jeudi, 06 novembre 2025
Royaume-Uni : Tommy Robinson blanchi par la justice, la police accusée de l’avoir ciblé pour ses opinions politiques
Source Breizh info cliquez ici
Le militant britannique a été reconnu non coupable d’une infraction liée au terrorisme. Le juge a estimé que son interpellation reposait sur ses convictions politiques, non sur des motifs légitimes de sécurité.
Le tribunal de Westminster a rendu, mardi 4 novembre, une décision qui résonne comme un désaveu pour les autorités britanniques. Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, a été acquitté d’une accusation de non-coopération dans le cadre de la législation antiterroriste, après une interpellation jugée discriminatoire.
Le juge Sam Goozee a estimé que le militant, connu pour ses positions nationalistes et son opposition au multiculturalisme, avait été arrêté en raison de ses opinions politiques plutôt que pour un risque réel de terrorisme.
« Je ne peux pas écarter de mon esprit le fait que ce sont vos convictions et ce que vous représentez qui ont motivé cet arrêt », a déclaré le magistrat.
Une interpellation sous couvert de “lutte antiterroriste”
Les faits remontent à juillet 2024. Tommy Robinson, alors au volant de son Bentley, s’apprêtait à embarquer au tunnel sous la Manche en direction de la France. Intercepté par la police du Kent en vertu de l’article 7 de la Terrorism Act 2000, il est soupçonné d’entrave à une opération antiterroriste pour avoir refusé de fournir le code PIN de son téléphone portable.
Cette loi controversée permet aux agents d’arrêter et d’interroger toute personne transitant par un port ou un aéroport britannique, afin de déterminer si elle « participe à des activités terroristes ». Le refus de répondre ou de déverrouiller un appareil électronique constitue une infraction pénale.
Robinson, qui se rendait à Benidorm (Espagne), a expliqué aux policiers qu’il était journaliste et que son téléphone contenait des informations sensibles sur des « jeunes filles vulnérables ». Il a catégoriquement refusé de donner son code, déclarant : « Pas question, les gars… vous ne l’aurez pas. »
Un procès à forte charge symbolique
L’accusation reprochait à Robinson son attitude jugée « évasive » et « nerveuse » lors du contrôle, justifiant selon elle la saisie du téléphone. Mais la défense, représentée par l’avocat Alisdair Williamson KC, a dénoncé un “acte discriminatoire” fondé sur la notoriété et les opinions du militant.
« Si les services du renseignement ne considèrent pas M. Yaxley-Lennon comme un terroriste, que pensait apprendre un simple policier en fouillant son téléphone ? », a ironisé le juriste.
Le tribunal a reconnu que l’agent responsable du contrôle, le constable Mitchell Thorogood, avait agi sur la base d’une “caractéristique protégée”, c’est-à-dire une opinion politique. Le juge Goozee a ainsi conclu : « Je ne peux pas le condamner. »
Une victoire judiciaire pour la liberté d’opinion
À sa sortie du tribunal, Tommy Robinson a été accueilli par les applaudissements du public présent dans la salle. Le verdict intervient après trois semaines d’attente, le militant s’étant rendu entre-temps en Israël.
Sur les réseaux sociaux, Robinson a remercié Elon Musk, affirmant que le milliardaire avait pris en charge une partie de ses frais de défense. Dans une vidéo publiée sur X (ancien Twitter), il a qualifié cette affaire de “persécution d’État absolue”.
Une affaire révélatrice du climat politique britannique
Ce jugement met en lumière les dérives possibles de la législation antiterroriste au Royaume-Uni. L’article 7 de la Terrorism Act 2000 a souvent été critiqué pour son utilisation disproportionnée, notamment contre des journalistes, des militants ou des voyageurs sans antécédents criminels.
Pour ses partisans, Tommy Robinson demeure une figure de la dissidence politique, dénonçant les tabous autour de l’immigration et de la criminalité. Pour ses détracteurs, il incarne une frange radicale de la droite britannique.
Mais au-delà des opinions, la décision du tribunal marque une étape importante : celle d’un rappel que la loi ne peut servir à punir une pensée politique.
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Mardi 18 novembre, à Toulouse : une conférence sur la Russie avec André Chanclu et Xavier Moreau
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Qui sont les blancs ?

Robert Spieler
Julien Rochedy, essayiste et ancien directeur du Front national de la jeunesse, publie un nouvel ouvrage intitulé Qui sont les Blancs ? Généalogie d’une identité interdite, aux éditions Héthairie. Le lecteur lira avec intérêt l’excellent article paru sur le site Breizh-info. Rochedy a pour objectif de comprendre la trajectoire historique, culturelle et spirituelle d’un ensemble de peuples qui ont façonné la civilisation occidentale et de proposer une synthèse sur l’identité européenne. Il constate que le mot “blanc” est aujourd’hui omniprésent dans le débat public, mais il n’est admis qu’à condition d’être accusateur. Selon lui, l’universalisme occidental a longtemps permis aux Européens d’ignorer leur propre appartenance ethnique. La gauche intellectuelle et universitaire, pense-t-il, a, quant à elle, abandonné l’universalisme pour un paradigme racialiste, où l’identité blanche est désormais décrite comme un marqueur de domina- tion, de privilèges et de culpabilité.
Dans son livre, Rochedy invite à comprendre comment et pourquoi les Européens ont atteint une position dominante dans l’histoire universelle. il propose aussi de redécouvrir les fondements d’une identité collective européenne, multiple mais cohérente. Le livre se veut donc une synthèse de ce que l’auteur qui refuse le réductionnisme racial tout autant que le déni identitaire, appelle « l’identité européenne », au croisement de la génétique, de la culture, de la religion et de l’histoire des idées. « Être blanc, poursuit-il, ce n’est pas une hiérarchie, mais un héritage. » Rochedy conclut en démontrant que les Blancs forment un ensemble homogène sur les plans à la fois génétique et culturel ; « les Européens présentent une proximité génétique très forte, du sud au nord du continent ». Un Espagnol, explique-t-il, « est plus proche d’un Norvégien que d’un Marocain pourtant voisin géographiquement ». Cette grande homogénéité trouve, selon lui, son origine dans la fusion historique de trois grands peuples : les chasseurs-cueilleurs européens, les fermiers anatoliens et les Yamnaya, peuple venu des steppes pontiques. Les peuples européens — Grecs, Italiens, Germains ou Scandinaves — partagent aujourd’hui une même trame historique, forgée par les grandes empreintes de la civilisation : la Grèce antique, Rome, le christianisme, le Moyen Âge germanique, la Renaissance, les Lumières et la modernité industrielle. Mais pourquoi l’Europe est-elle la seule des grandes civilisations à avoir développé une culpabilité profonde à son propre égard, « une pathologie spécifiquement blanche », une tendance à l’autocritique, à la repentance et à la détestation de soi ? Le succès matériel, technique et intellectuel des Européens, écrit Rochedy, s’est accompagné d’un universalisme moral qui a permis d’imposer la démocratie, les droits de l’homme et le progrès (il n’y a pas de quoi s’en vanter !) — mais aussi de désarmer spirituellement l’Europe face à un monde redevenu identitaire. « Les Blancs ont voulu devenir des abstractions, alors que le reste du monde redevenait charnel ».
La décadence actuelle de l’Occident poursuit l’auteur tient précisément à cette perte d’enracinement. Dans ce livre, Rochedy souligne un glissement idéologique récent : alors que la gauche a abandonné l’universalisme pour le communautarisme racial, la droite traditionnelle (ou plutôt ce qui en tient lieu) s’est réfugiée dans un universalisme civique — le drapeau, la langue, les valeurs. Les uns comme les autres, dit-il, refusent de regarder en face la dimension ethnique des sociétés modernes. « Dans une société multiraciale, dit-il, la race redevient un sujet »...
Source : Rivarol 5/11/2025
08:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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