la législation et la réglementation, notamment en matière économique :

maintenir contre la Commission, comme la Hongrie et la Pologne, des lois et des réformes conformes à l’intérêt national et aux traditions du pays, même si elles ne cadrent pas avec l’idéologie européiste ;

• refuser des directives conformes à l’idéologie européiste et mondialiste, contraires à l’intérêt national et qui détruisent notre industrie et notre agriculture;

• prendre des mesures de protection du patrimoine industriel, foncier et artistique de notre pays par une procédure d’autorisations qui a existé (Notamment celles du Trésor) et par des nationalisations temporaires ;

• créer l’équivalent du «  small business act» américain ;

• refuser la logique des travailleurs détachés dont les cotisations salariales et patronales devraient être celles du pays d’accueil et non du pays d’origine.

Refuser l’invasion migratoire et les quotas de clandestins comme le fait la Hongrie, restaurer des protections aux frontières et adapter Schengen à nos urgences.

Annuler progressivement nos sanctions à l’égard de la Russie qui nous ruinent.


Objections et obstacles.

Il nous sera objecté le respect des traités comme Bernard Monot l’a fait dans son livre en 2019. Il convient de noter que François Asselineau, naguère très ferme sur ce thème, semble assouplir sa position dans ses dernières vidéos, comme d’ailleurs sur l’immigration  : un traité est fait pour être modifié s’il est dommageable.

D’ailleurs l’activité de Von der Leyen est-elle conforme aux traités européens ? Draghi n’a-t-il pas violé éminemment les règles de base de l’euro en lançant son quantitative easing ?

Ne pas subir, c’est ce qu’ont fait la Pologne et la Hongrie malgré les chantages de Bruxelles. C’est ce que fait vaillamment un petit pays comme le Danemark en matière d’immigration. C’est ce qu’ont fait l’Espagne et l’Italie dans le domaine de l’énergie.

Rappelons-nous les dégâts dans le dispositif de l’UERSS qu’a accomplis Nigel Farage par son éloquence et sa détermination à libérer son pays ce qu’il a réussi. Et Sylvie Joron ? Son courage et sa compétence mettent en lumière les dérives glauques de Bruxelles.

Quels sont les risques ? Des amendes ? Chaque année la France est créditrice. Nous envoyer un corps expéditionnaire ?

La France est l’un des rares pays à détenir l’arme absolue. Pas de France, plus d’Europe ! Si le confetti fiscal du Luxembourg se retirait il faudrait une loupe pour s’en apercevoir.

En fait il existe deux grands obstacles à un tel type de solution :

• l’officialisation dans l’affolement et l’extrême urgence, de la création d’un État européen et la prise en main de ses politiques militaires, d’immigration et d’élargissement. Une fois installé, cet Etat aura les moyens et le pouvoir de la répression et de l’élimination de toutes les oppositions ;

• la présence à la tête du pouvoir français d’un imposteur totalement intégré à l’oligarchie mondialiste et dévouée aux ambitions et au projet de celle-ci.

L’ultima ratio de nos espoirs.

Face à ces obstacles l’ultima ratio de la préservation de nos libertés et de la souveraineté de nos pays européens se trouve dans leur peuple et leurs protestations.

Les médias subventionnés occultent ce qui s’est passé en 2023 en Europe et qui semble perdurer :

• le soulèvement violent des agriculteurs néerlandais à qui on a voulu faire céder leurs fermes pour faire de la place à de nouvelles constructions de la grande réinitialisation ;

• la réaction violente d’Irlandais à la suite d’une agression meurtrière par un allogène d’un de leurs compatriotes ;

• en Allemagne, il paraît que des manifestations massives se répètent de manière permanente ;

• en Espagne, également, des manifestations de masse se sont déroulées contre la politique de Sanchez à l’égard de la Catalogne ;

• en France le monde agricole connaît une agitation de protestation et semble entrer en dissidence. Le mépris de l’imposteur est général et les sondages montrent l’opposition des Français à la politique migratoire actuelle. Des réactions de plus en plus vives ont lieu à la suite de crimes commis par des immigrés.

Une déroute de l’OTAN sanctionnée par des révoltes populaires pourrait-elle-disloquer cette tour de Babel vacillante ? 2024 semble devoir être passionnante à suivre. Sera-t-elle celle du réveil et d’un retournement ?

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14:37 Publié dans André Posokhow | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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