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mercredi, 01 octobre 2014

Je te hais moi non plus

P1020933.JPGLa chronique de Philippe Randa

Heureusement que Michel Onfray est de gauche, qu’il le dit, le redit… et l’a prouvé : n’a-t-il pas créé en 2002 – « annus horribilis » où Jean-Marie Le Pen accède au 2e Tour de l’élection présidentielle – une Université populaire à Caen « pour lutter contre les idées du FN » ? École qui peut laisser toutefois circonspect si l’on en juge par la progression électorale du mouvement à la flamme tricolore ses quinze dernières années et qui est même arrivé en tête d’une élection nationale en mai dernier.

À l’évidence, son efficacité vaut celle de l’Éducation nationale que Michel Onfray dénonce pourtant au grand dam de toute la bien-pensance de gauche : « Et si à l’école, au lieu de la théorie du genre et de la programmation informatique, on apprenait à lire, écrire, compter, penser ? »

Aussitôt accusé d’être une vipère réactionnaire, il en mord de plus belle : « La vulgate parisienne a souscrit au marxisme-léninisme, au maoïsme, au freudo-lacanisme, au structuralisme, aujourd’hui elle frétille avec la théorie du genre, demain elle se trouvera un autre sucre d’orge à sucer avant de reconnaitre, comme toujours, quinze ans plus tard, qu’elle s’était trompée… » (in Le Figaro du 26 septembre).

Michel Onfray et la gauche, c’est « je te hais moi non plus. »

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