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vendredi, 20 novembre 2015

CHARVIEU-CHAVAGNEUX (Isère) Le maire demande la dissolution de SOS Racisme

le-maire-de-charvieu-chavagneux-gerard-dezempte-archives-ld-dl-1448020153.jpgSource Le Dauphiné.com cliquez ici

Le maire (divers droite) de Charvieu-Chavagneux Gérard Dezempte a annoncé ce vendredi matin son intention d’écrire au Premier ministre Manuel Valls pour demander la dissolution de SOS Racisme. Cette association avait déposé une requête devant le tribunal administratif de Grenoble pour faire annuler une délibération adoptée à l’unanimité le 8 septembre pour son conseil municipal : elle disait la commune prête à accueillir des réfugiés à la « condition expresse » qu’il s’agisse d’une famille « de culture et de religion chrétienne ». La semaine dernière, cette délibération a d’ailleurs été suspendue par le tribunal administratif consécutivement à un recours en référé-suspension déposé par la préfecture de l’Isère. Le maire avait alors fait savoir que le texte serait « réexaminé » lors d’un conseil municipal prévu le 25 novembre.

La délibération en question avait reçu un large écho en septembre, notamment via l’un de ses motifs : « Les chrétiens ne mettent pas en danger la sécurité d’autrui ; ils n’attaquent pas les trains armés de kalachnikov, ils n’abattent pas les journalistes réunis au sein de leur rédaction et ils ne procèdent pas à la décapitation de leur patron ». Gérard Dezempte a complété ce vendredi matin : « Nous pourrions malheureusement rajouter : ils ne commettent pas des assassinats de masse à Paris, provoquant la mort de plus de 100 personnes ».

Le lien avec SOS Racisme ? Le maire explique : « S’appuyant sur cela, SOS Racisme ose écrire dans sa requête : « […] la référence faite à certains faits divers […] » Outre le procès d ‘intention qui nous est fait et auquel je ne répondrai pas car ma sensibilité face aux insultes n’a aucune importance face à la gravité de la situation, je tiens à ce que mes concitoyens prennent la mesure de l’indécence et de la gravité des propos tenus par SOS Racisme. SOS Racisme est une association d’idéologues irresponsables, jouant avec la souffrance du peuple français. Elle se permet d’écrire que les attaques commises par les djihadistes ne sont que des faits divers, qui serviraient soi-disant à des élus pour stigmatiser les musulmans. Autrement dit, la pseudo-stigmatisation est plus grave, selon SOS Racisme, que l’assassinat programmé de centaines de Français. Rappelons que le gouvernement lui-même qualifie très justement ces attentats d’actes de guerre. »

Citant l’article 6-1 du projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence, adopté hier par l’Assemblée nationale (« Sont dissous, par décret en conseil des ministres, les associations […] qui participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public, ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent »), M. Dezempte dit : « Sur ce fondement, SOS Racisme devra être dissoute. Considérer que les tueries de masse que nous avons connues cette année ne sont que des faits divers est une manière sinistre de minimiser, de ne pas condamner, voire d’excuser ces actes ».

Le maire de Charvieu-Chavagneux, également conseiller départemental de l’Isère, s’attaque aussi aux subventions perçues par l’association SOS Racisme : « En 2015, SOS Racisme avait reçu 16 000 euros de subvention du conseil général grâce au vote de la majorité socialiste-communiste-verts de M. Vallini. Il faut mettre fin à ce gaspillage inutile d’argent public qui, sans nul doute, sera mieux utilisé par la nouvelle majorité du Département de l’Isère ».

Si la demande de dissolution de cette association française créée en 1984 n’a « aucune chance d’aboutir », nous a-t-on confié, elle démontre la volonté du maire isérois à répondre coup pour coup à ceux qui attaquent la délibération polémique. « Manque de discernement ; indigne des fonctions qu’il occupe », avait-il déjà répliqué en septembre au préfet de région, Michel Delpuech, quand celui-ci avait qualifié le texte de « minable ».

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DJIHADISTES : L’INTERNEMENT PREVENTIF C’EST POSSIBLE, L’AMERIQUE L’AVAIT FAIT AVEC LES JAPONAIS EN 1942 !

P1020959.JPGLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Les massacres du vendredi 13 novembre n’autorisent plus une seule seconde d’hésitation, il y a péril dans la demeure. Après les terrasses de cafés et une salle de concert où sont morts des français sous les balles de tout un réseau de terroristes islamistes, d’autres lieux drainant un nombreux public – cinémas, grands magasins, bateaux de croisières, stations de sports d’hiver, marchés de noël , rames de trains et du métro, gares, aéroports, avions - pourraient être des cibles faciles pour les assassins pratiquant « la guerre sainte » contre les « mécréants », comme l’atteste un communiqué de l’Etat islamique.

Le rapport du « faible au fort », c’est-à-dire une tentative par des groupes minoritaires dans une société donnée de faire plier un Etat ou un organisme beaucoup plus fort, ce qui existe dans la dissuasion nucléaire par exemple, a tragiquement été illustré ce vendredi 13 novembre au soir avec le massacre de 129 innocents. Investissement criminel minimum pour un « profit » maximum. La nation est sidérée, les Français pleurent leurs morts et l’Etat ne prend pas les mesures radicales qu’il devrait mettre en œuvre. Face à cette horreur, nous avons un discours lénifiant et quelques mesures arrêtées pour rassurer, dans un premier temps, un public justement angoissé. Sarkozy propose le bracelet électronique pour les suspects potentiels, Hollande dit qu’il va saisir le Conseil d’Etat… On croit rêver… Des milliers d’assassins potentiels grouillent dans nos banlieues mais ces messieurs, comme jadis les Byzantins dissertant sur le sexe des anges alors que le Turc campait aux portes de Constantinople, divergent sur la constitutionnalité de telle ou telle décision. Les terroristes binationaux se verront retirer leur nationalité française, ils s’en moquent comme de leur première paire de babouches !

A SITUATION EXCEPTIONNELLE, COUP DE POING EXCEPTIONNEL

Tandis que le Président de la République hésite à désigner clairement l’ennemi contrairement à son Premier ministre qui parle, lui, de « terroristes islamistes », et que les Français découvrent avec stupéfaction que les criminels sont des individus de nationalité française grâce à l’inique droit du sol, la police et les services de renseignements viennent de démontrer, malgré quelques failles, l’excellence de leurs compétences. Bombarder les postions de Dae‘ch en Syrie, c’est bien. Renouer avec Bachar Al Assad, ce serait mieux. Frapper l’Etat islamique alors que dans le même temps Paris flirte dangereusement avec le Qatar et l’Arabie Saoudite, monarchies musulmanes particulièrement rétrogrades en dépit de leur modernité de façade, et arme des bandes de « Syriens libres » qui refilent leurs armements aux rebelles, tout cela est complètement schizophrénique.

Le 7 décembre 1941, « Tora, Tora ! », la flotte américaine du Pacifique ancrée à Pearl Harbour dans les îles Hawaï, était attaquée par de volumineuses escadrilles japonaises. Bilan, des milliers de morts et des navires de haute ligne au fond de la mer. Dans un premier temps le gouverneur local, transmettant ses pouvoirs aux autorités militaires, faisait incarcérer un millier de résidants japonais ou d’origine japonaise. Dès le 19 février 1942, cette mesure était étendue sur tout le territoire des Etats-Unis à tous les Japonais ou naturalisés nippo-américains par le Président Roosevelt. C’était, en gros, 120 000 personnes qui prenaient le chemin des déserts de Californie ou du Nevada où elles y resteront assignées à résidence dans des camps de fortune pendant toute la durée de la guerre. Beaucoup, la majorité, étaient innocentes de toute complicité avec l’Empire du soleil levant mais, principe de précaution, elles avaient été regroupée en des lieux faciles à contrôler. 25 000 d’entre elles souhaitant échapper à ces mesures restrictives, s’engageront dans l’armée des Etats-Unis. Ce qu’une « grande démocratie » comme l’Amérique a fait en des moments exceptionnels – la guerre, et nous sommes en guerre, dixit François Hollande ! – un pays comme le nôtre peut le faire. Il y a seulement quelques milliers de fiches de police classées « S », c’est-à-dire des documents qui recensent des gens suspectés de militantisme islamiste ou des voyous déjà condamnés pour des faits de délinquance classique ou carrément des actes « djihadistes ». Des prédicateurs salafistes et des mosquées du même métal sont dans le collimateur des autorités policières. Les moyens manquent pour surveiller tout ce petit monde. Il faut donc se résigner à modifier notre droit, rapidement, pour permettre la mise en résidence surveillée ou l’incarcération de ces malfaisants potentiels. « On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs », dit un vieux dicton. Au pire, mieux vaut commettre quelques erreurs judiciaires que d’avoir à pleurer des centaines de morts. La bataille d’Alger a été gagnée en quelques mois par les paras de Massu et de Bigeard. Mais le gouvernement socialiste de l’époque – déjà ! – leur avait donné les pleins pouvoirs. La fin dramatique de l’Algérie française n’a pas été la conséquence de cette période, bien au contraire. Les gens pouvaient à nouveau fréquenter les cafés et reprendre en toute sécurité les transports en commun. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Et surtout, ne vous demandez pas comment faire, matériellement. Le Sheriff Joe Arpaio, constamment réélu dans le comté de Phoenix, Etat d’Arizona, a la solution ! Nous ne pouvons pas accepter d’être à la merci d’hommes et de femmes qui n’ont aucun respect pour la vie, la leur comme celle des autres. Allons-nous nous faire tirer comme des lapins, aller aux spectacles la peur au ventre, refuser de vivre normalement, tout cela parce que quelque fêlés interprètent littéralement des textes vieux de 14 siècles ? Tuer, nous venons de le voir et ça fait froid dans le dos, c’est simple : un homme, une volonté, une arme. Et bien, la République française doit prévenir avant de guérir, anticiper sur un futur macabre qu’elle refuse. La mise hors d’état de nuire, préventivement, s’impose. Les autorités ont des noms, les moyens humains et matériels à leur disposition, armée, police, gendarmerie : il leur faut agir, vite et massivement. La patrie est en danger, quand il s’agit de choisir entre la vie et la mort les arguties juridiques ne tiennent pas.

12:40 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce vendredi soir, sur Méridien zéro

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12:14 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

20 novembre 1936 : assassinat de José-Antonio

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11:34 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |