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jeudi, 06 novembre 2025

Shein, Temu, AliExpress : les boucs émissaires d’un État qui a tout vendu

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Soudainement, nos gouvernants découvrent l’existence de Shein, Temu ou AliExpress ! Comme s’ils venaient d’atterrir sur Terre et d’apprendre que les Français, étranglés par les impôts, les taxes et l’inflation, trouvent refuge sur ces plateformes pour s’habiller, bricoler ou simplement consommer à prix abordable. Les mêmes qui ont vendu notre industrie, bradé nos usines, signé les traités de libre-échange les plus délirants avec la Chine, feignent aujourd’hui l’indignation devant les « dangers » du commerce asiatique. Quelle comédie !
 
On nous parle de produits « dangereux », de « contrefaçons », de « poupées pour pédophiles » pour mieux masquer le fond du problème : l’État veut que les Français rachètent, en France, les mêmes produits venus de Chine, simplement reconditionnés, rebrandés et surtaxés. Parce que le Système doit continuer à nourrir ses intermédiaires, ses monopoles, ses marges et ses rentrées fiscales. Voilà le vrai scandale : ils ne veulent pas protéger les consommateurs, ils veulent protéger leurs rentes.
 
Ce gouvernement, qui a méthodiquement détruit tout ce qui faisait la force productive de notre pays, s’indigne maintenant que les Français achètent ailleurs ce que la France ne fabrique plus. Hypocrisie totale. Ils parlent « relocalisation » mais taxent et réglementent à mort la moindre initiative nationale. Ils dénoncent la dépendance à la Chine mais signent des accords européens qui en accroissent chaque jour la portée.
 
Au fond, cette croisade contre les plateformes chinoises n’a rien d’une bataille morale : c’est une croisade contre ceux qui comptent chaque euro. Contre le peuple qu’ils ont appauvri et qu’ils voudraient maintenant culpabiliser de vouloir acheter une robe à 12 euros ou un outil à 5 euros. Le vrai danger, ce n’est pas Shein. C’est la politique d’un pays qui ne produit plus rien et qui veut empêcher ses citoyens de compenser son échec.
 
Le blog de Thomas Joly cliquez là

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Mercredi 19 novembre, à Versailles : réunion débat avec Eric Zemmour et Eric Nolleau

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Un communiqué de Eric Zemmour :

Éric Naulleau et moi reprenons nos joutes lors d’une soirée exceptionnelle, le mercredi 19 novembre à 20 h 15, au Palais des Congrès de Versailles.

Et nous parlerons bien sûr de La messe n'est pas dite, mon nouveau livre. De cet espoir qui me pousse à croire que la France peut encore se relever.

Je compte sur vous le 19 novembre.

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RAPPEL : samedi 15 novembre, à Paris, le Forum de la dissidence

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Un communiqué de Polémia :

Le samedi 15 novembre, vous aurez l'occasion de voir des intervenants de haut vol évoquer le sujet épineux de l'alarmisme climatique. Est-ce une nouvelle façon de nous priver de nos libertés ? Le réchauffement, danger réel ou dogme à abattre ? Attention, places limitées !

Nous avons souhaité croiser les approches scientifiques, philosophiques et journalistiques, tout en donnant la parole à différentes générations. Les interventions de Raphaël Ayma et de Lucas Chancerelle offriront sans doute un regard distinct de celui de Michel Geoffroy ou de Jean-Yves Le Gallou, car l’alarmisme climatique ne se vit pas de la même manière selon qu’on y a été formé à l’école ou qu’on l’a vu naître dans les médias. C’est aussi cela, la liberté de débat : confronter les certitudes à l’expérience.

Confronter les idées, alerter, protéger nos libertés, voilà le programme. Venez nombreux au Forum de la Dissidence le 15 novembre à Paris !

Introduction : de l'écologie au catastrophisme climatique 
Jean-Yves Le Gallou, Polémia

Au programme :

Première partie : l’évolution du climat, fausses certitudes et vraies incertitudes

  • Peut-il y avoir vérité scientifique sans libre débat ?
    Olivier Battistini, philosophe, maitre de conférences en histoire grecque, auteur de Platon
  • Que sait-on vraiment du climat et de ses changements : recension des points de vue alternatifs ?
    Johan Hardoy, Polémia
  • L’alarmisme médiatique : lavage de cerveau et propagande permanente
    Adélaïde Motte, journaliste
  • La jeunesse : entre endoctrinement climatique et souci du patrimoine naturel
    Raphal Ayma, auditeur de l’Institut Iliade, porte-parole de Tenesoun

Seconde partie : de quoi l’alarmisme climatique est-il le nom ? 

  • L’alarmisme au service de la révolution Arc-en-ciel
    Martin Peltier, essayiste, auteur du Vrai nom du grand bordel : Arc-en-ciel. Au bout de la Révolution, un empire et sa religion
  • Le catastrophisme climatique, idéologie de la régression occidentale
    Michel Geoffroy, Polémia
  • L’écologie contre l’environnement
    Bertrand Alliot, ingénieur en gestion de l’environnement, auteur de L’incroyable écologie, analyse d’un écolo-traitre
  • L’alarmisme climatique : un business prospère
    Fabien Bouglé, lanceur d’alerte, auteur de Guerre de l’énergie, directeur de Transitions et énergies

Conclusion : n’ayons pas peur.

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Royaume-Uni : Tommy Robinson blanchi par la justice, la police accusée de l’avoir ciblé pour ses opinions politiques

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Source Breizh info cliquez ici

Le militant britannique a été reconnu non coupable d’une infraction liée au terrorisme. Le juge a estimé que son interpellation reposait sur ses convictions politiques, non sur des motifs légitimes de sécurité.

Le tribunal de Westminster a rendu, mardi 4 novembre, une décision qui résonne comme un désaveu pour les autorités britanniques. Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, a été acquitté d’une accusation de non-coopération dans le cadre de la législation antiterroriste, après une interpellation jugée discriminatoire.

Le juge Sam Goozee a estimé que le militant, connu pour ses positions nationalistes et son opposition au multiculturalisme, avait été arrêté en raison de ses opinions politiques plutôt que pour un risque réel de terrorisme.

« Je ne peux pas écarter de mon esprit le fait que ce sont vos convictions et ce que vous représentez qui ont motivé cet arrêt », a déclaré le magistrat.

Une interpellation sous couvert de “lutte antiterroriste”

Les faits remontent à juillet 2024. Tommy Robinson, alors au volant de son Bentley, s’apprêtait à embarquer au tunnel sous la Manche en direction de la France. Intercepté par la police du Kent en vertu de l’article 7 de la Terrorism Act 2000, il est soupçonné d’entrave à une opération antiterroriste pour avoir refusé de fournir le code PIN de son téléphone portable.

Cette loi controversée permet aux agents d’arrêter et d’interroger toute personne transitant par un port ou un aéroport britannique, afin de déterminer si elle « participe à des activités terroristes ». Le refus de répondre ou de déverrouiller un appareil électronique constitue une infraction pénale.

Robinson, qui se rendait à Benidorm (Espagne), a expliqué aux policiers qu’il était journaliste et que son téléphone contenait des informations sensibles sur des « jeunes filles vulnérables ». Il a catégoriquement refusé de donner son code, déclarant : « Pas question, les gars… vous ne l’aurez pas. »

Un procès à forte charge symbolique

L’accusation reprochait à Robinson son attitude jugée « évasive » et « nerveuse » lors du contrôle, justifiant selon elle la saisie du téléphone. Mais la défense, représentée par l’avocat Alisdair Williamson KC, a dénoncé un “acte discriminatoire” fondé sur la notoriété et les opinions du militant.

« Si les services du renseignement ne considèrent pas M. Yaxley-Lennon comme un terroriste, que pensait apprendre un simple policier en fouillant son téléphone ? », a ironisé le juriste.

Le tribunal a reconnu que l’agent responsable du contrôle, le constable Mitchell Thorogood, avait agi sur la base d’une “caractéristique protégée”, c’est-à-dire une opinion politique. Le juge Goozee a ainsi conclu : « Je ne peux pas le condamner. »

Une victoire judiciaire pour la liberté d’opinion

À sa sortie du tribunal, Tommy Robinson a été accueilli par les applaudissements du public présent dans la salle. Le verdict intervient après trois semaines d’attente, le militant s’étant rendu entre-temps en Israël.

Sur les réseaux sociaux, Robinson a remercié Elon Musk, affirmant que le milliardaire avait pris en charge une partie de ses frais de défense. Dans une vidéo publiée sur X (ancien Twitter), il a qualifié cette affaire de “persécution d’État absolue”.

Une affaire révélatrice du climat politique britannique

Ce jugement met en lumière les dérives possibles de la législation antiterroriste au Royaume-Uni. L’article 7 de la Terrorism Act 2000 a souvent été critiqué pour son utilisation disproportionnée, notamment contre des journalistes, des militants ou des voyageurs sans antécédents criminels.

Pour ses partisans, Tommy Robinson demeure une figure de la dissidence politique, dénonçant les tabous autour de l’immigration et de la criminalité. Pour ses détracteurs, il incarne une frange radicale de la droite britannique.

Mais au-delà des opinions, la décision du tribunal marque une étape importante : celle d’un rappel que la loi ne peut servir à punir une pensée politique.

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Mardi 18 novembre, à Toulouse : une conférence sur la Russie avec André Chanclu et Xavier Moreau

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Le nouveau numéro de War Raok, le magazine identitaire breton, est paru

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Qui sont les blancs ?

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Robert Spieler

Julien Rochedy, essayiste et ancien directeur du Front national de la jeunesse, publie un nouvel ouvrage intitulé Qui sont les Blancs ? Généalogie d’une identité interdite, aux éditions Héthairie. Le lecteur lira avec intérêt l’excellent article paru sur le site Breizh-info. Rochedy a pour objectif de comprendre la trajectoire historique, culturelle et spirituelle d’un ensemble de peuples qui ont façonné la civilisation occidentale et de proposer une synthèse sur l’identité européenne. Il constate que le mot “blanc” est aujourd’hui omniprésent dans le débat public, mais il n’est admis qu’à condition d’être accusateur. Selon lui, l’universalisme occidental a longtemps permis aux Européens d’ignorer leur propre appartenance ethnique. La gauche intellectuelle et universitaire, pense-t-il, a, quant à elle, abandonné l’universalisme pour un paradigme racialiste, où l’identité blanche est désormais décrite comme un marqueur de domina- tion, de privilèges et de culpabilité.

Dans son livre, Rochedy invite à comprendre comment et pourquoi les Européens ont atteint une position dominante dans l’histoire universelle. il propose aussi de redécouvrir les fondements d’une identité collective européenne, multiple mais cohérente. Le livre se veut donc une synthèse de ce que l’auteur qui refuse le réductionnisme racial tout autant que le déni identitaire, appelle « l’identité européenne », au croisement de la génétique, de la culture, de la religion et de l’histoire des idées. « Être blanc, poursuit-il, ce n’est pas une hiérarchie, mais un héritage. » Rochedy conclut en démontrant que les Blancs forment un ensemble homogène sur les plans à la fois génétique et culturel ; « les Européens présentent une proximité génétique très forte, du sud au nord du continent ». Un Espagnol, explique-t-il, « est plus proche d’un Norvégien que d’un Marocain pourtant voisin géographiquement ». Cette grande homogénéité trouve, selon lui, son origine dans la fusion historique de trois grands peuples : les chasseurs-cueilleurs européens, les fermiers anatoliens et les Yamnaya, peuple venu des steppes pontiques. Les peuples européens — Grecs, Italiens, Germains ou Scandinaves — partagent aujourd’hui une même trame historique, forgée par les grandes empreintes de la civilisation : la Grèce antique, Rome, le christianisme, le Moyen Âge germanique, la Renaissance, les Lumières et la modernité industrielle. Mais pourquoi l’Europe est-elle la seule des grandes civilisations à avoir développé une culpabilité profonde à son propre égard, « une pathologie spécifiquement blanche », une tendance à l’autocritique, à la repentance et à la détestation de soi ? Le succès matériel, technique et intellectuel des Européens, écrit Rochedy, s’est accompagné d’un universalisme moral qui a permis d’imposer la démocratie, les droits de l’homme et le progrès (il n’y a pas de quoi s’en vanter !) — mais aussi de désarmer spirituellement l’Europe face à un monde redevenu identitaire. « Les Blancs ont voulu devenir des abstractions, alors que le reste du monde redevenait charnel ».

La décadence actuelle de l’Occident poursuit l’auteur tient précisément à cette perte d’enracinement. Dans ce livre, Rochedy souligne un glissement idéologique récent : alors que la gauche a abandonné l’universalisme pour le communautarisme racial, la droite traditionnelle (ou plutôt ce qui en tient lieu) s’est réfugiée dans un universalisme civique — le drapeau, la langue, les valeurs. Les uns comme les autres, dit-il, refusent de regarder en face la dimension ethnique des sociétés modernes. « Dans une société multiraciale, dit-il, la race redevient un sujet »...

Source : Rivarol 5/11/2025

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mercredi, 05 novembre 2025

22 et 23 novembre, c'est aussi la Fête du cochon dans l'Aude...

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Samedi 29 novembre, à Paris : une messe en mémoire de Jose-Antonio Primo de Rivera et du général Franco

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Un communiqué du Cercle franco-hispanique :

« Pour l’amour que j’ai porté à notre patrie, je vous demande de persévérer dans l’unité et dans la paix… N’oubliez pas que les ennemis de l’Espagne et de la civilisation chrétienne sont en éveil. Soyez sur vos gardes vous aussi et contre eux abandonnez tout intérêt personnel pour les intérêts suprêmes de la patrie et du peuple espagnol. »

Général Francisco Franco

À l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort le 20 novembre 1975 du Généralissime Francisco Franco, chef de l’État espagnol et de l’assassinat par les Rouges de Jose Antonio Primo de Rivera, chef de la Phalange, le 20 novembre 1936, le Cercle Franco-Hispanique vous invite à venir assister à la messe solennelle qui sera dite le Samedi 29 novembre 2025, à midi, à Paris. 

Cette messe sera célébrée par Monsieur l’Abbé Alain Lorans et sera suivie d’un déjeuner avec inscription impérative avant le 25 novembre 2025 : cfh.grimaldi@free.fr ou bien : Cercle Franco-Hispanique : BP 17-24 Théâtre – 08000 Charleville-Mézières - Participation aux frais : 25,00 €

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5 novembre 1988 : disparition de Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national

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Communiqué d’Alexandre Simonnot ∗ :
 
N’oublions jamais notre ami et camarade de combat Jean-Pierre Stirbois, disparu le 5 novembre 1988 dans un tragique accident de la route.
 
Des « Jeunes Tixier-Vignancour » à la Présidentielle de 1988, en passant par le célèbre « Tonnerre de Dreux », Jean-Pierre Stirbois aura été un extraordinaire fédérateur, un militant infatigable, un Secrétaire Général exceptionnel, un travailleur acharné. Son unique combat était de servir Jean-Marie Le Pen et le Front national pour le salut de la France.
 
Suivons sans cesse l’exemple de cet homme admirable et unique à qui nous devons tant.
 
Qu’il intercède pour nous auprès de notre Sainte Patronne Jeanne d’Arc afin qu’elle nous aide à persévérer, jour après jour, à temps et à contre temps.
 
Que Jean-Pierre Stirbois repose en paix, au Paradis des héros de la Patrie.
 
∗ Secrétaire général du Parti de la France
 
Pour mieux connaître la vie et le combat de Jean-Pierre Stirbois :
 

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Jeudi 6 novembre, à Paris : conférence de François Bousquet sur son livre "Le racisme antiblanc"

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mardi, 04 novembre 2025

Editorial du n°71 (automne 2025) de Synthèse nationale : EN ROUTE VERS UNE NOUVELLE RÉVOLUTION CONSERVATRICE !

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Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Depuis quelques mois, les symptômes de la décomposition du Système se multiplient. Parallèlement, les signes du réveil des peuples européens et occidentaux s'intensifient. Nous n'allons pas nous en plaindre...

Il semblerait en effet que la mondialisation économique, l'uniformisation planétaire et la vision "woke" de la société font de moins en moins recette. Pendant des décennies, avec les moyens les plus perfides, les tenants de ce que l'on appelait encore, il y a peu, "l'idéologie dominante", dont Macron et sa clique ne sont que les actuels petits domestiques, ont voulu nous imposer leur vision, leur conception. Leur but est de détruire les nations, les civilisations et de transformer le monde en un vaste marché planétaire propre à gaver les apatrides puissances de l’argent, naguère dénoncées par Mitterrand.

Mais, fort heureusement, les pires charlatans finissent toujours par se heurter au scepticisme de ceux qu’ils cherchent à tromper. Des esprits libres ne se laissent pas si facilement abuser par les supercheries des bonimenteurs en costume. "L'avenir radieux" que voulaient nous imposer les thuriféraires du mondialisme se heurte à la volonté des peuples de retrouver leur identité et leur liberté.

On l'observe depuis quelques années, dans notre pays comme un peu partout en Europe, d'élections en élections : les mouvements nationalistes et identitaires affirmés se renforcent progressivement, avec constance. En France, l'éventualité de l'arrivée au pouvoir d'un candidat national à la prochaine présidentielle, même s'il reste beaucoup à faire, n'est plus une illusion. Que cette élection soit proche ou qu’elle ait lieu dans dix-huit mois, à la date prévue. Cependant, ne soyons pas dupes. Cette "victoire", loin d'être la conséquence d'une quelconque "dédiabolisation", qui dans les faits, correspond à une suite de reniements, sera le fruit de cinquante années de labeur intensif de la part des différentes composantes militantes de la droite nationale et identitaire, et de l'effondrement des chimères que furent hier le communisme et la démocratie libérale et aujourd'hui le mondialisme et le wokisme.

Nous assistons donc à l'émergence de ce que nous pouvons appeler "une nouvelle révolution conservatrice mondiale". Une révolution qui mènera chacune de nos vieilles nations à renouer avec elle-même, et les civilisations à retrouver leurs spécificités et leurs vocations. En couchant sur le papier de tels propos, je ne prends pas mes désirs pour des réalités. Loin s'en faut, les faits sont là...

Le réveil des peuples s'accélère, et c'est tant mieux...

Fut un temps, pas si lointain, où en France, la droite nationale se trouvait marginalisée. Électoralement, elle piétinait désespérément autour de 1%. Ailleurs en Europe, il en allait de même, hormis en Italie, avec le MSI (Mouvement social italien, devenu Fratelli d'Italia, le parti de Giogia Méloni), et en Flandre, où les nationalistes avaient gardé une certaine influence. Puis au début des années 1980, il y eut la percée historique du Front national de Jean-Marie Le Pen. Celle-ci bouleversa la donne, non seulement dans l’Hexagone, mais aussi dans l'Europe entière. Ce fut l'étincelle salvatrice. Elle montra aux peuples, qui n'avaient pas oublié totalement qui ils étaient, qu'un autre avenir était possible. Depuis le mouvement n'a cessé de s’amplifier.

Il est courant de dire que ce qui se passe en Amérique se produit, quelques années plus tard, sur le Vieux Continent. Prenons l'exemple de l'assassinat de Martin Luther King en 1968. L’événement a contribué, entre autres, à l'émergence sur les campus américains, dans les décennies qui suivirent, de l’idéologie "woke". Cette dernière, par la suite, s'est imposée chez nous sous différentes formes. Aujourd’hui, nous en subissons toujours les conséquences néfastes. Mais les choses sont en train de changer. Il y a quelques semaines, l'assassinat du jeune leader conservateur américain Charlie Kirk a eu un retentissement mondial. Sera-t-il de nature à mettre un point final à l'expansion de l’idéologie "woke" ? Nous l’espérons mais seul l’avenir nous le dira…

Pour l’heure, les déferlantes migratoires que subissent la France et l'Europe depuis les années 1960 (avec les conséquences parfois dramatiques que celles-ci ont sur le quotidien de nos peuples) ne sont pas de nature à améliorer notre situation.

Quoi qu'il en soit, force est de reconnaître que les peuples d’Europe, politiquement asservis, économiquement anéantis et démographiquement envahis, entendent reprendre leur liberté et contrarier les plans des mégalomanes à vocation de marionnettistes nichés à Bruxelles, à Davos ou dans certains grands conseils d’administration.

Une nouvelle révolution conservatrice est en marche. L'heure du grand retour des valeurs ancestrales de nos nations et de notre civilisation approche... Faisons en sorte qu’il soit définitif ! 

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10:43 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans la « Bio Collection » : Franco, un chef pour l’Espagne

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Francis Bergeron, Le Nouveau Présent cliquez là

Une nouvelle biographie du général Franco vient de paraitre. Comme le savent forcément nos lecteurs, Francisco Franco (1892-1975) fut l’homme qui sauva l’Espagne du communisme, avant-guerre, et qui sut ensuite mettre, puis maintenir, son pays à l’écart de la Seconde Guerre mondiale qui s’annonçait. Ce portrait du Caudillo annonce bien d’autres titres, car cet ouvrage, Francisco Franco. Un caudillo pour l’Espagne, amorce une collection, ou plus exactement une « Bio Collection », qui a pour ambition de proposer aux lecteurs une véritable galerie de portraits d’hommes (et de femmes, bien entendu !) remarquables.

Dans un passé récent (entre 2000 et 2022), la collection « Qui suis-je ? » des défuntes Editions Pardès, avait publié 131 titres. Ce qui fait d’ores et déjà de cette collection une référence très crédible. Beaucoup de ces biographies – car il s’agit uniquement de biographies comme pouvait le laisser deviner l’intitulé même de la collection – sont précieuses car elles constituent parfois la seule étude publiée sur des personnages éventuellement oubliés, au destin peu banal, en tout état de cause.

« Qui suis-je ? »

Qui étaient-ils, ces personnages racontés dans le cadre de la collection « Qui suis-je ? » Des romanciers ? Des hommes politiques ? Des poètes ? Des savants ? Des chefs de guerre ? Des philosophes ? Des aventuriers ? Les publications se sont succédé sans ordonnancement particulier, mais la recette était bonne : trouver un spécialiste ou tout au moins un excellent connaisseur du personnage dont il s’agissait de raconter la vie, et demander à l’expert identifié d’en condenser de façon attractive l’histoire, en 120 pages, illustrations et annexes comprises.

Aussi quand les parutions se sont interrompu, il y a deux ou trois ans, beaucoup, du côté des auteurs comme des lecteurs, se sont sentis un peu orphelins. Mais deux maisons d’édition crédibles, pour ne pas dire « historiques », Synthèse nationale et Déterna (autrement dit : Roland Hélie et Philippe Randa), ont relevé le défi : reprendre ce concept de la publication d’une galerie de portraits, la plus large possible, la plus non-conformiste possible, proposés à un prix raisonnable.

Il ne s’agit pas d’être exhaustif sur le destin du personnage évoqué, mais de ne rien oublier d’important à son propos, et de faire de cette biographie un livre plaisant à lire, et en même temps un ouvrage de référence, avec, en annexe, une chronologie résumée, une bibliographie, un éventuel recueil de citations, et, peut-être le plus important, un index des noms cités. Encore aujourd’hui trop de biographes font l’impasse sur un tel index, alors que son existence transforme la biographie (remarque valable aussi pour les ouvrages historiques) en un véritable outil de travail pour les journalistes et les historiens, amateurs ou professionnels. Du coup la biographie ne fait pas double emploi avec des ouvrages beaucoup plus importants, beaucoup plus riches, sur le même personnage, mais moins pratiques, en fait.

De Brasillach à Pio Moa

Franco a fait l’objet de nombreuses biographies. Il existe une série d’ouvrages, parfois excellents, parfois hostiles, consacrés à Franco, et plus encore sans doute à la guerre d’Espagne. On pense évidemment aux ouvrages de Bardèche et Brasillach, de Pio Moa, de Bartolomé Bennassar, et peut-être d’abord à ceux, précisément, de Michel Festivi : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaineMiguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne etc. Le Franco du même Michel Festivi ne répète nullement ces différents ouvrages, qui sont autant d’éclairages sur l’Espagne de ces années-là.

La « bio collection », c’est un peu, dans le domaine de la biographie, l’équivalent des « Que sais-je. ? » des Presses Universitaires de France. En 80 ans, les Presses universitaires de France (les célèbres PUF) ont publié 1.400 « Que sais-je ? », qui se présentent comme des synthèses de vulgarisation en 128 pages, à l’incontournable utilité. Dénombrera-t-on également un jour 1.400 titres dans cette « Bio collection » ? Ce qui est certain, c’est que 1.400 personnages au moins ont illustré des valeurs comme l’héroïsme, le talent, la pertinence, la générosité, le sacrifice, l’esprit d’entreprise etc., qui mériteraient d’entrer dans cette « bio collection ».

Notons aussi que chaque « bio » à paraitre portera un numéro. Le Franco est le numéro 2 de cette collection, le numéro 1 étant la réédition du Henri Béraud paru chez Pardès il y a plus de vingt ans. Au rythme de 12 parutions annuelles (l’ambition affichée par les deux éditeurs), il faudra donc environ 116 ans pour finir par offrir un bilan aussi prestigieux que celui des « Qui suis-je ? » …

Première nouveauté de la « Bio Collection ».

Mais il vaut mieux compter sur la « Bio Collection » plutôt que sur wikipedia pour se constituer le florilège des biographies les plus exaltantes. Même si cela doit prendre 116 ans !

Avoir fait appel à Michel Festivi pour ce Franco, qui constitue la première nouveauté de la « Bio collection » a été une excellente idée et un gage de réussite. Festivi, avocat et ancien bâtonner de son Ordre, n’est certes pas un historien de profession. Mais passionné d’histoire, habitant à deux heures à peine de la frontière espagnole, il se partage entre la France et l’Espagne. Sa connaissance de l’Espagne, il entend la mettre au service des lecteurs français. D’abord parce que les deux pays ont des liens historiques auxquels les Pyrénées n’ont jamais vraiment fait obstacle. Ensuite parce que l’histoire moderne de l’Espagne, comme son histoire plus ancienne, sont grosses de leçons pour nous autres, Français. Beaucoup de néo-staliniens et d’islamo-gauchistes rêvent, nous le savons, de nous rejouer la guerre d’Espagne, côté PCE, POUM ou Anars, bien entendu, ou, au mieux, les déterreurs de carmélites.

Une sorte de Pétain espagnol mâtiné de gaullisme ?

De tous les ouvrages de Festivi, outre ceux consacrés à l’Espagne, je conseille sa remarquable étude : La désinformation autour du parti communiste « français » (Dualpha 2024).Depuis le livre de Roland Gaucher, Histoire secrète du parti communiste français (paru en 1974), nous n’avions pas eu l’occasion de lire une étude aussi complète et pertinente sur ce parti mortifère.

Mais revenons à Franco, au Franco de Festivi. Dans ma jeunesse, un peu extrémiste, je dois bien l’avouer, il était de bon ton de critiquer Franco, que nous jugions trop conservateur, trop catho, trop mou en somme, une sorte de Pétain espagnol, mâtiné de gaullisme. Pas très excitant ! On pouvait aller et venir en Espagne en toute liberté, bien entendu, et on regrettait l’absence de symboles de la victoire contre les rouges à chaque coin de rue.

Ah, José Antonio ! Ah, la Phalange ! C’était bien autre chose, pensions-nous. Du moins cela aurait pu être autre chose, mais inutile de se livrer à de vaines uchronies. L’assassinat du jeune chef phalangiste par les bandes staliniennes a donné à l’Histoire de l’Espagne le cours que nous lui connaissons.

En fait – et Michel Festivi l’explique de façon irréfutable – Franco fut non seulement un chef de guerre exceptionnel (voyez comment il décida, contre l’avis des stratèges qui l’entouraient, de libérer Tolède), mais en outre l’un des chefs d’Etat les plus avisés de cette période tourmentée qui va de 1936 à la mort de Staline.

Il faudra bien un jour que cela soit porté à son crédit. Franco tenait son pouvoir « de Dieu et de l’Histoire ». Michel Festivi démontre de façon irréfutable qu’il en a fait bon usage.

Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, par Michel Festivi, Ed. conjointe Synthèse nationale et Déterna, La « Bio Collection », 2025, 140 pages, 20,00 €

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lundi, 03 novembre 2025

LE N°71 DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE ARRIVE. N'OUBLIEZ PAS DE VOUS ABONNER OU DE VOUS RÉABONNER !

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Casse-tête ferroviaire pour les « femmes à barbe » et les « hommes en jupe »

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La chronique de Philippe Randa

C’était il y a… 70 ans, à un mois près. Le 1er décembre 1955, Rosa Parks, une dame à la peau d’ébène, refusa de céder sa place à un homme blanc comme la loi le lui imposait. Cela se passait dans la ville de Montgomery, en Alabama, aux États-Unis d’Amérique.

On considère désormais que la désobéissance de Rosa Parks fut l’étincelle qui déclencha outre-atlantique le mouvement des droits civiques pour que « les Afro-Américains puissent bénéficier comme tout autre Américain des droits civiques inscrits et garantis par la Déclaration d’indépendance et la Constitution des États-Unis sans limitation juridique ou restriction juridique que ce soit. »

Fort bien et qui songerait de nos jours à réinstaurer une quelconque ségrégation – séparation imposée, de droit ou de fait, d’un groupe social d’avec les autres – dans quelques transports en commun que ce soit ?

T’as qu’à croire !

En France, une jeune femme de 26 ans, de nationalité brésilienne, ayant été victime d’une tentative de viol sur le RER C dans le Val-de-Marne fin novembre, une certaine Marie K., usagère régulière, elle, du RER D, a lancé une pétition pour que des wagons soient à l’avenir réservés aux femmes et aux enfants dans les RER et Transiliens.

Une pétition qui « cartonne » selon le site actuParis (11.000 signataires au 1er novembre) qui nous rappelle que « l’idée n’est pas nouvelle et remonte même à la naissance des réseaux de métros et trains urbains, fin XIXe et début XXe siècle. Aujourd’hui, de nombreuses villes et pays à travers le monde ont déjà mis en place des espaces réservés aux femmes dans les métros ainsi que les trains, qu’ils soient métropolitains comme les RER et Transilien en Île-de-France ou interurbains comme les TGV et TER : c’est le cas de plusieurs régions indiennes depuis les années 1950, de plusieurs agglomérations japonaises depuis le début des années 2000, de Mexico depuis 2008 ou encore de la Malaisie depuis 2010. En Europe, l’Allemagne, l’Autriche ou encore la Suisse propose des espaces réservés aux femmes dans les trains de nuit et/ou régionaux. »

La jeune femme brésilienne ou Marie K. pourraient-elle, l’une et/ou l’autre, connaître un jour la même célébrité que Rosa Parks ?

Toutefois, la perspective de wagons ainsi réservés aux femmes et aux enfants, accompagnées, comme le suggère cette pétition de « mettre en place une signalétique claire et visible pour identifier ces wagons » ne risque-t-elle pas de déclencher d’autres inévitables revendications de la part de tous ceux qui n’ont d’autres obsessions que de « dégenrer » tous azimuts ?

Car dans quels wagons seront autorisés « femmes à barbe » et « hommes en jupe », ces « non-binaires » en jargon de la bien-pensance, soit celles ou ceux qui « peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme “non-binaire” désigne donc toutes les possibilités en dehors d’une identité strictement féminine ou masculine », selon le site questionsexualite.fr.

That is the question, comme qui dirait.

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Mardi 11 novembre, en Languedoc : Fête du cochon de la Ligue du Midi

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Lundi 3 octobre, à 8 h 15 : Eric Zemmour était sur Sud Radio

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Non, la France n’a pas de «part algérienne»


La France en Algérie : la colonisation se heurte à de profondes  contradictions

 

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je lisais, ce matin, sur l’écran de mon téléphone, la tribune publiée dans Libération par un jeune sociologue, Paul-Max Morin : « Mais qu’est-ce qu’ils vous ont fait les Algériens pour que vous les détestiez autant ? ». Je marchais sur la dune de Léchiagat, ce mince cordon de sable battu par le vent d’ouest, entre la lagune où trône un imposant menhir et l’océan. Le ciel était clair, la mer montait. Il y a quelque ironie à découvrir, dans un journal français, ce texte où l’auteur reproche à la France d’avoir « nié sa part algérienne ». Cette formule, à elle seule, mérite qu’on s’y arrête. Elle concentre tout le malentendu d’une génération élevée dans la repentance et coupée du sens des civilisations.

La France n’a pas de part algérienne ; elle a une histoire avec l’Algérie. C’est bien différent. L’histoire, c’est ce que l’on regarde, que l’on juge, que l’on clôt ; la « part », c’est ce qu’on prétend porter en soi, comme une greffe morale. En érigeant la colonisation en matrice identitaire, Paul-Max Morin ne parle plus d’histoire, il parle de filiation. Il fait de l’Algérie un organe constitutif de la France, comme si notre pays devait désormais se penser à moitié africain. C’est la même opération mentale que celle qui transforme la faute en dette et la dette en identité.

Ce discours n’est pas neuf ; il reprend la vieille antienne de la gauche post-coloniale : substituer à la nation un empire de la culpabilité. L’auteur voit dans le vote parlementaire, la dénonciation des accords de 1968 sur la circulation et le séjour des Algériens, un « retour de la haine ». En réalité, c’est l’inverse : mettre fin à un régime d’exception, c’est restaurer l’égalité. Ces accords furent signés dans le déséquilibre d’une décolonisation à vif ; ils ont permis, des décennies durant, un flux migratoire unilatéral, sans réciprocité ni maîtrise. Les dénoncer n’est pas humilier l’Algérie, c’est sortir du tête-à-tête colonial.

Ce qui trouble surtout Morin, c’est que la France ose redevenir sujet de son propre droit. Il lui reproche de rompre avec « la part algérienne de son histoire ». Il oublie que l’Algérie, depuis soixante-trois ans, est un État indépendant, et qu’il n’existe pas de mariage indissoluble entre nations. Les civilisations ne fusionnent pas ; elles se côtoient, parfois se combattent, parfois s’ignorent. Spengler l’avait vu mieux que personne : quand deux cultures se mêlent, la plus jeune ne prolonge pas la plus ancienne, elle la remplace.

Ce qui me frappe, c’est cette idée qu’une « part algérienne » habiterait la conscience française comme un héritage biologique. On invoque les harkis, les pieds-noirs, les métissages, les chansons, les films : tout ce que la mémoire émotionnelle peut fournir à la confusion politique. Mais l’histoire ne se résume pas à des images. Elle se construit sur des séparations. L’Empire romain avait fait de la Méditerranée un lac intérieur ; l’Islam, en conquérant le rivage sud, en fit une frontière. Depuis treize siècles, cette mer n’est plus un trait d’union, mais une limite entre deux ordres du monde : au nord, la civilisation européenne ; au sud, la civilisation arabo-musulmane.

Cette césure n’est pas un drame, elle est une donnée. Vouloir l’abolir par la morale, c’est refuser la géographie et l’histoire. La France, fille de l’Europe et du christianisme, ne s’agrandira pas en se dissolvant dans la nostalgie algérienne ; elle se fortifiera en redevenant fidèle à son propre génie. En réclamant qu’on reconnaisse « la part algérienne de la France », Morin inverse les rôles : c’est la France qu’il veut rendre dépendante, l’Algérie qu’il veut transformer en mère morale. Et ce faisant, il perpétue la logique coloniale qu’il prétend condamner : l’impossibilité de vivre séparés.

Je ne connais pas de « part algérienne de la France » ; je connais, en revanche, la part française de l’Algérie. Ce sont les routes, les ports, les lycées, les hôpitaux, les morts de 14-18 venus d’Oran ou de Constantine défendre une patrie lointaine. Cette part-là appartient à l’histoire commune, non à la culpabilité éternelle. Elle n’appelle ni excuses ni fusion, seulement la reconnaissance lucide de ce qui fut fait et défait.

Sur la dune, le vent m’apporte le grondement de l’Atlantique. Je songe que la mer, partout, est frontière avant d’être lien. Elle sépare des peuples qui ne s’ignorent pas, mais qui ne se confondent pas. Ce que Libération nomme « obsession raciste » n’est, en vérité, que la réapparition du sens des limites, sans lequel il n’y a ni nation ni liberté. La France n’a pas besoin de se redécouvrir « algérienne » ; elle a besoin de se rappeler qu’elle est encore France.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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dimanche, 02 novembre 2025

Samedi 8 novembre, à Versailles : conférence de Jean-Pierre Maugendre

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Mercredi 5 novembre, à Strasbourg : conférence de Régis Le Sommier (Omerta)

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En ce 1er novembre, jour des morts, ayons une pensée pour tous nos camarades disparus

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L’Europe face à la guerre en Ukraine

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La plupart d’entre nous n’avons que notre bon sens pour juger des situations dans lesquelles se fourrent les nations en général et l’Europe en particulier. Aujourd’hui plus qu’hier, le destin de l’Europe ne s’est jamais posé avec autant d'acuité, ballottée qu’elle est par les puissances comme l’Amérique, la Russie ou la Chine face auxquelles elle n’a rien de concret à proposer faute d’être elle-même une puissance. Et cette Europe de Bruxelles qui est censée unifier ne fait que désunir par l’inconséquence de ses choix. Avec en toile de fond, une Allemagne omniprésente et qui détermine bien des options. En France, quelques esprits seulement, débarrassés de toute pesante idéologie, nous offrent une lecture objective d’une géopolitique qui ne cesse d’évoluer au fil du temps et qu’un Donald Trump a rendu plus aléatoire que jamais. Pierre Lellouche est de ceux-là qui nous livre son analyse sur les conséquences de cette guerre en Ukraine que les Européens s’obstinent à vouloir soutenir à tout prix.

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Source : Journal du dimanche, 2/11/2025.

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« Donnons un avenir aux enfants blancs » : relaxe du candidat d'extrême droite à l’origine des affiches controversées

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Source Le Figaro cliquez ici

Pierre-Nicolas Nups et deux militants du Parti de la France étaient jugés pour incitation à la haine raciale après le collage, pendant la campagne des législatives, d’affiches controversées en Meurthe-et-Moselle.

Un candidat d'extrême droite aux législatives 2024, poursuivi pour incitation à la haine raciale pour une affiche appelant à donner «un avenir aux enfants blancs», a été relaxé, a-t-on appris samedi auprès de l'avocat de la Licra Nancy. Ce candidat, Pierre-Nicolas Nups, et deux militants du Parti de la France, ont été relaxés vendredi par le tribunal correctionnel de Nancy.

Le tribunal a retenu les exceptions de nullité soulevées par les prévenus et touchant à la procédure, a expliqué à l'AFP Me Stéphane Massé, avocat de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) Nancy. «On est très surpris parce que les exceptions de nullité qui avaient été soulevées ne tenaient pas la route, d'ailleurs le parquet s'était associé à notre position», a déclaré l'avocat.

«J'espère que le parquet fera rapidement appel de cette décision. Il est essentiel que la cour d'appel puisse réexaminer les faits et redire avec force qu'il n'y a pas, en France, de place pour les discours qui hiérarchisent les être humains», a aussi réagi auprès de l'AFP Franck Porterat, président de la Licra Nancy.

« Donnons un avenir aux enfants blancs »

Le parquet avait requis 100 jours-amendes à 10 euros, l'affichage de la décision de justice et trois ans d'inéligibilité contre Pierre-Nicolas Nups. Des peines de prison avec sursis et des amendes avaient été requises pour les deux autres prévenus.

Les trois hommes étaient jugés pour incitation à la haine raciale après le collage, pendant la campagne des législatives, d'affiches sur lesquelles on voyait un jeune garçon blond aux yeux bleus, avec le slogan «Donnons un avenir aux enfants blancs». L'affiche portait la signature du Parti de la France, un groupuscule qui n'a présenté qu'un seul candidat aux élections législatives de juin 2024, dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle. Elle avait été diffusée en particulier à Neuves-Maisons, commune de 7000 habitants de cette circonscription.

Le maire de Neuves-Maisons, Pascal Schneider, avait porté plainte ainsi que la Licra et SOS Racisme. Pierre-Nicolas Nups avait déclaré au journal L'Est républicain avoir «validé» cette affiche qui véhiculait selon lui «un message d'espoir pour notre jeunesse et rien d'autre». Pierre-Nicolas Nups avait été éliminé dès le premier tour des élections législatives, avec 10,06% des voix.

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samedi, 01 novembre 2025

L’explosion du racisme « anti-blancs », dans l’indifférence absolue des anti-racistes professionnels

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Michel Festivi 

Il y a des racismes qui ne provoquent nullement les foudres des organisations gauchistes patentées, gavées aux subventions publiques grâce aux impôts payés par les Français, c’est le racisme anti-blancs. Depuis des années, ce racisme se répand et se diffuse dans toute la société, comme une trainée de poudre, sans que les habituels prédicateurs grassement financés, ni voient rien à redire, bien au contraire. Seules certaines catégories de personnes peuvent être victimes du racisme, mais surtout pas les blancs.

Ce paradoxe des plus stupéfiants, vient encore tout récemment de trouver à s’exprimer, dans le silence quasi complet des hommes politiques et des médias, pourtant si prompts à réagir au moindre battement de cil soi-disant raciste. L’exemple nous vient d’une militante LFI, Imane Hamel, le 16 octobre dernier, lors d’un meeting à Clichy-sous-Bois. Après avoir fustigé le sentiment « nationaliste », car les blancs vivants en France n’ont pas le droit d’aimer leur patrie charnelle, et ajouter pour faire bonne mesure que : « les musulmans sont devenus les victimes expiatoires de la désespérance sociale », elle n’a pas hésité a proclamé que : « les arbres généalogiques sont brandis comme des trophées et la clarté de peau devient source de fierté.... une réécriture de l’histoire, le peuple français est réduit à une lignée de sang, à la culture sclérosée ». Comme propos racistes, on se pose là.

Puis, elle lance cette phrase qui aurait dû, de la gauche au centre et jusqu’à la droite dite républicaine, enflammer contre elle le débat public : « La France n’est pas une nation ethnique, mais une nation politique, sa terre est un creuset d’immigration dont les ancêtres ne sont pas plus les Gaulois que les Francs, les Wisigoths, les Alamans, les Juifs ou les Arabes », et d’ajouter cette allégation racialiste au plus haut point : « Nous savons par-dessus tout que nous n’avons pas à nous justifier de notre présence car nous ne sommes pas moins français que celui dont la seule gloire malheureuse est d’être né blanc. »

« La seule gloire malheureuse d’être né blanc ». Voilà qui est lâché, et ce en toute impunité. Julien Odoul député RN de l’Yonne a twitté bien à propos : « Le racisme avec le sourire, quand c’est pourri, c’est LFI ». Si beaucoup d’internautes ont réagi, aucun des grands leaders politiques ne sont intervenus, et à ce jour, sauf erreur de ma part, aucune plainte n’a été déposée, contre ces propos, et surtout pas par SOS racisme, la fameuse Ligue des droits de l’Homme, ni le MRAP et toutes ces associations qui n’ont de lutte contre le racisme qu’à géométrie variable.

François Bousquet, journaliste, avait écrit il y a quelques mois, un livre-enquête décapant sur ce thème : Le racisme antiblanc, l’enquête interdite, publié aux éditions de la Nouvelle Librairie. Accusant la gauche d’un racisme justement « à géométrie variable », rajoutant dans un entretien du 1er août 2025 au Figaro : « le déni du racisme antiblanc est devenu une discipline olympique chez nombre de chercheurs et sociologues ».

Justement, le sociologue, historien et chercheur Pierre-André Taguieff, est l’exception bienvenue. Comme il l’indique pour Le Figaro magazine : « pour les néoantiracistes, la blanchité est un péché originel ». Il vient de publier aux éditions H&O, Du racisme en général et du racisme anti-blancs en particulier. Pour lui, il s’agit d’une mise en accusation globale, d’un groupe humain « caractérisé avant tout par la couleur de peau de ses membres », dès lors, du racisme chimiquement pur.

Dénonçant le postcolonialisme, le décolonialisme, la criminalisation des nations occidentales, Taguieff répond en quelque sorte à Amine Hamel : « le nationalisme n’est pas nécessairement raciste, ni même xénophobe : la distinction entre « nous » et « eux » (ou les autres) ne prend pas nécessairement la figure d’une opposition manichéenne ». L’antiracisme est devenu une idéologie en elle-même, et pour cette idéologie, le racisme anti-blancs est désormais une composante absolue. Car « les activistes du néoantiracisme racialiste, pratiquant un terrorisme intellectuel importé du monde anglo-saxon et s’inspirant de « la religion woke », autant que de la propagande « antisioniste », a déferlé sur l’Europe et singulièrement sur la France, avec la complicité de tous ceux qui entendent reléguer certains partis, certaines organisations ou associations dans le seul rôle d’épouvantail identitaire.

Comme il l’analyse, les blancs sont criminalisés, diabolisés, voués aux gémonies. Effectivement, nombre de médias et d’intellectuels continuent mordicus à nier ce racisme anti-blancs, accusant « l’extrême droite », d’être à l’origine de ce concept. Pourtant les exemples abondent. Des policiers s’étaient faits gifler par un gardé à vue aux cris de « sales blancs ». Rokhaya Diallo s’évertue à nier le racisme anti-blancs. Nick Conrad, un rappeur qui avait intitulé un clip « Pendez les blancs », a pourtant été relaxé en appel. Imaginons l’inverse ?

Autre sociologue dans la même veine que Taguieff, Mathieu Bock-Côté, qui multiplie les chroniques sur le thème du « Le racisme anti-blancs, le déni ». Et de pousser le raisonnement plus encore : « Il y a dans une certaine jeunesse issue de l’immigration, une haine de la France qui s’inscrit dans une mouvance... de partition du territoire...La France n’est plus une nation, mais un territoire qu’on veut pousser vers la guerre des races. »

Et que penser des dénis de ce racisme anti-blancs dans la tragédie de Crépol, ou le meurtre de Thomas a été proféré aux cris de « sale blanc ». Pourtant, à ce stade, le crime raciste n’est toujours pas reconnu par la justice, et des journalistes se sont évertués à dénigrer et nier la coloration raciste de ce crime, attaquant une. Comme le disait Péguy dans Notre jeunesse : « Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». À croire que certains, notamment à gauche et à l’extrême gauche, mais pas que, sont aveugles, où ferment les yeux, quand cela les arrange.

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ÉRIC ZEMMOUR DIMANCHE 2 OCTOBRE À MIDI SUR BFM TV

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Le journal du chaos

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Les migrants ne s’assimilent pas…

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L’économiste américain, professeur à la George Mason University (Virginie) est l'auteur d'une théorie de la « transplantation culturelle » : selon lui, les immigrés importent les préférences économiques de leurs pays d'origine, au risque d'affaiblir la croissance des pays les plus innovants. Il est l’auteur d’une trilogie iconoclaste dont les deux premiers volumes interrogent respectivement le rôle du QI moyen d’un pays et la démocratie de ses institutions, dans sa richesse économique. L’Observatoire de l’immigration et de la démographie présente cet ouvrages. Le Figaro s’est entretenu avec Garett Jones.

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Source : Le Figaro 23/10/2025

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Un entretien avec Michel Festivi, auteur du nouveau livre "Francisco Franco, au caudillo pour l'Espagne"

Festivi-Michel-quadri.jpegEntretien avec Michel Festivi, avocat honoraire et historien, qui vient de publier aux éditions Déterna et Synthèse nationale, dans la « Bio Collection », dirigée par Francis Bergeron et David Gattegno : Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Vous venez de publier une biographie de Francisco Franco, dans cette nouvelle collection, pourquoi cet intérêt pour ce personnage si décrié, voire honni ?

Pour plusieurs raisons. La première, j’entendais célébrer le 50e anniversaire de la mort de Franco, qui est décédé le 20 novembre 1975, et qui fut un militaire, un politique et un homme d’État considérable au XXe siècle. La seconde justement, pour lutter contre les désinformations et les mensonges qui sévissent contre cet homme, qui aura vaincu le communisme qui allait s’emparer de son pays, protéger l’Espagne de la seconde guerre mondiale, puis ensuite, ancra sa patrie dans la modernité, et en fit la 9e puissance économique au monde. Cette biographie s’inscrit dans le droit fil de mes précédents livres, remettre l’histoire en l’endroit, rétablir les faits, faire le tri entre les causes et les conséquences, bref lutter contre les vilénies déversées depuis des lustres. Enfin l’occasion m’en a été donnée par la création de cette nouvelle aventure éditoriale, l’association de deux éditeurs, Déterna et Synthèse nationale, assistés par Francis Bergeron et David Gattegno, qui réalise de superbes iconographies, dont celles qui parsèment cet ouvrage. Cette Bio Collection, qui ne publiera que des biographies, m’a sollicité pour cette entreprise nouvelle, des bios resserrées et qui brisent les discours convenus et stéréotypés.

Qu’apporte de plus, ou de nouveau, votre biographie, car beaucoup d’ouvrages ont été écrits par de nombreux historiens déjà sur Franco ?

Les principales biographies sont déjà anciennes, plus de vingt ans. Cela date. D’autre part de nombreux auteurs, à quelques exceptions près, reprennent les computations maintes fois ressassées, Franco était un piètre militaire, un piètre politique, il n’avait aucune vision stratégique. Soit on l’assimile à Hitler ou Mussolini pour en faire un dictateur au petit pied, soit on prétend qu’il n’arrivait pas à la cheville de ces hommes qui ont fracassé l’histoire du XXe siècle. Or justement, je démontre que Franco était un militaire très courageux et de grand talent, un politique très avisé, et un homme d’État exceptionnel, et qu’il n’a jamais été un dictateur à l’égal de Staline, Hitler, Mussolini, et que d’autre part l’Espagne franquiste n’a jamais été un état totalitaire. De plus j’apporte un éclairage différent sur beaucoup de points et de sujets.

L’Espagne était-elle vraiment à la merci du communisme ?

Absolument, tous mes livres précédents le démontrent, notamment le tout dernier, publié par Dualpha en juillet dernier : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, 1936-1939. Depuis 1934, l’Espagne se débattait contre les volontés des gauches révolutionnaires espagnoles de prendre et garder le pouvoir par la force des armes. Franco joua un rôle certain dans leurs échecs, en 1934 d’abord, puis plus encore au cours des années suivantes, avec l’arrivée des staliniens et de la IIIe internationale dans le pays entre 1936 et 1939.

Quel fut le rôle de Franco pendant la seconde guerre mondiale ?

Un rôle déterminant et très méconnu, c’est ce que je m’emploie à exposer. A la tête d’un pays quasi ruiné par plusieurs années de soubresauts et d’attaques révolutionnaires, Franco et son équipe, certains de ses ministres, réussirent à naviguer entre les bourrasques, et sauver l’Espagne d’un naufrage certain si elle s’était alliée avec Hitler ou Mussolini. La roublardise de Franco fut sans pareille, et de surcroit, quasiment seule dans une Europe nazifiée, L’Espagne fut pour des milliers de juifs pourchassés de partout, une bouée de sauvetage.

L’après-guerre fut très dur pour l’Espagne ?

Oui, mais là encore Franco sut mobiliser le peuple espagnol, qui « dans ses profondeurs » entendait soutenir celui qui l’avait sorti des immenses ornières dans lesquelles il aurait dû sombrer. Petit à petit, l’Espagne se redressa et revint dans le concert des nations, j’explique tout cela.

Comment Franco s’y prit-il pour faire de l’Espagne, la 9e puissance économique du monde ?

En faisant confiance en des hommes nouveaux, des techniciens, des spécialistes dans l’agronomie, l’industrie, le commerce, la finance. Franco hésitait beaucoup avant de prendre des décisions, mais une fois prises, il laissait faire ceux en qui il avait donné sa confiance.

Il prit aussi son temps pour donner à l’Espagne, sa future organisation politique pour après sa mort ?

Il hésita pendant des années, sachant très bien qu’après lui, l’Espagne reviendrait à une démocratie normalisée, il en avait parfaitement conscience, mais ne voulait pas précipiter les choses. Ce n’est qu’en 1969, qu’il entreprit de faire légiférer sur le nouveau régime monarchique qui prendrait sa suite. Il avait tout organisé, dans un contexte assez complexe.

Sa fin de règne fut assez difficile voire tragique ? 

Oui, son agonie s’éternisa, bien trop longtemps. Une camarilla incompétente tenta de le maintenir en vie le plus longtemps possible. Cette courte période ne fut pas très glorieuse.

En définitive, que reste-t-il aujourd’hui dans l’Espagne de 2025, du franquisme :

Si l’on raisonne à très court terme, pas grand-chose. Mais si on prend de la hauteur, on s’aperçoit que l’Espagne qui aurait dû subir le joug soit du communisme, soit du nazisme, revient de très loin. Quand les socialo-communistes des plus sectaires qui gouvernent actuellement le pays, et qui briment toute liberté de pensée, seront démocratiquement chassés du pouvoir, et que les Espagnols se ressaisiront, on s’apercevra alors que cette période de l’Histoire fut nettement plus positive que négative. Cette biographie, comme tous mes autres livres, s’inscrit dans le temps long du combat des idées pour lutter contre les démagogies qui empoisonnent nos sociétés européennes, et singulièrement en Espagne et en France.

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Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, La Bio Collection, éditions Synthèse nationale et Déterna, iconographies de David Gattegno, 140 pages, 20,00 €.

Pour commander ce livre cliquez ici

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Samedi 15 novembre, à 16 h : Hommage à Charles Maurras au cimetière de Roquevaire (13)

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Vendredi 7 novembre : soirée Livr'arbitres à Paris à l'occasion de la sortie du nouveau numéro consacré à Yukio Mishima

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