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mercredi, 12 février 2014

Chronique de la France asservie et résistante

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RIVAROL N° 3127

du 6 février 2014

 

LES LECTEURS de RIVAROL n’osent pas forcément acheter Closer dans les kiosques et avouer ainsi qu’ils sont fans de presse people. Un des rôles de RIVAROL est de leur apporter des infos qui les passionneront forcément. Grave question : où en est Trierweiler, après sa répudiation ?

 

C’est, si je ne me trompe pas, ce qu’en grammaire on appelle un zeugma : « Il prit la porte et son chapeau » ou « Vêtu de probité candide et de lin blanc » (Victor Hugo) « Ma mère était caissière et mon père amputé d’une jambe »… C’est l’émouvante déclaration de Trierweiler à la presse, lors de son voyage en Inde. Elle a évoqué dans Paris-Match, une « rupture sans préavis », douloureuse, certes, mais où elle se révèle « souvent touchante », selon le magazine, dont elle est toujours salariée. Closer a recueilli ses propos : « J’entendais des rumeurs, évidemment, mais on en entendait sur tout le monde. J’en entends sur moi aussi, tout le temps. Je n’y prêtais pas attention. Lorsque j’ai su, c’est comme si j’étais tombée d’un gratte-ciel ». Elle raconte qu’elle avait certes entendu la rumeur d’une liaison entre François Hollande et Julie Gayet, mais qu’elle avait refusé d’y croire. Elle explique : « Il y en a tellement (de rumeurs), je n’y faisais plus attention ». Sa biographe, son amie Nadia Le Brun, dit quant à elle : « si on ne peut pas imaginer qu’elle ignorait tout de la supposée liaison » de son compagnon, « on peut aisément supposer qu’elle tentait de le reconquérir ». Mais quelle est la raison de cette cruelle rupture ?

 

Le rottweiler a sa théorie : il pourrait s’agir du pouvoir, un univers “inhumain” et “hypocrite” dont elle serait aujourd’hui “vaccinée”, explique l’ex-pseudo-“Première dame”, en reconnaissant toutefois que « le détachement avait commencé » avec François Hollande. Révélation de Paris-Match : la veille de la rupture, « le couple présidentiel a passé la nuit à discuter, sans manger ni dormir ». Une épreuve sans doute effroyable pour Hollande. Entendant les informations livrées par la presse, elle s’évanouit et fut, comme on le sait, hospitalisée. Mais ça va mieux, merci. « Je suis plus dans la déception que dans la colère, confie-t-elle encore. Cela peut paraître étrange mais, pour moi, je ne traverse pas une période de crise. Ce n’est pas la première rupture dans ma vie. » On se doutait bien en effet qu’elle n’avait pas mal vécu… Et puis, elle se transforme en midinette, larmoyant au sujet du communiqué plus que laconique de Hollande, annonçant leur séparation (« Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler. »)

 

Certains dénoncent l’attitude d’un “goujat” et même « une atteinte à la dignité de toutes les femmes » (Georges Fenech, député UMP). Marine Le Pen n’a pas hésité à parler de “répudiation” Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a comparé la situation à un licenciement, explique, toute en sororité : « Les termes de ce communiqué ne laissent pas indifférents une femme. Ça ressemblait plus à une lettre de licenciement qu’à une lettre de rupture » (mais en quoi cela la regarde-t-elle ?). « Dix-huit mots, presque un par mois passé ensemble depuis son élection », constate Trierweiler dans le Parisien Magazine. Elle ajoute : « Il faut être deux pour s’aimer, mais il suffit d’un pour se quitter. » Et elle ajoute, émouvante en diable : « A un moment, il n’y a plus de vie. Nous n’avons pas vécu le pouvoir de la même façon. Ça a cassé quelque chose. J’aurais préféré une vie normale (la normalitude, à la sauce Ségolène ?), on serait peut-être encore ensemble aujourd’hui. Je sais qui je suis, je peux me regarder dans la glace. (sous-entendu : pas sûr que Hollande le puisse). » Quant au magazine Elle, il relaie l’interview tout aussi émouvante de Trierweiler : « Je me suis retrouvée à l’Elysée sous les dorures. Les gens le savent peu mais ma mère était caissière et mon père, amputé d’une jambe. J’ai grandi dans une HLM. Il y a eu un énorme décalage. » On avait bien compris qu’il y avait quelque chose qui clochait chez Trierweiler. Il convient de se méfier comme de la peste des femmes dont la mère est caissière et le père amputé d’une jambe. En attendant, l’ex-première harpie de France envisage d’écrire un livre. A la place de Hollande, je serais très, très inquiet…

 

TRIERWEILER ÉMUE À SON DÉPART DE L’ELYSÉE ? HOLLANDE RIGOLE…

 

Hollande serait « carrément soulagé » voire « rasséréné » depuis qu’il a officialisé sa rupture avec Trierweiler. Elle a dû lui en faire voir des vertes et des pas mûres… Revenant sur la dureté du communiqué publié par François Hollande le week-end dernier, un de ses amis avoue : « C’est vrai que le communiqué est raide, mais il reflète bien l’état d’esprit du président : il n’est pas enclin à une tendresse particulière, et ce depuis un bon moment ». François Hollande a ironisé, lors de son voyage en Turquie, sur le tweet de Valérie Trierweiler posté sur le réseau social au moment de son départ de l’Elysée « Toute ma gratitude va à l’extraordinaire personnel de l’Elysée. Je n’oublierai jamais son dévouement ni l’émotion au moment du départ » avait ainsi tweeté l’ex-concubine du chef de l’Etat. Prenant connaissance du tweet, François Hollande aurait alors lâché devant ses collaborateurs : « S’il y a des gens qui souhaitent quitter l’Elysée, pris par l’émotion, ils doivent me le dire dans les prochains jours ».

 

Ambiance…

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MÉLENCHON S’EN PREND À “CETTE BANDE DE BRAS CASSÉS DU GOUVERNEMENT”

 

Jean-Luc Mélenchon s’est énervé contre l’exécutif, mardi 28 janvier, au lendemain de la publication des chiffres du chômage du mois de décembre. Pour le président du Parti de gauche, les explications du ministre du Travail Michel Sapin, qui met en avant le recul du chômage chez les jeunes, « c’est du pipeau et c’est la technique Hollande », ajoutant : « Je n’ai pas l’intention de commenter les commentaires de cette bande de bras cassés qui n’arrivent à rien. […] Ils sont tout à fait incapables », a-t-il déclaré sur BFM TV. Et il précise, histoire d’enfoncer le clou : « Personne aujourd’hui dans le monde ne croit plus à la politique de l’offre. Il n’y a plus que François Hollande, lui, les diplodocus et l’homme de Cro-Magnon, peut-être, qui y croient ». Reconnaissons que Merluche a le sens de la formule…

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OLIVIER BESANCENOT AU SECOURS DE DIEUDONNÉ

 

Olivier Besancenot du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), invité du Grand Soir 3 du 9 janvier à l’occasion de la parution de son livre La conjuration des inégaux (Cherche Midi), critique la façon dont le Conseil d’Etat a tranché dans l’affaire Dieudonné. L’institution a invalidé la décision du tribunal administratif qui avait suspendu l’interdiction faite à Dieudonné de se produire à Nantes dans la soirée du jeudi 9 janvier. « C’est affligeant. C’est une décision fausse (qui) pose des problèmes de droit ». Olivier Besancenot l’a qualifiée « d’inefficace » et considère qu’elle donnera lieu à « une jurisprudence au sens politique qui risque d’être lourde de conséquences au niveau de la liberté d’expression ». Il rejoint en cela l’excellente analyse de Jack Lang, que j’ai évoquée dans le précédent RIVAROL, qui considère que « la boîte de Pandore a été ouverte ».


DIEUDONNÉ PERQUISITIONNÉ

 

On ne sait pas qui est vraiment Joe le Corbeau, mais il porte un joli nom. Il semble être âgé de 32 ans et s’appellerait Noël Gérard. Il vient d’être placé en garde à vue tandis que son domicile était perquisitionné et des ordinateurs saisis. Normal. Ce mal-pensant affirme être dessinateur satiriste et admirateur de Dieudonné et d’Alain Soral. Il diffuse sur son site des chansons « d’artistes anti-sionistes » et vend des albums de livrets parodiant Charlie Hebdo Leur titre ? « Shoah Hebdo ». Elégant… En attendant, il a été “liké” (apprécié) par 10 000 fans sur Facebook. Et que fait Dieudonné pendant ce temps ? Eh bien il subit, tranquille, quelques perquisitions du Théâtre de la Main d’Or et de son domicile (six perquisitions en tout et deux gardes à vue). Ça lui apprendra, après tout à s’autoriser de rire de ce dont il est strictement interdit de rire. Car comme l’a dit Manuel Valls la Shoah, c’est sacré. C’est un sanctuaire auquel il convient de ne pas toucher. BHL l’a dit aussi : on n’a pas le droit de rire des juifs et de la Shoah. T’as compris, Dieudo !

 

DON BLAS PINAR

 

Don Blas Pinar, fondateur et Président de Fuerza Nueva, est décédé à l’âge de 95 ans. Né en 1918 à Tolède, fils de militaire, il était docteur en droit et a commencé sa carrière politique à l’époque où le Général Franco transformait l’Espagne en une grande nation moderne. Il fut alors directeur de l’Institut de culture hispanique entre 1957 et 1962, organisme qui devint par la suite, à la fin des années 1970, l’Institut de coopération ibéro-américaine. En 1976, il fonde le mouvement Fuerza nueva, avec le slogan « Dieu, Patrie et Justice », devenu la formation emblématique de l’extrême droite au cours de « la transition ». Orateur exceptionnel, en juin 1978 il participa à Paris aux côtés de Giorgio Almirante (Mouvement social italien) et de Jean-Louis Tixier-Vignancour (PFN) au grand meeting de lancement de l’Eurodroite. Lors des élections législatives de 1979, après l’adoption de la Constitution de l’année précédente, il a été élu député de la coalition de l’Union nationale dont son parti était membre. En 1982, Fuerza nueva se dissoudra et renaîtra, quatre ans plus tard, sous le nom de Frente nacional, mais ne gagnera aucun siège au parlement.

 

Après des pactes successifs avec d’autres formations il participera en 2004 à la création de Alternative espagnole, dont il était président d’honneur et avec laquelle il participera à ses dernières élections municipales en 2011. Blas Pinar était malade depuis plusieurs années, mais il est resté actif jusqu’à peu de temps avant sa mort en écrivant et en publiant plusieurs livres et articles dans des revues nationalistes. Très ami de la France, il était aussi l’un des soutiens actifs en Espagne du Cercle Franco-hispanique présidé par notre ami Olivier Grimaldi. (source : Roland Hélie et Synthèse nationale) J’avais rencontré Blas Pinar à Strasbourg en 1989, dans le cadre de la réunion des jeunes résistants européens, organisée par le FN et Jean-Marie Le Pen, en marge de l’élection présidentielle. Nous avions dîné ensemble, au milieu de tous nos camarades européens et nous nous levâmes pour entonner le Cara al Sol. Ce polyglotte, qui maîtrisait un nombre étonnant de langues, me demanda de lui faire parvenir un dictionnaire français/alsacien, car il voulait aussi apprendre la langue alsacienne. Hommage à lui…

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18:20 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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