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vendredi, 07 novembre 2025

Jugé pour avoir osé décrire le réel : l’affaire Jean-Eudes Gannat, un scandale judiciaire qui bâillonne la France rurale

Jean-Eudes Gannat - YouTube

Article publié par Pierre d'Herbais sur le site Mayenne Aujourd'hui - Cliquez ici

Aujourd’hui, 7 novembre 2025, Jean-Eudes Gannat comparaît devant le tribunal correctionnel d’Angers en comparution immédiate. Accusé d’« incitation à la haine raciale » pour une vidéo TikTok anodine, il incarne le dernier avatar d’une répression judiciaire acharnée contre les voix dissidentes. Père de famille, militant catholique enraciné et cofondateur du Mouvement Chouan, Jean-Eudes n’est pas un raciste : il est un patriote qui ose nommer ce que des millions de Français constatent au quotidien dans nos campagnes. Et pour cela, on le traîne en justice comme un criminel.

Rappelons les faits, sans fard ni complaisance. Le mardi 4 novembre, Jean-Eudes publie une courte vidéo sur TikTok. On y voit un parking banal devant un supermarché Leclerc à Segré, en Maine-et-Loire – la ville où il a grandi, un coin de France profonde, paisible en apparence. Devant l’entrée, un groupe d’hommes afghans, en tenue traditionnelle, assis par terre. « Toujours au Leclerc en train d’acheter de la bouffe, à rien branler », dit-il crûment. Pas de violence, pas d’appel à la haine : juste une description brute d’une réalité qu’il dénonce comme symptomatique de l’immigration incontrôlée dans les campagnes françaises.

Après avoir vu la vidéo, je peine à comprendre comment on peut y voir une incitation à la haine raciale. D’après moi, il n’y a pas matière à poursuite. Mais la justice tranchera — encore faut-il qu’elle le fasse sereinement, sans céder à la pression idéologique.

Mercredi 5 novembre, les gendarmes le convoquent. Garde à vue demain, défèrement le lendemain matin à 9 heures, audience à 13 h 30. Le parquet d’Angers, qui suit Jean-Eudes depuis des années, y voit une « incitation à la haine raciale ». Pourquoi cette précipitation ? Pourquoi cette comparution immédiate, réservée aux délits flagrants ? Parce que décrire le réel est devenu un crime quand il dérange le narratif officiel. Parce que Jean-Eudes n’est pas n’importe qui : ex-leader de l’Alvarium – dissous en 2021 pour ses positions identitaires –, il reste une épine dans le pied d’un système qui préfère ignorer le chaos qu’il a engendré.

On peut accuser Jean-Eudes de militantisme radical, d’actions "coups de poing" au sein du Mouvement Chouan ou de l’Alvarium – ces groupes qui, comme je l’écrivais en mai 2024 dans Mayenne Aujourd’hui, portent une voix marginale mais résolue contre un paysage politique déconnecté. Des manifestations contre l’immigration massive, des campagnes pour l’héritage culturel des régions, un plaidoyer pour les valeurs familiales et traditionnelles : voilà ce qui motive ces rebelles, inspirés des Chouans de 1793.

Jean-Eudes m’avait confié alors : « L’offre politique reste décevante, déconnectée des citoyens ordinaires. Nous voulons labourer la terre politique, être proches de notre communauté. » Et pourtant, pour ces actions, c’est la justice qui les laboure : gardes à vue, condamnations, dissolutions. Une justice qu’ils perçoivent comme partiale, indulgente envers les voyous et impitoyable envers les patriotes.

Accuser Jean-Eudes de racisme ? C’est absurde. Sa famille, comme le montre le film Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?, est un modèle d’ouverture : mariages mixtes chez ses frères et sœurs, ouverture aux autres cultures sans renier la nôtre. Lui-même, catholique fervent, défend une France enracinée, pas une haine aveugle. Sa vidéo n’appelle pas à la violence ; elle interpelle sur une situation politique : l’arrivée massive de migrants dans des territoires déjà fragiles.

À Segré, comme dans tant de villages, les parkings deviennent des zones d’attente, les traditions s’effritent, et les habitants se sentent abandonnés. Décrire cela, est-ce un crime ? Quid de la liberté d’expression, ce pilier de notre droit, gravé dans l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ? Quid du débat des idées, que la presse – empressée de coller l’étiquette « extrême droite » ou « raciste » – étouffe sous un linceul de bons sentiments ?

Cette affaire n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans une traque systématique : depuis la dissolution de l’Alvarium, Jean-Eudes accumule les ennuis judiciaires pour des faits mineurs. La presse, elle, titre sans nuance sur « l’ex-leader de l’Alvarium en garde à vue pour incitation à la haine », sans un mot sur le fond : l’échec patent d’une politique d’immigration laxiste qui bouleverse nos campagnes.

Aujourd’hui, devant le tribunal d’Angers, Jean-Eudes Gannat ne sera pas seul. Ses camarades du Mouvement Chouan, de l’Oriflamme et du RED seront là pour rappeler que la France n’est pas qu’urbaine et cosmopolite : elle est aussi rurale, enracinée, et en droit de s’exprimer. Filmer la réalité n’est pas haïr ; c’est alerter.

Si le parquet gagne, c’est la France entière qui perd : une dictature douce où le réel devient tabou, où les campagnes sont muselées pour plaire aux élites parisiennes.

On sait depuis l’affaire Charlie Kirk qu’il ne risque pas que de la prison.

Jean-Eudes, courage. Nos pensées t’accompagnent. Et que cette affaire réveille enfin un débat honnête : décrire le réel n’est pas le criminaliser. Montrons-le, débattons-en, librement.

11:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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