dimanche, 23 mars 2025
Les scandaleux accords d’Evian de 1962
Bernard Lugan*
Il y a soixante-trois ans, les 18 et 19 mars 2022, la France signa les « accords d’Evian » et ordonna le « cessez-le-feu » en Algérie. Un double anniversaire : celui d’un abandon et celui d’une tragédie.
Le 18 mars 1962, à 17h 40, le général de Gaulle offrit en effet l’Algérie au FLN alors que l'armée française l’avait emporté sur le terrain. A cette date, 250 000 Algériens servaient sous le drapeau tricolore, soit cinq fois plus que les maquisards de l’intérieur et les membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc.
Sans la moindre garantie sérieuse, les évènements qui suivirent le démontrèrent tragiquement, plus d’un million d’Européens et plusieurs centaines de milliers de musulmans attachés à la France furent ainsi abandonnés au bon vouloir de l’ennemi d’hier (voir à ce sujet mes livres
Puis, le 8 avril 1962, par un référendum ségrégationniste puisque le pouvoir gaulliste l’avait ouvert aux seuls Français de métropole, les Français d’Algérie, pourtant les premiers concernés, en ayant été écartés (!!!), « les accords d’Evian » furent ratifiés par 90,81% de « oui ».
Aujourd’hui, les enfants de ces 90,81% paient à travers le « grand remplacement » et les humiliations algériennes, l’indifférence, le soulagement, la lâcheté et pour certains, la trahison de leurs parents.
(*) A retrouver sur son site ICI
13:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Manifs du 22 mars… un bide, mais aussi un signal clair et inquiétant.
Bernard Germain
La première chose qui frappe quand on regarde les images des cortèges du 22 mars, c’est qu’ils étaient faméliques. Ainsi entre 20 et 25.000 personnes à Paris alors qu’il y avait de nombreux syndicats, une multitude d’associations et tous les partis et organisations de gauche. En aucun cas on ne peut parler d’un succès.
À Nice, la presse annonce quelques centaines de personnes, donc moins de 1.000. À Orléans 350 manifestants, entre 3 et 400 personnes à Limoges… etc. Ce fut comme cela à peu près partout à travers le pays.
En apparence, c’est donc un bide. Sauf que ce serait une erreur de s’en tenir à l’écume des choses et ainsi se limiter à la seule approche comptable de ces évènements. Il me semble qu’à l’inverse, il faut approfondir l’analyse sinon on risque fort de passer à côté de leçons politiques importantes.
Commençons par les slogans qui figuraient sur les banderoles, notamment celles de la LFI.
Comme en atteste l’image en haut de cet article, leur manifestation était « contre le racisme et le fascisme ».
Avez-vous noté que « l’antisémitisme » a disparu ? Manifestement ce n’est plus un problème pour LFI et donc ils ne combattent plus l’antisémitisme. Cela vous étonne ?… pas moi. Nous avons eu sur ce plan, suffisamment de preuves du virage pris par la LFI depuis le 7 octobre 2023. Avant cette date certains avaient des doutes sur LFI, après le 7 octobre nombreux avaient des certitudes et aujourd’hui, c’est officiel comme le prouve cette image et les banderoles LFI, ce n’est plus un combat pour cette organisation.
Venons-en maintenant à la composition des cortèges du 22 mars. Il y a, à l’évidence, plusieurs catégories de manifestants.
Beaucoup de « cheveux blancs ». Des boomers qui n’ont rien compris de toute leur vie et en sont encore à « No pasaran » (« il ne passera pas »… le fascisme) alors qu’il n’y a aucune menace fasciste. Donc des vieux « cons » (désolé je ne trouve pas d’autre mot) comme la dizaine d’abrutis complets de 75 à 80 ans qui ont été pris en photo dans les Côtes d’Armor en venant « vérifier » que la réunion de Trégor & Goélo n’avait pas lieu suite à l’interdiction décidée par le maire de gauche de Lannion de laisser cette association projeter le film « Silenced » de Tommy Robinson, maire de gauche totalement soumis à la député LFI locale cliquez ici.
Hormis ces cheveux blancs, il y avait beaucoup de cheveux de toutes les couleurs (bleus, verts ou rouges). Les cheveux d’une jeunesse totalement dégénérée, absolument inculte et qui répète comme des mantras qu’il faut se mobiliser contre le fascisme et l’extrême droite, en étant absolument incapable de vous dire ce qu’est le fascisme ou l’extrême droite. Mais une jeunesse totalement soumise aux mœurs staliniennes, car je rappelle que celui qui a généralisé l’accusation de « fasciste » pour discréditer ses adversaires c’est Staline en personne. Ces pauvres idiots qui ne connaissent rien répètent aujourd’hui ce que leurs ancêtres disaient il y a un siècle. Mais ils ne le savent même pas. Il est vrai qu’il y a eu le procès de Nuremberg contre le nazisme, ce qui l’a définitivement discrédité au yeux de l’humanité. Mais il n’y a jamais eu de « Nuremberg » pour le communisme qui pourtant a tué plus de monde que le nazisme, 100 millions de morts à son compteur d’après le professeur Stéphane Courtois (1). Alors aujourd’hui, réutiliser les mêmes méthodes que Staline, cela ne pose pas de problème à ces gens ignares et totalement endoctrinés.
Après les cheveux blancs et les cheveux multicolores, il y avait aussi ce que Marx appelait le « lumpen prolétariat ». Cette frange totalement déclassée de la société, que d’autres nomment les « punks à chiens ».
Et puis il y avait les islamistes. Une floraison de drapeaux palestiniens en attestait, qui en l’occurrence étaient autant d’étendards pour manifester un soutien aux « résistants palestiniens », j’ai nommé le Hamas. Cette organisation terroriste que LFI refuse de qualifier ainsi. Les mots d’ordre étaient sans ambiguïté : « Israël, casse-toi, ton fascisme on n’en veut pas ».
Personne ne s’étonnera dès lors que « l’antisémitisme » ne soit plus un combat à mener pour les manifestants du 22 mars. On ne peut pas vouloir être ami avec les islamistes hurlant ces slogans et recueillir leurs votes tout en étant ami avec les juifs. LFI et la plupart des manifestants du 22 mars ont choisi : leurs amis sont islamistes. Pas juifs.
Il y avait aussi les représentants des partis politiques de « gauche » non LFI. Ils ont souhaité manifester avec des cortèges séparés. En apparence en divergence avec LFI surtout après le scandale de l’affiche LFI sur Hanouna qui était à l’évidence inspirée par ce que produisaient les nazis dans les années 30.
En réalité, leur présence dans cette manifestation est la preuve qu’ils ne rompront pas avec la LFI de Mélenchon. On en a déjà eu la preuve avec ce qui s’est passé durant l’été dernier suite à la dissolution de l’assemblée nationale.
Lorsque le NFP se réunira pour constituer les listes pour les élections municipales de 2026 ou la candidature de gauche des élections présidentielles de 2027 ainsi que pour les législatives qui suivront, ceux qui prétendent aujourd’hui avoir des pudeurs de gazelles vis à vis de LFI, ces gens tomberont le masque car pour eux lorsque leurs gamelles seront en jeu, plus rien d’autre ne comptera. Et ils trouveront immédiatement un accord avec LFI dès que le problème se posera, comme ils l’ont fait en juillet 2024.
Enfin, il y avait les inévitables milices du pouvoir macronien et de la LFI, les antifas qui n’hésitent jamais à agresser quiconque exprime une opinion différente de celle des bien pensants et de la gauche.
Au final, des manifestations qui ont montré que ceux qui ont défilé ont des profils bien particuliers, qui ne sont en aucun cas ce que la LFI a prétendu : « le peuple français est descendu dans la rue ». Non, le peuple français ce n’était nullement ce que nous avons vu. Le peuple français n’est pas descendu dans la rue, car le peuple français n’adhère absolument pas aux slogans et à la politique défendus par LFI, la gauche, les islamistes, les antifas et les bien pensants.
J’ajoute que ces profils sont assez inquiétants. Ils ne connaissent rien, ne réfléchissent nullement et sont prêts à recourir à la violence et aux mesures anti démocratiques pour imposer leur point de vue en se ralliant stupidement à des slogans à l’emporte pièce.
La grande leçon que je tire de ces manifestations c’est que la LFI vient de prouver qu’elle est capable de provoquer la mobilisation d’un nombre de gens qui commencent sérieusement à ressembler à ce que les nazis ont faits dans les années 30 en Allemagne avec les SA d’Ernst Röhm. Prélude à l’arrivée du nazisme.
À l’évidence, si la droite patriote devait gagner les élections en 2027, c’est à ces hordes et milices qu’elle sera confrontée. C’est inévitable.
Il serait irresponsable de sous-estimer cette réalité et de faire comme si ce problème n’existait pas.
(1) Stéphane Courtois, né le à Dreux, est un historien français, professeur à l'Institut catholique de Vendée (ICES) à La Roche-sur-Yon, après une carrière au CNRS. Il est l'auteur de plusieurs livre sur le communisme parmi lesquels Le livre noir du communisme (chez Robert Laffont, 1997).
00:27 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La marche des traîtres
Thomas Joly, président du Parti de la France
Aujourd’hui, samedi 22 mars, la chienlit d’extrême-gauche, les éternels professionnels de la subversion et du désordre, battent le pavé dans toute la France sous prétexte de « lutter contre l’extrême-droite ». En réalité, c’est la mobilisation des traîtres à la patrie, des fossoyeurs de notre civilisation millénaire.
Ces individus, véritables ethno-masochistes, se complaisent dans la haine de soi et n’ont qu’un objectif : accélérer le Grand Remplacement, c’est-à-dire remplacer le peuple français par une population venue d’ailleurs, étrangère à nos mœurs, à nos lois, à notre Histoire. Leur projet est limpide : détruire la France française, au nom d’un universalisme absurde et suicidaire.
Et que dire de leur définition de l’extrême-droite ? Pour ces enragés, elle va de Zemmour à Macron ! Tout ce qui n’est pas leur délire gauchiste est, pour eux, fasciste. Il faut croire que la raison a définitivement déserté leur camp.
Mais qu’ils ne s’y trompent pas : cette mobilisation de l’anti-France est marginale. Ce n’est pas le peuple, mais une caste minoritaire, bruyante, hystérique et soutenue par les médias du Système. Le vrai peuple, lui, regarde ces cortèges avec dégoût. Car il sait ce qu’ils incarnent : le mépris de l’identité française, le crachat au visage de ceux qui ne veulent être ni remplacés ni métissés.
La France éternelle, elle, ne descendra pas dans la rue aujourd’hui. Elle observe. Et elle se souviendra.
Source cliquez ici
00:23 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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