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mardi, 07 octobre 2014

Le tribunal administratif de Lyon dément le préfet Carenco et jette le doute sur le bien-fondé du système démocratique

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Synthèse nationale Lyon

En rendant tout à l'heure un arrêt invalidant la dernière élection municipale de Vénissieux et frappant Yvan Benedetti d'inéligibilité pour un an, le tribunal administratif de Lyon pose plus de questions qu'il ne donne de réponses.

Rappelons les faits : suite au dépôt de candidature de la liste "Vénissieux Fait Front" menée par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac lors des dernières municipales, Marine Le Pen, dont le secrétaire départemental, Christophe Boudot, avait été incapable de monter une liste à Vénissieux, criait au scandale et, traitant nos amis de "parasites", en appelait au préfet du Rhône Carenco, ennemi déclaré de toute politique nationale, pour faire invalider la liste, arguant de l'exclusion de deux leaders de son parti et d'une captation de candidats du FN au profit de leur liste, comme si ces derniers pouvaient être la propriété d'un parti…

La haine que Carenco conçoit pour Benedetti et Gabriac (qui l'ont traîné au tribunal pour "injure publique", rappelons-le) semble avoir été plus forte que son aversion pour Marine Le Pen. Le préfet du Rhône alla en effet au-delà des espérances de celle-ci et entreprit une vaste campagne de harcèlement téléphonique des candidats de la liste "Vénissieux Fait Front" que ses services venaient de valider. On imagine la réaction de certains de ces candidats, issus en partie de milieux forts modestes des quartiers populaires de la banlieue lyonnaise, quand la préfecture téléphona chez eux pour leur suggérer qu'il n'était pas possible qu'il se soient laissés entraîner de leur plein gré à figurer sur la même liste que des gens d'extrême droite. Méthode stalinienne qui ne manqua pas, agrémentée d'un début de diabolisation médiatique de la liste, de porter ses fruits : certains se dédirent, prétendirent avoir été abusés. Mais combien au juste ?

Dix-neuf si l'on en croit les déclaration de Carenco (représentant de l'État dans le département du Rhône, rappelons-le) à la presse lyonnaise pendant la campagne électorale… Huit seulement d'après l'arrêt rendu aujourd'hui par le tribunal administratif : trois qui ne souhaitaient pas être candidats sur une autre liste que celle soutenue par le FN et cinq qui déclarent aujourd'hui qu'ils ne souhaitaient pas être candidats du tout bien qu'ils aient au moment de la constitution de la liste rempli et signé une déclaration officielle de candidature (document Cerfa) et fourni une copie de leur pièce d'identité…

L'arrêt du tribunal administratif de Lyon pose aujourd'hui plusieurs questions graves :

• Les listes pour les municipales qui ne sont pas montées par les partis mais soutenues par eux peuvent-elles après coup être invalidées si les partis retirent leur investiture à ces listes ? Un  parti peut-il faire pression sur certains de ses adhérents pour leur interdire de défendre leurs idées et leurs intérêts au sein d'une liste non parrainée dès lors que le parti en question n'a pas constitué de liste ?

• Le préfet Carenco n'a-t-il pas diffamé la liste "Vénissieux Fait Front" en prétendant que dix-neuf de ses membres ne savaient pas qu'ils étaient candidats alors que le tribunal administratif n'en compte aujourd'hui que huit, dont trois sur ordre de Marine Le Pen et cinq qui confessent ne pas comprendre ce qu'ils lisent… et du coup :

• Si des gens inscrits sur des listes électorales sont assez idiots pour ne pas comprendre qu'ils sont candidats alors qu'ils remplissent un formulaire administratif pour l'être, peut-on leur faire confiance dans le choix d'une liste lorsqu'ils sont dans l'isoloir ? Le système démocratique n'est-il pas dangereux en laissant la partie la plus débile du peuple français prendre en mains son destin ?

On le voit, cette affaire n'a pas fini de faire parler d'elle et, si Yvan Benedetti n'aura vraisemblablement pas le temps de faire valoir ses droits en faisant casser ce jugement liberticide avant le prochain scrutin, nul doute que le jeune Gabriac ne soie capable de le faire. Avec cette fois-ci la précaution de faire signer les candidats devant un huissier de justice capable par la suite d'établir qu'ils l'ont fait en toute connaissance de cause.

23:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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