mardi, 18 novembre 2025
Répression, remigration, autorité : les seuls remèdes contre le narcotrafic
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Nos élites, comme à leur habitude, feignent la surprise devant la violence que génère le narcotrafic en France. Mais comment s’étonner de ce chaos après des décennies de laxisme judiciaire, politique et migratoire ? On a fermé les yeux, on a minimisé, on a relativisé, au nom d’un prétendu « humanisme » qui n’est en réalité qu’un abandon des Français et de leur sécurité. Les trafiquants, eux, n’ont jamais été dupes : ils ont compris que la France était devenue une terre de permissivité.
Il est temps de cesser de jouer les innocents. Si l’on veut véritablement lutter contre le trafic de drogue et ses corollaires – la violence, la corruption, la destruction des quartiers – il faut rétablir la peine de mort pour les grands trafiquants. Ce n’est pas une provocation, c’est une nécessité. La peur du châtiment est le seul langage que comprennent ces criminels. Et il faut une répression impitoyable, sans état d’âme, sans procès interminables.
Il faut s’inspirer des méthodes de Donald Trump qui n’a pas hésité à durcir la répression aux États-Unis, ou de la police militaire au Brésil qui agit sans faiblesse face aux cartels. Et surtout, il faut entreprendre une remigration massive des extra-européens qui alimentent ce marché de la drogue. C’est du simple bon sens. C’est une question de volonté politique. Et cette volonté, nos gouvernants ne l'ont jamais eue, préférant la lâcheté du compromis et la soumission à l’idéologie du multiculturalisme. Il est temps de dire stop.
Le blog de Thomas Joly cliquez ici
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Les voilà fort marri, Maréchal !
La chronique de Philippe Randa
L’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP) ayant voulu honorer la mémoire du « vainqueur de Verdun », et non en l’occurence celle du Chef de l’État français qu’il deviendra deux décennies et demie plus tard, le maire de cette petite ville de la Meuse n’a rien trouvé de plus indispensable à faire… que de l’interdire !
Mal lui en pris, le juge des référés du tribunal administratif ayant pour sa part estimé qu’il n’y avait guère de risques de troubles à l’ordre public pour la commune, a aussitôt suspendu l’exécution de son arrêté.
Et la messe fut dite.
Certes, seule une quinzaine d’adhérents de l’association purent y assiter, bien d’autres qui auraient voulu en être furent étonnemment tenus à l’écart, de même qu’une poignée de manifestants venus vomir leur haine de l’événement.
Face à autant de bêtise, autant municipale que politique, on ne peut d’abord que s’étonner qu’une messe puisse encore, de nos jours, en ce premier quart de XXIe siècle affoler, indigner, voire terroriser tant de monde qu’on ait voulu l’interdire. Qui l’aurait crû ? Et pourtant !
On ne peut ensuite que constater, une fois de plus, que vouloir interdire un événement, de quelque nature que ce soit, en excipant de raisons idéologiques, lui donne quasi-systématiquement un retentissement des plus démesuré : l’ADMP n’avait sans doute jamais imaginé, même dans ses rêves les plus fous, provoquer un tel « buzz », comme on dit aujourd’hui.
Enfin, d’espiègles internautes n’ont pas manqué l’occasion de diffuser sur les réseaux sociaux la réaction de 4 cardinaux français à la mort du Maréchal Pétain en 1951, à propos, notamment, des messes qui seraient dites à sa mémoire en distinguant l’homme de ses fonctions : « Nous désirons que ces messes, loin de donner lieu à des manifestations politiques, gardent partout la dignité qui convient à des cérémonies religieuses et le recueillement qu’exige la prière pour les défunts. »
Ces cardinaux, non des moindres, étaient Achille, card. Liénart, évêque de Lille ; Pierre-Marie, card. Gerlier, évêque de Lyon ; Jules-Géraud, card. Saliège, évêque de Toulouse ; Clément, card. Roques, évêque de Rennes.
Quant aux messes à la mémoire de Philippe Pétain, elles furent innombrables après sa mort… et n’avaient guère, jusqu’alors, suscitées d’indignations ; j’avais notamment eu l’occasion de le rappeler dans les colonnes de la revue Liv’arbitres consacré à l’académicien Pierre Benoit (numéro de novembre 2019)…
J’y écrivais que celui-ci « n’ayant profité d’aucunes faveurs du régime de Vichy » rappelait en 1957 dans un entretien à la Radio-diffusion française avec Paul Guimard (puis publié dans le livre De Kœnigsmark à Montsalvat aux éditions Albin Michel en 1958) qu’il regrettait avec quelque dépit son « manque de curiosité » pour les splendeurs de la capitale française, expliquant qu’« il est affreux de penser que je ne suis revenu que trois fois à Notre-Dame, les deux premières pour les obsèques de mes confrères, le cardinal Baudrillart et Paul Claudel, en service commandé si j’ose dire ; et la troisième pour la messe à la mémoire au maréchal Pétain… »
6 ans après la mort de Philippe Pétain, on pouvait donc encore tenir de tels propos… et les faire publier !
J’écrivais que cette confession vaudrait aujourd’hui à l’intéressé, autant qu’à son « complice » intervieweur, les foudres immédiates des ligues de vertu et sans doute un inévitable communiqué de contrition de la Radio… Quant à la publication ultérieure de ses lignes chez un éditeur ayant pignon sur rue (Albin Michel), n’y pensons même pas !
74 ans plus tard, autre temps, autre mœurs… mais la messe aura tout de même été dite !
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Chili (suite) : victoire de la droite aux législatives !
Michel Festivi
Alors que le représentant de la droite de conviction, José Antonio Kast, est bien placé pour remporter la présidentielle, lors du second tour qui aura lieu le 14 décembre prochain, la droite a remporté les élections législatives qui avaient lieu en même temps que le premier tour de la présidentielle.
Les résultats sont sans appel. La droite chilienne remporte 76 des 155 sièges de la Chambre des députés, contre 64 pour la gauche, et 25 sièges contre 23 au Sénat. Ce résultat ne pourra que conforter le futur président de la république. José Antonio Kast, 59 ans, donné vainqueur compte tenu des reports des voix, a un programme qui prévoit des expulsions massives de migrants, la construction de prisons de haute sécurité, car a-t-il lancé « personne n’est en sécurité au Chili ». Il entend construire un mur à la frontière avec la Bolivie, et lutter contre les gangs vénézuéliens et péruviens.
L’adversaire de José Antonio Kast est une communiste de 51 ans, qui tente de masquer sa doctrine chaviste, derrière un conglomérat de gauche et du centre. Comme l’a déclaré un électeur chilien : « l’expérience du parti communiste dans d’autres pays a été désastreuse ». Effectivement, le Chili a été sauvé de cette idéologie mortifère par Augusto Pinochet en 1973. On peut considérer qu’il a ainsi évité à son pays d’être un autre Nicaragua, un autre Vénézuéla, un autre Cuba. En tout cas le score de cette communiste, moins de 30% des voix, est le plus faible enregistré depuis 1990 pour les gauches à une présidentielle.
Car sous Allende entre 1970 à 1973, le pays a failli basculer à l’égal d’une « démocratie populaire », à la mode roumaine ou bulgare de l’époque du grand frère soviétique. Je pense que beaucoup de chiliens s’en souviennent. Il faut voir comment la presse tente désespérément de sauver la candidate Jara, en faisant croire qu’elle serait une communiste « modérée », ou une communiste « issue de l’aile sociale-démocrate parti communiste », comme j’ai pu le lire ! En matière d’inepties, ils osent tout. En réalité, comme l’a déclaré Juan Lehuedé Donoso, analyste politique et ingénieur commercial chilien « le gouvernement de Gabriel Boric a été une véritable catastrophe pour le Chili ». Gabriel Boric, le président sortant de gauche, a échoué tant en matière politique et institutionnelle, qu’en matière sécuritaire et immigrationniste, qu’économique. Cf Breizh info du 18/11/2025.
Cette même presse rejoue à se faire peur, ou à faire peur, en invoquant le retour du pinochisme, ni plus ni moins. Cela veut dire que José Antonio Kast ne sera pas de cette droite invertébrée, mais bien d’une droite fière de ses principes et de ses traditions. C’est de bon augure pour le Chili et pour toute l’Amérique Latine.
Lire aussi cliquez là
18:14 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Paris : annulation de la messe prévue le 29 novembre en mémoire du général Franco et de José Antonio Primo de Rivera
Un communiqué du Cercle Franco-Hispanique :
La répression ne cesse de s’intensifier. Comme dans les pires années de violence en Espagne, la catholicité est attaquée de toute part.
En raison des pressions médiatiques exercées sur les lieux de culte, le Cercle Franco-Hispanique se voit obligé d’annuler la messe demandée cliquez ici pour le repos de l’âme du Chef de la Phalange, Jose Antonio Primo de Rivera, et du Général Francisco Franco, chef de l’État espagnol pendant une quarantaine d’années qui fit le bonheur de son peuple.
La haine ne vaincra pas ! Viva Cristo Rey ¡
16:53 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Lionel Baland invité de Omerta
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La dictature de la pensée s’impose en Espagne socialo-communiste, par la faute notamment, des tenants de l’opposition molle du Parti populaire : Le cas Juan Carlos 1er.
Michel Festivi
L’histoire de la guerre civile et celle du franquisme sont totalement prises en main en Espagne, par la volonté des gouvernements socialo-communistes, d’interdire toute possibilité de vanter les mérites de Francisco Franco, où de dire et d’écrire que sous Franco, l’Espagne était devenue la 9e puissance industrielle et économique du monde (1). Cela a commencé sous José Luis Zapatero et s’est continué sous Pedro Sanchez, deux socialistes des plus sectaires.
Glorifier le soulèvement national du 18 juillet 1936, peut valoir une amende, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros. Les gauches espagnoles, des communistes aux indépendantistes et aux socialistes, ont réussi à imposer un dictat de plomb. La droite traditionnelle, représentée par le parti populaire n’a jamais voulu et ne veut toujours pas imposer et se battre pour une vision opposée, car complètement soumise au politiquement et historiquement correct. Seul des grands partis représentés aux Cortès, Vox, tente de faire entendre une voix dissidente, et repousse régulièrement les oukases des gauches, mais il fait l’objet d’un double tir de barrage, celui des socialistes et des indépendantistes d’une part, celui du parti populaire d’autre part, qui n’hésite pas alors, à s’allier avec la gauche. De nombreuses organisations patriotes et identitaires essaient aussi de surmonter ce carcan de plomb, mais divisées et accusées en permanence de faire ressurgir « le fascisme », elles peinent à franchir la marée propagandiste, qui tient la quasi-totalité des grands médias et l’université, le système scolaire.
Juan Carlos 1er vient de publier ses mémoires. Or, il a écrit qu’il respectait beaucoup Franco, qu’il appréciait son intelligence, son sens politique, et qu’il n’avait jamais permis à quiconque « de le critiquer en sa présence ». Ces simples mots, ces simples considérations, ont fait monter au créneau une organisation totalement inféodée au pouvoir, l’Association de récupération de la mémoire historique (ARMH), qui vient, suite à cela, exiger du gouvernement qu’il condamne le Roi émérite à une amende, pour avoir enfreint la loi. Cette même organisation d’État, entend que le monarque actuel Felipe VI désapprouve les propos de son père, et qu’il fustige le franquisme, l’avenir nous dira comment il réagira, s’il réagit. Cf. le journal El Español, le 15 novembre 2025, article de Valentina Yusty.
Le président de cet organisme, Emilio Silva a traité Franco de « fasciste », ce qui est une hérésie historique absolue, comme l’ont démontré les historiens Stanley Payne, Pio Moa, Bartolomé Bennassar, et même Andrée Bachou et d’autres encore, comme le brillant écrivain Michel del Castillo. Modestement, l’auteur de cet article, dans tous ses ouvrages (2), a établi que depuis 1933 au moins, les gauches radicalisées espagnoles avaient entendu abattre le régime démocratique républicain qu’elles avaient elles-mêmes édifié en 1931, car le peuple n'entendait plus leur donner les manettes du pouvoir, suite aux désastres qui s’en étaient suivis de par leur gouvernance des plus calamiteuses, entre 1931 et 1933. Ces mêmes gauches ont alors pris les armes contre le gouvernement légal et légitime de centre-droit en octobre 1934, puis avec la complicité du président de la république, elles ont manipulé la constitution de décembre 1931, organisé des fraudes électorales, la soi-disant victoire de février 1936, était totalement frauduleuse, en vue de la transformation de l’Espagne en un régime soviétisant, comme l’ont aujourd’hui définitivement établi des historiens (3). Elles ont provoqué l’anarchie, obligeant une partie de l’armée et du peuple à se rebeller contre les atteintes à la sûreté et aux désordres généralisés, et éviter que l’Espagne ne soit le premier essai de « démocratie populaire », comme l’avait indiqué le poumiste Julian Gorkin (4).
L’excellent journal El Mundo, sous la signature non moins remarquable de Federico Jiménez Losentos, vient le 17 novembre 2025, de glorifier l’une des actions du régime franquiste, les bourses scolaires. Il rappelle opportunément, que le Caudillo avait institué un régime de bourses pour les plus humbles des élèves et de leurs familles, d’autant qu’il ne s’agissait pas d’une aide sociale lambda, mais d’un véritable effort pour promouvoir l’excellence, celle qui justement refuse le nivellement par le bas.
Il indique que des centaines de milliers d’enfants des classes dites défavorisées, ont bénéficié de ce système, leur permettant ainsi d’étudier et de faire valoir leurs talents, au bénéfice de la société espagnole. Car il s’agissait bien d’un investissement national pour promouvoir de futurs spécialistes dans tous les domaines, et notamment dans celui de la formation professionnelle.
Federico Jiménez Losantos, fils d’un cordonnier et d’une modeste institutrice de village près de Teruel, avoue dans cet article, qu’il a été boursier dans les années 1960, et qu’il a passé avec succès l’examen des bourses, qui permettait aux élèves méritants mais pauvres, de se hisser aux plus hautes fonctions. Il proclame sa fierté d’avoir été boursier sous Franco. L’ascenseur social fonctionnait alors correctement, ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui, constate-t-il. Par une bizarre coïncidence, fils de cordonnier moi-même, j’ai été boursier dans les années 1970, et pu entreprendre mes études universitaires.
Mais dans l’Espagne d’aujourd’hui, règne un véritable ministère de la pensée unique, un ministère de la vérité obligatoire, comme l’avait imaginé George Orwell dans son roman d’anticipation, 1984. Tant que la droite classique n’aura pas fait son aggiornamento, et révisé de fond en comble ses fondamentaux politico-historiques, l’Espagne sera soumise à une dictature politique empêchant le libre débat. Comme je l’indique dans ma biographie de Franco, Churchill lui-même et Eisenhower aussi, le commandant en chef des armées alliées, ont rendu justice à Franco pour son action méritoire durant la seconde guerre mondiale, empêchant les nazis de s’emparer de Gibraltar en traversant et occupant la péninsule (plan Félix), ce qui aurait changé du tout au tout les données des batailles futures de la seconde guerre mondiale. Et, seule dans une Europe continentale alors nazifiée, l’Espagne franquiste n’eut aucune législation antisémite, et sauva des milliers de juifs, comme l’ont reconnu la plupart des historiens à l’instar de Joseph Pérez (5).
C’est pourquoi, la droite espagnole, celle du parti populaire est tragiquement défaillante. Car comme me l’a confié à plusieurs reprises l’historien Pio Moa, « la transition démocratique ne vient pas de la gauche, mais du franquisme ». Pourtant, il fut un temps, aujourd’hui totalement révolu, ou certains socialistes espagnols n’avaient pas pris ce virage totalitaire. C’était le cas par exemple de l’ancien chef du gouvernement, Felipe Gonzalez, qui, en 1975, alors que certains l’appelaient à trinquer à la mort de Franco, le 20 novembre 1975, répondit crument : « je ne bois pas à la mort d’un Espagnol ».
Notes :
(1) Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, la bio-collection, Synthèse nationale et déterna, 2025, cliquez ici
(2) Michel Festivi : La trahison des Gauches espagnoles ; L’Espagne ensanglantée ; Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, tous ces ouvrages publiés chez Dualpha en 2021, 2022 et 2025.
(3) Manuel Alvarez Tardio et Roberto Villa Garcia : 1936, Fraude y violencia en las elecciones del frente popular, Espasa, 2017.
(4) Julian Gorkin : España, primer ensayo de democracia popular, Asociación argentina por la libertad de la cultura, Buenos Aires, 1961.
(5) Joseph Pérez, Histoire de l’Espagne, Fayard, 1996.
12:44 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Méfiance entre les élites et le peuple

Marc Lazar est professeur émérite d’histoire et de sociologie à Sciences-Po et titulaire de la chaire Relations franco-italiennes pour l’Europe à l’université Luiss de Rome. C’est un spécialiste des gauches et de la vie politique italienne. Il vient d’éditer Pour l’amour du peuple (Gallimard). Dans un entretien au Figaro (17/11), il retrace l’histoire du populisme en France, du général Boulanger à Jean-Luc Mélenchon. Il interroge aussi sur la relation singulière qu’entretiennent les Français et leurs dirigeants.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 17/11/2025
05:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Verdun, Maréchal Pétain : la consternante réaction du Rassemblement national
Sans commentaire...
Lire aussi : l'article d'Éric de Verdelhan publié sur Riposte laïque cliquez ici
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lundi, 17 novembre 2025
L'internationale des parias en fin de règne
Victor Jan de Lagillardaie
Délégué général adjoint du Parti de la France
À l'occasion d'une visite d'État à Paris, le président ukrainien Zelensky rencontrait Macron aujourd'hui pour discuter des suites à donner aux divers accords et rapprochements bilatéraux entre la France et l'Ukraine, conclus pour l'essentiel depuis 2022, dans le contexte d'hystérie antirusse provoqué par la guerre.
Tout cela sent fort la fin de règne des deux côtés, sur fond de com pure et simple sur des engagements intenables et délirants...
On passera sur cette hypothétique commande de 100 Rafales à la France, alors même que les carnets de commande de Dassault sont déjà plein à ras bord, et que les chaînes de production ont la capacité maximum d'en produire 4 par mois (dans de bonnes conditions), ou encore sur les 55 locomotives achetées auprès d'Alstom pour équiper un réseau de chemin de fer ukrainien exsangue...
Tout cela n'est au final que de la poudre aux yeux, un mirage, une tentative désespérée de sauver les apparences, dans une Europe devenue un véritable palais vénitien, ne conservant qu'une compétence de façade.
Car l'issue de la guerre, si elle n'est pas déjà connue, se fera dans le cadre de négociations fermes entre Moscou et Washington, et non au sein d'une UE impuissante et déjà sortie de l'Histoire par l'inconséquence de ses dirigeants, dont Macron et Zelensky sont le plus piteux exemple...
Blog de Thomas Joly cliquez ici
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Mardi 18 novembre, à 8 h 10 sur C News et Europe 1 : Sarah Knafo invitée par Sonia Mabrouk
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Un nouveau titre dans la Bio Collection co-éditée par Déterna et Synthèse nationale : Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne
Entre récits haineux ou hagiographiques, et au vu des avancées récentes de l’historiographie, pour le cinquantième anniversaire de la mort de Franco, il importe de revenir sur cette personnalité qui a profondément marqué son pays, entre 1925 et 1975.
Comment ce militaire des plus courageux – le plus jeune capitaine, commandant, colonel et général d’Espagne – put-il devenir l’un des chefs les plus prestigieux, commander la Légion étrangère, prendre la direction de l’Académie militaire générale de Saragosse, diriger victorieusement la lutte contre la révolution armée d’octobre 1934, être nommé chef d’état-major des armées, et devenir le 1er octobre 1936, généralissime et chef de l’État.
Après la victoire nationale du 1er avril 1939, ce fut la lutte, sourde, complexe, pour que l’Espagne reste neutre, que Hitler n’atteigne jamais Gibraltar. Le rôle de Franco fut déterminant au bénéfice des Alliés, comme Churchill le reconnut. Après la Seconde Guerre mondiale, et une période d’ostracisme et d’autarcie, l’Espagne réintégra le concert des nations et connut l’une des plus fortes croissances économiques : neuvième puissance industrielle.
La présente biographie dissèque les faits et gestes de cet homme d’État, avec ses qualités et ses défauts, en nous replongeant en permanence dans le contexte éminemment délicat de cette époque.
L’auteur : Michel Festivi, avocat honoraire, ancien bâtonnier de l’Ordre (1995-1996), ancien membre du Conseil de l’Ordre, a été associé jusqu’au 31 décembre 2018. Il est le correspondant permanent en Espagne pour les sites EuroLibertés et du Nouveau Présent, ainsi que pour la revue Synthèse nationale. Il donne régulièrement des articles dans la lettre du Cercle Franco-hispanique.
Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne, Michel Festivi, Bio Collection, Déterna et Synthèse nationale, 146 pages, 20,00 €
Sortie le 20 octobre 2025.
Pour le commander cliquez ici
La Bio Collection cliquez ici
12:35 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La droite de conviction devrait emporter la présidentielle au Chili
Michel Festivi
José Antonio Kast, qualifié par tous les médias qui se recopient les uns les autres, « d’extrême droite », se contentant de reprendre comme des perroquets les dépêches de l’AFP sans aucun commentaire critique, même dans un journal comme Le Figaro, sera présent au second tour de cette élection présidentielle, qui s’est déroulée ce dimanche au Chili. Il a obtenu 23,93% des suffrages. La communiste, candidate d’une coalition hétéroclite de la gauche et du centre actuellement au pouvoir, recueille 26,85 % et arrive en tête, mais devrait, sauf surprise, être battue le 14 décembre prochain, date du second tour. Elle était dans le gouvernement, ministre du Travail. Seulement 400.000 voix les séparent à l’issue de ce premier tour.
J’ai pris le temps de lire la presse subventionnée par nos impôts. Jeannette Jara, la communiste, y est systématiquement qualifiée du vocable de « modéré », comme si une représentante d’un parti, dont l’idéologie a provoqué plus de 100 millions de morts de par le monde, pouvait être « modérée ». On la voit parmi ses supporters, brandissant des drapeaux rouges avec la faucille et le marteau, symboles partout dans le monde, de misère et de désolation, mais pour nos journalistes du système, c’est « une modérée ». Pourtant, elle milite au PCC depuis son adolescence, preuve qu’elle n’a rien renié de cette idéologie mortifère, qui a toujours échouée.
Un analyste politique chilien indique que ces résultats « sont une très mauvaise nouvelle pour Jeannette Jara », car toutes les projections de ses équipes tablaient sur au moins plus de 30% des voix. En effet, les autres principaux candidats sont tous, a priori, de droite. Un député libertarien, proche des idées de Javier Milei, Johannes Kaiser a obtenu 13,94% ; la candidate d’une droite plus traditionnelle Evelyn Matthei, 12,46 %, et un candidat iconoclaste, assez inclassable, économiste de profession, Franco Parisi a créé la surprise en arrivant en 3e position avec 19,71%. Il sera dans les prochains jours grandement courtisé par les deux finalistes.
Quels ont été les enjeux de ce scrutin ? Tout d’abord le bilan calamiteux de l’actuel président de gauche, Gabriel Boric, élu en 2022, qui voulait modifier la constitution chilienne héritée du Président Pinochet, et qui avait subi un revers cuisant, le chiliens refusant cette possibilité. La criminalité a très sensiblement augmenté, le taux des homicides passant de 2,5 à 6 pour 100.000 habitants en dix ans, et 868 enlèvements ont été recensés en 2024, en hausse de 76% par rapport à 2021.
La criminalité organisée s’est développée, encouragée comme partout par le laxisme de la gauche. Même la communiste dite « modérée » a été contrainte de se ranger aux discours ultra sécuritaires des autres candidats, c’est tout dire. Autre point de crispation, les 337 000 étrangers en situation irrégulière, en majorité des Vénézuéliens, et ce face à l’arrivée des criminels étrangers. Le nombre de migrants a doublé en sept ans, pour atteindre 8,8% de la population. Des groupes criminels étrangers comme « Tren de Aragua », ont été impliqués dans plusieurs enlèvements et extorsions de fonds.
José Antonio Kast, fils d’un ancien soldat allemand, est bien sûr traité de « fils de nazi », par toute la presse bien-pensante. Il entend « reconstruire » le pays, cabossé par des années de gouvernance de gauche. Il promet des expulsions massives, le renforcement de l’armée et de la police et leurs déploiements dans les zones les plus critiques, la construction d’un mur à la frontière. Car le Chili a des atouts, son cuivre et son lithium. Sous Pinochet, il était devenu l’un des plus riches pays d’Amérique latine, alors qu’il avait sombré sous Allende, dont l’État avait été phagocyté par des milliers de cubains, qui entendaient faire de ce pays, avec la complicité de la gauche chilienne, un dominion de l’URSS. Les plus anciens d’entre-nous se rappellent que vers la fin du régime d’Allende, chaque semaine, les ménagères de Santiago envahissaient les rues, en tapant sur leurs casseroles pour dénoncer la pénurie que les nationalisations et collectivisations avaient générée.
Nous saurons, le 14 décembre prochain, qui l’aura emporté, et qui rejoindra le palais de la Moneda, siège de la présidence de la république. Des élections législatives se sont aussi déroulées ce dimanche, pour renouveler les 155 sièges de la chambre des députés, et 23 des 50 sièges du Sénat, à cette heure les résultats ne sont pas encore connus.
NDLR SN : les résultats des législatives et des sénatoriales sont tombés cet après-midi. La Droite nationale et conservatrice remporte haut la main ces élections et obtient la majorité absolue au Congrès (chambre + sénat). Au Chili comme ailleurs, les choses sont en train de bouger...
12:35 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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dimanche, 16 novembre 2025
Verdun sous surveillance, ou les vaincus qui font la morale
Balbino Katz, Breizh info cliquez ici
Il pleuvait dru ce matin là sur la côte bigoudène. Le vent venait de l’ouest, chargé d’écume, et frappait les vitres de ma cuisine comme une main impatiente. Par esprit de contradiction, je sirotais un Torrontés glacé, souvenir de mes années argentines, lorsque un ami m’envoya l’article du Figaro. À Verdun, ce haut lieu de la mémoire française, on avait célébré une messe pour Philippe Pétain et pour les morts de la grande bataille. Messe interdite, puis autorisée par la justice, et finalement placée sous la surveillance d’une quarantaine de policiers. Le ministre de l’Intérieur, dressé dans l’indignation obligatoire, s’empressa de fulminer contre un révisionnisme imaginaire. Il parlait d’atteinte à la République, de profanation mémorielle, comme si vingt personnes réunies dans une église vide menaçaient la stabilité d’un pays de soixante huit millions d’âmes.
J’écoutais la pluie et je songeais que la France, décidément, n’en finit jamais avec sa défaite de 1940. Elle reste cette nation blessée, honteuse et fière tout à la fois, qui n’a jamais accepté de regarder en face la vérité première de son régime actuel. Ce régime est né d’une défaite, non d’une victoire. La France fut écrasée en six semaines, puis occupée, puis libérée par des armées anglo américaines au milieu d’une guerre civile larvée dont on tait encore les excès. Ce que l’on nomme la Résistance n’a jamais constitué une force militaire capable de libérer le pays. Elle fut un ferment moral, réel, digne parfois, mais en rien une alternative militaire. Le récit national qui entoure cette période est donc un récit nécessaire, un récit de survie, un récit de légitimation. La Quatrième République, puis la Cinquième, sont nées dans un clair obscur, où la fiction de la continuité républicaine permettait d’éviter la honte du désastre.
C’est pourquoi rien n’est plus explosif en France que la figure de Pétain. Cet homme porte en lui tout ce que la République actuelle veut oublier. Le héros de Verdun, le sauveur de 1916, celui qui fut acclamé par des foules entières, est devenu le symbole commode de la collaboration et de l’oppression. Le régime a transféré sur lui le poids de ses propres effondrements. On l’a frappé d’indignité pour purifier symboliquement le pays. On continue de le vouer à la malédiction pour maintenir l’édifice. Toucher à Pétain, même pour prier pour son âme, c’est toucher aux fondations morales d’un pouvoir né de la défaite. C’est pourquoi la simple évocation de son nom suffit à faire trembler les ministres.
C’est à ce moment précis que Christian Bouchet, éditeur écclectique et aussi esprit souvent iconoclaste mais lecteur attentif des textes oubliés, a eu la bonne idée de sortir le communiqué des cardinaux français publié lors de la mort du maréchal (NDLR SN : cf. ci-dessous). Quatre princes de l’Église, en 1951, parlaient d’un vieillard dont la destinée avait été tragique, d’un chef militaire respecté, d’un homme qui avait, selon eux, agi selon sa conscience et remis son cas au jugement impartial de l’histoire. Ils appelaient à la paix, au recueillement, à la retenue. Rien là de provocation, rien d’une exaltation politique, seulement l’expression, calme et grave, d’une génération qui avait connu la guerre, la faim, l’occupation, et qui parlait non d’après des livres mais d’après la vie.
Lorsque l’on compare ce texte avec l’hystérie contemporaine, on mesure l’abîme. L’esprit d’alors n’était pas celui d’aujourd’hui. La mémoire vécue autorisait la nuance, la compassion, la prudence. Le passage du temps, la mort des témoins, l’effacement des voix qui savaient ce que furent réellement les années sombres, a laissé la place à une histoire officielle sans épaisseur. Plus l’on s’éloigne du drame, plus la version unique s’impose. Ce que l’expérience tolère, la doxa le bannit. La mainmise du récit officiel ne s’atténue pas avec les décennies. Elle se renforce. Elle se durcit. Elle devient norme morale.
Je pensais alors à l’Allemagne où la défaite de 1945 fut plus écrasante encore. L’Allemagne réunifiée est un pays dont les élites actuelles tirent leur légitimité d’un événement qui a détruit celles qui les ont précédées. Elles doivent leur existence à une double abdication, celle du pouvoir national socialiste, vaincu militairement, et celle de la République démocratique allemande, morte d’épuisement dans l’étreinte glacée de la guerre froide. La version officielle de l’histoire n’y est pas un récit, c’est un dogme. Elle constitue le premier pilier du régime, comme l’illustrèrent jadis les débats du Historikerstreit, ce duel intellectuel entre Habermas et Nolte où il ne s’agissait pas tant de comprendre le passé que de fixer les limites du pensable. En Allemagne, toute remise en cause du récit admis est perçue comme une atteinte à la Constitution elle même. L’histoire y est un ciment fragile, toujours en danger de se fissurer.
En Russie, le phénomène prend un visage différent, mais la logique demeure. L’État actuel est l’héritier d’un régime qui ne fut pas vaincu sur le champ de bataille, mais qui s’effondra de lui même, rongé par l’usure, la pénurie et le mensonge. Le pouvoir russe puise aujourd’hui sa légitimité dans la victoire soviétique de 1945, dans la gloire sacrée de l’Armée rouge. Il est donc naturel que l’histoire y soit jalousement surveillée. Toucher au récit national, c’est affaiblir l’autorité de l’État. D’où cette obsession pour la mémoire de la Grande Guerre patriotique, cette méfiance envers les historiens indépendants, cette rigidité doctrinale qui transforme la moindre nuance en crime politique.
Le phénomène est universel. Les régimes issus d’effondrements surveillent leur histoire comme un animal garde sa blessure. Les vainqueurs, eux, ont une liberté plus large, parfois insolente. Les États Unis publient sans hésiter des ouvrages critiques sur leurs guerres perdues, leurs dérapages, leurs erreurs. Le Royaume Uni, lui aussi victorieux, aborde l’histoire avec une élégance désinvolte. Mais même là, la mémoire se contracte lorsqu’elle rencontre les zones d’ombre. L’une des plus grandes défaites de la marine britannique, l’expédition de Carthagène des Indes en 1741, demeure encore aujourd’hui à peine étudiée. Plus de deux siècles plus tard, les historiens anglais contournent cet épisode avec un silence révélateur. Il fallut presque autant de temps pour que Londres admette l’humiliation subie au Rio de la Plata en 1806 et 1808, lorsque des milices espagnoles, mélange de gauchos et de boutiquiers sous les ordres du français Jacques de Liniers mirent en déroute l’armée britannique pourtant redoutable.
La différence est simple. Les nations victorieuses peuvent se permettre des oublis, des ellipses, des silences polis. Les nations vaincues ne le peuvent pas. Elles doivent construire leur légitimité sur un récit moral, sur une vision de l’histoire qui leur permette d’endurer leurs propres défaites. La France et l’Allemagne, chacune à sa manière, vivent encore sous le poids de leur naufrage. La Russie vit sous celui de son effondrement. Et c’est pourquoi la mémoire y est férocement disputée.
À Verdun, ce week end là, il n’y avait pas de menace. Il n’y avait qu’une poignée de vieillards venus prier pour un homme dont les os reposent depuis longtemps dans une tombe sous surveillance. Pourtant, le régime a tremblé. Le ministre s’est indigné. Les médias ont crié à la profanation. Une messe pour un soldat devenu chef d’État, voilà ce qui suffit aujourd’hui à ébranler la République.
Je quittai ma table, regardai la pluie courir sur la vitre, et je me dis que rien n’a changé depuis l’Antiquité. Les vaincus ne peuvent se permettre la vérité. Ils doivent vivre dans la version des faits qui les tient droits. Les vainqueurs, eux, choisissent leurs oublis.
Et je murmurai pour moi même cette vieille formule latine, la plus honnête de toutes.
Vae victis. Malheur aux vaincus.
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Verdun : La parole est à Pierre-Nicolas Nups
18:39 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Éric Zemmour lundi matin sur France 2
18:33 Publié dans Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Macron, Souchon et les cons

Allez, une fois encore un petit coup de Pascal Praud sur l’air de ce temps… plutôt frisquet… Oui, comme un sentiment de lassitude ce dimanche devant le spectacle du monde, devant ces hommes et ces femmes, ministres ou artistes, sincères ou cyniques, certains placés hier au plus haut niveau de l’État, hommes et femmes sans colonne vertébrale, sans esprit de responsabilité et, faut-il l’espérer, sans avenir politique.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche 16/11/2025
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Un point de vue sur le nouveau livre d'Éric Zemmour : celui de Julien Rochedy
10:27 Publié dans Revue de presse, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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samedi, 15 novembre 2025
Bonne nouvelle : l'Institut Iliade gagne son procès contre l'ex-préfet devenu ministre

12:41 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Verdun : Fous de rage d'avoir été désavoués par la Justice, les chiens de garde du Système font interdire l'accès à l'église aux patriotes...

12:25 Publié dans Communiqués de presse, Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Nous avons reçu : "Mourir pour la vérité", un interessant livre consacré à la vie et au combat de Charlie Kirk

« J’écris ce manifeste pour notre génération. C’est un manifeste spirituel et politique en hommage au combat pour lequel Charlie Kirk est mort. L’avenir peut encore être lumineux. Il reste une lumière, et cette lumière, c’est le Christ.
Mais pour que notre avenir soit réellement meilleur, et que nous puissions laisser un monde plus beau à nos enfants, il s’agit de reconstruire deux choses : reconstruire notre vie intérieure, reconstruire notre vie publique. Dans cet ordre.
Il reste encore une lumière, c’est Jésus, et sa lumière brille sans cesse, les chrysanthèmes ne fleuriront pas sur notre jeunesse. »
Vendéen, né en 1994, Corentin Dugast est missionnaire sur les réseaux sociaux. Depuis sa conversion à l'âge de vingt ans, il est convaincu de l'importance de la prière et de l'apostolat.
Mourir pour la vérité : dans les pas de Charlie Kirk, Corentin Dugast, Via Romana, novembre 2025, 152 pages, 17,00 € (cliquez ici)
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Le journal du chaos

Pour télécharger, cliquez ICI
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vendredi, 14 novembre 2025
Le maire divers gauche de Verdun retoqué par le Tribunal administratif de Nancy
Michel Festivi
Le maire de Verdun classé comme divers gauche, Samuel Hazard, avait pris un arrêté, interdisant une messe pour le repos de l’âme de Philippe Pétain et ses soldats. J’avais relaté dans ces mêmes colonnes cette extrême ignominie tant morale, politique, qu’historique de cette mesure attentatoire aux libertés les plus élémentaires, les plus basiques.
Le Tribunal administratif de Nancy, saisi en référé, vient de rendre sa décision. Il a estimé que la décision du maire « n’était pas en elle-même, de nature à susciter des troubles à l’ordre public.... les éléments produits par la commune ne permettaient pas de caractériser, à la date de l’arrêté, un risque de troubles à l’ordre public ». L’interdiction a donc été annulée.
Effectivement, et c’est souvent le cas, un édile brandi des éléments de troubles à l’ordre public, qui n’existent nullement à la date de sa prise de décision, alors qu’il a justement comme devoir impérieux, de prévenir ces mêmes éventuels troubles. La liberté est la règle, le principe absolu.
Ceci d’autant plus, que les motivations verbales du maire, qui s’était répandu dans les médias locaux, étaient un ramassis assez inepte à connotations politiciennes, alors que comme je le rappelais, une messe n’est nullement une apologie en quoi que ce soit. Les déclarations de tous les présidents de la république, faisaient le distinguo entre le Philippe Pétain de la Grande Guerre, et la période 1940/1944. Il appartient d’ailleurs aux historiens d’en débattre, mais cela ne pouvait nullement justifier l’interdiction d’une messe à la mémoire d’un homme et de ses soldats, qui en 1916/1918, avaient héroïquement contribué à la victoire de la France et de ses armées.
Car à Verdun, il s’agissait clairement de celui qui avait amené les soldats français à la victoire. Le droit a donc triomphé sur l’atteinte aux libertés, notamment celles du culte. Le maire de Verdun aurait dû relire le discours de Charles De Gaulle du 29 mai 1966 à Douaumont, haut lieu de la première guerre mondiale, dont j’ai rappelé l’extrait fondamental dans mon précédent article.
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20:23 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Bonne nouvelle : Grande victoire judiciaire de Riposte Laïque, mais il faut en finir avec le scandale « anti-raciste »
L'édito de Cyrano
sur Riposte laïque de ce matin cliquez ici
Il faudra garder cette vidéo qui, curieusement a disparu des sites officiels, pour l’éternité. Rappelons rapidement que, en pleine période de folie covidiste, Pierre Cassen, qui fait une vidéo quotidienne depuis plus de sept ans, avait ironisé, suite à un nouvel attentat islamiste dans les rues de Paris, en expliquant à Castex, dans un humour au second degré, qu’il fallait faire une application téléphonique « Stop islam », plutôt que « Stop Covid », jugeant la religion des fous d’Allah plus dangereuse que le fameux variant du covid.
Pour voir l'intervention de Pierre Cassen : cliquez ici
C’est un scandale que SOS Racisme ait pu faire un signalement au parquet, après une telle vidéo.
C’est un scandale que le parquet de Paris, aux ordres du gouvernement, ait déposé plainte contre Pierre Cassen pour sa vidéo, et contre Guy Sebag, directeur de publication de Riposte Laïque, pour l’avoir relayée sur notre site.
C’est un scandale que le procureur Camille Viennot ait demandé à la 17e chambre, outre de lourdes amendes, 4 mois de prison avec sursis contre Pierre Cassen et Guy Sebag.
C’est un scandale que les avocats de SOS Racisme et de tous les autres associations dites « antiracistes », ainsi que tous les procureurs de la République, se permettent d’insulter systématiquement, à chaque procès, Riposte Laïque et ses animateurs, et les qualifient de « racistes, pétainistes, fascistes, voire de nazis ».
C’est un scandale que trois juges de la 17e chambre, qui rendent la justice au nom du peuple français, aient pu condamner nos deux amis à 15 000 euros d’amende.
C’est un scandale que maître Pichon ait dû, au nom de Riposte Laïque, faire appel d’une telle décision, avec les coûts que cela engendre pour notre site.
C’est un scandale qu’en appel, le procureur Pascal Fourré ait pu demander, lui aussi, 4 mois de prison avec sursis contre Pierre Cassen et Guy Sebag, et surtout 10 000 euros d’amende contre chacun.
C’est un scandale que le procureur Pascal Fourré, furieux que Pierre Cassen lui ait tenu tête, ait pu demander, en outre, un stage de citoyenneté contre notre fondateur à effectuer au mémorial de la Shoah.
C’est un scandale qu’en appel, l’avocat de SOS Racisme ait pu demandé, lui, 20 000 euros de dommages et intérêts contre chacun des accusés.
C’est un scandale qu’à l’issue des plaidoiries, les animateurs de Riposte Laïque se voient donc, au total, menacés de 60 000 euros d’amende et de dommages et intérêts, de 4 mois de prison avec sursis, et d’un stage de citoyenneté pour le fondateur.
C’est un scandale que dix ans après le Bataclan et Charlie Hebdo, on puisse se retrouver au tribunal et se faire insulter pour une vidéo humoristique.
C’est un scandale que le parquet demande des peines plus sévères contre Pierre Cassen et Guy Sebag que contre le rappeur Nick Conrad, qui appelait à « pendre les Blancs et à brûler les enfants blancs ».
C’est à l’honneur de la Justice que trois magistrats aient décidé, ce jour, malgré la pression qui doit peser sur eux par leur hiérarchie, de relaxer Pierre Cassen et Guy Sebag, désavouant ainsi le verdict inique de la 17e chambre.
C’est un scandale que, comme tous les procès victorieux qu’il remporte, Riposte Laïque, qui ne vit que par les aides de ses lecteurs, sans subvention publique, contrairement à ceux qui mènent un djihad judiciaire contre notre site, soit affaibli économiquement par la plainte, car non remboursé de ses frais de justice.
C’est un scandale que, gavés de subventions par nos impôts, les dirigeants de SOS Racisme, Sopo en tête, se permettent de traîner Riposte Laïque en cassation, suite à leur cinglante défaite, obligeant notre site à de nouveaux frais judiciaires qui mettent en danger notre petite trésorerie.
C’est un scandale que la gauche Pol Pot, qu’incarne parfaitement Sopo, mais tant d’autres, multiplie, dans tous les domaines, des procès et des demandes d’interdictions de spectacles et de fêtes, contre des patriotes qui osent défendre la liberté d’expression et l’identité française.
C’est un scandale que la stratégie des prétendus antiracistes soit d’opérer un véritable djihad judiciaire contre les dissidents, dans le but de les asphyxier économiquement, afin de les faire taire à jamais.
C’est un scandale que le faux anti-raciste Sopo, qui nie le racisme anti-Blanc et qui a comparé Jean Messiha à un chameau, puisse encore être président de SOS Racisme.
C’est un scandale que des associations liberticides puissent déposer plainte contre des personnes qui ne leur ont causé aucun préjudice, et se comportent en racketteurs de leurs opposants politiques.
C’est un scandale que les lois liberticides Pleven-Gayssot-Taubira existent encore et qu’elles ne soient pas abrogées.
C’est un scandale qu’on ne coupe pas les subventions de toutes les associations parasitaires de l’antiracisme et de l’anti-homophobie.
C’est un scandale que la France, pays des libertés, ne soit pas régie par l’article 1 de la Constitution américaine garantissant la liberté d’expression de ses citoyens.
C’est un scandale qu’Éric Zemmour croule sous les procès, que Jean-Eudes Gannat ait échappé de peu à la prison, que Frontières soit harcelé judiciairement, que le RN soit persécuté par une justice politique, que des dizaines d’associations patriotes aient été dissoutes, et que des miliciens agressent en toute impunité des citoyens français coupables d’aimer leur pays.
C’est un scandale que ceux qui se retrouvent devant les tribunaux soient diabolisés et salis par les médias parce qu’ils défendent les libertés publiques, et que les maître-censeurs liberticides soient considérés comme incarnant le camp du Bien.
C’est un scandale que dix procès attendent encore Riposte Laïque.
La France de Macron-Mélenchon est un scandale permanent qui ne tient que par la complicité des médias de propagande.
Le journal télévisé de Pierre Cassen d'aujourd'hui :
Le procureur Fourré, suite à ma vidéo « Stop Covid stop Islam » voulait que j’aille en stage de citoyenneté, un stage de rééducation des temps modernes, et au Mémorial de la Shoah.
Je me faisais une joie d’aller m’enrichir des valeurs de la République, et la terrible nouvelle est tombée : je suis relaxé !
12:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Lundi 24 novembre, à Perpignan : réunion de Yvan Benedetti (Les Nationalistes)
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Immigration : dix ans après le Bataclan, les leçons ont-elles été tirées ?

Nicolas Pouvreau-Monti *
Il y a dix ans, la France connaissait les affres d’une violence débridée au cœur de sa capitale. Les attentats du 13 novembre 2015, perpétrés au Bataclan, sur les terrasses parisiennes et aux abords du Stade de France, ont marqué durablement la mémoire nationale, comme en témoigne l’émotion légitime qui enveloppe les commémorations de ces jours-ci.
Dans l’immédiate foulée de ces attaques sanglantes, un éteignoir politique et médiatique semblait avoir été imposé sur les raisons ayant pu conduire à pareille tragédie. Celles-ci ont d’abord été recouvertes par la nécessaire traque des exécutants de ces assassinats immondes. Mais très vite, une fois cette étape passée, un autre discours a occupé le premier plan : celui du « refus des divisions », au prix d’une répudiation de tout examen lucide des conditions politiques et sociétales ayant permis l’émergence d’une telle barbarie. Il semble, hélas, que le dixième anniversaire de ces événements ne marque pas de rupture en la matière.
Il va sans dire que les attentats de l’automne 2015 résultent d’un enchaînement de causes complexes. La situation géopolitique du moment, marquée par l’apogée de l’État islamique sur les territoires de la Syrie et de l’Irak, a évidemment joué un rôle dans la catalysation et la revendication de ces attaques – tout comme un faisceau d’autres facteurs contingents.
Pour exactes qu’elles soient, ces explications ne sauraient permettre d’ignorer « l’éléphant dans la pièce ». La cause première, fondamentale, qui explique à la fois le profil des assaillants, leurs parcours et leur allégeance à une idéologie qui n’a pas d’ancrage historique en France. Il s’agit des politiques d’immigration menées dans notre pays depuis plusieurs décennies.
Cette vérité essentielle étant posée, il convient d’en affirmer immédiatement une autre - absolument évidente, mais dont l’oubli du rappel peut conduire aux pires mises en cause : il n’existe pas de « culpabilité de groupe», ni dans notre ordre juridique ni dans la culture occidentale. L’ensemble des immigrés et descendants d’immigrés, pas plus que l’ensemble des musulmans, ne sauraient aucunement être tenus pour responsable d’actes commis par des individus particuliers, dont l’on perçoit toute l’horreur qu’ils ont suscitée en leur sein.
Il n’en demeure pas moins que le surgissement et le développement, sur notre sol, de l’islamisme dans ses différentes formes (dont l’action terroriste) sont intimement liés aux flux migratoires reçus en France au cours des cinquante dernières années. Ils le sont d’abord par la dynamique démographique de l’islam dans notre pays, sur laquelle l’islamisme se greffe. La quasi-totalité des musulmans résidant sur le territoire français sont immigrés ou d’origine immigrée récente : 44% des immigrés vivant en France se déclarent musulmans, tout comme 32 % des descendants de deuxième génération, contre à peine 1% des personnes sans ascendance migratoire directe – selon la dernière enquête « Trajectoires et Origines 2 » menée par l’Insee et l’Ined.
Ce constat est renforcé par les réalités migratoires les plus récentes, à l’ampleur inédite. Parmi les dix principales nationalités dont les ressortissants ont obtenu des nouveaux titres de séjour en France l’an dernier : sept sont à majorité musulmane – et les trois autres concernent des étrangers qui ne sont, le plus souvent, présents en France que de manière temporaire (venus des États-Unis, de Chine...). La moitié des étrangers qui ont déposé une demande d’asile en 2024 sont, eux aussi, originaires du monde musulman. Ils viennent souvent de pays où la radicalité islamique a valeur de norme sociale dominante : parmi leurs principaux États d’origine, l’on retrouve notamment l’Afghanistan (en tête depuis 2018), le Bangladesh ou le Soudan.
Le cas de l’immigration afghane est archétypal à cette aune. Au moins 100 000 Afghans vivent aujourd’hui en France, où ils sont arri- vés nombreux depuis la fin des années 2000. Dès 2013, alors que le pouvoir modéré des présidents Karzaï et Ghani était encore en place à Kaboul : le Pew Research Center estimait que 99 % des Afghans approuvaient l’instauration de la charia comme loi officielle. 85% soutenaient la lapidation en cas d’adultère ; 79 % étaient favorables à la peine de mort pour ceux qui quittent l’islam. Comme le résume Didier Leschi, auteur d’une étude sur le sujet pour l’OID et la Fondapol : « Nous accueillons des personnes qui n’étaient pas nécessairement hostiles aux talibans, mais qui ont fui des difficultés économiques. »
Outre son implication quantitative sur la démographie religieuse en France, l’immigration emporte en effet des conséquences qualitatives, sur les types d’islam revendiqués dans notre pays et la nature des pratiques religieuses qui leur sont associées. Elle en nourrit aujourd’hui les formes les plus orthodoxes, les plus « radicales », particulièrement par l’installa- tion croissante de populations dont l’univers culturel - voire politique - est souvent imprégné par l’islamisme. Le nombre d’immigrés originaires du Moyen-Orient (Irak, Syrie...) a doublé sur notre territoire depuis 2006, tout comme celui des immigrés de l’Asie du Sud (qui inclut notamment le Pakistan).
Par les mécanismes de capillarité propres aux phénomènes de diaspora, les flux migratoires importent sur le sol français les tendances de l’islam à l’œuvre dans les pays d’origine. Prenons un exemple sans rapport avec le terrorisme, mais qui illustre ce mécanisme de circulation. En France même, la part des femmes musulmanes qui portent le voile islamique a augmenté de moitié en une décennie (2009-2020), toujours selon les données de l’enquête « Trajectoires et Origines ». Cette hausse s’observe dans toutes les origines migratoires concernées, mais varie fortement selon celles- ci – par exemple : le pourcentage d’immigrées subsahariennes de confession musulmane qui portent le voile a plus que doublé sur cette période. L’interaction entre un tel constat et celui de l’islamisation rapide des sociétés sahéliennes apparaît évidente.
L’économiste Francesco Giavazzi constate que l’écart entre les traits culturels des immigrés et ceux de leur société d’accueil se comble à moins de 60%, en moyenne, au terme de quatre générations – et que les valeurs liées à religion comptent parmi les plus persistantes. Les choix migratoires que nous faisons aujourd’hui n’engagent donc pas seulement la sécurité immédiate de nos concitoyens. Ils emportent des implications majeures pour l’avenir de la société française, sa capacité de cohésion et sa vulnérabilité aux fracturations terroristes.
« On doit des égards aux vivants; on ne doit aux morts que la vérité. » La maxime de Voltaire s’applique de manière assez singulière aux victimes du 13 Novembre : la lucidité est sans doute le plus grand égard que nous puissions leur manifester, afin d’éviter le retour des nuits d’effroi
Source : Le Figaro 14/11/2025
(*) directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie.
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Un gars à découvrir
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
À 35 ans, Zohran Mamdani, né en Ouganda d’une famille originaire d’Inde et naturalisé citoyen des États-Unis en 2018, deviendra au 1er janvier 2026 le plus jeune maire de New York et le premier musulman chiite à administrer la « Grosse Pomme ». Ce militant démocrate adhère au courant des socialistes démocrates auquel appartient aussi l’actuelle représentante fédérale de New York, Alexandria Ocasio-Cortez. Mamdani a mené une campagne progressiste et populiste, ce qui, dans le contexte étatsunien, n’est pas contradictoire.
On oublie en effet qu’avant l’irruption de Donald Trump sur la scène politique, les États-Unis constituaient un foyer régulier et fécond de populisme. Lors de l’élection présidentielle de 1912, l’ancien président républicain, Theodore Roosevelt, se présente sous la bannière du parti progressiste, propose une politique populiste et concurrence le président républicain sortant William Taft. Cette division favorise le lamentable candidat démocrate Woodrow Wilson.
Auparavant, à la fin du XIXe siècle, dans les États de l’Ouest, les candidats du People’s Party secouent le monopole des républicains. Ils défendent le bimétallisme or – argent, inscrivent dans les constitutions locales le caractère secret du vote, l’élection directe des sénateurs fédéraux et la révocation des élus locaux. Certains suggèrent même un impôt progressif sur le revenu et la limitation du temps de travail dans l’industrie. Longtemps perçu comme le porte-parole de la défunte Confédération sudiste, le parti démocrate peut parfois adopter dans le contexte spécifique à chaque État fédéré une réelle tonalité populiste. C’est le cas de la Louisiane pendant l’Entre-deux-guerres.
En 1928 accède à la fonction de gouverneur de cet État Huey Pierce Long. Né le 30 août 1893 à Winnfield dans le Nord de l’État, il montre très tôt de grandes dispositions pour la politique. En octobre 1918, il entame sa carrière publique en remportant le mandat de commissaire aux chemins de fer de Louisiane. Candidat dès 1924 au poste de gouverneur, il n’arrive que troisième à la primaire démocrate avec cependant près de 31 % des voix. Ce n’est que quatre ans plus tard qu’il réalise son rêve. Dès la primaire, il recueille plus de 44 % des suffrages…
Très vite, le nouveau gouverneur, fort ambitieux, reçoit le surnom de « Kingfish » (« Gros poisson ») plutôt que celui de « Parrain ». La Nouvelle-Orléans est en effet le berceau de la mafia italo-américaine. Il est inévitable que le « Kingfish » discute avec les patrons de la pègre. Ses adversaires, aussi bien chez les démocrates que chez les républicains, dénoncent son clientélisme et sa corruption. Ils s’offusquent par ailleurs de la construction d’un nouveau Capitole, le plus haut des États-Unis ! Dans un ouvrage qui vient de paraître, On a tué Huey Long ! (Éditions 10/18, 2025, 256 p., 8,30 €), Jean-Marie Pottier évoque ces turpitudes. Il mentionne par exemple la « boîte à déduction », un système ingénieux de collecte occulte de fonds qui repose sur « un coffre où il [Huey Long] entreposait les dons en liquide versés par ses partisans ou par des entreprises voulant s’implanter en Louisiane, ainsi que des déductions mensuelles de cinq à dix pour cent prélevées sur les salaires des employés recrutés par son administration ».
Élu sénateur fédéral de la Louisiane à Washington, Huey Long tergiverse et reste gouverneur avant d’accepter en 1932 son nouveau mandat. Son successeur est un fidèle qu’il a choisi, car il continue à gouverner l’État indirectement. Il ne cache plus non plus son intention de briguer la présidence des États-Unis. Or, le 9 septembre 1935, dans l’enceinte du Capitole de Bâton-Rouge, capitale de la Louisiane, le docteur Carl Austin Weiss tire sur Huey Long qui décède deux jours plus tard. Ses gardes du corps ripostent et abattent de plusieurs dizaines de balles le meurtrier.
Quel est le motif de Weiss ? Il refuse que son beau-père, Benjamin Pavy, juge local anti-Long, ne soit pas réélu au prochain renouvellement en raison d’un redécoupage partial de sa circonscription. Toutefois, les anti-Long propagent aussitôt que l’homme fort de la Louisiane aurait surtout été tué par les tirs de ses propres protecteurs.
Journaliste à Sciences humaines et à Society, Jean-Marie Pottier enquête sur les circonstances de cet assassinat qui stupéfia l’opinion publique outre-Atlantique. Il souligne qu’en 1991 – 1992, la police relance l’enquête. Elle exhume le corps de Carl Weiss et étudie la trajectoire des balles. Sa conclusion confirme la seule et pleine responsabilité de Weiss. En revanche, ses motivations réelles restent obscures.
Pour Jean-Marie Pottier, Huey Long « est l’homme qui a sorti la Louisiane de la boue à coup de milliers de kilomètres de routes et qui lui a offert ponts, hôpitaux, asiles psychiatriques et livres scolaires gratuits ». L’auteur ajoute que le futur sénateur assassiné « est l’homme qui a fait plier les “ Bourbons ”, la vieille aristocratie qui maintenait la Louisiane sous son joug depuis plus d’un demi-siècle, mais a plié aussi la démocratie et ses garde-fous à sa brutalité ».
Fort de ses succès en Louisiane, Huey Long développe ses ambitions nationales. Il vise la fonction suprême pour 1936 ou, plus sérieusement, 1940. Il écrit l’année de son assassinat un essai intitulé Mes premiers jours à la Maison Blanche. Réputé pour sa fibre sociale et sa franche hostilité aux banques, il lance le 23 février 1934 Share Our Wealth (« Partageons notre richesse »). Il se rapproche dès lors du père Charles Coughlin. Ce prêtre catholique conspue les méfaits du capitalisme et du communisme à la radio à l’occasion d’une émission hebdomadaire très écoutée en ces temps de « Grande Dépression » issue du Krach de 1929. Huey Long critique de plus en plus ouvertement le New Deal de Franklin Delano Roosevelt qu’il juge bien trop bureaucratique. Il rejette enfin les expériences communistes et fascistes en cours en Europe.
L’héritage de Huey Long marque durablement la Louisiane. Son épouse, Rose McConnell, le remplace au Sénat de 1936 à 1937. Leur fils, Russell, est sénateur fédéral entre 1948 et 1987. Le frère aîné de Long, George, en est le représentant fédéral de 1953 à 1958. Leur frère cadet, Earl, est gouverneur de la Louisiane à trois reprises (1939 – 1940, 1948 – 1952, 1956 - 1960). Quatre cousins éloignés, y compris l’épouse de l’un d’eux, sont des élus locaux ou nationaux jusqu’au début des années 2020. Les Long forment ainsi une autre dynastie bien moins connue que celle des Kennedy ou des Bush.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°174, mise en ligne le 13 novembre
00:28 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Samedi 22 novembre, au Puy-en-Velay conférence de Lucien Cerise
00:27 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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jeudi, 13 novembre 2025
Pierre-Yves Thomas, responsable Reconquête 22, présentera une liste d'union des droites aux élections municipales à Saint-Brieuc
N'oublions pas le sectarisme imbécile de l'actuel maire de gauche de la préfecture des Côtes-d'Armor. En avril dernier, il avait la prétention de vouloir interdire la projection du film de Tommy Robinson, Silenced, dans la ville... cliquez ici. Pour se débarrasser de ce petit Staline d'opérette, il faut soutenir la liste d'union des droites.
Nos lecteurs briochins sont invités à prendre contact avec Pierre-Yves Thomas pour participer à sa campagne :
saintbrieuc2026@gmail.com
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13 novembre 2025 : dix ans de trahison
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Dix ans déjà depuis cette nuit funeste du 13 novembre 2015 où le sang français a coulé à flots dans les rues de Paris, au Bataclan, au Stade de France, aux terrasses des cafés. Dix ans que les barbares islamistes ont frappé au cœur de notre civilisation, massacrant 130 innocents au nom d'Allah. Et que voit-on aujourd'hui ? Une commémoration larmoyante, des bougies, des discours vides et aucune leçon tirée de ce carnage. Nos gouvernants ont-ils fermé les frontières ? Ont-ils stoppé l'invasion migratoire qui nourrit le terreau du djihad ? Bien au contraire !
Le flux migratoire extra-européen, majoritairement de confession musulmane, n'a fait que s'accentuer, comme une hémorragie que l'on refuse de cautériser. Des centaines de milliers d'entrées légales comme illégales chaque année, des immigrés qui s'installent, imposent leurs mœurs, leurs voiles, leurs mosquées financées par des pétrodollars salafistes. L'islamisation de la France progresse inexorablement, avec la complicité active de l'État : subventions aux associations islamistes, construction de minarets qui percent le ciel de nos villes millénaires, enseignement de l'arabe dans nos écoles au détriment du latin et du grec. C'est une capitulation en règle, un suicide assisté par des idéologues multiculturalistes qui haïssent notre identité gauloise et catholique.
Regardez le laxisme affligeant avec les OQTF : des obligations de quitter le territoire qui ne sont que des chiffons de papier, ignorées par des juges complaisants et des préfets timorés. Des milliers de délinquants étrangers, souvent islamistes radicalisés, errent librement sur notre sol, attendant leur heure pour frapper à nouveau. Et pendant ce temps, la liberté d'expression pour ceux qui osent dénoncer le terrorisme islamique se rétrécit comme peau de chagrin. On traîne en justice les patriotes, on censure les voix discordantes sur les réseaux, on accuse d'islamophobie quiconque ose nommer l'ennemi. C'est la dictature du politiquement correct qui protège les bourreaux et muselle les victimes.
La France, jadis terre de conquérants, donne aujourd'hui l'image d'une proie facile et pleutre, offerte à ses ennemis de l'intérieur comme de l'extérieur. Des ennemis qui rient de notre faiblesse, de nos gouvernants lâches et incapables, ces Macron, ces Hollande, ces Darmanin qui gesticulent sans agir, préférant les embrassades avec les imams radicaux aux expulsions massives. Ils ont transformé notre Nation en un vaste camp de réfugiés, où l'islam conquiert par le ventre des femmes et terrorise par la lame des fanatiques.
Et quel symbole d'impuissance absolue, dix ans après le Bataclan ! Salah Abdeslam, ce monstre survivant du commando, reçoit en prison de la propagande djihadiste, comme si l'État lui offrait un abonnement premium à la haine. C'est l'aveu même de notre défaite : nous ne pouvons même pas isoler les serpents dans leur nid !
Non, rien n'a changé. L'islamisme avance, masqué derrière l'immigration massive, et nos élites déracinées applaudissent. Elles ont oublié Clovis, Jeanne d'Arc, Napoléon ; elles préfèrent l'agenouillement à la résistance. Mais le peuple français, lui, se souvient. Il gronde, il bouillonne. Il est temps de reprendre le flambeau, de chasser les envahisseurs, de restaurer la grandeur de la France éternelle. Sinon, les attentats de demain feront passer ceux de 2015 pour un simple avertissement.
11:57 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mercredi, 12 novembre 2025
5e colonne du camp du bien versus 5e colonne du camp du mal
La chronique de Philippe Randa
2022 ! le 27 février, trois jours à peine après que les armées russes aient franchi la frontière ukrainienne pour un confit toujours en cours, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonçait l’interdiction des médias d’État russes Sputnik et Russia Today (RT) afin qu’ils ne puissent plus « diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine »… et la plupart des médias occidentaux d’applaudir comme il se doit une telle initiative.
Que Sputnik et Russia Today (RT) aient pour le maître du Kremlin les yeux de Chimène, on ne peut guère en douter, puisque très officiellement « Sputnik est une agence de presse multimédia internationale lancée officiellement par le gouvernement russe le 10 novembre 2014, au sein de Rossiya Segodnya, en remplacement de RIA Novosti. Elle est entièrement financée par l’État Russe », nous apprend Wikipedia et que Russia Today (RT) est, selon la même source « un réseau de télévision d’information international russe contrôlé par l’État et financé par le gouvernement russe. »
On peut penser ce que l’on veut de l’un et de l’autre, de leur objectivité et de l’intérêt de les consulter, mais au moins les choses sont nettes.
2025 ! L’administration américaine annonce qu’elle ne financera plus Szabad Europa, le service en langue hongroise de Radio Free Europe/Radio Liberty au motif que « l’argent des contribuables américains ne devrait pas servir à financer une radio mondialiste (car ceux-ci détestent) le Premier ministre hongrois » selon Kari Lake, directeur de l’US Agency for Global Media… et la plupart des médias occidentaux de s’étrangler d’indignation, tandis que Jeanne Shaheen, élue démocrate siégeant à la commission des relations étrangères du Sénat américain, dénonce dans un communiqué : « Cette administration se rend complice du musellement des voix libres et indépendantes à l’approche des élections législatives hongroises en avril. »
De cette façon formulée, l’aveu de taille : Szabad Europa, « voix libre et indépendante », n’existe donc que par le financement d’un État étranger mais, bien évidemment, ne peut en aucun cas, lui, être soupçonné de « diffuser des mensonges » pour justifier, après l’avoir favorisé, la défaite électorale d’un camp politique (celui du Premier ministre actuel de la Hongrie) au profit d’un autre.
À l’aune de ces deux cas mis en vis-à-vis, on songe forcément au président français Emmanuel Macron qui s’est alarmé le mois dernier lors du Forum de la Paix, à Paris, en appelant « à un “agenda beaucoup plus puissant de protection et de régulation en Europe” face aux ingérences étrangères via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes. »
Lorsqu’il a rappelé que « tout l’ordre de mérite qui fondait nos démocraties, un rapport à l’argumentation, la vérité, est complètement mis en l’air », songeait-il aux ingérences étrangères, « via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes », qu’elles soient russes, américaines ou autres ?
Non, que les bonnes âmes se rassurent et qu’il n’y ait pas d’affolement dans les chaumières de la bien-pensance, car, l’actuel locataire failli de l’Élysée s’est empressé de mettre en garde : « Sur le réseau social “X”, si vous ne tombez pas immédiatement sur des contenus d’extrême droite, c’est que vous êtes mal organisés. »
On se disait bien, aussi !
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23:09 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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