jeudi, 16 juillet 2015
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3196 du 9 juillet 2015
RIVAROL avait informé ses lecteurs, la semaine dernière de cette infamie. Voici quelques informations complémentaires. La Commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté le mercredi 24 juin 2015 en faveur de la levée de l’immunité parlementaire du Député européen Udo Voigt, membre du parti nationaliste allemand NPD. Il avait, il est vrai, commis une abomination en 2006. Udo Voigt avait diffusé une image assez sobre, qui affirmait : « Blanc : pas seulement une couleur de maillot. Pour une vraie équipe nationale (de football). » Cela lui avait valu une ahurissante condamnation en 2014 par le tribunal du Land de Berlin à un an de prison avec sursis pour « appel à la haine raciale et offense ». Oui mais, pour qu’il fût définitivement condamné et égorgé, il fallait que son immunité de parlementaire européen fût levée. Pas de problème : les députés européens ont voté la remise d’Udo Voigt à la satrapie justicière allemande. On ne dira jamais assez à quel point l’Allemagne est aujourd’hui un pays dégénéré et tyrannique à l’encontre des résistants.
UN DÉPUTÉ EUROPÉEN, NATIONALISTE ALLEMAND, LIVRÉ AUX CHIENS PAR LE FN MARINISTE (SUITE)
Ah, au fait, deux Français figuraient dans le peloton d’exécution. Deux Français élus sur les listes du FN mariniste. Parmi eux, le très brillant Gilles Lebreton, que rigoureusement personne ne connaît ni ne connaitra jamais, qui, il y a quelques années, avait jugé que le FN était trop radical, avant de rejoindre avec amour le FN mariniste ; et puis il y aussi, une étonnante oiselle, Joëlle Bergeron, qui, au lendemain de son élection, s’aperçut avec horreur que le FN mariniste était trop radical (si, si, c’est possible !), se déclarant en faveur du droit de vote des étrangers. Elle rejoignit le groupe formé autour de l’UKIP britannique. Certains lecteurs ont sans doute vu cette vidéo filmée au Parlement européen. Jean-Marie Le Pen était interviewé par une télévision, dans l’aula du parlement. Arrive un député de l’UKIP qui bouscule volontairement le Menhir lors de l’interview. Voilà les méthodes que pratiquent ces abrutis à l’encontre des résistants… Mais revenons, en conclusion, au fascinant Lebreton, que j’ai décidé de mettre dans ma ménagerie. Il a déclaré : « Marine Le Pen, à laquelle j’ai personnellement exposé cette affaire, a appelé toute la délégation FN à voter comme moi ». Rappelons à Marine Le Pen cet adage latin : Hodie mihi cras tibi… (nous traduisons pour l’illettrée de Nanterre : aujourd’hui moi, demain toi). Le mépris est bien plus meurtrier que les balles, croyez-le. Et puis, chantons le chant des Lansquenets : « Un jour viendra, où tous les traîtres paieront !
MAIS QUI EST LE MARINISTE LEBRETON ?
Membre du SIEL, groupuscule fondé par Paul-Marie Coûteaux, et conseiller politique de Marine Le Pen pour l’enseignement supérieur, Gilles Lebreton avait rejoint le FN en 2014. Il fut élu sous l’étiquette du Rassemblement bleu marine et devint immédiatement membre du bureau politique. Professeur de droit public, il a fait paraître en 2008, aux éditions Dalloz, Libertés publiques et droits de l’Homme, un ouvrage où il se montrait très critique à l’égard du Front national. Il lui reprochait alors d’avoir fait référence dans des écrits théoriques à Carl Schmitt, célèbre juriste allemand présenté par certains (on devine lesquels) comme un des théoriciens officiels du 3e Reich. Carl Schmitt est tenu en très haute estime par les juristes. Pas par Lebreton, qui, à l’époque déjà, maniait avec enthousiasme la brosse à reluire à l’égard de qui nous savons. Il avait écrit : « Cette pensée (celle de Carl Schmitt) doit être analysée parce qu’elle constitue désormais une menace réelle pour l’avenir de nos libertés publiques. Elle n’est, en effet, rien d’autre qu’une philosophie de l’exclusion d’autant plus dangereuse qu’un parti politique français, le Front national, s’en est emparé. En prêchant l’obéissance à l’instinct d’identité, il ouvre la voie à de dangereuses tentations d’exclusion, poursuivait-il. Tous ceux qui sont perçus comme autres sont potentiellement menacés dans leurs libertés. Les immigrés et les juifs ont été les premières victimes désignées. Puis, est venu le tour des “sidaïques”, qu’il a proposé d’incarcérer dans des établissements spéciaux. À quand le tour des homosexuels, des vagabonds, des universitaires mal pensants ? » Oui mais, depuis, l’inénarrable universitaire a rejoint Marine Le Pen, ce qui n’étonnera aucun Rivarolien. Son argument est implacable : « Le Front a considérablement évolué ces dernières années. Pour ma part, j’ai émis un certain nombre de critiques constructives et elles ont été entendues. J’ai la certitude que les références à Carl Schmitt, qui datent de 1990, ne sont plus d’actualité ». Sur onze membres de la Commission des affaires juridiques du Parlement européen, onze, dont Lebreton et Joëlle Bergeron, ont voté la levée de l’immunité parlementaire du député européen nationaliste allemand Udo Voigt. C’est ainsi que cela se passe chez ces gens-là…
TENDONS LA MAIN, AVANT DE NOUS LA FAIRE COUPER, AUX JEUNES DJIHADISTES…
Les djihadistes coupent les têtes, mais pas question de couper le contact humaniste avec eux. C’est l’avis inspiré d’Eva Joly, ancienne candidate à l’élection présidentielle pour le compte des Verts. Elle vient de déclarer : « Il ne faut pas couper le lien avec les jeunes partis en zone de guerre. La société doit leur donner une deuxième chance, leur tendre la main ». On est émerveillé devant cet Everest d’imbécillité, mais on tient à la disposition de nos camarades djihadistes les coordonnées d’Eva Joly, histoire qu’ils viennent engager un dialogue fructueux avec elle…
GRAND PRIX DE L’HUMOUR POLITIQUE
Nicolas Sarkozy s’est vu récompenser du Grand prix de l’humour politique 2015 pour sa saillie à l’encontre de François Bayrou : « Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui. » Qu’il est méchant ! (mais lucide) !
DE VRAIS SOURNOIS IMAGINATIFS, CES JUIFS ORTHODOXES NEW-YORKAIS !
Contrairement aux grands media, les juifs orthodoxes new-yorkais n’aiment pas du tout l’homosexualité. Du coup, ils ont créé un Comité juif d’action politique et organisé une contre-manifestation lors du défilé en faveur du “mariage” homosexuel, dimanche 28 juin à New York, la fameuse gay-pride. Oui mais des journalistes du quotidien américain The New York Times ont été intrigués par l’allure de plusieurs hommes portant de larges pancartes, vêtus du châle de prière juif, clamant que « le judaïsme interdit l’homosexualité » et autres slogans du même acabit. Les journalistes « intrigués par l’allure » des manifestants ? Bon, il faut comprendre qu’ils n’avaient pas vraiment des bobines de juifs, si tant est que les juifs soient physiquement identifiables, ce qui reste à prouver, Georges Montandon n’étant plus là pour nous apporter son expertise (il fut ethnologue au musée de l’Homme, l’un des théoriciens d’un racisme dit “scientifique” avant la Seconde Guerre mondiale, et fut abattu, ainsi que sa femme, par des résistants, à la fin de la guerre).
Explication du questionnement du New-York Times : les supposés juifs orthodoxes qui manifestaient étaient en fait… des travailleurs mexicains payés pour protester. Ces hommes ont été embauchés pour grossir les troupes un peu maigrelettes des manifestants juifs et surtout pour pallier l’absence d’étudiants juifs qui auraient normalement dû participer à l’événement. Mais pourquoi une telle absence ? Explication : « Les rabbins ont dit que les “yechivah boys” [les jeunes gens étudiant la Torah, le Talmud et le judaïsme] ne devaient pas venir, à cause de ce qu’ils pourraient voir au défilé. » Ils auraient en effet risqué de croiser plusieurs paires homosexuelles en train de s’embrasser — au risque de les choquer. Toujours est-il que les contre-manifestants ont reçu des jets de bouteilles d’eau (remarquez que cela aurait pu être pire), ce qui prouverait l’existence d’un antisémitisme avéré chez les homosexuels, les trans, et les lesbiennes américains…
GÉRIN VENT DEBOUT CONTRE L’ISLAMISME
André Gérin est le maire communiste de Vénissieux. Il vient de faire paraître un texte audacieux dans lequel il évoque un « espace public gangrené », une « évolution vestimentaire », des « imams qui tiennent un discours anti-France », des « territoires où se mêlent mafia et islamisme », et il conclut en assénant : « l’ennemi de la France, c’est l’islamisme ».
Voici son libelle dont le titre est « L’intégrisme islamique : une menace de l’intérieur » :
« Va-t-on enfin regarder la vérité en face ? L’intégrisme et le salafisme qui rongent nos banlieues représentent un danger mortifère.
Depuis les années 1990, nous ne voulons pas voir la radicalisation d’une fraction des musulmans de France. Cela se traduit par l’enfermement et l’endoctrinement d’enfants, d’adolescents. Cela se voit à travers l’évolution vestimentaire sur la voie publique, à l’exemple du voile intégral et cela s’entend par l’entremise de prédicateurs ou d’imams autoproclamés qui tiennent un discours radical, voire anti-France.
Actuellement, sur certains territoires, se mêlent drogue, mafia et islamisme afin d’exercer un contrôle dans des quartiers.
Oui, la menace islamiste est intérieure au territoire national. Ce sont nos enfants de France qui sont conditionnés. Comme je l’ai souvent dit, l’espace public est désormais gangrené.
Aujourd’hui, on ne peut plus se contenter de la moindre demi-mesure. Les responsables de l’autorité du pays et les responsables politiques doivent le dire clairement, l’ennemi de la France, c’est l’islamisme.
Il faut combattre ce fanatisme et ses hordes d’assassins tout en restant fidèles à nos valeurs républicaines et à celles qui fondent la démocratie et l’humanisme. Nous devons mener une guerre idéologique car nous n’avons plus rien à attendre et plus rien à tolérer sur le sujet ».
Et il conclut par cette phrase : « La parade policière, judiciaire voire militaire se pose alors de manière sérieuse. »
Mais ce n’est pas avec les « valeurs républicaines » que l’on peut combattre efficacement l’islamisme.
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
00:58 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.