vendredi, 15 août 2025
Donald Trump version culturelle
Le billet de Patrick Parment
Que l’on soit ou non d’accord avec Donald Trump, il n’en reste pas moins qu’il a une vraie vision historique et politique de l’Amérique. On aimerait que les pays européens fassent de même et glorifient leur histoire nationale débarrassée d’une vision « woke » - celle-là même ou le Blanc fait office de grand méchant loup -, qui cède à l’air du temps. Comme c’est le cas chez nous avec, un exemple parmi d’autres, ce nuisible Patrick Boucheron, propulsé par des instances irresponsables au Collège de France où il distille son venin en toute tranquillité.
S’il est vrai que la principale vue du monde de Trump est économique, comme l’a souligné fort justement Alain de Benoist, il entend aussi rectifier la vision d’une Amérique que la culture woke a réduite au rôle de grand méchant loup. A savoir une vision purement racialiste de l’histoire américaine qui veut que ce sont les minorités, et pas uniquement les Blancs, qui ont forgé l’identité de ce pays. Trump entend privilégier une vision nationaliste de l’Amérique plus proche de la réalité et surtout combattre cette frange – fange - démocrate de pseudo intellectuels démocrates des broussailles qui propagent une vision masochiste et que distille, entre autres, le cinéma de la côte ouest - la Californie pour ne pas la nommer -, qui, comme chez nous, colle du nègre et autres races indéterminées, à des postes de responsabilités peu conforme avec la réalité. Donald Trump a fort bien compris que le ciment d’une nation réside avant tout dans la fierté de son roman national. N’en va-t-il pas de même chez nous où une idéologie pseudo marxiste mal digérée, a abouti à la destruction pure et simple de notre Education nationale. Merci Mai 68.
Dans cette optique, Donald Trump a décidé de s’en prendre à deux institutions culturelles majeures de la capitale, Washington DC : la Smithsonian Institution et le Kennedy Center. « Il y a quelques mois, je suis devenu président du Kennedy Center et nous avons complètement inversé la situation, nous avons mis fin à la programmation politique “woke” et nous sommes en train de rétablir [cette institution] comme lieu privilégié des arts du spectacle », a déclaré Donald Trump lors d’une cérémonie de remise de prix. Il s’en est pris également au Smithsonian, la plus grande institution culturelle du pays avec ses 21 musées et ses 14 centres de recherche. Dans un courrier adressé à cette institution, il annonce vouloir procéder à un examen des expositions, afin de « garantir l’alignement sur la directive du président visant à célébrer l’exception américaine, à supprimer les récits qui divisent ou sont partisans, et à rétablir la confiance dans nos institutions culturelles communes ». Les musées sont vivement invités à mettre de côté les présentations jugées négatives ou anti-patriotiques de l’histoire américaine, pour se concentrer sur les aspects positifs. Les opérations de contrôle devraient être finies début 2026 et les musées auront cent vingt jours pour corriger les contenus jugés problématiques.
Donal Trump ne les a pas prises par surprise car le 27 mars dernier, il avait signé un décret qui visait la Smithsonian qu’il accusait d’être « tombée sous l’influence d’une idéologie conflictuelle et centrée sur la race. Ce changement a favorisé des récits qui présentent les valeurs américaines et occidentales comme étant intrinsèquement nuisibles et oppressives ». Donald Trump fait du Gramsci sans le savoir. Il a compris qu’un pays qui se veut fort à l’extérieur est incompatible avec un peuple déchiré et ayant perdu toute fierté nationale. Une leçon que les Européens feraient bien de méditer.
09:34 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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