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vendredi, 11 décembre 2015

Démocratie parallèle et schizophrénie des politiciens en place…

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Hervé Hocquet Boulevard Voltaire cliquez ici

Christian Estrosi invente un nouveau concept : la démocratie parallèle… Jusqu’ici vous pensiez, braves gens, que les élections permettaient de nous représenter. Eh bien non ! En PACA, les électeurs vont élire une assemblée régionale selon le mode classique… sauf qu’un des trois grands courants ne sera pas représenté, pour en faire gagner un deuxième au détriment du troisième pourtant ultra majoritaire !

Et si ça marche, un « shadow cabinet » appelé « conseil territorial » sera mis en place pour permettre à ceux qui n’auront pas d’élus, et qui auront ainsi permis aux autres de gagner, d’être finalement entendus, écoutés… et associés ? Bref, il y aura l’assemblée régionale légale du PACA, et puis l’assemblée parallèle résultat des magouilles politiciennes, mais où l’électeur – base théorique de la démocratie quand même… quoique, depuis le referendum de 2005, on peut se poser la question… – n’aura rien eu à dire !

À part ça, qui s’autoproclame « partis républicains », expression reprise constamment par la presse subventionnée ?

À longueur d’antenne on entend « le FN ne pourra pas appliquer son programme, la région a trop peu de pouvoirs, ses thèmes favoris ne sont pas du ressort des décisions régionales » ! Mais on entend aussi : « Il ne faut surtout pas que le FN gagne ne serait-ce qu’une région, ça serait la catastrophe, l’apocalypse, la Bérézina… » Alors, de deux choses l’une : ou la région est importante, ou elle ne l’est pas… Mais quand on est schizophrène, comme les élus LR-PS en place, on peut dire tout et son contraire, à longueur d’antenne complaisante devant des journalistes bien peu critiques…

Mais tout ceci n’a en réalité qu’un seul but : corriger les erreurs du bon peuple qui vote mal depuis au moins dix ans, et surtout, surtout, continuer à se partager le gâteau, en évitant qu’un troisième larron vienne réduire notre part ! Quand le peuple vote bien, c’est de la démocratie, quand le peuple vote mal, c’est du populisme… Alors on passe derrière ses décisions et on les corrige, car nous, politiciens LR-PS, savons quand même mieux que lui ce qu’il devrait voter !

09:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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