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vendredi, 24 février 2012

Cette semaine dans Rivarol : les Bouquins de Synthèse nationale sont à l'honneur...

SN 26 Salazar.jpgArticle publié dans Rivarol de cette semaine (cliquez là) sur le livre Salazar le regretté… de Jean-Claude Rolinat publié dans la collection Les Bouquins de Synthèse nationale :

 

Salazar le regretté… c’est ainsi que s’intitule le nouveau livre de Jean-Claude Rolinat consacré à Antonio de Oliveira Salazar (1889 – 1970). Ce titre peut sembler, à première vue, surprenant car force est d’admettre que le chef de l’Etat nouveau portugais (il gouverna le pays de 1926 à 1968) n’a pas souvent bonne presse chez nous en France.

 

Rolinat aurait pu intituler son livre Salazar le méconnu… car, mis à part une biographie que lui avait consacrée Jacques Ploncard d’Assac (Salazar, DMM, 1983) il y a une trentaine d’années, les Français ne connaissent pas grand-chose de cet homme qui a transformé, en 42 ans de règne, son pays en une nation moderne. Mais Salazar le regretté… c’est plus provocateur et cela incite plus à la curiosité… car Salazar mérite en effet d’être mieux connu. Grace à cette biographie du Doutor, c’est ainsi qu’on l’appelait de son vivant, les lecteurs découvriront sans doute un autre Salazar qui ne correspond pas, loin s’en faut, aux clichés véhiculés par les tenants de la pensée unique.

 

Et au-delà de la vie de cet homme, considéré de son vivant par ses partisans comme un « père pour la nation lusitanienne », c’est aussi toute l’histoire du Portugal, à travers le tumultueux XXe siècle, que nous raconte Jean-Claude Rolinat. Salazar offrit à son pays non seulement un redressement économique spectaculaire mais aussi 40 ans de paix en évitant soigneusement de rentrer dans le terrible conflit qui déchira l’Europe entre 1939 et 1945.

 

Certes le « régime de Salazar » était loin d’être parfait et son obsession à vouloir garder à tout prix un empire que certains trouvaient, au nom d’un certain « sens de l’histoire »,  anachronique et que d’autres convoitaient âprement, lui coûta fort cher. Cependant, l’une des caractéristiques essentielles qui s’applique à ce régime fut sans doute la probité... l’auteur ira même jusqu’à parler de « dictature de la probité » pour qualifier l’Etat nouveau salazariste.  Professeur d’Economie à la prestigieuse Université de Coimbra, le Président du Conseil portugais ne chercha jamais à s’enrichir, ni même à profiter de sa place pour assouvir une quelconque mégalomanie souvent propre à ceux qui dirigent, « démocratiquement » ou non, un pays. « On fait de la politique avec son cœur, on dirige avec sa tête… » se plaisait-il à dire. Salazar était avant tout un homme de bon sens qui dirigeait simplement. Nous sommes loin des dépenses fastueuses et des politiques irresponsables qui caractérisent aujourd’hui les démocraties mondialistes en faillite comme la démocratie portugaise tant vantée, il a peu de temps encore, par toute l’intelligentsia progressiste de la Terre…

 

C’est peut-être pour ces raisons que, plus de 40 ans après sa mort survenue en 1970, dans une étude réalisée par la BBC pour la RTP (entendez Radio-Télévision portugaise), 41% des Portugais (sur un échantillon de plus de 10 000 personnes) affirment qu’Antonio de Oliveira Salazar fut la plus grande personnalité de toute l’histoire du pays… et cela devant le navigateur Vasco de Gama ! Décidément, la « Révolution des oeillets » de sinistre mémoire est bien loin.

 

Les choses méritaient donc d’être remises en place Voilà pourquoi Jean-Claude Rolinat a finalement bien eu raison d’intituler son livre Salazar, le regretté…

 

Salazar le regretté… Jean-Claude Rolinat, préfacé par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et postfacé par Duarte Branquinho, directeur de O Diablo, l’hebdomadaire nationaliste portugais (le Rivarol lusitanien) Editions Les Bouquins de Synthèse nationale, 164 pages, 18,00 €

 

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22:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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