lundi, 15 septembre 2014
RICHARD ROUDIER CONTRE LE PRÉFET BOUCAULT Episode 2
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On prend les mêmes et on recommence. On se souvient, il y a six mois, du procès en injures publiques, devant le tribunal de Grande Instance de Carcassonne intenté par le Préfet de police de Paris Bernard Boucault, contre Richard Roudier et Josiane Filio. Ceux–ci, qui avait légèrement égratigné, dans leurs écrits, ce haut personnage, avaient été condamnés à 200 € d’amende, assortis du sursis, ce qui constituait une peine ridicule, surtout quand l’accusation précisait qu’il s’agissait d’un détenteur de l’autorité publique. Mais pour notre camp, cette condamnation, constituait tout de même une condamnation alors que les deux accusés n’avaient fait qu’exercer leur droit constitutionnel relatif à la liberté d’expression.
Comme la liberté d’expression est la mère des libertés publiques, il n’était pas question de déroger avec les principes, et nos amis et leur conseil, avaient décidé unanimement de faire appel de ce jugement et de donner à cette affaire le lustre qu’elle méritait. Convoqués le 8 juillet devant la cour d’appel de Montpellier, nos camarades accompagnés de leur avocat et de nombreux amis se voyaient, en moins de trois minutes, renvoyés à leurs chères études et priés de se représenter à la rentrée au motif que, durant les vacances, on ne traite devant la cour que les affaires relevant de l’urgence. Les objections de Me. Gardères venu spécialement de Paris et les mines déconfites de Richard et Josiane ne purent rien changer à l’affaire.
Les deux appelants se retrouveront donc ce mardi 16 septembre à 14 h devant la cour afin, espèrent ils, de bénéficier d’une relaxe que tous les amoureux de la liberté attendent. Richard Roudier, qui joue à domicile, afin de resituer l’ambiance de cette affaire, a tenu à rappeler pour l’occasion, que l’utilisation d’un jeu de mot, même s’il est facile n’avait pas vocation à déclencher l’ire du Préfet Boucault … ”j’ai seulement écrit que toute analogie entre Boucault et Bourricot serait fortuite, ce qui est tout à fait bénin d’autant qu’il s’agit d’un propos venant en conclusion d’une Fable, peu connue il est vrai, de ce bon Jean de la Fontaine intitulée l’âne chargé de reliques reproduite in extenso dans mon communiqué et j’invite tous les participants à ce procès à lire ou à relire ce petit bijou pour leur édification”.
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