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samedi, 15 octobre 2011

L'ENSEIGNANTE DE BEZIERS EST DECEDEE !

imagesCAMRJCMH.jpgSource La Croix cliquez ici

L’enseignante du lycée Jean Moulin de Béziers qui s’était immolée par le feu jeudi 13 octobre dans la cour de l’établissement est décédée vendredi 14 octobre des suites de ses blessures et, depuis ce drame, ses collègues ont exprimé leur désarroi et leur difficulté à mener à bien leur mission.

Vendredi 14 octobre, à la mi journée, les collègues de l’enseignante ont lu devant les grilles du lycée un message de "solidarité pour Lise", brandissant de petites pancartes blanches disant "Plus jamais ça", "On veut des actes".

"Une enseignante a choisi de s’immoler dans la cour du lycée à l’heure de la récréation. Cet acte symbolique nous bouleverse et nous interroge tous", ont déclaré les 280 professeurs du lycée dans ce communiqué.

"Son geste appelle à la solidarité de l’ensemble des personnels et témoigne de notre difficulté à accomplir notre mission. Nous attendons donc l’engagement responsable de nos autorités", ont-ils ajouté.

L’un des professeurs du lycée Jean Moulin de Béziers, Christophe Quittet, a annoncé la tenue d’une "marche blanche" lundi 17 octobre à 14 heures au départ de l’établissement. Selon lui, les cours ne reprendront pas lundi matin, en vertu d’un droit de retrait éventuellement reconductible.

Lu sur le site non officiel de Rivarol cliquez là

Quels "actes" ses collègues attendent-ils exactement ? Une revalorisation de leurs salaires ? Plus d'effectifs ? Plus de moyens pour se fournir en matériel (tableaux blancs interactifs, lecteurs mp3, pour remplacer transparents et magnétophones) ? Ces mesures seront inutiles tant que l'on ne s'attaquera pas au mal à sa racine. Les profs n'ont pas affaire à des élèves mais à des sauvages qui expriment par la violence ce que leur manque de culture - quand ils ne sont pas analphabètes - les empêchent de verbaliser. Ils ont à gérer des adolescents issus d'autres cultures, de modèles familiaux qui nous sont étrangers, qui baignent dans une langue qui n'est pas la nôtre. Ils sont face à des élèves qui sont persuadés qu'il est inutile d'apprendre depuis l'invention d'internet, à qui le langage SMS convient très bien, et que la télé rend toujours plus abrutis. Des élèves qui n'ont jamais tenu un livre entre leurs mains et se vantent de pouvoir télécharger n'importe quel titre sur leur ipad - en vérité c'est plutôt leur bibliothèque iTunes dont ils prennent soin. Quand ils écoutent des chanteurs français, ce sont des gens aussi médiocres qu'eux qui ont été projetés sous les feux de la rampe par chance, hasard, ou piston communautaire.

L'école gratuite les font regarder leurs professeurs avec mépris, l'école est un dû dont il peuvent choisir d'user ou non. Leurs parents sont bien d'accord. Dans le privé, ils payent, donc ils se sentent directement employeurs des profs dont ils se méfient et comptent tirer le plus de profit afin d'obtenir un retour sur investissement. Dans le public les parents les considèrent comme des bons à rien et des tire-au-flanc qui ont simplement le droit de fermer les yeux sur leur progéniture et de les flatter en leur donnant de bonnes notes. Cercle vicieux, les profs qui sont méprisés par les parents et les élèves, parfois la hiérarchie, décident de faire le minimum, après tout ils ne seront pas moins bien payés.

En faisant de l'école une institution payante et facultative - elle est déjà payante, bien sûr, via les impôts... ce qui fait que des parents français payent une école de la République dont ils ont sorti leurs marmots depuis longtemps, à la place entre autres de familles polygames, aux nombreux enfants, et de familles immigrées dont les enfants s'intègrent pas ou mal - le problème de l'assiduité serait résolu. Les parents cesseraient de considérer l'école comme une garderie gratuite et leurs enfants seraient amenés à la voir comme une chance. Et qu'on n'aille pas dire qu'en rendant l'école facultative, on ferait baisser le niveau d'alphabétisation : certains élèves sont des boulets que les profs traînent d'année en année et qui font baisser le niveau de leurs camarades, sans aucun profit pour eux-même.

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