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mercredi, 10 juin 2020

Avez-vous commandé le nouveau numéro (n°18) des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Honoré d'Estienne d'Orves ?

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dimanche, 17 mai 2020

Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°18, consacré à Honoré d'Estienne d'Orves, sortira en fin de semaine prochaine...

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Très attendu, ce Cahier n°18 cliquez ici, que nous devons à l'historien Didier Lecerf, sortira enfin dans les jours qui viennent. Il est actuellement à l'imprimerie. Initialement prévue pour la mi-mars, sa parution a dû être différée en raison de la crise sanitaire. Les choses rentrant petit à petit dans l'ordre, vous pourrez bientôt le recevoir.

Nous remercions celles et ceux qui l'ont commandé depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour leur patience et leur compréhension.  

Le livre Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là sera, lui aussi, disponible très prochainement.

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Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là

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jeudi, 14 mai 2020

LA RÉÉDITION DU N°2 DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME, CONSACRÉ À FRANÇOIS DUPRAT, EST ARRIVÉE CE MATIN

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Depuis plusieurs années, le n°2 des Cahiers d'Histoire du nationalisme, consacré à François Duprat et au nationalisme-révolutionnaire (paru en 2014), était épuisé. Bonne nouvelle, il est à nouveau disponible, dans une version "refaite à neuf" depuis ce matin. Ceux qui nous l'ont commandé ces dernières semaines vont donc, très bientôt, le recevoir. Et pour les autres qui seraient intéressés, il suffit de le commander en cliquant ici 

Le n°1 des CHN, consacré à Léon Degrelle (lui-aussi épuisé et réédité aujourd'hui) cliquez ici, sortira la semaine prochaine. Quant au n°18 (Honoré d'Estienne d'Orves et la résistance monarchiste cliquez là), initialement prévu pour mars dernier, il sortira la semaine suivante. Il en sera de même pour l'essai collectif Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là

Ces retards de parutions sont la conséquence de la fermeture momentanée de notre imprimerie en raison des mesures gouvernementales. Les choses devraient, petit à petit, redevenir normales. Nous remercions nos lecteurs pour leur compréhension et leur patience.

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samedi, 22 février 2020

Sortie le 1er mars prochain du n°18 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la résistance monarchiste en 1940

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Issu d’une vieille famille de la noblesse provençale de tradition catholique et légitimiste, sensible aux idées et aux actions du catholicisme social d’Albert de Mun, descendant des généraux vendéens d’Autichamp et Suzannet et filleul du commandant Driant (le gendre du général Boulanger), le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves peut être rattaché à la droite nationale, monarchiste, catholique et sociale.

Dans le chaos de 1940, à l’heure où « l’occupation (força) les hommes à choisir explicitement leur allégeance » (Pierre Nora), cet officier de valeur, comme bien d’autres, fit son choix. Au nom des valeurs de sa famille, de sa foi chrétienne, de l’honneur, de la patrie…, il choisit de continuer la lutte sous le drapeau français, dans les rangs gaullistes. Mais sans pour autant retirer son respect au Maréchal Philippe Pétain ni vouer aux gémonies ceux qui firent au même moment un autre choix que le sien... Ambiguïtés d’une époque…

Dans ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme, Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, nous invite à partir à la découverte de ce Français exemplaire, de ce patriote ardent, premier agent de la France libre fusillé par les Allemands, en août 1941. Il nous convie aussi à découvrir le milieu et l’époque qui ont contribué à sa formation intellectuelle et morale ainsi que les exemples qui l’ont inspiré.

Cahier d'Histoire du nationalisme n°18, Honoré d'Estienne d'Orves, 1940 : des monarchistes dans la Résistance, Didier Lecerf, 200 pages, 20 euros (+ 5 euros de port).

Sortie le 1er mars 2020

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dimanche, 22 décembre 2019

LE CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME N°17 CONSACRÉ À LA FANE ET AUX ULTRAS DES ANNÉES 1960-1980 COMMENTÉ PAR GEORGES FELTIN-TRACOL

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Georges Feltin-Tracol cliquez ici

Pour sa dix-septième livraison, les Cahiers d’histoire du nationalisme reviennent sous la plume alerte et informée de leur directeur, Franck Buleux, sur l’histoire de la FANE (Fédération d’action nationale et européenne) qui « fut probablement l’ultime tentative, sur notre territoire, de former un parti révolutionnaire, d’inspiration nationale-socialiste européenne (p. 5) ». Hormis les articles fielleux de plumitifs engagés et les travaux d’universitaires paresseux, aucune étude sérieuse n’avait jusqu’à ce jour porté sur ce mouvement original et son principal responsable (et non son supposé « Führer »), Marc Fredriksen (18 novembre 1936 – 25 novembre 2011).

Dissoute une première fois en septembre 1980, la FANE connaîtra ensuite deux autres dissolutionssuite à l’annulation pour vices de forme par le Conseil d’État. « Sept ans pour dissoudre la FANE qui a pu ainsi se prévaloir d’avoir été dissoute par des pouvoirs de droite, comme de gauche, faisant ainsi un certain unanimité contre elle (p. 20). » Cela n’empêchera pas les médiats officiels de l’incriminer dans l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, le 3 octobre 1980. Franck Buleux apporte quelques révélations. S’il revient sur la scandaleuse exploitation médiatique de cet attentat, il signale que « le gouvernement islandais a aussi essayé de manipuler l’ex-FANE ou, en tout cas, son président et, au-delà, la France ! (p. 157) »

Une existence mouvementée

« Les sept années de vie de la FANE, entre septembre 1980 et septembre 1987, ont été purement artificielles (pp. 20 – 21). » C’est la raison pour laquelle l’auteur s’arrête à cette année fatidique de 1980. Il signale néanmoins que prévoyant une probable dissolution, la FANE avait suscité dès le 1erjuillet 1980 un Centre de culture européenne et des Faisceaux nationalistes européens (FNE) animés par deux sympathisants non encartés : Henry-Robert Petit et Janpier Dutrieux. Vers 1994, les FNE iront se fondre dans le Parti nationaliste français et européen de Claude Cornilleau. Marc Fredriksen en deviendra le vice-président.

La FANE a souvent suscité des controverses au sein même de la mouvance dans son sens très large, en particulier avec les formations solidaristes, puis nationalistes-révolutionnaires de Jean-Gilles Malliarakis. Cette acrimonie perdure encore aujourd’hui quand on lit les textes rageurs d’un traducteur aigri, acariâtre et atrabilaire installé au Portugal contre un historien talentueux du solidarisme et du tiercérisme…

Assez complet, l’ouvrage de Franck Buleux fournit de belles analyses socio-politiques. Outre le point de vue de Christian Bouchet et un bel hommage inédit de Paul Durand lu le jour des obsèques de Marc Fredriksen, il comporte un cahier photographique, une bibliographie et des entretiens inédits avec Paul Durand, Michel Faci et Michel Caignet. On aurait peut-être souhaité que l’auteur développât mieux les idées diffusées dans sa presse, de Notre Europe à Notre Europe combattante en passant par Les Cahiers européens – Notre Europe. Le tropisme européen est la clé de voûte programmatique de la FANE qui se désignait parfois de « nationale – européenne ».

La FANE apparaît le 8 avril 1966 par la fusion du Comité de soutien à L’Europe réelle, d’Action Occident et des Cercles Charlemagne « dont les membres sont issus d’Occident, regrettant la mise à l’écart de Pierre Sidos, leader historique (p. 11) » tout en prônant de façon paradoxale « le démembrement des nations au profit d’une fédération européenne des régions ethniques (p. 43) ». Créée en mars 1964 par des dissidents d’Occident jugés trop europhiles, Action Occident intègrebientôt Marc Fredriksen, un militant exclu de la Restauration nationale maurrassienne pour « racialisme » et « européisme ». Militait-il dans la fameuse « cellule » royaliste de Saint-Cloud qui en 1968 sera conduite par Bernard Lugan ?

Mise à l’écart, y compris chez les « maudits »

La FANE accueille entre 1966 et 1968 un groupe issu du maigre noyau militant français de Jeune Europe de Jean Thiriart, la Fédération générale des étudiants européens (FGE). Elle la quittera du fait d’un net gauchissement assumée. En 1970, la FANE absorbe Jeune Europe de Nicolas Tendler. La Fédération d’action nationale et européenne s’oppose dès le départ « à une certaine dérive occidentaliste de la droite nationale et radicale française (p. 41) », en particulier sur le philosionisme de l’opposition nationale. « La FANE se distingue des autres mouvements nationaux et nationalistes, non seulement en désignant Israël comme l’ennemi principal, mais aussi en soutenant les mouvements palestiniens, d’obédience marxiste et le plus souvent soutenus par l’Union soviétique (p. 46). »

Voilà pourquoi « avant 1979, la FANE se réclame plus volontiers d’un nationalisme révolutionnaire (p. 32) ». Dans ces milieux relativement clos, les militants de la FANE travaillent avec François Duprat et ses GNR (Groupes nationalistes-révolutionnaires) de base, d’où des références appuyées au péronisme argentin et au baasisme arabe. François Duprat assassiné en 1978, les GNR quittent un FN dont le nouveau secrétaire général, Jean-Pierre Stirbois, provient du « frère ennemi » solidariste, et rejoignent la FANE. Celle-ci s’affiche dès lors nationale-socialiste. Or, « la FANE a une particularité, elle n’a pas un tempérament, ni un comportement jacobin (p. 86) ». En effet, « la FANE ne se définit pas, à proprement parler, comme un parti politique mais se veut être le noyau du futur parti français national-socialiste, lui-même destiné à devenir la section française d’un parti européen de même nature. La FANE se veut transitoire […]. Elle se considère comme un mouvement révolutionnaire (p. 25) ». Du fait de sa constitution initiale, symbolisée par « les trois flèches traversant un cercle (ou une roue) [qui] représentent les trois mouvements à l’origine de la fondation de la FANE (p. 24) », elle « se présente […] comme une fédération, non comme un parti politique traditionnel, même si elle évolua, après l’arrivée des GNR […] en 1978, vers un parti unitaire (p. 24) ». D’où une très grandesouplesse organisationnelle et le fait qu’elle « a toujours accepté la double appartenance partisane politique (p. 30) ».

Aux élections législatives de 1978, Marc Fredriksen est candidat du FN dans la 2e circonscription de la Seine – Saint-Denis où il obtient 1,4 %. Cette candidature frontiste « était une démarche individuelle qui n’engageait pas la FANE (p. 178) », explique Paul Durand. Un an plus tard, à l’occasion de la première campagne électorale en faveur des européennes, en réponse à la liste néo-gaulliste deJacques Chirac et de Michel Debré, « Marc Fredriksen déclare préférer défendre les intérêts de l’Europe en France… que les intérêts de la France en Europe (p. 81) ». Chassés et bannis du FN, les militants de la FANE se méfient d’un PFN (Parti des forces nouvelles) bien trop proche du RPR chiraquien !

Une inflexion nationale-communiste ratée ?

La FANE veut briser la lourde suspicion qui l’entoure en prenant quelques initiatives : un Syndicat national de la presse indépendante et le Lynx Club à vocation culturelle. Dans le même temps, sous le slogan percutant de « Ouvrier fasciste, rejoins nos rangs ! », elle organise une Fédération générale des travailleurs (FGT) ainsi qu’en Seine – Saint-Denis une Union travailliste de France. « Pour la FANE, il faut reprendre le vocabulaire du gauchisme, citer Che Guevara, mais affirmer que la grille analytique du matérialisme et du capitalisme n’est pas fournie par Trotski mais par les Protocoles des sages de Sion (p. 58). » Rappelons qu’en 1979, Jean Cau publie chez Julliard un singulier ouvrage – ni essai ni roman -, Une passion pour Che Guevara. Personne ne savait alors que le jeune Guevara avait cherché à ramener au pouvoir le « général des travailleurs » Juan Peron…

Marc Fredriksen assume cette orientation à gauche contemporaine aux succès internes au sein du MSI de la ligne « gauchiste – fasciste » de Pino Rauti, y compris dans un entretien méconnu donné àL’Événement du Jeudi (n° 135, des 4 au 10 juin 1987). Le dossier porte en plein procès de Klaus Barbie sur une hypothétique « Internationale brune ». À Patrick Séry, Marc Fredriksen répond « que le mieux, à l’heure actuelle, c’est encore le communisme tel qu’il est pratiqué en URSS. […] Le communisme, c’est d’abord une erreur économique. Mais j’ai pour les communistes d’URSS une certaine admiration. Ils ont le sens de l’élite. Le Parti est censé représenter l’élite de la nation. Les dirigeants ne dépendent pas de l’opinion. Et ne rentre pas au PCUS qui veut. La sélection correspond à la noblesse de l’ancien régime. Et aux SS d’hier ». Pour l’anecdote, en dehors de certaines réponses qui tomberaient aujourd’hui sous le coup des lois liberticides en vigueur, il assure au journaliste interloqué qu’« il y a des nationaux-socialistes au PS et surtout au PC. Christian Coutard, qui est le secrétaire général des FNE, était responsable de cellule au Parti communiste ».

La FANE a-t-elle eu une postérité ? Michel Caignet dirigea de 1986 à 1993 le périodique Gaie France, « une revue pour tenter de diffuser des thématiques nationalistes et esthétisantes dans le milieu homosexuel (p. 176) ». N’y a-t-il pas ici les prémices françaises d’un « homo-nationalisme » anti-musulman surtout présent aux Pays-Bas et en Allemagne ?

Une fois encore, ce n°17 des Cahiers d’histoire du nationalisme réussit avec brio à traiter d’un sujet délicat. Saluons chaleureusement Franck Buleux pour ce beau travail d’archéologie politique !

• Franck Buleux, La FANE. La Fédération d’action nationale & européenne. Les « ultras » des années 1960 – 1980, « Cahiers d’histoire du nationalisme », n° 17, 2019, Synthèse nationale, 222 p., 20 €.

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samedi, 16 novembre 2019

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samedi, 09 novembre 2019

Le n°17 des Cahiers d'Histoire du nationalisme :

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vendredi, 04 octobre 2019

Un nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°17) : La FANE et les ultras des années 1960-1980

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Présentation de ce nouveau Cahier  :

Le sujet est délicat mais il mérite d’être traité. Du milieu des années 1960 jusqu’au début des années 1980, divers groupements se réclamant ouverte­ment du “socialisme national” sévirent en France et défrayèrent la chronique. Ce fut, entre autres, le cas de la Fédération d’action nationale et européenne. Ce mouvement qui resta somme-toute assez marginal eut un retentissement con­sidérable tant il fut présenté comme un épouvantail destiné à discréditer le combat nationaliste par la presse aux ordres de l’époque.

Pourtant, la FANE regroupait des militants sincères et courageux qui payèrent très cher leur engagement. Ils furent calomniés, persécutés et, malgrè tout, la dissolution de leur mouvement fut, à plusieurs reprises, cassée par le Conseil d’État. Quarante ans après, il nous a semblé intéressant de revenir sur cet épisode controversé de l’histoire.

La FANE et les ultras des années 1960-1990, Cahier d'Histoire du nationalisme n°17, Franck Buleux et de nombreuses contributions, 220 pages, 20 euros (+5 euros de port).

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Sortie le 12 octobre 2019.

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dimanche, 26 mai 2019

10 JUIN 1979 : L'EURODROITE EXISTAIT DÉJÀ...

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CHN n°4 : le Parti des forces nouvelles cliquez ici

CHN n°6 : Jean-Louis Tixier-Vignancour cliquez là

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mardi, 09 avril 2019

Le site québécois Cercle Jeune nation consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme n°14 sur Oswald Mosley

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Source cliquez ici
 
Le nom de Mosley apparaîtrait dans le manifeste de Brenton Taggart celui qui est considéré comme l'auteur des attaques contre deux mosquées de Christchurch. Selon ce manifeste, Taggart y affirmerait que Mosley serait « dans l'histoire la personne la plus proche de mes propres croyances.» Qui est donc ce Mosley figure mineure et bien oubliée de l'histoire britannique? personnage méconnu dans le monde francophone. Sir Oswald Mosley mérite d'être mieux connu, pour aller à la rencontre de Sir Oswald Mosley, nous ne saurions trop recommander la lecture du n°14 des Cahiers d'histoire du nationalisme, Éditions Synthèse nationale (cliquez ici), c'est un véritable livre de 178 pages que les lecteurs auront entre les mains. Rédigé par Rémi Tremblay, c'est un ouvrage d'une lecture agréable. Les lecteurs francophones découvriront la vie d'Oswald Mosley et son surprenant trajet politique.
 
Mosley est un leader fasciste atypique de l'entre-guerres, atypique parce qu'il lance un mouvement fasciste au coeur du pays qui a vu naitre le parlementarisme et le libéralisme économique. Atypique aussi parce qu'il survit à la deuxième guerre mondiale et reprend ses activités politiques après 1945 (Léon Degrelle a survécu à la guerre, mais condamné à un exil espagnol lui interdisant toute reprise d'activités politiques dans sa Belgique natale, Adrien Arcand, chez nous, a aussi survécu à la guerre, mais il est difficile de parler d'activités politiques dans son cas, voyant son influence décroitre dans un Québec de plus en plus plus étranger à son catholicisme antisémite, il dut s'en tenir à des activités finalement confidentielles). 
 
Mosley est un homme qui appartient à la "génération du front". Toute sa vie et ses combats politiques demeureront marqués par cette expérience. Rémi Tremblay résume ainsi ce que seront les objectifs de Mosley, le vétéran ayant survécu aux tranchées : "servir l'homme ordinaire, celui qui a tout sacrifié dans la guerre ; servir l'Empire, qui a si bien défendu l'Angleterre ; servir la paix contre l'absurdité de la guerre."
 
Il fera tout plus tard pour éviter la répétition de la boucherie de 1914-18, en 1939, il déclare Britain First, sous le slogan Mind Britain's business, il animera une vaste campagne anti-belliciste afin d'empêcher l'entrée de la Grande-Bretagne dans la guerre dont l'ombre s'étend sur l'Europe. Rémi Tremblay s'intéresse à Mosley député conservateur puis au flirt de celui-ci avec le Labour. Il demeurera quelques années dans cette position de "compagnon de route du Labour". Véritable météorite de la scène politique britannique, il traversera ainsi le ciel politique britannique. À partir de 1930, devant l'incurie des conservateurs et des travaillistes face à la Crise, Mosley évolue vers le fascisme. Début 1932, Mosley part pour Rome et y rencontre Mussolini. Mosley revient séduit et convaincu de l'intérêt d'implanter le fascisme en Grande-Bretagne. Pour Mosley : "Le fascisme devient le seul véhicule possible pour parvenir à changer la donne au niveau économique et permettre aux ouvriers de vivre décemment. Le fascisme, par son rejet du parlementarisme stérile, n'a pas comme fin d'asseoir le pouvoir d'un parti, mais bien d'éviter les querelles et le « sur place » qui sont intrinsèquement liés à la démocratie libérale et de faire changer in fine les choses pour le bien commun. (page 61) vision un peu idyllique, mais le fascisme italien est encore jeune, Le British Union of Fascists est officiellement constitué en octobre 1932, le mouvement adopte d'abord comme insigne, le faisceau apposé sur l'Union jack. C'est le deuxième insigne adopté par Mosley qui demeurera associé au British Union of Fascists, Il s'agit d'un éclair dans un cercle, pour Mosley, c'est the flash of Action within the circle of unity. Dans son ouvrage manifeste, The Greater Britain, Mosley détaille son programme et parle beaucoup de valeurs, mais aussi de la science en laquelle il a une foi inébranlable. il considère d'ailleurs le corporatisme comme le modèle rationnel par excellence pouvant s'ajuster au gré des nouvelles découvertes. plutôt que de devoir s'orienter en fonction d'idéologies quelconques. Le progrès passe par la science et la technique." (page 67). 
 
Fasciste atypique aussi parce qu'il anime un mouvement fasciste dans l'un des pays vainqueurs de la première guerre mondiale, rien dans le fascisme britannique qui puisse être assimilé au fascismes « révisionnistes » des vaincus de la Grande guerre (Allemagne, Autriche, Hongrie) ou d'un négligé des traités ayant suivi la Grande guerre (Italie). Ce fascisme de vainqueur est aussi un fascisme de gauche, deuxième raison pour s'intéresser à Mosley.  Mosley est tout le contraire d'un islamophobe, position indéfendable pour un défenseur de l'Empire. Mosley n'est pas non plus un raciste au sein contemporain du terme. Il souhaite que l'Empire demeure administré par des Blancs, mais il s'agit probablement plus des préjugé d'un homme de sa classe sociale et de son époque. Après 1945, il se préoccupe surtout d'éviter la répétitions des deux guerres mondiales, si gourmandes en vie européennes. Il développera l'idée d'un Nation Europe, cette Nation Europe se substitue dans l'univers politique de Mosley à l'Empire autarcique dont il faisait la promotion avant la guerre. Unissant les peuples européens contre la menace du communisme soviétique et de l'hégémonie américaine sur l'Europe occidentale  Attentif à ce qui se déroule dans son arrière cour, il se montrera préoccupé par l'arrivée importante de nombreux Jamaïcains au cours des années 1950. Pour l'histoire, s'il faut chercher un responsable de l'éveil des nationalistes britanniques aux changements que cette immigration (anciennes colonies : Afrique, Antilles, Sous Continent indien)représente pour le  Royaume-Uni c'est vers le conservateur Enoch Powell et son célèbre discours Rivers of blood qu'il faut se tourner et non vers Oswald Mosley, ce dernier n'est pas à l'origine des groupes anti-immigration britanniques et n'a pas participé à la création du National Front (NF) en 1967, le nationalisme anti Union européenne du NF est d'ailleurs aux antipodes de sa Nation Europe. Étranger aux activités du NF. Orateur puissant, il reprend ses activités politiques après sa libération de la prison dans laquelle le gouvernement britannique l'a maintenu pendant la guerre. À la demande d'anciens partisans du BUF et il constitue avec eux l'Union Movement. Aventure qui ne lèvera pas, Il renouera avec un peu de son lustre d'antan avec le lancement de son autobiographie, My life en 1968. L'époque des chevauchées politiques est terminée et Rémi Tremblay souligne que Mosley consacre cette période de sa vie à la réflexion politique et économique.
 
Il faut un esprit tordu comme Brenton Taggart ou influencé par d'autres sources d'informations ou lectures mal assimilées pour présenter Oswald Mosley comme une source d'inspiration aux attaques de Christchurch. Parmi les nombreuses vies de Mosley, laquelle a servi d'inspiration Brenton Taggart. Grâce au travail d'un historien, découvrez le visage du vrai Sir Oswald Mosley. Pour les lecteurs francophones, cette biographie présente un intérêt historique, à la même époque, certains socialistes français cherchent à sortir des dilemmes qui déchirent la sociale-démocratie entrent dans le « champ magnétique des fascismes » pour reprendre l'expression de l'historien Philippe Burrin, ils seront quelques socialistes français à regarder aussi vers Rome, ces néo-socialistes formeront le Parti socialiste de France s'avançant derrière le slogan, Ordre, Autorité, Nation, arrachant à Léon Blum un : "je suis épouvanté", marquant sa surprise et sa désapprobation devant cette mue possible de la vieille Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO). Les néo socialistes contrairement à Mosley, ne se revendiqueront pas du fascisme avant 1939, mais le plus connu de ces néo socialistes, Marcel Déat, qui finira collaborateur ouvertement fasciste sous l'occupation allemande et décèdera en exil en 1955. Dans ce mouvement qui affecte le socialisme démocratique d'Europe occidentale au cours des années 1930, il faut aussi compter le Belge Henri de man et son planisme.
 
Pour la petite histoire, Max Mosley, ancien président de la Fédération Internationale de l'Automobile est le fils cadet d'Oswald Mosley. 

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jeudi, 28 mars 2019

Samedi prochain, 30 mars, Dr Merlin sera à la 3e Fête du Pays réel pour dédicacer son Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Corneliu Zelea Codreanu

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Dr Merlin sera sur le stand de Synthèse nationale

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mardi, 26 mars 2019

AVEZ-VOUS COMMANDÉ LE N°16 DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ À CORNELIU ZELEA CODREANU ?

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samedi, 23 mars 2019

LE N°16 DES "CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME" CONSACRÉ À CODREANU EST PARU

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Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°16 consacré à Corneliu Zelea Codreanu et au mouvement légionnaire roumain est sorti. Les nombreux lecteurs qui l'ont commandé ainsi que les abonnés aux Cahiers d'Histoire ne vont donc pas tarder à le recevoir.

Nous vous remercions pour votre patience et, nous en sommes persuadés, dans quelques jours vous serez tous enchantés en lisant cette fabuleuse aventure racontée par le Dr Merlin.

Il sera dans les bonnes librairies à la fin de la semaine.

Pour ceux qui ne l'ont pas encore commandé, il est encore temps, cliquez ici

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lundi, 11 mars 2019

Pour Nicolas Gauthier, de Boulevard Voltaire, Jean-Pierre Stirbois était le précurseur du RN actuel...

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Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire cliquez ici

Il y a maintenant plus de trente ans, un funeste 5 novembre 1988, Jean-Pierre Stirbois perdait la vie dans un accident de voiture. Même si le statut de numéro deux n’a jamais officiellement existé au Front national, il l’était de fait, en sus d’être la cheville ouvrière historique du mouvement lepéniste. Poursuivant leur travail de remise à l’honneur des divers courants dissidents du siècle dernier, les Cahiers d’histoire du nationalisme ont consacré un essai des plus fouillés à cette figure politique aujourd’hui un peu oubliée.

Si l’intérêt de cet ouvrage consiste évidemment à avoir été rédigé par des témoins de l’époque, compagnons de militantisme pour la plupart, il réside aussi en ce fait voulant que l’on puisse, une fois encore, constater que l’Histoire n’est souvent rien d’autre qu’un éternel recommencement. Ainsi, l’homme qui contribue largement à professionnaliser l’ancêtre de l’actuel Rassemblement national met-il déjà l’accent sur ces deux axes majeurs que sont l’implantation locale et la nécessaire dédiabolisation de la formation en question. Nous sommes en 1983 ; comme quoi, rien de bien neuf sous le soleil.

L’implantation, c’était banal. Mais la dédiabolisation, ça l’était moins, ce, d’autant plus que Jean-Pierre Stirbois n’a rien d’un bourgeois soucieux de sa bonne réputation : il vient de la droite activiste et non point de celle des salons. L’Histoire est ironique, puisque ce sont généralement ses anciens fidèles qui reprocheront ensuite à une Marine Le Pen de mettre en œuvre cette même dédiabolisation. Autre paradoxe : cet homme, on l’a vu, issu de la radicalité, est le premier à chercher des alliances vers une droite plus traditionnelle. Ce qu’il fait avec succès à la mairie de Dreux, en 1983, en concluant une alliance de circonstance avec le RPR. Trois ans plus tard, il est encore l’un des maîtres d’œuvre du Rassemblement national première manière ; soit cette union avec les droites centriste et gaulliste ayant permis au Front national de constituer un groupe parlementaire de trente-cinq députés élus à la proportionnelle.

Pareillement, il a souvent été fait grief à Marine Le Pen de se « gauchiser » avec un programme économique dont la coloration serait à la fois trop sociale et étatique. Pourtant, elle ne fait ici que revenir aux fondamentaux historiques du Front national. Ainsi Jean-Pierre Stirbois vient-il du Mouvement jeune révolution ; mouvement qui prône une doctrine solidariste dont le maître mot, « Ni banques ni soviets », laisse augurer d’une feuille de route n’ayant que peu à voir avec le « thatchero-reaganisme » de ce mouvement, à l’orée des années 80.

Le journaliste Francis Bergeron, du quotidien Présent, et qui fit partie de la très méconnue aventure solidariste, rappelle ainsi : « Historiquement, le solidarisme développait un discours au fond assez centriste ou social-chrétien, bâti notamment par les réformistes russes et antisoviétiques, dans les années trente, une troisième voie. […] En France, le politicien radical et franc-maçon Léon Bourgeois avait posé les bases d’un solidarisme. […] Il est considéré comme le précurseur de la théorie de l’État-providence, qui fit les beaux jours des pays scandinaves, même s’ils furent atteints de fiscalisme confiscatoire, avant qu’ils ne soient noyés sous la déferlante migratoire. »

De même, on se souviendra que, lorsque Marine Le Pen accéda à la présidence du Front national, il lui a aussi été fait reproche de « bazarder » certains « fondamentaux » d’ordre moral, la « remise en cause de l’IVG » au premier chef. On constatera que ces thèmes sociétaux brillaient par leur absence dans le programme lepéniste d’alors. Invoquer la tradition d’une formation politique, c’est bien ; la connaître, c’est mieux encore.

Alors, Marine Le Pen, fille spirituelle de Jean-Pierre Stirbois ? Les auteurs de ce passionnant ouvrage ne vont certes pas jusque-là. Il n’empêche que certains parallèles, à quelques décennies de distance, demeurent pour le moins troublants.

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samedi, 02 mars 2019

DÈS MAINTENANT, VOUS POUVEZ COMMANDER LE PROCHAIN NUMÉRO (N°16) DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ À CORNELIU ZELEA CODREANU

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samedi, 23 février 2019

Il est très attendu et il va bientôt sortir : le "Codreanu" de Docteur Merlin...

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lundi, 11 février 2019

Le propulseur du Front national

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Depuis leur premier numéro au printemps 2014, les Cahiers d’histoire du nationalisme ont enfin pris leur vitesse de croisière avec la parution d’environ deux numéros par an. Ils oscillent entre un sujet spécifique (la croix celtique, le PFN, le MSI, le NSDAP…) et l’étude biographique d’une personnalité étrangère (Léon Degrelle, le général Mannerheim, le Canadien Adrien Arcand, le Britannique Mosley, l’Espagnol Ledesmas Ramos…) ou d’une figure française (Doriot, Pierre Drieu La Rochelle, Jean Mabire, Jean-Louis Tixier-Vignancour) cliquez là.

Le n°2 des Cahiers d’histoire du nationalisme traitait de « François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire ». En 2012, Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard écrivaient chez Denoël François Duprat. L’homme qui inventa le Front national. Les Cahiers d’histoire du nationalisme poursuivent leur intérêt « archéologique » pour le Front national et évoquent à l’occasion des trente ans de sa disparition accidentelle en novembre 1988 Jean-Pierre Stirbois, l’« homme qui organisa et lança le FN » en tant que secrétaire général. C’est en effet sous son « septennat » que le Front national cessa d’être un groupuscule pour devenir l’un des principaux partis politiques français.

Le constructeur du FN

En 1980, le FN de Jean-Marie Le Pen compte moins de 300 adhérents dans toute la France. L’élection en mai 1981 de François Mitterrand à la présidence de la République et la radicalisation droitière de l’opposition RPR – UDF vont permettre au FN de surgir sur la scène électorale. Comprenant la nouvelle donne, Jean-Marie Le Pen choisit dès juin 1981 Jean-Pierre Stirbois au poste de secrétaire général. Il remplace le national-libéral Pierre Gérard, véritable auteur de Droite et démocratie économique (1984). Cette désignation provoque le départ de la revue nationaliste issue d’Europe Action, Militant, et des nationalistes-révolutionnaires fidèles à la mémoire de François Duprat. Aux élections cantonales de 1982, si le FN ne fait que 0,2 % au niveau national, certains de ses candidats dont Jean-Pierre Stirbois à Dreux-Ouest et un autre candidat à Grande Synthe (Nord) recueillent déjà respectivement 12,62 % et 13,30 % des voix exprimés.

En devenant secrétaire général du FN, Jean-Pierre Stirbois a très tôt compris que son parti « manque cruellement de structures et de militants encadrés et formés, souligne François Monestier. […] Il se jette à corps perdu dans l’aventure et accomplit un travail remarquable avec des bouts de ficelle (p. 79) ». Il entend réussir trois objectifs précis. Il veut d’abord développer son imprimerie qui lui permet de faire vivre sa famille et qui représente un formidable outil militant à une époque où n’existent pas encore Internet et les réseaux sociaux. Son deuxième dessein vise à fortifier l’appareil frontiste. « Pour Jean-Pierre Stirbois, note Jean-François Touzé, il ne pouvait exister de réussite politique dans la durée sans organisation forte, sans structures solides, sans encadrement charpenté. Bien plus : sans appareil toutes les dérives tous les glissements politiques étaient possibles, voire probables. À l’inverse, avec une ossature ferme, toutes les stratégies et plus encore toutes les tactiques deviendraient envisageables dès lors qu’elles entraient dans le cadre de la conquête des pouvoirs, locaux comme nationaux, s’inscrivaient dans une perspective de relèvement national et étaient utiles pour atteindre les buts ultimes (pp. 97 – 98). » Il bénéficie du travail préparatoire de Victor Barthélemy (1906 – 1985). Ce proche de Maurice Bardèche, secrétaire général du PPF pendant la guerre, fut entre 1973 et 1975 le secrétaire administratif du Front avant d’en devenir le secrétaire général jusqu’en 1978. Il donna au mouvement frontiste des solides statuts largement inspirés de ceux du PCF et du PPF.

Tout aussi important est son troisième but : l’implantation locale. Jean-Pierre Stirbois souhaite rompre avec une fâcheuse manie prise par les militants. « Après chaque élection, explique Franck Buleux, chaque candidat reprenait ses activités en attendant le prochain scrutin démocratique, sans labourer le terrain électoral, principe sine qua non de développement électoral (p. 15). » Non loin de la résidence secondaire des parents de son épouse Marie-France, il choisit la ville de Dreux en Eure-et-Loire qui, à l’orée des années 1980, préfigure déjà l’Hexagone de la décennie 2010… Dès les cantonales de 1979, il récolte 8,5 % des suffrages, soit l’un des meilleurs résultats du FN. En 1982, il améliore son audience et atteint même 20 % dans les bureaux de vote des quartiers populaires de Dreux. « Cette volonté de se construire un fief électoral est une évidence pour Jean-Pierre Stirbois qui va nouer de plus en plus de liens avec la droite néo-gaulliste drouaise dans le cadre de la préparation des élections municipales de mars 1983 (p. 17). »

Pragmatisme tactique

En fin tacticien et à un moment où la droite molle commence à s’élever contre tout rapprochement électoral avec le jeune FN, le secrétaire général frontiste prône une union des forces anti-socialo-communistes à la base, dans la commune. Il cherche à contrer « la diabolisation orchestrée par les adversaires du FN ou, plus exactement, il circonscrit cette diabolisation aux forces de gauche, écrit Franck Buleux. L’intérêt de cette stratégie est que la diabolisation initiée par la gauche s’applique à l’ensemble de la droite (ou presque) et perd ainsi de sa valeur (p. 25) ». Après bien des péripéties se déroule une élection municipale partielle de septembre 1983 à Dreux au cours de laquelle la liste FN récolte 16,70 % des suffrages. Malgré l’hostilité de la direction parisienne, la liste RPR fusionne avec celle du FN et chasse le dimanche suivant la municipalité socialiste. Le « tonnerre de Dreux » fait connaître le FN à la France entière. Le 13 février 1984, Jean-Marie Le Pen pulvérise l’audience d’Antenne 2 lors de l’émission « L’heure de vérité ». En juin, aux deuxièmes élections européennes, le FN remporte dix sièges et constitue avec les Italiens du MSI le groupe des Droites européennes.

La médiatisation du FN et ses premiers succès électoraux entraînent un afflux d’adhésions. Il faut aussi s’occuper des premiers élus du mouvement. Aux cantonales de 1985, le FN décroche son premier conseiller général en la personne de Jean Roussel élu au scrutin majoritaire uninominal à deux tours dans un canton central de Marseille grâce à une double investiture FN – CNIP (Centre national des indépendants et paysans). Jean Roussel gardera le canton jusqu’en 1992. À la même époque commence la crise politique en Nouvelle-Calédonie. On oublie qu’avant 1989 et la victoire de l’atlantiste Charles de Chambrun à Saint-Gilles-du-Gard, le FN eut en 1983 sa première mairie à Thio sur le « Caillou » avec le ralliement de son maire, Roger Galliot. Perdant la mairie deux ans plus tard, Thio devient ensuite un bastion indépendantiste kanak inexpugnable…

Jean-Pierre Stirbois fut-il pour autant un tenant de l’« union des droites », lui qui pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle de 1988 plaidait en Bureau politique pour un vote révolutionnaire en faveur de François Mitterrand ? On pourrait l’imaginer dans la conjoncture actuelle avec le risque élevé de faire des contre-sens magistraux ! Avant de soumettre par serment au B’nai B’rith en 1986, le RPR et l’UDF sont en 1983 – 1984 dans une vive opposition à François Mitterrand. Plusieurs laboratoires d’idées à forte inclination droitière (le Club de l’Horloge, les Clubs 89, etc.) les travaillent en interne. Le programme RPR – UDF des législatives de 1986 en matière d’immigration et de droit de la nationalité ferait pâlir de nos jours n’importe quel cacique du Rassemblement national en quête de la moindre onction de respectabilité médiatique. Pragmatique et favorable à des accords locaux avec l’opposition (l’accord de désistement réciproque pour le second tour des législatives de 1988 dans les Bouches-de-Rhône avec Jean-Claude Gaudin le prouve), Jean-Pierre Stirbois s’ouvre aussi aux « frères ennemis » nationalistes qui savent animer une section locale, diriger une fédération, répondre aux journalistes, rédiger un tract, organiser des manifestations et riposter aux attaques nombreuses d’autant que le FN manque cruellement de cadres expérimentés. Roland Hélie apporte son témoignage sur l’étonnante réconciliation entre le FN et un PFN (Parti des forces nouvelles) conscient que la dynamique électorale joue en faveur du seul mouvement frontiste. Suite à une rencontre fortuite à La Baule en septembre 1984 entre Jean-Pierre Stirbois et Roland Hélie, alors co-dirigeant du PFN rival, débute un processus de ralliement – intégration. « C’est ainsi, se rappelle-t-il, que, grâce à la clairvoyance de l’équipe dirigeante du parti et la bienveillance du secrétaire général du FN prit fin la lutte fratricide qui anesthésiait le camp national (p. 114). » À peine adhérents au FN, d’anciens militants du PFN dirigent aussitôt des fédérations départementales, se portent candidats aux diverses élections et sont même parfois élus ! Ce rapprochement suscite des deux côtés de vives réticences, y compris de Jean-Marie Le Pen lui-même avant qu’il ne convienne du bien-fondé de la démarche. Cela crée un précédent qui se renouvellera plusieurs fois, en particulier à l’égard d’anciens mégrétistes tels Steeve Briois en 2001. Jean-Pierre Stirbois partageait la même volonté que le premier PFN de Pascal Gauchon de permettre la coopération entre les droites. Le maire adjoint de Dreux, responsable de la sécurité, élu sur une liste RPR – FN ne pouvait pas condamner la présence pour les élections locales de militants du PFN sur les listes RPR…

L’héritage solidariste

En outre, sur le plan des idées, le secrétaire général du FN pouvait partager certaines analyses du PFN, lui rappelant son propre engagement solidariste. Lui même militant solidariste aux côtés de Jean-Pierre Stirbois, Francis Bergeron revient sur la première partie de la vie politique du jeune Stirbois. Héritier de l’activisme de l’OAS – Métro – Jeunes, le courant solidariste qui a placé tous ses espoirs (en vain !) en Pierre Sergent privilégie l’action anti-communiste aux idées malgré une floraison de périodiques imprimés. Pourquoi « le “ solidarisme ” au lieu du “ nationalisme ” ? Le trident au lieu de la croix celtique ? C’était un moyen, relève Francis Bergeron, pour ce groupuscule [le Mouvement Jeune Révolution], de créer une vraie et une nouvelle frontière avec l’extrême droite traditionnelle et, le plus souvent, honnie (p. 66) ». C’est le temps où s’affrontent dans une université d’Assas expurgée de ses étudiants gauchistes les solidaristes du GAJ (Groupe Action Jeunesse) aux nationalistes-révolutionnaires du GUD (Groupe Union Défense) ! Il reviendra au tournant des années 1970 – 1980 à Jean-Gilles Malliarakis d’inaugurer le tercérisme, à savoir la combinaison féconde du nationalisme-révolutionnaire et du solidarisme.

Outre de multiples changements de nom, le « néo-solidarisme » activiste se caractérise par diverses scissions ainsi que par de nombreux départs. En septembre 1977, l’Union solidariste de Jean-Pierre Stirbois intègre le FN, ce qui indisposent François Duprat et ses GNR (Groupes nationalistes-révolutionnaires de base). Cette intégration mécontente aussi certains solidaristes. « Alain Boinet et Laurent Maréchaux, eux, ne se reconnaissent pas dans ce Front national, purement politique, qui repositionne, selon eux, le solidarisme vers l’extrême droite traditionnelle. Ils rejettent le soutien de Jean-Marie Le Pen et vont rompre tout lien avec le courant politique solidariste (pp. 70 – 71). »

L’ayant connu par le truchement de son amie d’adolescence, Marie-France Stirbois, Alain de Benoist raconte que « Jean-Pierre Stirbois n’était pas passionnément intéressé par les idées. C’était un remarquable organisateur, un homme d’appareil, un politique à l’état pur (p. 53) ». Massimo Magliaro contredit en partie cette assertion. Il se souvient qu’au cours d’un repas pris à Capri, Jean-Pierre Stirbois et lui ne parlèrent « que de corporatisme. Des corporations de la Rome antique. De celle du Moyen Âge. Et puis du corporatisme fasciste, “ affaire classée ” après la Seconde Guerre mondiale (p. 117) ». « Nous nous sommes immédiatement trouvés en symbiose sur le thème de “ son ” solidarisme et de “ mon ” corporatisme, poursuit-il. Nous avions tous deux faits des parcours pour ainsi dire parallèles, caractérisés par une grande attention à l’égard des thèmes sociaux. Il était curieux, il me demandait souvent comment rendre actuelle et moderne une pensée, la pensée corporatiste, qui vient de très loin (p. 117). »

Ce quinzième Cahiers d’histoire du nationalisme constitue un hommage vibrant à une personnalité marquante de la Droite nationale, populaire et sociale. Sans l’accident tragique qui lui coûta la vie, Jean-Pierre Stirbois aurait-il formé avec Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret un redoutable triumvirat capable de dynamiser le FN et de dynamiter la droite molle, soit obtenir une avancée décisive qui ne vient, trente ans plus tard, toujours pas ?

• Franck Buleux (sous la direction de), Jean-Pierre Stirbois. De l’engagement solidariste à la percée du Front national, Cahiers d’histoire du nationalisme, n°15, Synthèse nationale, 2018, 156 p., 20 €. cliquez ici 

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dimanche, 10 février 2019

Lisez "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme" : un devoir militant

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lundi, 26 novembre 2018

Sortie prochaine de deux nouveaux livres à Synthèse nationale : achetez-les dès maintenant !

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mardi, 20 novembre 2018

Sortie début décembre du n°15 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Pierre Stirbois

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Il y trente ans,  Jean-Pierre Stirbois disparaissait dans un accident de voiture à Pontchartrain dans les Yvelines. Il revenait à Paris après avoir tenu un ultime meeting à Dreux, la ville où il fut élu en 1983.

Venu de la mouvance solidariste, il adhéra en 1977 au Front national de Jean-Marie Le Pen. Très vite, il en est devenu le secrétaire général. 

C'est lui qui élabora la stratégie consistant à concentrer les efforts militants sur quelques villes, comme ce fut le cas à Dreux, afin d'obtenir des résultats conséquents permettant l'émergeance du mouvement au niveau national. En 1983, ce fut le coup de tonnerre de Dreux et, quelques mois plus tard, la percée historique aux élections européennes de juin 1984.

C'est pour rappeler le rôle primordial qui fut le sien dans l'histoire de notre famille politique, et aussi dans celle de notre pays, que nous avons tenu à lui consacrer ce nouveau numéro, le quinzième, des Cahiers d'Histoire du nationalisme.

Contributions de : Francis Bergeron, Franck Buleux, Françoise Monestier, Philippe Randa, Massimo Magliaro, Jean-François Touzé, Roland Hélie...

Jean-Pierre Stirbois, de l'engagement solidariste à la percée du Front national, Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°15, Synthèse nationale, 180 pages, 20 €.

Sortie, début décembre 2018

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mercredi, 12 septembre 2018

Dans Rivarol et dans Le Journal du Chaos de cette semaine : des articles sur le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Oswald Mosley

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Le n°14 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Oswald Mosley et à l'Union fasciste britannique que nous devons à Rémi Tremblay rencontre un large succès, ce dont nous nous félicitons.

La presse nationale et non-conformiste contribue à cela puisque dans leurs livraisons de cette semaine, Rivarol (en vente chez votre marchand de journaux) tout comme Le Journal du Chaos (en ligne cliquez ici) de notre ami Patrick Parment consacrent des papiers très intéressants sur ce sujet tant décrié par les tenants de la pensée dominante. Dans un long article publié dans Rivarol le talentueux Robert Spieler résume la vie et l'engagement de Mosley.

Que nos confrères soient ici remerciés pour l'intérêt non dissimulé qu'ils accordent à nos publications.

S.N.

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samedi, 04 août 2018

À LIRE AU MOIS D'AOÛT :

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mardi, 24 juillet 2018

Parution du Cahier d'Histoire du nationalisme sur Oswald Mosley : UN ENTRETIEN AVEC RÉMI TREMBLAY, SON AUTEUR, SUR EUROLIBERTÉS

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Source EuroLibertés cliquez ici

« Bien qu’il fût un homme d’action, Oswald Mosley fut aussi un homme de réflexion et beaucoup de ses idées restent d’une actualité brûlante. Au niveau économique, sa critique du libre-échangisme et de la mondialisation semble aujourd’hui quasi prophétique »

En quoi Mosley reste-t-il pertinent en 2018 ?

Outre le fait que, comme le pensait François Duprat, nous nous devons de connaître l’histoire du nationalisme, de ses échecs et réussites, pour pouvoir apprendre des erreurs et succès passés, l’étude de Mosley et de ses politiques est extrêmement importante.

Tout d’abord, bien qu’il fût un homme d’action, il fut aussi un homme de réflexion et beaucoup de ses idées restent d’une actualité brûlante. Au niveau économique, sa critique du libre-échangisme et de la mondialisation semble aujourd’hui quasi prophétique. Mais il n’a pas fait que prévoir les problèmes qui allaient surgir, il a offert des pistes de sortie et ceux qui s’opposent au mondialisme y verront des solutions concrètes pour se sortir de l’impasse actuelle. On peut facilement imaginer que, s’il n’avait pas revêtu la chemise noire avant la guerre, il serait devenu l’un des penseurs les plus influents en matière d’économie, à l’instar de son ami John Maynard Keynes.

Au niveau géopolitique aussi, particulièrement dans les dernières décennies de sa vie, il se démarqua en mettant en avant une Europe unie dans un monde multipolaire. En ce sens, il précède l’eurasiste Alexandre Douguine, et contrairement à des penseurs comme Jean Thiriart, il ne sombra pas dans la vision d’une Europe jacobine qui aurait nié les identités régionales ou même nationales. Avec l’échec de l’Europe de Bruxelles, l’alternative qu’il présente reste tout à fait pertinente.

Contrairement à ce que l’on entend parfois, Mosley était loin d’être un marginal…

Tout à fait ! Mosley était un aristocrate fort apprécié de la haute société et il se maria d’abord avec Cynthia Curzon, dont le père Lord Curzon était un homme important, ayant notamment été vice-roi des Indes. Lors du mariage, nombre d’aristocrates furent présents, y compris le couple royal belge. Dans ses premières années en politique, il était une véritable vedette de par son éloquence, sa rigueur et l’originalité de sa pensée. Tant au Parti conservateur que plus tard au Parti travailliste, il était pressenti pour un jour gouverner le Royaume-Uni. Mais, il préféra défendre ses convictions, plutôt que de se compromettre, risquant et sacrifiant sa carrière politicienne qui, aux dires de tous les historiens sérieux, l’aurait mené à de grandes responsabilités.

Il faut ajouter que même lorsqu’il quitta les partis dits respectables pour fonder la British Union of Fascists, il continua à jouir du respect d’une partie de la haute société britannique et d’une partie de l’intelligentsia.

On connaît le Mosley de l’avant-guerre, mais qu’en est-il du Mosley de l’après-guerre ?

C’est bien là un des drames de la vie de Mosley qui considérait que la période de l’après-guerre fut sa période la plus féconde et aussi, faut-il le mentionner, la plus longue. Après la guerre, durant laquelle il put lire et étudier à cause de son internement, il développa l’idée d’une « Nation Europe » basée sur un socialisme européen qui n’a rien à voir avec celui promu par les Soviétiques ou même les Travaillistes. Il développa aussi une critique constructive de l’œuvre nietzschéenne, jetant les bases d’une pensée européenne, inspirée autant par Goethe que par les philosophes grecs, dans laquelle la volonté d’accomplir devient l’ambition ultime de l’homme.

Dans le domaine plus concret et terre à terre, il fut également l’un des premiers politiciens à proposer la remigration et à entrevoir les défis démographiques et sociaux liés à une immigration de masse qui ne faisait à l’époque que débuter.

Rémi Tremblay, directeur du magazine québécois Le Harfang, cliquez ici, est aussi l'auteur d'un autre Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Adrien Arcand cliquez là

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dimanche, 22 juillet 2018

Vient de paraître : À NE PAS MANQUER

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dimanche, 08 juillet 2018

Sortie prochaine du n°14 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Oswald Mosley : commandez-le dès maintenant

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Oswald Mosley (1896-1980), issu d’une vieille famille anglaise, avait commencé une brillante carrière politique dans les années 1920. Il fut d’abord élu député conservateur. Cependant, sensible à la question sociale, il rejoignit deux ans plus tard le Parti travailliste pensant que celui-ci répondrait plus a ses aspirations.

Mais il fut rapidement déçu et irrité par la mascarade démocratique entre les deux partis dominants qui caractérisent le système politique outre-Manche. Cela d’autant plus que, un peu partout en Europe, et en particulier en Italie et en Allemagne, une nouvelle conception révolutionnaire de l’Etat ne le laissait pas indifférent. C’est ainsi qu’en 1931, il créa l’Union fasciste britannique, un mouvement qui allait vite faire parler de lui et secouer la Grande Bretagne…

Dans cette nouvelle livraison des Cahiers d’Histoire du nationalisme, Rémi Tremblay, a qui nous devons déjà un précédent numéro (le n°12) consacré à Adrien Arcand et au fascisme canadien, nous raconte l’histoire de cet homme au destin extraordinaire qui fit trembler l’oligarchie britannique.

Avec une présentation de Franck Buleux.

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mercredi, 21 mars 2018

Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°11 sur le MSI est publié en Espagne par la Revue d'Histoire du fascisme

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La version espagnole

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La version française

Notre ami Massimo Magliaro sera samedi 24 mars 2018 à Paris pour assister au diner annuel de Synthèse nationale au cours duquel Jean-Marie Le Pen nous présentera ses Mémoires : le fils de la nation.

Pour acheter le CHN 11 sur le MSI cliquez iciLe

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dimanche, 17 décembre 2017

Sortie cette semaine du 13e numéro des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Ramiro Ledesma Ramos et au national syndicalisme

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19:03 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 29 novembre 2017

Sortie à la mi-décembre du n°13 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Ramiro Ledesma Ramos et au national syndicalisme

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lundi, 16 octobre 2017

Au Bistro Libertés avec Roland Hélie, il a été beaucoup question du PFN. Pour ceux qui veulent en savoir plus :

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lundi, 04 septembre 2017

DEUX NUMÉROS DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME ÉPUISÉS VIENNENT D'ÊTRE RÉÉDITTÉS

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