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mercredi, 22 octobre 2014

Dimanche 7 décembre 2014 : 19e Table-ronde de Terre et peuple à Rungis

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mardi, 21 octobre 2014

Samedi prochain Quimper se lève contre le projet de mosquée...

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Samedi prochain, 25 octobre, à 10 h 30, les habitants de Quimper et de la région se rassembleront pour NON à l’islamisation et à la construction d’une mosquée dans leur ville. Nous appelons les amis et lecteurs bretons de Synthèse nationale à soutenir activement cet acte de RESISTANCE !

Un communiqué de soutien du Réseau Identités :

Le projet de construction d’une mosquée turque à Quimper commence à déclencher la colère de la population. Récemment une séance du conseil municipal, a été perturbée, une manifestation s’est déroulée devant la mairie, les boites aux lettres se remplissent de tracts hostiles et les conversations sont de plus en plus véhémentes. Il est vrai que nos concitoyens ne comprennent pas pourquoi notre cité déjà “équipée” de deux mosquées, devrait voir l’une d’entre elles se développer de façon indécente. Le feu aux poudres a été allumé par la communauté turque, qui vient de déposer un permis de construire pour transformer celle dite  de Terre Noire en école coranique avec coupoles et minaret de 14 mètres de hauteur !

Il est de notoriété publique que les représentants de la communauté turque de Quimper sont liés au parti islamiste du président turc Erdogan qui veulent étendre leur influence dans la cité. Quand on connait l’état de sujétion dans lequel sont tenues les libertés publiques en Turquie et la sympathie affichée par les dirigeants de ce pays envers les djihadistes de l’Etat Islamique au Levant, on comprend les interrogations et les angoisses de notre population.

Les identitaires du Réseau-Identités sont résolument opposés à tout nouveau projet de mosquée en Europe et en particulier en Bretagne, vieille terre enracinée dans nos coutumes qui ne doivent rien aux rives du Bosphore. Ils exigent en outre que soit mis un terme au processus d’islamisation galopante de nos sociétés par la tenue d’un référendum.

Une manifestation contre le projet de construction de ce qu’il convient d’appeler une nouvelle mosquée se déroulera dans la capitale cornouaillaise sous le vocable… “Tous unis contre l'islamisation” le samedi 25 octobre à 10h30 aux halles de Quimper. Un représentant du Réseau-Identités prendra la parole pour y défendre la position identitaire.

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dimanche, 19 octobre 2014

Samedi 22 novembre : Synthèse nationale invitée au Congrès européen pour le réveil des nations organisé par le GUD à Paris...

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mercredi, 08 octobre 2014

Les identitaires du Réseau Identités à la manif pour tous de dimanche dernier

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Communiqué du Réseau Identités :

Venus de toute la France, les militants du Réseau Identités étaient présent ce dimanche à Paris pour défendre la famille, socle fondamental de notre identité. Depuis deux ans, les identitaires manifestent aux côtés de La Manif Pour Tous pour réclamer la fin de la politique du gouvernement de François  Hollande qui souhaite, plus que jamais, opérer un changement de civilisation.

De la porte Dauphine à la place du 18 juin 1940, nous avons marché pour dire non au mariage homosexuel et à ses dérivés obligées que sont la PMA et la GPA  et pour que cessent les attaques des socialistes contre la filiation. Ils auront beau changer les lois, un enfant aura toujours besoin d'un père et d'une mère... c’est identitaire.

Aujourd'hui, le gouvernement refuse de voir la colère du peuple et impose ses lois refusant toute forme de contestation démocratique. C'est pour cela que les militants du Réseau Identités ont déployés en passant devant le bâtiment du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), une banderole réclamant la parole au peuple. Ce même CESE qui en 2013 avait balayé d'un revers de la main les 700 000 signatures de la pétition déposait par La Manif Pour Tous. Depuis, le CESE a été condamné par le tribunal administratif de Paris.

Deux ans après le début du combat pour la famille, ce sont encore 500 000 personnes qui sont descendu dans la rue ce dimanche. Preuve en est que malgré à un pouvoir qui n'écoute pas le peuple, celui-ci reste plus que jamais mobilisé et est bien décidé à ne rien lâcher !

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mardi, 07 octobre 2014

Le tribunal administratif de Lyon dément le préfet Carenco et jette le doute sur le bien-fondé du système démocratique

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Synthèse nationale Lyon

En rendant tout à l'heure un arrêt invalidant la dernière élection municipale de Vénissieux et frappant Yvan Benedetti d'inéligibilité pour un an, le tribunal administratif de Lyon pose plus de questions qu'il ne donne de réponses.

Rappelons les faits : suite au dépôt de candidature de la liste "Vénissieux Fait Front" menée par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac lors des dernières municipales, Marine Le Pen, dont le secrétaire départemental, Christophe Boudot, avait été incapable de monter une liste à Vénissieux, criait au scandale et, traitant nos amis de "parasites", en appelait au préfet du Rhône Carenco, ennemi déclaré de toute politique nationale, pour faire invalider la liste, arguant de l'exclusion de deux leaders de son parti et d'une captation de candidats du FN au profit de leur liste, comme si ces derniers pouvaient être la propriété d'un parti…

La haine que Carenco conçoit pour Benedetti et Gabriac (qui l'ont traîné au tribunal pour "injure publique", rappelons-le) semble avoir été plus forte que son aversion pour Marine Le Pen. Le préfet du Rhône alla en effet au-delà des espérances de celle-ci et entreprit une vaste campagne de harcèlement téléphonique des candidats de la liste "Vénissieux Fait Front" que ses services venaient de valider. On imagine la réaction de certains de ces candidats, issus en partie de milieux forts modestes des quartiers populaires de la banlieue lyonnaise, quand la préfecture téléphona chez eux pour leur suggérer qu'il n'était pas possible qu'il se soient laissés entraîner de leur plein gré à figurer sur la même liste que des gens d'extrême droite. Méthode stalinienne qui ne manqua pas, agrémentée d'un début de diabolisation médiatique de la liste, de porter ses fruits : certains se dédirent, prétendirent avoir été abusés. Mais combien au juste ?

Dix-neuf si l'on en croit les déclaration de Carenco (représentant de l'État dans le département du Rhône, rappelons-le) à la presse lyonnaise pendant la campagne électorale… Huit seulement d'après l'arrêt rendu aujourd'hui par le tribunal administratif : trois qui ne souhaitaient pas être candidats sur une autre liste que celle soutenue par le FN et cinq qui déclarent aujourd'hui qu'ils ne souhaitaient pas être candidats du tout bien qu'ils aient au moment de la constitution de la liste rempli et signé une déclaration officielle de candidature (document Cerfa) et fourni une copie de leur pièce d'identité…

L'arrêt du tribunal administratif de Lyon pose aujourd'hui plusieurs questions graves :

• Les listes pour les municipales qui ne sont pas montées par les partis mais soutenues par eux peuvent-elles après coup être invalidées si les partis retirent leur investiture à ces listes ? Un  parti peut-il faire pression sur certains de ses adhérents pour leur interdire de défendre leurs idées et leurs intérêts au sein d'une liste non parrainée dès lors que le parti en question n'a pas constitué de liste ?

• Le préfet Carenco n'a-t-il pas diffamé la liste "Vénissieux Fait Front" en prétendant que dix-neuf de ses membres ne savaient pas qu'ils étaient candidats alors que le tribunal administratif n'en compte aujourd'hui que huit, dont trois sur ordre de Marine Le Pen et cinq qui confessent ne pas comprendre ce qu'ils lisent… et du coup :

• Si des gens inscrits sur des listes électorales sont assez idiots pour ne pas comprendre qu'ils sont candidats alors qu'ils remplissent un formulaire administratif pour l'être, peut-on leur faire confiance dans le choix d'une liste lorsqu'ils sont dans l'isoloir ? Le système démocratique n'est-il pas dangereux en laissant la partie la plus débile du peuple français prendre en mains son destin ?

On le voit, cette affaire n'a pas fini de faire parler d'elle et, si Yvan Benedetti n'aura vraisemblablement pas le temps de faire valoir ses droits en faisant casser ce jugement liberticide avant le prochain scrutin, nul doute que le jeune Gabriac ne soie capable de le faire. Avec cette fois-ci la précaution de faire signer les candidats devant un huissier de justice capable par la suite d'établir qu'ils l'ont fait en toute connaissance de cause.

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lundi, 06 octobre 2014

"Sauvons la France", une initiative lancée par Jean-Louis Wehr

index.jpgJean-Louis Wehr est un militant historique de la cause nationale. Des années durant il fut tête de liste du FN en Alsace. Bien qu'opposé lors de plusieurs élections à notre ami Robert Spieler, il est toujours resté en excellents termes avec celui-ci. Jean-Louis Wehr est avant tout un homme de synthèse qui ne pense qu'à l'avenir de notre pays.

Conscient des dangers qui menacent notre pays, il a lancé il y a quelques mois une association, Sauvons la France, qui entend faire pression sur les candidats aux élections et qui préconise un rassemblement des forces patriotiques. Une telle initiative ne peut nous laisser insensible. 

Voilà pourquoi nous publions ici la charte de cette association dont bien des points se rapprochent des motivations de Synthèse nationale.

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La charte de Sauvons la France :

- Profondément angoissés par le déclin politique, économique, démographique, culturel et moral de notre patrie, la France, et de sa civilisation, naguère l’une des plus brillantes que le monde ait porté,

- Décidés à réagir, et conscients de notre responsabilité commune envers les générations dont nous sommes les héritiers et envers celles qui nous suivront,

- Soucieux des valeurs inaliénables de la civilisation chrétienne, du droit naturel, de la paix et de la liberté en France et en Europe,

Ayant à l'esprit les nombreuses menaces que les puissantes forces du mondialisme font peser sur cet héritage, appartenant à diverses sensibilités politiques, nous sommes d’accord pour réclamer et promouvoir :

1 - Le rejet de toute tentative de créer Super-Etat européen, et la création d'une Europe des nations libres, égales et indépendantes dans le cadre d'une confédération d'Etats souverains, qui s'abstienne de prendre des décisions sur les questions traitées à juste titre par les Etats eux-mêmes ;

2 - Le rétablissement de l’indépendance de la France à l’égard de toute organisation supra-nationale, de toutes influences politiques, stratégiques ou financières extérieures susceptibles de nuire à l’intérêt national ;

3 - La promotion de la liberté, de la dignité et de l'égalité des droits de tous les citoyens. Ceci requiert aussi bien  l'opposition à toute forme de totalitarisme qu’une lutte impitoyable contre la criminalité grandissante qui menace en priorité les plus faibles de notre société ;

4 - La primauté du vote direct des Français ou de leurs représentants élus sur les décisions de tout organisme administratif ou bureaucratique ;

5 - La protection effective de notre nation contre les nouvelles menaces que constituent le terrorisme aussi bien que l'impérialisme politique, économique, financier ou sous couvert de religion ;

6 - Le règlement dans des conditions humaines et pacifiques du problème de l'immigration notamment par le moyen d'une coopération internationale visant au développement et à l'autosuffisance des pays du tiers monde, et à l’inversion des flux migratoires ;

7 - De fortes politiques en faveur des familles, visant à résorber le déficit démographique de l'Europe et à promouvoir les valeurs traditionnelles dans la société, dont le respect de la vie humaine de son origine à sa fin naturelle ;

8 - La préservation de l’identité et de l’originalité de notre identité humaine et culturelle française, fruit du creuset pù se sont unis les apports celtique, latin et germanique, héritière de Rome et d’Athènes, profondément imprégnée par le christianisme ;

9 - La libération des activités économiques à l’égard de la bureaucratie qui paralyse et du fiscalisme qui spolie ;

10 - Un combat commun avec d’autres peuples en Europe et dans le monde contre le dumping social et les effets destructeurs de la mondialisation.

Sauvons la France cliquez ici

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jeudi, 02 octobre 2014

Face à la dictature socialiste, Yvan Benedetti intransigeant...

Notre camarade Yvan Benedetti, qui a succédé il y a deux ans à Pierre Sidos à la tête de l'Œuvre française, était convoqué ce matin par la police judiciaire de Lyon. Que reproche-t-on à ce fier défenseur de l'idée nationale (et même nationaliste) ? D'avoir rejeté tout net l'Oukase du héraut du sionisme Valls, alors ministre de l'Intérieur, qui avait – nos lecteurs s'en souviennent – scandaleusement dissout l'Œuvre française et sa branche jeune emmenée par Alexandre Gabriac (ainsi d'ailleurs que les mouvements 3e Voie et JNR dirigés par notre ami Serge Ayoub), à la suite de la mort – lors d'une bagarre qu'il avait provoquée – du petit bourgeois gauchiste Clément Méric.

À cette injonction totalitaire, nos deux compères lyonnais avaient répondu : "Dissolutions, Non !" avec le panache de Cambronne s'adressant aux ennemis de la France. La machine de la répression étatique semble aujourd'hui se mettre en marche, montrant une fois encore que les seules entorses aux lois et règlements réprimées aujourd'hui sont celles commises par les Français de souche et – a fortiori – celles commises par les nationalistes dans le cadre de leur combat pour la défense du pays.

Notre sympathie et tous nos encouragements vont bien entendu à notre camarade qui s'apprête à subir les contraintes financières et peut-être même physiques du système.

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mardi, 30 septembre 2014

Quimper dit "NON !" au minaret... Mosquée turque, "Quimper Résistance" s’invite au conseil municipal

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Source Breiz Infos cliquez ici

Le projet de construction d’une mosquée turque à Quimper continue de faire polémique cliquez ici. Vendredi soir, à l’occasion du conseil municipal, une toute nouvelle association baptisée « Quimper Résistance » en a profité pour manifester devant la mairie son opposition au projet.

« Aujourd’hui, les communautés musulmanes de Quimper disposent déjà de deux mosquées, à Penhars et à Terre Noire. Or la communauté turque, forte de 350 familles, a déposé un permis de construire pour transformer celle de Terre Noire non plus en simple lieu de culte, mais en école coranique avec coupoles et minaret – de 14 mètres de hauteur ! » écrit l’association – proche du Parti de la France – dans un communiqué adressé à la presse.

Pendant une heure, les militants ont ainsi déployé une banderole dans la cour de la mairie, tout en distribuant des tracts aux riverains et aux Quimpéroises et Quimpérois venant assister au conseil municipal. « On ne comprend pas trop de quoi il s’agit » nous confie Martine, une riveraine « ce projet n a pas été médiatisé et expliqué aux Quimperois » poursuit-elle.

D’autres semblent plus virulents : « Les représentants de la communauté turque de Quimper sont liés au parti islamiste d’Erdogan en Turquie et veulent étendre leur influence dans la cité. Regardez l’état des libertés aujourd’hui en Turquie, et vous comprendrez le malaise qui peut s’installer dans notre petite cité du bout de l’Europe. » .

« Qu’il y ait construction ou pas, le maire perdra ou bien le vote de l’influente communauté turque, ou bien celui des nombreux électeurs proches du Front National qui ont contribué à faire battre Poignant. Il est à un tournant là. Il pourrait faire un référendum local pour s’en sortir. » commente un connaisseur de la vie politique quimpéroise.

Exigeant un référendum local sur la question, les militants du collectif « Quimper Résistance » ont lancé une pétition cliquez là afin d’obtenir la tenue de la consultation populaire sur cette question.

" L’association envisage d’autres opérations de dénonciation de cette aberration architecturale envers la nature profonde de la culture identitaire de la Bretagne, qui est aussi le signe d’une islamisation de moins en moins rampante de la capitale cornouaillaise. Lors du dépôt du permis de construire, elle sera à nouveau sur le terrain pour appuyer son refus avant d’entamer un recours administratif devant le tribunal de Rennes. " explique Claudine Dupont-Tingaud, une des porte-parole de l’association.

A noter que le Front National 29, qui avait au départ affiché son soutien à l’action entreprise, a finalement été dissuadé d’y participer par sa direction, au grand étonnement de certains militants locaux.

L’affaire s’annonce épineuse pour Ludovic Jolivet, le nouveau maire de Quimper, qui pourrait bien payer électoralement les conséquences de l’agrandissement – ou pas – de la 2e mosquée de la ville.

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jeudi, 25 septembre 2014

Il est encore temps : inscrivez-vous à la Grande journée familiale et militante de samedi prochain près de Lille...

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Concert de Docteur Merlin - Stand de Synthèse nationale

Renseignements cliquez ici

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mercredi, 24 septembre 2014

Samedi 25 octobre, banquet d'automne du Parti de la France à Paris

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Plus d'infos cliquez là

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mardi, 23 septembre 2014

C'était les 6 et 7 septembre : retour sur la belle réussite des Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil

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Après le passage de Philippe de Villiers en 2013, l'affluence aux Journées Chouannes ne faiblit pas ! Le beau temps aidant, les personnes présentes purent passer deux jours tout à fait splendides, dans une atmosphère des plus conviviales, à l'ombre des charmes de la propriété poitevine de La Caillauderie.

Le samedi, dès quatorze heures, Jean-Jules Van Rooyen, Pierre Hillard et Philippe Pichot-Bravard se sont succédé pour donner à leurs auditeurs des conférences captivantes, explorant les détails des idéologies occultes, révolutionnaires et mondialistes. De quoi devenir incollable sur ces thèmes. Le soir, après le succès de l'an passé, l'idée d'un repas servi par l'équipe de Chiré a été renouvelée, et c'est tant mieux ! La machine était bien huilée : la rapidité du service a été au rendez-vous pour servir des mets délicieusement apprêtés, appréciés à leur juste valeur par tous les convives. Avec du bon vin, nous voilà dans une ambiance bien française ! Les personnes présentes étaient ainsi mieux disposées à participer à une soirée dédiée à Gustave Thibon, un philosophe rural attaché à la terre comme au réel. En bref, un samedi qui a fait le plein !

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Le dimanche, sous un soleil radieux, a attiré les foules ! Cette journée s'est ouverte, comme il se doit, par la Sainte Messe, célébrée par l'abbé Cottard. L'après-midi, placé sous le signe de la Première Guerre mondiale, a vu se dérouler une table ronde fort instructive, à la suite d'une émouvante prise de parole par le R.P. Argouarc'h, de Riaumont. Mais les enfants ne furent pas en reste, étant invités à prendre part à une animation sur les Guerres de Vendée. Enfin, pour conclure de magnifiques 44e Journées Chouannes, Bernard Lugan a impressionné son auditoire par la clarté de son discours et l'étendue de ses connaissances sur les conflits qui agitent le continent africain.

Les Journées Chouannes ont été conclues par le R.P. Lecareux, fondateur de la Fraternité de la Transfiguration, et par François-Xavier d'Hautefeuille, directeur de D.P.F. et organisateur de cette grande manifestation. Ce dernier a donné une conférence sur le sujet du livre et de la lecture, dont voici un court extrait : « À l’heure du virtuel, de l’image, de l’instantané, pourquoi se pencher sur l’écrit ? La lecture, si lente, si laborieuse, ne représente-t-elle pas une perte de temps, un encouragement à la rêverie et à la langueur, ennemies de la productivité ? Combien de fois avons-nous dit ou entendu : “Les gens ne lisent plus”, “Les jeunes ne lisent plus” ? On ne se pose jamais la question : pourquoi se nourrir ? […] Il est vrai que l’on peut vivre sans lire, mais tout dépend de ce que l’on entend par vivre ! Et l’esprit lui aussi a nécessairement besoin de se nourrir ! »

François-Xavier d'Hautefeuille a également annoncé le programme éditorial de sa maison pour la fin de l'année 2014. Les Éditions des Petits Chouans seront enrichies d'un Missel pour tout-petit de Mechtilde Savigny, de Pour Dieu… avec Miguel. Le grand miracle de Calanda de Francine Bay, de Sainte Philomène en vers et de Pour Dieu et le roi… avec Cathelineau de Brigitte Lundi. Les Éditions de Chiré, quant à elles, feront paraître fin septembre Le Cardinal Pie de Dom Besse et « L'ennemi intérieur » de la IIIe République (1938-1940) de Pierre-Denis Boudriot, avant de procéder à une réédition du Message d'amour du Cœur Immaculé de Marie à Fatima du R.P. Stanislas du Chambon-Feugerolles ainsi que de la Petite histoire de France d'Henri Servien.

L'équipe du quotidien Présent était présente, et voici ce qu'elle a pensé de ces deux journées, dans le n° 8183 du mardi 9 septembre 2014, au sein d'un article titré « Merci pour ce moment ! » : « C'est le titre à la mode… Il s'applique beaucoup mieux aux Journées chouannes de Chiré en Montreuil magnifiquement organisées par François-Xavier d'Hautefeuille qu'à la vengeance d'une harpie. […] Dans le cadre ravissant du domaine de la Caillauderie au cours de la journée la plus ensoleillée de tout l'été, nous avons rencontré des familles, des jeunes, des enfants dans une joyeuse affluence d'amateurs de bons livres et de bons auteurs. »

Le reportage sur TV Libertés cliquez ici

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lundi, 08 septembre 2014

Les valets du capital !

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Alors que les patriotes de Calais, exaspérés par la présence dans leur ville de nombreux immigrés illégaux, victimes eux-mêmes de la volonté de l'hyper-classe apatride de procéder au grand remplacement de populations pour mieux assoir son pouvoir, renforcer ses profits et détruire les identités, se rassemblaient par centaines (plus d'un millier), une poignée de dégénérés a tenté de troubler la magnifique manifestation du collectif Sauvons Calais. Nous savons que les antifas sont les larbins de la Haute finance, ils viennent encore de nous le confirmer...

Ils sont les derniers d'hier, nous sommes les premiers de demain !

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Plus d'un millier de patriotes dans les rues de Calais contre l'immigration...

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Une foule de Calaisiens et d'habitants du Nord Pas-de-Calais venus dire NON à l'insupportable !

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Parmi les orateurs acclamés par les patriotes : Thomas Joly, le dynamique Secrétaire général du Parti de la France

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Yvan Benedetti, infatigable militant et ancien Président de l'Œuvre française dissoute l'an passé...

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Kevin Reche, le jeune héroïque Calaisien qui a lancé le collectif Sauvons Calais et qui a surtout sauvé hier l'honneur de sa ville !

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vendredi, 05 septembre 2014

Dernières consignes avant la manif de dimanche à Calais...

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Dimanche 7 septembre à Calais, les défenseurs de la France française se rassembleront à 14h Place d’Armes pour dire non à l’invasion de Calais, de la France et de l’Europe.

La sécurité des participants sera assurée par notre service d’ordre, ils n’auront rien à craindre de la racaille d’extrême-gauche qui a appelé à contre-manifester.

Néanmoins, le service d’ordre aura pour consigne d’exclure de la manifestation tout individu au comportement provocateur ou susceptible de créer un trouble à l’ordre public.

Nous sommes des nationalistes et nous entendons occuper la rue dans l’ordre et la discipline, pas des gauchistes crasseux ni des clandestins qui défient les lois françaises.

Dimanche, la voix des Français non-reniés qui ne veulent pas que leur pays devienne une annexe du Tiers-Monde se fera entendre haut et fort à Calais.

Kévin RECHE – Sauvons Calais
Thomas JOLY – Parti de la France

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Samedi 27 septembre : Carl Lang sera dans le Morbihan

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Serge Ayoub dimanche à Montréal

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jeudi, 04 septembre 2014

Grand succès pour “l’Université d’Eté de Convergence”.

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Communiqué du Réseau Identités :
 
Pari tenu : prés de 120 cadres et militants auront été présents  sur l’ensemble de cette “Université d’été de convergence” co-organisée par le Réseau Identités au château de Lignères dans le Berry, avec des provenances couvrant l’ensemble du pays: Provence, Limousin, Paris, Champagne, Lot, Orléanais, Châteauroux, Bourges, Coeur de France, Tours, Languedoc, Auvergne, Finistère, Normandie, Marseille  etc. Autour de valeurs communes que les militants identitaires, royalistes et patriotes ont pu, en quatre journées bien remplies, discuter, débattre, se former sur des thématiques variées allant de la remigration à la réforme régionale en passant par la réinformation ou encore les stratégies à adopter face au nouveau contexte électoral.
 
 A cela il convient d’ajouter le parfait déroulement des ateliers de formation sur des sujets plus concrets tels que l’utilisation des réseaux sociaux à des fins militantes ou “comment se comporter lors d’une garde-à-vue”,  thématique qui a gagné en popularité depuis La Manif Pour Tous et Jour De Colère.On notera tout particulièrement l’organisation d’une table ronde sur le militantisme « jeune » avec trois jeunes cadres militants de Paris, Marseille et Montpellier issus de mouvements différents. Cet échange aura permis de mettre en avant trois formes très différentes, mais complémentaires du militantisme de terrain… Une diversité d’action qui s’explique, outre l’aspect doctrinal, par le souci partagé par tous de s’adapter au contexte local.
 
Cette “Université” aura été marquée par la conférence très attendue de Richard Roudier porte-parole du Réseau-Identités épaulé pour la circonstance par Olivier sur les réponses concrètes et novatrices à la réforme régionale;  l’intervention magistrale d’une heure et demi d’Erick Cavaglia sur la défense de l’Europe, intervention qui aura permis de montrer que le combat que nous menons aujourd’hui n’est que la continuation du combat pour la civilisation européenne qui dure depuis 2 500 ans, lorsqu’qu’un roi grec et ses trois cents guerriers se sont sacrifiés pour un mode de vie, pour une terre, pour un peuple. Soulignons encore la  prestation brillante et quelque peu iconoclaste de Laurent Ozon sur la remigration, l’intervention de Frédéric Pichon sur la refondation de la droite de conviction autour de l’Identité et de la Souveraineté et enfin une conférence en nocturne de Francis Bergeron qui aura su captiver l’assistance sur le thème des Droites dans la rue étalé sur un siècle et demi.
 
Point d’orgue enfin de cette manifestation avant la clôture finale : une causerie quasi-privée du Prince Sixte Henri de Bourbon-Parme sur les effets néfastes de la diplomatie anglaise au 19ème siècle et au début du 20ème qui a conduit au génocide de la guerre 14-18 et aux désastreux traités de Versailles et Saint Germain  qui portaient en germe le conflits postérieur, conférence à l’issu de laquelle organisateurs et participants ont promis qu’ils se retrouveraient l’an prochain à Lignières.

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La Ligue francilienne organise le co-voiturage pour la manif de dimanche à Calais

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mercredi, 03 septembre 2014

Retour sur l'"affaire Esteban" : c'était dans Rivarol du 28 juin 2013...

rivarol-antisemite.jpgUn entretien avec Roland Hélie, co-fondateur du Collectif pour la défense des libertés publiques…

NDLR : Entretien réalisé le 22 juin, soit trois jours avant l'annonce de l'autodissolution de Troisième voie et des JNR, et publié dans Rivarol (n°3100 du 28 juin 2013)

Roland Hélie, vous êtes le directeur de la revue Synthèse nationale et vous faites partie des instigateurs du Collectif pour la défense des libertés publiques. Pouvez-vous nous exposer les raisons qui vous ont mené à lancer ce collectif ?

Tout est parti de ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Méric » et que, pour ma part, je préférerais que l’on appelle « l’affaire Estéban » car, une fois de plus, il s’agit de remettre les choses à leur place et de ne pas inverser les rôles. En effet, depuis le jeudi 6 juin dernier, un jeune nationaliste, Estéban, est en prison alors qu’il n’a fait que se défendre, et défendre sa petite amie, alors qu’ils étaient sauvagement agressés par une bande gauchiste, rue Caumartin, à Paris.

Certes, mais au cours de cette altercation, un gauchiste, Clément Méric, est mort…

Effectivement, l’un des agresseurs est décédé suite à cette altercation. Mais enfin, lorsque l’on attaque délibérément des personnes dans la rue, comme ce fut le cas ce jour-là de la part des gauchistes, on prend des risques, y compris celui de se prendre soi-même des coups, et parfois les coups peuvent êtres fatals. C’est sans doute regrettable, mais il en est ainsi.

C’est un peu comme lors de la manifestation contre la loi Taubira organisée par Civitas en novembre dernier. Un groupe de Femen est arrivé gaillardement, au pas cadencé, et a commencé à gazer des familles qui se rendaient à ce rassemblement. Celles-ci ont été éconduites comme il se devait par des jeunes gens présents qui n’ont écouté que leur sens du devoir. Ensuite, elles ont passé leur temps à geindre sur leur sort. Là aussi, il ne faudrait pas inverser les rôles. Lorsque l’on veut faire la guerre, il faut savoir en subir les conséquences.

Rappelez-nous les circonstances de ce que nous appellerons donc l’ « affaire Estéban ». Comment cela s’est-il déroulé ?

Estéban était venu avec quelques amis à une vente privée de vêtements d’une marque prisée, entre autres, par les jeunes nationalistes. Dans l’appartement où se déroulait cette vente, ils ont été pris à partie verbalement par Méric et sa bande qui étaient venus spécialement pour les provoquer. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter la page « Facebook » de ces gens-là sur laquelle ils avaient publié, la veille, des photos représentant leurs cibles.

Les vigils de la vente ont alors évacué les gauchistes et ce n’est qu’une demi-heure plus tard que, persuadés que ceux-ci étaient repartis, Estéban et ses camarades sont sortis. C’est alors qu’ils furent agressés car les gauchistes étaient restés planqués à proximité. Il s’en suivit une courte bagarre au cours de laquelle Méric se serait pris quelques coups. Le reste c’est l’enquête qui le dira. Quoi qu’il en soit, et tous les témoins sont formels, les agresseurs étaient Méric et sa bande, et les agressés Estéban et ses amis. D’ailleurs, apprenant les conséquences dramatiques de l’altercation, ceux-ci se sont rendus d’eux-mêmes à la police. Or, aujourd’hui, trois semaines après les faits, Estéban et un autre militant sont encore en prison.

Effectivement cela est assez incroyable lorsque l’on se souvient de la version donnée par les media juste après les faits…

Et il y a plus incroyable encore. Dès le lendemain matin, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, parle d’un « assassinat » et dénonce une organisation, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), comme étant responsable de ces événements. M. Valls a une imagination débordante. Il jette à la vindicte des gens sans même savoir ce qu’il s’est vraiment passé. Les élucubrations de M. Valls sont du niveau de n’importe quel pochtron qui, le matin au comptoir d’un bistrot, commenterait les fait-divers relatés dans le journal local… C’est hallucinant car M. Valls est, rappelons-le, ministre de l’Intérieur. Et ce n’est pas fini. Deux jours plus tard, le samedi matin, c’est le Premier ministre qui en remettra une couche en annonçant qu’il entame la procédure en vue de la dissolution des JNR. Et la semaine suivante, il ira encore plus loin en demandant aussi la dissolution du mouvement Troisième voie (TV) dirigé par Serge Ayoub et dont les JNR sont, en fait, le service d’ordre. Et le Conseil de Paris en profite pour demander, pendant qu’on y est, la fermeture du bar associatif non-conformiste « Le Local » situé dans le XVe arrondissement et réputé proche des organisations visées. On est en plein délire.

Tout cela ne tient pas debout. D’autant que l’« assassinat » dont Valls et consorts  nous ont rebattu les oreilles le jeudi matin a rapidement été requalifiée par le juge chargé de l’instruction en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Les mots ont un sens.

Non seulement Estéban n’a agressé personne (il n’a fait que se défendre) ; non seulement il n’est pas membre des JNR ; non seulement les JNR, et a fortiori TV, ne sont en rien responsables de la mort de Méric ; mais le pouvoir s’obstine à vouloir dissoudre ces mouvements et maintient deux jeunes patriotes en prison. Si cela ne s’appelle pas une dérive totalitaire, dites-le moi.

C’est le moins que l’on puisse dire. Mais alors, pourquoi une telle obstination de la part du pouvoir ?

En réalité, depuis neuf mois, le gouvernement est confronté à une opposition grandissante qu’il a de plus en plus de mal à contenir. Cette opposition, qui se manifeste principalement dans la rue, dépasse le cadre habituel des partis classiques. En fait ceux-ci sont totalement débordés. L’obstination de Hollande à vouloir imposer la loi Taubira a engendré un véritable mouvement de fond dans le pays. Aujourd’hui, plus un ministre ne peut mettre le nez dehors, où que ce soit, sans se retrouver en face d’une cohorte de manifestants. Pour les tenants du pouvoir cette situation devient insupportable, cela d’autant plus que le mouvement est loin de retomber. Il faut donc qu’il trouve une porte de sortie. D’où la multiplication des provocations afin d’essayer de dissuader les manifestants à continuer leur combat.

Que voulez-vous dire ?

C’est simple, le pouvoir cherche à introduire la violence dans les manifs afin de les discréditer. Nous, les nationalistes, avons d’ailleurs été les premiers à subir cette stratégie hasardeuse.

Rappelez-vous, le dimanche 12 mai dernier, place des Pyramides à Paris, lors de l’hommage à Sainte Jeanne d’Arc. Au moment où arrivait le cortège unitaire (NDP-TV-France nationaliste-Europe identité… encadré par les JNR), précédé par celui du Renouveau français, quatre Femen, toujours elles, ont déployé du balcon d’un appartement propriété du ministère de la Culture une immense banderole écrite en anglais demandant la « sextermination for nazism ». Il s’agissait de provoquer la colère, légitime, des manifestants et que ceux-ci affrontent la police. Il n’en fut rien car, grâce au sang-froid du service d’ordre, les JNR, la manifestation, au grand dam des flics (17 « paniers à salades » ont été dénombrés dans les rues voisines), n’a pas dégénéré. Le pouvoir aurait été trop heureux de pouvoir imputer aux nationalistes des actes violents comparables à ceux qui, le lendemain, ont été le fait des bandes ethniques dans le quartier du Trocadéro, lors de la remise d’une coupe de football. Cela aurait pu légitimer l’interdiction des nombreuses manifestations contre la loi Taubira qui se sont déroulées en mai partout en France. Les JNR ne leur ont pas laissé cette joie.

Il en fut de même le 26 mai. Les actes de violence provoqués à l’issue de l’impressionnante manifestation qui a rassemblé un million de personnes n’ont pas eu l’effet escompté.

Les événements de la rue Caumartin sont donc tombés à pic. Et le pouvoir a voulu en faire un exemple.

Très vite pourtant, il nous a semblé que certains media ont douté de la version officielle de cette affaire. Comment cela s’est-il passé ?

Dès le lendemain matin, sentant le piège se refermer, une contre-offensive médiatique a été élaborée. Serge Ayoub a tout de suite pris contact avec les journalistes qu’il connaît afin de leur exposer la réalité des faits qui est aux antipodes des élucubrations de Manuel Valls et des habituels « consternés » qui se succédaient à l’écran pour dénoncer « la barbarie fasciste ». Ainsi, dès le début de l’après-midi , une autre interprétation des faits commença à circuler. En particulier grâce à BFM-TV qui fut, reconnaissons-le, la première chaine à faire preuve d’une certaine indépendance d’esprit. Dans les jours qui suivirent, Serge Ayoub, avec le franc parlé que nous lui connaissons, multiplia les interventions sur les plateaux et, petit à petit, la version officielle commença à être remise en cause.

De plus, à peine cinq heure après l’annonce de Ayrault de vouloir dissoudre les JNR, le samedi 8 juin, nous avons organisé une conférence de presse au Local qui a aussi eu un énorme écho (une vingtaine de télés, radios et journaux étaient présents). Le pouvoir ne s’attendait pas à une telle réaction de notre part. En fait, cette « affaire Méric » est en train de se transformer en, pardonnez-moi l’expression, une « affaire merdique » pour le pouvoir.

D’où son obstination à vouloir dissoudre TV et les JNR ?

Nous avons affaire à un gouvernement d’amateurs. Ils pensent qu’il suffit de ressortir la vielle recette de la diabolisation pour décourager leurs opposants. Cela ne marche plus. Ils accusent TV de diffuser des idées racistes ou antisémites, alors que jamais ce mouvement n’a été une seule fois inquiété, en trois ans d’existence, pour de telles choses. Or, vous le savez bien à Rivarol, les inquisiteurs patentés de la pensée unique sont vigilants, et âpres aux gains, dans ce domaine. Aussi, ils accusent les JNR d’être une milice paramilitaire… fadaises que tout cela. Les JNR ne sont que le service d’ordre, certes efficace, de TV. Aucun acte violent ne leur a été reproché depuis trois ans. Il serait peut-être temps d’arrêter de délirer. Pour sauver sa peau ce gouvernement est prêt à interdire tous ceux qui s’opposent à lui. On l’a déjà constaté à plusieurs reprises, notamment lorsqu’il a cherché, il y a quelques semaines à dissoudre le Printemps français.

D’où la création du Collectif pour la défense des libertés publiques ?

Face à cette véritable imposture, il nous a semblé nécessaire de rassembler les énergies. Dès le début de cette affaire, Synthèse nationale et la Nouvelle Droite populaire ont apporté leur soutien total à Estéban et à Troisième voie. Parallèlement le Réseau Identités, présidé par notre ami Richard Roudier, a adopté la même démarche. Le Comité d’entraide aux prisonniers européens (CEPE)* a été aussitôt réanimé et un formidable élan de solidarité s’est développé puisqu’en 10 jours plus de 700 personnes ont très généreusement répondu à son appel. Voilà pourquoi, afin de synchroniser nos actions, nous avons créé ce collectif  auquel de nombreuses personnalités, tels les écrivains Renaud Camus, Guillaume Faye, Gilbert Sincyr, Eric Miné, Jean-Claude Rolinat, Patrick Gofman, Philippe Randa, des hommes politiques comme les anciens députés Christian Vanneste, Pierre Descaves, notre Cher Robert Spieler, le dynamique Secrétaire général du Parti de la France Thomas Joly et bien d’autres nous ont apporté leurs soutiens. Ce collectif a vocation à perdurer car je pense que, hélas, les manœuvres perfides du pouvoir n’ont pas fini de viser les nationalistes, comme le prouvent les scandaleuses procédures de dissolution de nos amis des Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac et de l’œuvre française d’Yvan Benedetti.

Alors, pour conclure, cette affaire n’aura pas eu les résultats escomptés pour le pouvoir ?

En fait, ceux qui se font appeler « les anti-fas » ne sont que des petits auxiliaires destinés à accomplir les basses œuvres du pouvoir contre la seule opposition déterminée à sa politique mondialiste, à savoir l’opposition nationaliste. En incitant quelques naïfs, comme Clément Méric, à s’exciter contre un hypothétique fascisme renaissant, il était prévisible que l’on en arrive à une telle situation. En menaçant de dissoudre Troisième voie et les JNR, le pouvoir n’aura réussi qu’à créer un véritable mouvement de solidarité en faveur de ces mouvements qui, dissous ou pas, sortiront renforcés de ces attaques. En jetant en prison Estéban, ou dernièrement le jeune veilleur Nicolas, il pousse une partie grandissante de la jeunesse vers la contestation globale du système. On est en pleine confusion. Le gouvernement se retrouve dans la position de l’arroseur arrosé.

Mais que voulez-vous, lorsque l’on a un Président de la République qui confond les Chinois et les Japonais, comme ce fut cas récemment à Tokyo, il ne faut pas s’étonner que le Premier ministre confonde les agresseurs et les agressés.

Pour vous contacter ou participer au Collectif ?

Il vous suffit d’écrire à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement).

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Toute la vérité sur "l'affaire Esteban" :

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lundi, 01 septembre 2014

RAPPEL : dimanche 7 septembre, à Calais :

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dimanche, 31 août 2014

Quand SOS Racisme pète les plombs…

1626582223.jpgSource PdF Calvados cliquez ici

Depuis sa nomination à la tête de l’éducation (anti)nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est la cible de nombreuses critiques de Français, irrités et inquiets de voir la promotrice de l’idéologie du genre devenir le chef de l’éducation du pays. Quand on se remémore l’ampleur des mobilisations contre les lois décadentes et l’ampleur de la crispation de l’Etat, que l’on a pu juger à l’aune de la féroce voire incompréhensible répression policière, l’on conçoit assez aisément qu’une femme aussi idéologiquement marquée que Najat Vallaud-Belkacem s’attire les foudres des gens normaux : ceux qui pensent qu’un homme… est un homme et qu’une femme… est une femme.

C’était sans compter sur l’association subventionnée SOS Racisme !

Les génies politiques de SOS Racisme, obnubilés par la question raciale, n’ont même pas cette lecture pourtant simple de la situation. Non ! Eux, ils ne voient pas que le nouveau ministre de l’Education (anti)nationale est combattu comme un agent du « progressisme » gauchiste. Ce qu’ils voient, eux, c’est que Najat Vallaud-Belkacem est maghrébine ! Point ! Donc si elle est critiquée, c’est en raison de sa race ! Ou encore mieux, car le mot « race » est étrangement tabou chez ceux qui s’appellent SOS Racisme : ils disent « partie du genre humain ». Ce n’est pas une blague ! C’est dans leur pétition !

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Car oui, du coup, chez SOS Racisme, on a fait une pétition pour défendre le ministre, qui serait attaqué par des Français sexistes et racistes ! Logique antiraciste…

La conception racialiste de toute chose conduit l’association antiraciste ( ?) à ne voir dans cette femme qu’une maghrébine, et pas la porteuse d’un idéal politique contraire à celui de ses détracteurs. La race les aveugle !

Heureusement que tout le monde n’a pas cette vision raciale des choses ! Est-ce que, par exemple, l’on peut accuser SOS Racisme d’antisémitisme lorsque cette association s’oppose avec virulence aux thèses de Louis Aliot ou au maire de Fréjus David Rachline ?

Bref, cette pétition de SOS Racisme est comme SOS Racisme : ridicule.

Pour le plaisir, nous vous présentons une magnifique capture d’écran - ce n’est pas un fake ! Voir ici où les termes ridicules venus de la novlangue ont été mis en valeur par nos soins !

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mardi, 26 août 2014

Strasbourg : le GUD tapisse...

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jeudi, 21 août 2014

Le Parti de la France participera à la manif du dimanche 7 septembre à Calais contre l'invasion de la ville...

Affiche1cf2004.JPGCommuniqué du Parti de la France :

A l'appel du Collectif Sauvons Calais, le Parti de la France participera au grand rassemblement contre la colonisation migratoire de Calais, de la France et de l'Europe organisé le dimanche 7 septembre Place d'Armes à Calais.

Thomas Joly, secrétaire général du PdF, prendra la parole afin de dénoncer la submersion migratoire et la substitution de notre peuple méthodiquement manigancées par nos gouvernants depuis des décennies.

Le peuple français a encore des droits chez lui, notamment celui de vouloir rester français et de refuser que toute la misère du monde ne vienne s'y installer.

Le Parti de la France a pour objectif la décolonisation migratoire et la désislamisation de la France et de l'Europe menacées tant par les forces mondialistes que par des peuples conquérants et fanatisés par une religion étrangère à notre civilisation.

Tous les militants, adhérents et sympathisants du Parti de la France sont invités à participer à ce rassemblement unitaire contre l'immigration-invasion.

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samedi, 16 août 2014

Les errements de la doctrine Chauprade

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Serge Ayoub

Solidarisme cliquez ici

J’ai lu l’article d’Aymeric Chauprade sur l’importance de la lutte anti-islamique comme axe géopolitique.
Faut-il que notre milieu soit si mal formé pour qu’en lui servant une « doctrine » à ce point dépourvue de bon sens on obtienne immédiatement les félicitations d’une intelligentsia d’extrême droite avide de raccourcis vers une « victoire » dont elle entrevoit à peine les tenants et les aboutissants.

Je vais pour ma part répondre à la « doctrine Chauprade » en plusieurs points. Ce sera l’occasion de rappeler au Front national, que je considère toujours comme le meilleur espoir d’une France libérée, par une critique positive, ce que sont les fondamentaux du patriotisme en matière de politique internationale.

1/ Non seulement le nationalisme progressiste arabe n’est pas mort, mais il a gagné en Syrie. Gagné contre ce double ennemi que désigne Chauprade : les USA (et leurs valets) et les djihadistes. Ce n’est pas peu de choses. Si Chauprade & cie arrivait au pouvoir, c’est donc par exemple sur le régime syrien qu’une diplomatie française souveraine devrait s’appuyer prioritairement pour lutter contre l’influence islamiste au Moyen-orient et favoriser l’émergence de mouvements politiques laïcs dans les pays voisins. Chauprade enterre un peu vite le nationalisme libanais et le général Aoun (un chrétien ), que notre diplomatie devrait soutenir officiellement, pour qu’il accède au pouvoir à la place de la mafia Hariri. Un peu vite oublié aussi le Fatah héritier de l’OLP. Pressé d’arriver à l’exposition des antagonismes binaires de sa version à peine déformée du choc des civilisations, Chauprade néglige cette Troisième voie.

2/ " Butter les terroristes dans leur chiottes ". Avant toute réponse je me poserai cette question : citer Poutine pour faire passer une absurdité stratégique relève-t-il du sacrilège chez les pro-russes ?

Reprenons une des bases de la guerre asymétrique pour le géo-politologue Chauprade : une guérilla se nourrit de la répression qu’on exerce contre elle. Ce fut le cas du FLN, des talibans, voire, si on pousse un peu, des chrétiens persécutés par Rome. Détruire l’EIL est-ce possible ? Militairement, c’est accessible. Lutter contre l’islamisme djihadistes et le terrorisme à l’échelle planétaire est bien plus compliqué. Combien de nouvelles recrues dans le monde musulman à chaque mort en martyr d’un djihâdiste ? La satisfaction que Chauprade aura d’avoir éliminé une poignée de terroristes se paiera au prix fort. Une véritable doctrine stratégique doit être d’aider, en employant éventuellement des moyens conséquents, les États arabes à faire la loi chez eux, et ne jamais prétendre la faire à leur place. Si de surcroît, comme certains le pensent, il s’avère que l’EIL est une création des services spéciaux américains, alors sa destruction ne sera que du théâtre et son remplacement rapide par un groupe du même genre dans la région une presque certitude.

3/ « Les USA sont notre ennemi mais il faut les aider à bombarder les islamistes ». Est-il besoin de souligner l’incohérence de la proposition ? Les USA soutiennent le Qatar et les Saoudiens, arment des islamistes contre les régimes laïcs qui protégeaient les minorités que ces mêmes USA prétendent aujourd’hui protéger contre ceux qu’ils ont, indirectement voir directement armés. Si la diplomatie française veut avoir une chance au Moyen-orient, elle doit fuir le pompier pyromane. La Russie, oui. Les Chiites, oui. Les nationalistes arabes, évidemment. Les USA ? Le moins possible et uniquement parce que leur puissance de feu les rend incontournables.

4/ « S’allier avec Israël ». Alors là Chauprade s’égare. Il faudrait qu’il puisse expliquer comment on fait simultanément une alliance avec les Chiites et Israël ? Comment tout simplement on mène une politique diplomatique efficace dans les pays arabes en étant ouvertement allié avec Israël ? Les USA peuvent se le permettre grâce à leur écrasante domination militaire et leur poids économique. Mais la France ? Vous imaginez vraiment, Aymeric Chauprade, que le Hezbollah, force chiite désormais incontournable au Liban, parlerait ou écouterait notre diplomatie si nous nous posions en croisé aux côtés d’Israël ? Quand bien même il voudrait le faire, il ne le pourrait sans s’aliéner sa base politique. Israël n’est pas que l’ennemi du fondamentalisme islamiste type Hamas. Il est l’ennemi des Palestiniens en tant que peuple et partant du monde arabe qui considère, plutôt à raison qu’à tort si on regarde l’histoire, l’État juif comme une colonie occidentale hostile.

4bis/ « Nous sommes victimes de la stratégie israélienne d’excitation du fondamentalisme islamique pour s’allier l’Occident, donc nous sommes leur alliés. » La tactique du pigeon qui s’assume, serait-ce la stratégie que vous avez appris à Sciences Po, Aymeric Chauprade ? Ce n’est pas la mienne. Mais quand vous demandez au Gazaouites d’assumer leur bévue d’avoir accepté le pouvoir du Hamas, vous ne pensez pas demander à Israël d’assumer leur machiavélisme d’avoir joué le Hamas contre le Fatah ? Apparemment pas. Israël joue la politique du pire pour justifier les colonies et continuer à traiter les Palestiniens en méchants ennemis plutôt qu’en victimes de leur expansionnisme. Vous qui parliez de l’honneur de la France, comment pourrait-il être sauf si nous marchions dans une telle combine ? Comment les Arabes laïcs et modérés pourraient-ils s’appuyer sur notre diplomatie si nous validions une telle forfaiture et pratiquions un tel double-langage ? Comment nous opposerions-nous de manière cohérente à la stratégie de domination unipolaire des Américains, dont les liens avec Israël, soutenus par les énormes communautés juives et évangéliques américaines, sont quasi-indestructibles ?

Une stratégie française au Moyen-Orient doit commencer par la rupture avec les intérêts israéliens, au moins jusqu’à leur reconnaissance d’un État palestinien aux frontières acceptables et souveraines. C’est d’ailleurs la condition de l’acceptation d’Israël par ses voisins et de sa viabilité à long terme. Cette rupture est aussi pour nous un moyen de s’émanciper de la tutelle américaine en nouant avec l’Iran et la Syrie une relation directe. C’est ainsi que nous redeviendrons un pivot de la diplomatie mondiale dans la région. C’est une stratégie gaullienne. Ce doit être la stratégie de la France.

5/ « Le principe de solidarité civilisationnel » est quant à lui une aberration néoconservatrice. Tout d’abord parce que notre civilisation découle du catholicisme romain européen, pas de la Chrétienté au sens large et œcuménique du terme. Il y a pas de solidarité civilisationnelle non plus entre la France et le Brésil, ou entre la France et les chrétiens de Chine. Les barbaries que subissent les chrétiens d’Irak doivent être empêchées, en armant les Kurdes et en soutenant Bachar et l’État irakien, certes, de même que doivent être empêchés le plus possible les barbaries que subissent toutes les communautés, pas seulement chrétiennes. Mais l’intervention militaire est dangereuse, car elle nous ferait trop facilement basculer dans le statut de puissance impérialiste qu’une diplomatie pragmatique doit à tout prix éviter.

6/ " Liquider les islamistes citoyens français ". Encore plus qu’une provocation, c’est une erreur. Tout d’abord Chauprade oublie que la France est un État de droit et que l’incitation au meurtre y est un délit, même quand elle vise une bande de perdus partis risquer leur vie gratuitement pour combattre, au milieu de mercenaires, au nom d’Allah, les intérêts de ceux qu’ils détestent le plus et croient naïvement combattre, les atlanto-sionistes. Aymeric Chauprade oublie aussi que la citoyenneté française protège non seulement les djihadistes, mais aussi les militants de son propre camp. Si j’étais cadre du FN et aux affaires, sachant que le pouvoir se perd plus facilement qu’il ne se gagne, j’éviterais de créer trop de précédents expéditifs en matière d’élimination d’opposants politiques. En revanche, rien n’empêche de déchoir ces Français coupables d’actions terroristes de leur nationalité, et de se prémunir ainsi de leur retour sur notre territoire. Après tout, ils ont choisi leur destin.

6 bis/ " Protéger les juifs contre les arabes ". Les citoyens français quelle que soit leur confession doivent être protégés au même titre que tous les autres. Faire des lois ou prendre des mesures d’exception pour tenir compte des animosités de telle ou telle communauté ne fait que renforcer ces antagonismes communautaires. Serait-ce là votre but monsieur Chauprade ?

7/ " La remigration opérée selon les critères de nos choix internationaux…  " et donc du choc de civilisation, n’aboutira qu’à un surcroît d’affaiblissement de la France.

Nous sommes ici au cœur de l’argumentaire hasardeux de monsieur Chauprade : mener la politique extérieur de notre conflit de civilisation intérieur. Si je ne crois pas au choc des civilisations autrement que comme le théâtre dissimulant l’expression de rapports de puissance internationaux, j’accepte volontiers l’idée que l’immigration massive de musulmans en France pose un problème de civilisation. Sauf que la solution de Chauprade à ce problème est le meilleur moyen de faire de la France une nouvelle Syrie, un nouveau Liban, une nouvelle Yougoslavie. Anticipons la stratégie d’Aymeric Chauprade.

On déclare la guerre militairement à l’extrémisme fondamentaliste sunnite, sous bannière pro-israélienne. Chauprade espère ainsi tacitement qu’une partie non-négligeable des musulmans présents en France le ressentiront comme une agression contre l’Oumma et déclareront une guerre terroriste au pays dans lequel ils vivent. D’où la riposte des patriotes qui en profiteront pour faire remigrer ces musulmans plus ou moins djihadistes. De deux choses l’une : ou les musulmans se laissent faire et la France s’isole pour plusieurs décennies pour avoir mené une politique d’épuration ethnique (c’est le terme qui sera employé par l’ONU, l’Union européenne et le reste du monde) ; ou c’est la guerre et dans ce cas la doctrine Chauprade n’aboutira qu’à un micmac militaire peut-être pire que le bourbier syrien dont Assad se sort tout juste. Un micmac qui nous apprendra vite que notre véritable ennemi est l’Occident anglo-saxon ligué contre les « démons résurgents du fascisme », comme ils se plaira à dire. Une guerre civile dans laquelle nous nous apercevrons vite aussi qu’Israël n’est pas un allié très fiable du parti fondé par Jean-Marie Le Pen (étonnant, non ?), surtout si les Américains leur demandent de « ne pas jeter d’huile sur le feu » en maintenant leur alliance avec une France gouvernée par le FN. Bref, pour ainsi dire, au XXIe siècle, la guerre civile ethnique ne se mène pas tout seul dans son précarré territorial. Ça n’existe plus. Ceux qui essayent se prennent des missiles, des révolutions oranges, des embargos, et pour finir, au mieux, des procès au TPI, au pire des fisn de vie à la Khadafi. Il faut compter avec les grandes puissances, la France existe dans le monde et ne peut en faire abstraction. D’ailleurs Chauprade, en cas de guerre civile, si les USA débarquent pour « remettre de l’ordre » et « protéger les minorités religieuses » au nom « des droits de l’homme », demanderez-vous à Marine de sortir la dissuasion nucléaire et de s’en servir pour sanctuariser notre territoire ? Ceux qui s’imaginent que les frontistes sont capables d’en arriver là sont des imbéciles.

Si remigration il y a, ça ne peut être qu’au nom du Droit, parce qu’un État, de nos jours, ne se gouverne que par le droit. D’abord par le simple non renouvellement des cartes de séjour, mais surtout par l’instauration et l’application de la règle de la réciprocité en matière de double nationalité, nous obligerons tous les citoyens français qui se sentent des solidarités culturelles avec un pays d’origine étranger n’appliquant pas la double nationalité à choisir. Pour ceux, et ils sont nombreux, qui ont investi « au bled » dans une maison ou un commerce, le choix sera très probablement celui du retour. Pour ceux qui auront mis toute leur énergie à se construire un avenir en France, le renoncement à leur nationalité algérienne, marocaine ou autre sera sentimentalement difficile, mais raisonnable. Cette suppression de la double nationalité est responsable. Elle peut se défendre devant nos partenaires internationaux, d’autant plus si elle vise des ressortissants de pays qui appliquent le droit du sang. Cette première vague de remigration en appellera alors d’autres, selon le cercle vertueux du développement économique. Le Maghreb et l’Afrique bénéficieront de afflux d’une population formée, parlant une langue étrangère, et ambitieuse car habituée à un niveau de vie élevé. Evidemment la France doit accompagner cette remigration par des projets de développement économiques tout aussi ambitieux et équitables pour ces pays. Déchirer la dette de ces pays, construire des accords bilatéraux gagnant-gagnants de coopération et d’exploitation des matières premières, voilà qui peut compléter les bases d’une politique de remigration efficace. Ces bases sont d’ailleurs bien plus conformes à la doctrine traditionnelle du FN que cet élan néoconservateur de Monsieur Chauprade. L’oppression religieuse de type néocroisé, le conflit et la guerre civile en revanche, peuvent faire partir beaucoup de monde, mais pas forcément ceux qu’on avait prévu. Expulser les fondamentalistes hystériques qui vomissent leur haine de la France quotidiennement, d’accord. Pousser les musulmans au djihâd pour mieux les expulser militairement, c’est jouer avec le feu.

De plus, si j’étais Aymeric Chauprade, je me méfierai. La guerre n’est acceptée du peuple que lorsqu’elle est un ultime recours. Lorsqu’elle est le moyen privilégié de la politique d’un gouvernement, le peuple peut aussi décider, après coup, de venger tous ses morts d’un tel gouvernement. Je ne suis pas sûr que Marine veuille finir comme Marie-Antoinette.

Une dernière chose, Aymeric Chauprade. Quand vous défendez Marine Le Pen de s’être opposé à la dissolution de la LDJ au nom de la liberté d’expression et de « l’autodéfense juive », ne pensez vous pas qu’elle aurait pu s’opposer à celle de Troisième Voie, qui défendait les Français ? Qu’elle aurait dû soutenir Esteban et ses camarades, seulement coupables d’autodéfense française contre une bande de nervis trop fragiles pour leurs ambitions agressives ? La solidarité ce n’est pas que pour l’Irak, elle doit d’abord être pour les nôtres Aymeric.

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jeudi, 07 août 2014

Pourquoi le Réseau-Identités manifestera le dimanche 7 septembre à Calais...

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Richard Roudier

Président du Réseau Identités

Le dimanche 7 septembre, à l'initiative du collectif "Sauvons Calais", se tiendra un grand rassemblement contre l'invasion migratoire actuellement qui déferle en France et en Europe. Devenue une sorte de zone de non droit, Calais est aujourd'hui devenu le symbole de l'Europe passoire, celle qui est incapable de prendre des décisions fortes pour endiguer l'immigration continue qui n’a de cesse d'augmenter depuis que les puissances occidentales ont "liquidé" ou destitué certains dirigeants arabes (notamment Kadhafi, Saddam Hussein ...)

Que nos villes se nomment Calais, Melila ou Lampedusa, c'est aujourd'hui à l'assaut de toute l'Europe que se lancent des hommes, des femmes, des enfants venus d'ailleurs, à la recherche d'un Eldorado économique que nous ne pouvons leur offrir mais que nos décideurs continuent à leur promettre inlassablement.

- Parce que nous ne voulons pas que demain, la France et l'Europe, durement frappées par la crise, basculent dans la guerre civile, conséquence d'une société multi-ethnique devenue multi-conflictuelle,

- Parce qu'en ces temps de crise, les Européens ne doivent pas être concurrencés dans leur recherche d'emploi et dans leur travail par des mains d'oeuvre sous payées, souvent clandestines, toujours exploitées, importées en Europe par certains patrons véreux via des réseaux bien rodés,

- Parce que l'Europe, c'est la terre des Européens comme l'Afrique  est celle des africains et l'Asie celle des asiatiques et que nous souhaitons rester maîtres chez nous,

Parce qu'enfin, si nous n'agissons pas ici et maintenant, ça ne sont pas François Hollande et sa clique d'impuissants qui léverons le petit doigt pour sauver notre peuple...

Rassemblons-nous, le dimanche 7 septembre Place d’Armes à Calais, pour :

- Dire stop à l’immigration-invasion,

- Organiser la riposte face aux réseaux clandestins

- Faire déguerpir ceux qui voudraient s’installer chez nous sans y avoir été conviés.

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vendredi, 01 août 2014

Du 21 au 24 août : camp d'été du Renouveau français

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lundi, 28 juillet 2014

La nouvelle affiche du GUD à la rentrée :

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mercredi, 23 juillet 2014

Mobilisation en faveur des chrétiens d'Irak...

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lundi, 21 juillet 2014

Troisième Voie face au Conseil d'Etat...

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Par Serge Ayoub

Le 9 juillet dernier, les recours en excès de pouvoir pour la dissolution de Troisième Voie, des JNR et d’Envie de Rêver ont été examinés par le Conseil d’État. Pourtant convaincu que la cause était entendue en notre défaveur, tant le Conseil d’État ne s’est pas illustré récemment par son ardeur à défendre les libertés publiques, je me suis néanmoins rendu à l’audience. J’étais en effet curieux d’entendre justifier l’inacceptable et la casuistique du rapporteur public Édouard Crépey. Je rappellerai que dans cette partie d’échecs juridique, le pouvoir est à la fois partie, et juge, puisque le Premier ministre en est officiellement le président. Premier ministre qui fut il y a un an l’instigateur même de ces dissolutions, en tant que ministre de l’intérieur : Valls.

Tout le monde se rappelle en effet de l’affaire Méric. Le 5 juin 2013, une bande de nervis antifas agressent des jeunes patriotes à la sortie d’une vente privée. Malheureusement pour eux leur agression fait long feu, au point que l’un des agresseurs y laisse la vie. La rouerie politique de Valls lui fait alors amalgamer ce fait divers à une violence portée par « l’extrême-droite » et les manifestants anti mariage-gay. Quelques heures après le drame, il nomme, avant même le début de l’enquête, les JNR comme les auteurs de cet « assassinat ». Une condamnation en dehors de toute enquête, instruction et jugement, qui s’effondre dès le lendemain, lorsque les enquêteurs m’entendent et confirment ma version selon laquelle aucun membre des JNR n’est impliqué de près ou de loin dans la rixe. La communication du ministre de l’intérieur Valls est néanmoins lancée : il a promis une dissolution, elle doit avoir lieu. Que de tels procédés politiques n’aient rien à voir avec les principes républicains, mais tout à voir avec ceux des régimes totalitaires ne le gêne absolument pas : quelques jours après la mort de Clément Méric, je reçois la notification de dissolution des JNR, puis de Troisième Voie et enfin d’Envie de Rêver, l’association qui gère le Local. Malgré les sorties à l’emporte-pièce de tout le gouvernement, il est juridiquement impossible de dissoudre quelque association que ce soit au motif qu’un membre réel ou supposé de celle-ci aurait commis un crime ou un délit, ou serait soupçonné de l’avoir fait. La procédure de dissolution accuse donc les JNR, Troisième Voie et Envie de Rêver « d’inciter à la haine et la discrimination en vue de la condition d’immigré (sic) » et d’être une ligue factieuse, ce qui permet de dissoudre par voie autoritaire. On cache la vraie mauvaise raison, derrière la fausse bonne raison. Cette procédure est donc dès son commencement fondée sur un mensonge.

Il faut, pour être une ligue et être dissous comme tel, correspondre à plusieurs critères : revendiquer publiquement son hostilité à la République et à la démocratie, inciter à la haine et à la discrimination, et être une organisation structurée, hiérarchisée et entrainée en vue de la préparation d’un coup d’État.

C’est sur cette définition que commence la partie d’échecs.

Le rapporteur public commence par soutenir que les JNR, qui n’étaient en réalité que le service d’ordre de Troisième Voie, comme il en existe dans tous les partis, syndicats et associations de concerts, étaient en fait une ligue parce qu’ils recevaient leurs ordres de moi. Démonstration éminemment farfelue quand on sait que tous les service d’ordre ont un responsable qui donne les directives. Si l’on poussait la démonstration du rapporteur public à son terme, il faudrait alors dissoudre Sécuritas et bien d’autres… Il appuie, sans crainte du ridicule, sa démonstration sur le physique « patibulaire » des membres des JNR, ainsi que sur la couleur du pantalon, trop noire à son goût, renforcée par celle du blouson, « qui est noire aussi ».

De notre côté, nous avançons que tout service d’ordre ou agent de sécurité porte une tenue spécifique, qui le fait reconnaître de loin et lui assure l’autorité nécessaire dans le cadre de sa mission. En l’occurrence une tenue souvent noire. C’est le cas de beaucoup d’agents de sécurité officiant dans les supermarchés et les parkings. Nous ajoutons que la hiérarchie existe dans toute société et notamment dans les services d’ordres, y compris celui du Parti Socialiste, qui protège Valls lors de ses meetings. Nous nous défendons également de suivre un entrainement groupé, et plus encore de préparer un coup d’État contre la République et la démocratie.

Notre bonne foi et les évidences n’ébranlent pourtant pas le rapporteur public Crépey. C’est acquis, la tenue noire symbolise une allégeance au fascisme, et il n’ y a qu’à regarder les photos des JNR pour voir qu’ils s’entrainent ensemble, sont prêts aux « coups de main » attendent mes ordres… D’où lui vient cette assurance ? Des notes blanches, c’est-à-dire des notes confidentielles rédigées par la DCRI. Des notes non-signées, bien évidemment. On ne peut donc ni savoir qui est responsable de ces propos et même si cette personne existe réellement. Reconnaître la moindre valeur à ces notes de basse police prouve que notre pays glisse vers un État de plus en plus policier.

Faute de démonstration, le rapporteur public gonfle alors artificiellement ses accusations d’éléments contextuels, comme les arrestations d’individus sans liens avérés avec l’organisation. Une grande majorité des noms cités dans cette litanie de faits divers insignifiants m’étaient mêmes inconnus. De surcroît, la quasi-totalité des affaires n’avaient débouchées sur aucune condamnation, ce qui empêche toute vérification des allégations du rapporteur.

Le comble de la mauvaise foi et de la maladresse est atteint lorsque le rapporteur public entreprend de retourner contre moi mes propres déclarations. « Si je reprend les déclarations de monsieur Ayoub, le JNR est le service d’ordre de Troisième Voie et donc fait partie intégrante de ce mouvement. Si c’est le cas, en application de la jurisprudence sur la dissolution du SAC, et au vue des preuves que nous venons d’apporter (sic) nous confirmons le décret de dissolution des JNR en tant que milice et par voie de conséquence du mouvement Troisième Voie dont il est partie intégrante. »

Le rapporteur public Crépey commet pourtant de nombreuses erreurs à travers ces propositions. 1ère erreur : la dissolution de Troisième Voie « par contagion »… de son propre service d’ordre. Plus qu’une erreur, c’est un scandale car cette notion de contagion n’existe pas dans le droit français. De plus, lorsqu’en 1995 la dissolution du DPS, le service d’ordre du Front National, avait été envisagée, il n’avait jamais été question de la dissolution « par contagion » du parti politique de Jean-Marie Le Pen. Seconde erreur, l’évocation de la jurisprudence de la dissolution du SAC, groupement lié au RPR à l’époque. La dissolution du SAC est en effet consécutive au massacre appelé "la tuerie d’Auriol" en juillet 1981. On est bien loin de la rixe accidentelle de Caumartin. Les barbouzeries du SAC, véritable police parallèle dans les années 60 et 70, sont bien loin aussi des activités des JNR ! On ne peut donc évoquer l’exemple de la dissolution du SAC qu’à la décharge du groupement JNR et de l’association Troisième Voie, tant les caractéristiques du premier sont éloignées de celles des seconds. Troisième erreur : le rapporteur évoque la dissolution du SAC, qui n’a pas mené à la moindre menace de dissolution contre le RPR, pour justifier la dissolution « par contagion » de Troisième Voie ! Ainsi, en appliquant comme il le souhaite la jurisprudence de la dissolution du SAC, il n’y a pas lieu de dissoudre Troisième Voie.

J’ajouterai que le rapporteur public a admis que rien, ni dans mes propos ni dans mes actes, ne pouvait relever de l’incitation à la haine ou la discrimination contre les étrangers. Rien non plus dans les pièces justificatives de l’activité de notre mouvement politique et de son service d’ordre. Le rapporteur public n’a pas non plus contesté la sincérité de notre attachement aux principes fondamentaux de la république et de la démocratie, revendiqué à de nombreuses reprises dans nos écrits. S’il ne l’a pas contesté, c’est qu’il l’a donc admis. Si les JNR, partie intégrante de Troisième Voie, n’incitent pas à la haine et n’ont pas pour but de fomenter un coup d’État contre la République et la démocratie qu’ils revendiquent de défendre, alors ils ne sont donc plus une milice. En effet personne ne pourrait croire que des mines jugées patibulaires et des blousons noirs suffisent à définir une milice…

Enfin et surtout, il y a un point fondamental qui mine cette procédure de dissolution contre Troisième Voie et les JNR, depuis le début. La liberté d’association est en effet une liberté fondamentale qui a valeur constitutionnelle. Cette liberté permet à tout citoyen de créer une association comme il le veut, librement et de la dissoudre à sa guise. Ainsi lorsque j’ai dissous pour l’honneur, en bonne et due forme et avant la décision du conseil des ministres, l’association Troisième Voie et son service d’ordre les JNR, la procédure de dissolution administrative a perdue sa raison d’être. On ne fusille pas un mort…

C’est cette thèse que nous avons soutenue et qui a bien embarrassé notre rapporteur public. Il l’a reconnu cette configuration est « nouvelle, intéressante, et embarrassante » pour le gouvernement.

Notre rapporteur public y a répondu avec un argument à sa mesure. Selon lui il ne faut pas tenir compte de cette dissolution volontaire, car tout le monde en profiterait alors pour se dissoudre et éviter ainsi une condamnation pour reconstitution de ligue dissoute. La raison invoquée par Ayoub, l’Honneur, pour expliquer et justifier l’autodissolution, ne serait aux yeux du gouvernement qu’une manœuvre.

Mais comment ce personnage se permet-il de supputer, d’imaginer ? Nous sommes au Conseil d’État, pas chez Thierry Ardisson, seul comptent les faits et aucunement les interprétations sans fondement. J’admets que la notion d’honneur soit si étrangère à nos différents gouvernants qu’elle puisse leur paraître une manœuvre, mais en l’occurrence ce n’est pas le cas. Surtout je rappellerai à ce rapporteur quelques fondamentaux de droits : lorsque la dissolution est volontaire, il n’est en aucun cas question que sa validité soit subordonnée au but poursuivi. C’est pourtant ce que soutient le représentant du gouvernement Edouard Crépey. En effet, pour dissoudre administrativement Troisième Voie et les JNR, il faudrait pour cela invalider la procédure de dissolution volontaire au motif que l’intention de cette dissolution volontaire ne serait qu’une manœuvre et ne serait pas en quelque sorte « sincère ». Autant dire que c’est impossible à prouver. La légalité d’une dissolution volontaire ne peut être affectée par cette perspective, ce qui compte c’est le respect des conditions prévues dans le contrat d’association initial. Si le droit est respecté, il n’y a donc pas la possibilité juridique de dissoudre une seconde fois Troisième Voie. Tel est le cas en l’espèce. De plus, aucun élément des observations présentées par Troisième Voie et les JNR n’accrédite cette thèse. C’est donc une pure affabulation du sieur Crépey. Par suite, les conclusions qui proposent de déclarer nulle et non avenue la dissolution volontaire de Troisième Voie et des JNR doivent être écartées.

Le rapporteur public reconnaît lui-même que la faculté d’autodissoudre son association relève bien d’une liberté fondamentale, puisqu’il propose en réalité de dissoudre Troisième Voie non plus en tant qu’association loi 1901, mais en tant que groupement de fait qui aurait « survécu à l’autodissolution ». Il admet donc que dissoudre administrativement une association déjà dissoute « de son plein gré » est une impasse juridique. Mais il reconnaît aussi que Troisième Voie a cessé toute activité politique depuis son autodissolution, et donc que Troisième Voie n’a pas perduré comme groupement de fait. Il y a tout de même une incohérence de taille à vouloir dissoudre un mouvement en tant que groupement de fait tout en reconnaissant que ce groupement de fait n’a aucune existence réelle.

Défait, le rapporteur public ose alors déclarer que nos observations aussi intéressantes soient-elles ne pouvaient être retenues, car elles émanent de « personnages » comme nous. Je me permet de rappeler à ce bonhomme ce qu’il semble avoir oublié et qui est le B.A.BA en la matière, que le recours pour excès de pouvoir est un recours dirigé contre un acte (in rem) et qu’il ne doit pas prendre en considération la personne du requérant. Le recours n’est pas in personam comme l’est une décision en matière pénale.

Les conclusions du rapporteur violent donc ce principe du contentieux qui ne peut être contesté.

Dans un État de droit, je serais sûr de la victoire, mais aujourd’hui, même au Conseil d’État, on ne peut plus savoir qui sera échec et mat, du gouvernement ou de la démocratie ?

Malheureusement, j’ai mon idée sur l’issue de la délibération qui devrait avoir lieu dans les prochains jours. J’en veux pour preuve les propos hallucinants du rapporteur public au sujet de la dissolution d’Envie de rêver, l’association qui gérait le Local. Le rapporteur lui-même propose en effet l’annulation de cette dissolution au Conseil d’État, tant celle-ci ne tient pas juridiquement, tout en s’excusant du fait que cette annulation « pourrait faire croire à une victoire pour les gens de ces idées-là ». Ce jour-là, au Conseil d’État, sanctuaire théorique de la République, de la démocratie et des libertés publiques, je n’ai vu qu’une casuistique dirigée contre un ennemi politique.

Dont acte.

Source Solidarisme cliquez ici

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