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mardi, 23 juin 2015

Le Tango des Brigandes :

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TOUCHE PAS A MON DRAPEAU !

z56193.jpgLe bloc notes

de Jean-Claude Rolinat

Certains esprits simplistes ou simplement désinformés, manifestent à Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, pour demander que le glorieux  « battle Southern flag » soit amené. Ce drapeau des armées confédérées fut choisi  plutôt que le Stars and bars, l’étendard officiel de la CSA , Confederate States Army, qui ressemblait trop au Stars and stripes des USA, United States of America,  pour se différencier nettement des emblèmes ennemis. Cet héroïque pavillon des armées confédérées, rappelons-le, n’est pas le symbole d’une quelconque suprématie de  blancs mentalement attardés comme ce jeune Dylan Roof, un détraqué de 20 ans qui a froidement abattu dans une église de Charleston 9 personnes de couleur, mais une bannière militaire sous les plis de laquelle des milliers et des milliers de « ventres gris » sont morts au feu. Elle est sacrée comme l’est notre tricolore qui flotte le 11 novembre sur tous nos monuments aux morts. Ses treize étoiles disposées en diagonale – croix de Saint-André – sur fond bleu et rouge, représentent les 11 Etats confédérés de la guerre de sécession (1861-1865), plus le Missouri, non admis officiellement par le Congrès de Richmond, et les nations indiennes du Trans-Mississippi department, les Cherokees, les Choctaws, les Chickasawas, les Creeks et autres Séminoles. Ils savaient ces indiens, ce que les yankees leur feraient subir….

Il s’est même trouvé un journaliste ignare pour parler sur une chaine d’infos en continu de « drapeau esclavagiste », alors que l’on sait que la plupart des soldats confédérés n’avaient pas d’esclaves sur leurs propriétés et que ces derniers, dans leur immense majorité, n’ont pas déserté les plantations alors que leurs maîtres étaient au front. D’ailleurs, le général Robert Lee lui-même, prestigieux commandant en chef de l’Armée de Virginie, était décidé à affranchir tous les siens.

Retirer officiellement cet emblème alors qu’il figure sur de nombreux objets usuels, qu’il enjolive les plaques automobiles, qu’il flotte en fanion accroché  à certains pick-up ou à côté des tombes des patriotes sudistes serait, n’ayons pas peur des mots, une profanation ! Imagine-ton d’écarter le drapeau tricolore frappé de la Croix de Lorraine si  un ancien de la 2 ème DB – il aurait de la bouteille ! – tuait neuf touristes allemands, ce qu’à Dieu ne plaise,  ou encore arracher les Croix noires des cimetières militaires Teutons et Germains au prétexte qu’elle ressemblerait trop à la Croix de Fer hitlérienne ? Laissons à l’histoire, la grande, ses drapeaux qui symbolisent le courage et la vaillance d’une petite nation morte au mois d’avril 1865 à Appomattox, charmant hameau tout blanc dans la verte campagne de Virginie.

Jean-Claude ROLINAT est membre de la Société Française de Vexillologie (SFV)

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« Nous pourrons nous battre quand nous redécouvrirons qui nous sommes ! »

519962ab9ec903449d511db3e7293356.jpegUn entretien avec

Bernard Lugan

Boulevard Voltaire cliquez ici

Dans toute l’Afrique, le chaos semble s’installer. Les frontières issues de la colonisation européenne ont-elles un avenir ?

Ces frontières ne correspondent pas à la réalité, mais elles existent. Si elles explosent, ce sera l’anarchie. Et l’on voit au Sud-Soudan que de nouvelles frontières ne résolvent pas les problèmes pour autant. Le vrai problème, c’est la démocratie. C’est elle qui provoque le chaos. Avec le principe « one man, one vote », la majorité ethnique remporte systématiquement les élections. Et cela cause des drames terribles quand cette majorité était, avant l’indépendance, soumise à une autre ethnie. Cela débouche sur la vengeance et sur le génocide, comme au Rwanda. Le génocide de 1994 est le fils de la démocratie.

Vous soulignez toujours le discours de La Baule (1990) du président Mitterrand comme point de départ du chaos africain…

Tout à fait : Mitterrand, en expliquant qu’un « vent démocratique devait souffler » sur l’Afrique, a tourné le dos à notre antique politique africaine – gaulliste – qui consistait à soutenir des régimes forts. Nous pensions, à juste titre, qu’il fallait construire un État avant de parler démocratie. De Gaulle l’avait compris, lui qui parlait d’ailleurs de « coopération » avec les anciennes colonies, jamais de « développement ». Le chef de l’État socialiste a, lui, au contraire, associé « développement » et « démocratie », faisant de la seconde la condition du premier. Un désastre ! La démocratie a été une catastrophe pour le continent, tout comme la médecine…

La médecine ?

Oui. Quand nos grands anciens, les explorateurs, sont arrivés en Afrique, le continent était presque vide. En vérité, l’Afrique a toujours été un continent de basse pression démographique. Jusqu’à ce que les Européens amènent leur médecine… De 100 millions d’habitants, on est passé à plus de 1 milliard et l’ONU prévoit 3 milliards d’ici quelques décennies ! C’est une folie… Les faibles États africains ne tiendront pas le choc.

Vous vous doutez que ces propos peuvent choquer ?

Vous savez, moi, je suis un historien. Je m’intéresse à la terre et aux hommes. Aux faits. La morale, je la laisse aux philosophes. Nous vivons dans un monde de dogmes, dans l’émotion, dans le présent. Je pense comme les Arabes ou les Africains : sur la longue durée. Et j’irai plus loin dans mes propos : la démocratie a fait plus de mal que l’esclavage !

À vous écouter, un pays comme l’Afrique du Sud ne pourra donc jamais être la démocratie merveilleuse et arc-en-ciel que l’on nous dépeint ?

Non. Et l’apartheid se réinstalle d’ailleurs tranquillement. Le grand exode des Blancs (près d’un million de personnes) est terminé. Ceux qui sont restés se sont regroupés, vivent dans leurs propres villes. Il y a peu de contact avec les Noirs. Les grandes distances permettent ce qui est impossible en France pour la population de souche. Comme dans toute l’Afrique, en Afrique du Sud, le vote est racial. L’ANC est le parti des Noirs, contrôlé par les Zoulous, et le petit parti libéral, blanc et métis, ne décolle pas.

Vous restez cependant optimiste…

Oui, car le réel fera son retour. Le modèle démocratique va s’effondrer de lui-même. Nous reviendrons, y compris en Europe, à une sorte d’Ancien Régime, qui respectera mieux les communautés originelles. Nous pourrons nous battre à armes égales avec les islamistes quand nous redécouvrirons qui nous sommes. Pas avec ce hochet des droits de l’homme ou ce laïcisme désuet !

Propos recueillis par Joris Karl

10:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DÉMISSION DE TAUBIRA : CHRISTIANE FAIT NOUS PEUR ! Le départ de Taubira, le rêve de Valls

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Raoul Fougax Métamag cliquez ici

Ceux qui ne savaient plus comment s’en débarrasser au gouvernement se reprennent à espérer. Elle pourrait finalement partir d’elle-même. La madone des 32 heures s’impatiente, parait-il. Elle aurait du mal à rester au gouvernement si la réforme de la justice des mineurs, promise par François Hollande et à laquelle elle est très attachée n’était pas rapidement inscrite à l’ordre du jour.

« Le gouvernement s’était engagé à le faire au premier semestre 2015, je suis la première à déplorer que ce ne soit pas encore fait », a expliqué la garde des sceaux. Si ses collègues du gouvernement affirment que la démission de Christiane Taubira n'est pas à l'ordre du jour, il n'empêche que la ministre teste la résistance de Manuel Valls.

Le Journal du Dimanche, dans son édition du 21 juin, confirme que la ministre de la justice ne cacherait plus en privé qu’elle démissionnera si elle n’a pas la certitude que cette réforme sensible, qui en est, selon elle, aux « derniers arbitrages », soit adoptée avant la fin du quinquennat.

Christiane Taubira, qui s’est opposée sans succès à certaines mesures du projet de loi sur le renseignement, entend donc mettre la pression sur Matignon et l’Élysée pour faire avancer son projet qui prévoit notamment de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs mis en place sous Nicolas Sarkozy au motif que les juges pour enfants auraient été trop laxistes. Le laxisme vis avis des voyous, c’est l'image de marque d’un ministre qui fait de la lutte contre l'l autorité, forcement rétrograde, sa priorité.

Elle est en totale contradiction avec la ligne Valls qui n’ose y toucher parce que noire et femme, parce qu'en butte aux attaques d’une droite qui la soupçonne sans jamais oser le dire de racisme à rebours. Il faut rappeler que Christiane Taubira n’est pas membre du PS. Elle a co-fondé avec son mari en 1993 le parti guyanais Walwari et est surtout apparentée au PRG. Elue en 1994 au Parlement européen sur la liste conduite par Bernard Tapie (alors PRG), avec Noël Mamère entre autres colistiers, elle rejoint Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007 et soutient Arnaud Montebourg lors des primaires citoyennes de l’automne 2011, n’apportant même pas son appui au "patron" des Radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet… Taubira depuis l’élection présidentielle de 2012 apparaît effectivement comme une "caution" de gauche anti raciste pour François Hollande. Si elle partait d'elle même pour rejoindre la gauche de la gauche du Ps, et même au delà ,cela arrangerait tout le monde sauf ceux qu’elle irait rejoindre peut être. Car comme dirait l’autre «  il faut se la faire ».,Son ambition est grande et elle rêve d’être le symbole d'une gauche multiraciale à la française… ce qu’elle est déjà.

Taubira candidate à la présidence ! Eva Joly l’a bien été.

Cette hypothèse est loin d’être absurde mais n’inquiète pour le moment personne surtout pas Manuel Valls qui pense qu’à chaque jour, suffit sa peine, surtout avec Taubira. Mais si elle part, ce sera pour mieux revenir, c’est sûr, sauf à donner l'indépendance à la Guyane…

09:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Taubira comparée à un singe: la condamnation annulée

786445-christiane-taubira-le-6-mai-2015.jpgSource Libération.fr cliquez ici

En première instance, Anne-Sophie Leclère, un temps tête de liste FN aux municipales, avait été condamnée à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité.

La cour d’appel de Cayenne a annulé la condamnation d’une ex-candidate FN aux municipales de 2014, Anne-Sophie Leclère, qui avait été condamnée à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité en première instance pour avoir comparé Christiane Taubira à un singe. Dans son arrêt rendu lundi, la cour d’appel a jugé « irrecevable » l’action menée par l’association Walwari (un mouvement cofondé par l’actuelle garde des Sceaux début 1993) à l’encontre du Front national et de Anne-Sophie Leclère.

Anne-Sophie Leclère, un temps tête de liste FN aux municipales à Rethel (Ardennes) avant d’être exclue par le parti de Marine Le Pen à la suite de ces propos, avait été condamnée en juillet 2014 par le tribunal de grande instance de Cayenne. Le tribunal, saisi d’une plainte de Walwari, était allé au-delà des réquisitions du parquet en prononçant cette peine, assortie d’une amende de 50 000 euros. Il avait également condamné le Front national à 30 000 euros d’amende en première instance.

La cour d’appel a considéré lundi, entre autres, que Walwari « ne justifie pas », selon ses statuts, de proposer « de défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de ses descendants » ou « de combattre le racisme » au moins « 5 ans avant les faits reprochés » d’octobre 2013 comme le requiert la loi. « Sans qu’il soit nécessaire d’examiner les autres multiples exceptions de nullité» soulevées par les avocats de Anne-Sophie Leclère et par celui du FN, la cour a estimé que « le tribunal n’ayant pas été régulièrement saisi de l’action publique, il y a lieu d’annuler le jugement du 15 juillet 2014 ». (...)

00:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |