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mercredi, 13 janvier 2010

Quand le rassemblement devient une réalité…

Couv%20SN%2016[1].JPGEditorial de Roland Hélie

publié dans le n°16 

de Synthèse nationale

 

Il fallait s’y attendre, la perspective des élections régionales, et au-delà celle de la prochaine présidentielle, approchant, Nicolas Sarkozy nous ressert allègrement le plat réchauffé de l’illusoire virage à droite. Après tout il doit se dire que si cela a si bien marché en 2007, il n’y a pas de raison que cela ne remarche pas à nouveau en 2010 et, pourquoi pas, en 2012.

 

Le problème, c’est que les Français ne sont pas aussi stupides que le pense le Président. Ils se rendent compte que les promesses du candidat Sarkozy n’étaient que des boniments destinés à gruger les gogos droitistes afin de le faire élire confortablement et pour mener, ensuite, une politique allant totalement à l’encontre de celle que ses électeurs espéraient. Car les électeurs, c’est une chose, mais les mandataires d’une campagne présidentielle, s’en est une autre, et c’est eux qu’il convient de satisfaire une fois élu.

 

Certes, Sarkozy se vante d’avoir éliminé le Front national, ce mouvement réceptacle de tout ce qu’il déteste et qui gênait plus ou moins, depuis une trentaine d’année, la pseudo droite affairiste à laquelle il appartient dans ses minables magouilles et ses capitulations successives face au communisme hier et face au mondialisme, et à l’islamisme aujourd’hui…

 

Sarkozy n’a pas tué le FN, il s’est suicidé

 

En fait, Sarkozy se trompe car le Front, arrivé à une fin de cycle et n’ayant pas su ou voulu se régénéré, est structurellement mort de sa belle mort. Et Sarkozy se trompe encore plus lorsqu’il parie sur un retour des électeurs nationaux vers cette droite de pacotille incarnée par son parti, l’UMP. La preuve : si le Front, en tant que tel, n’a pas réussi à enrayer l’hémorragie de ses voix depuis trois ans, l’UMP n’en profite pas pour autant. Les résultats des différentes consultations, nationales ou partielles, qui se sont succédées depuis 2007 le confirme.

 

Le FN n’incarne plus aujourd’hui, loin s’en faut, notre famille politique. Mais les idées nationales, nationalistes et identitaires n’ont pas disparu pour autant au sein de notre peuple. L’espérance que celles-ci représentent pour un grand nombre de Français attachés à la défense de leur identité et au prestige de leur civilisation est loin d’avoir disparue, n’en déplaise à M. Sarkozy. Et ce n’est pas sont débat tronqué instauré à la va vite par son ministre Besson, personnage inconséquent issu d’un Parti socialiste déliquescent, qui changera quelque chose. Plus aucun Français réaliste ne peut plus croire dans les sornettes de ce président et de son gouvernement d’opérette.

 

Que voulez-vous attendre d’un gouvernement qui, au moment où le pays sombre dans la crise à la fois économique et civilisationnelle la plus grave qu’il ait connu, au moment où les faillites de petites et moyennes entreprises se multiplient, au moment où le nombre des chômeurs augmente en permanence, au moment où l’inflation, conséquence directe d’une politique économique irresponsable, pointe à nouveau son nez, au moment où la violence envahie nos banlieues et maintenant les centres de nos villes, au moment où les minarets, symboles d’une civilisations conquérante venue d’ailleurs se multiplient sur notre sol… que voulez-vous attendre d’un gouvernement qui se ridiculise à jamais en se dandinant, telles des vulgaires midinettes à un bal dominical de chefs lieux de canton, sur une mélodie empruntée d’une rare niaiserie, dans un clip de propagande grotesque pour le parti présidentiel ? Le fait que des responsables, si l’on peut encore appeler cela des responsables, se soient abaisser en figurant sur un tel clip prouve que le pouvoir, jadis sacralisé, ne correspond plus désormais à rien, même aux yeux de ceux qui sont sensés l’incarner. Voilà jusqu’où nous auront menées 50 années de Vème République. N’ayons donc plus peur de l’affirmer : ce pouvoir n’a plus aucune légitimité pour incarner la France. Le Système est en phase terminale. Nous devons l’achever.

 

Face à la respectabilité : la radicalité

 

Cependant, il se trouve encore, au sein de notre famille politique, quelques esprits étriqués pour préconiser une sacrosainte respectabilité pour tenter de changer les choses. Quelle foutaise ! Ces fanfarons en mal de reconnaissance vont droit dans le mur. Face au Système moribond, l’heure n’est pas à la respectabilité, elle est à la radicalité ! Il n’y a plus rien à sauver, plus que jamais, il faut imposer un ordre nouveau !

 

Pour cela, il faut dès maintenant construire l’outil qui nous permettra, un jour, de triompher. La 3ème journée nationale et identitaire organisée le mercredi 11 novembre dernier à Paris par Synthèse nationale a été, dans cette perspective, une grande avancée. Grace au dévouement exemplaire des militants qui se sont dépensés sans compter pour la réussite de cette belle réunion. Grace au 24 orateurs, venus de toute la France et de plusieurs pays d’Europe, qui ont donné à cette journée une consistance à la fois politique et idéologique. Grace surtout à nos lecteurs et amis qui, de plus en plus nombreux, suivent régulièrement nos analyses, que ce soit dans la revue ou sur le site, et qui participent à nos activités, nous avons réussi à redonner à la droite nationale et identitaire espoir et combativité. C’est lors de cette journée que la nécessité de constituer un vaste pôle de rassemblement alternatif au Système a été exposée par les responsables des différents mouvements, Annick Martin pour le MNR, Pierre Vial pour Terre et peuple, Carl Lang pour le Parti de la France et Robert Spieler pour la Nouvelle Droite Populaire, à un public enthousiaste.

 

Face à la mondialisation sans limite et à l’islamisation rampante qui gangrène notre peuple, contre les collabos de toutes obédiences qui cautionnent la disparition programmée de nos identités nationales et européenne, une nouvelle force de rassemblement, respectueuse des identités de chacun et résolument tournée vers l’avenir, est en train de naître en France. Cette 3ème journée nationale et identitaire a été une étape essentielle dans la gestation de celle-ci.

 

Au-delà des paroles : les actes…

 

Dans les jours qui suivirent, une première action commune a été remarquablement menée devant le siège du groupe Aréva dans le quartier de La Défense. Il s’agissait pour les militants du MNR, du PdF et de la NDP, conduits par Annick Martin et par Robert Spieler, de dénoncer publiquement les propos scandaleux de la présidente de ce groupe, Anne Lauvergeon, qui préfère, selon ses dires, embaucher, à compétence égale, un postulant qui ne soit pas issu d’un mâle blanc. Les salariés d’Aréva ont apprécié… Loin d’être une simple incantation, la volonté d’unité des forces nationales est maintenant une réalité. Synthèse nationale, pour sa part, continuera à œuvrer dans ce sens. Les élections régionales qui se dérouleront au mois de mars prochain seront aussi une excellente occasion de conforter cette entente au niveau local.

 

Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais nous savons que ce qui ne se construit pas avec le temps ne résiste jamais à l’épreuve du temps… Même si le temps est limité.

13:13 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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