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samedi, 02 janvier 2016

À vos poches, citoyens !

sondage-hollande.jpgDr Bernard Plouvier

Notre Président, joufflu et ventru, si bien habillé d’après la presse people, est venu, avec la gravité qui s’impose quand on veut passer pour un homme écrasé de soucis, annoncer aux Français qu’il fallait s’attendre à une autre année de terrorisme musulman… comment s’en étonnerait-on puisque nos excellences n’ont pas arrêté puis expulsé vers leurs gourbis d’origine les dizaines de milliers de piliers de mosquées et de « salles de prière » (où l’on pratique parfois les arts martiaux) qui rappellent, tous les vendredis soirs, à leurs ouailles que le saint coran exige le djihâd de tout muslim en bonne santé.

Certes, on a assigné à résidence 400 agités… dont une partie est déjà « en cavale ». En Belgique, l’arrière-boutique du terrorisme musulman d’Europe occidentale, on ne fait guère mieux : il faut perquisitionner deux fois au domicile d’un soutien logistique du chef (en fuite) des terroristes parisiens de novembre, pour enfin arrêter l’un d’eux (et pas le reste du lot). Avec de tels puissants défenseurs de l’ordre public, les Européens autochtones se sentent rassurés.

Pendant ce temps, les assureurs commencent à payer les dégâts matériels et à indemniser les familles des victimes (et notre beau Président va se faire un nouveau coup médiatique en décorant victimes et sauveteurs)… au fait, qui va débourser en fin de compte ? La racaille islamique, les bienfaiteurs islamo-pétroliers, ou les contribuables (pour les débours de l’État) et les assurés (puisque les assurances fonctionnent selon le principe de la mutualisation des risques) ?

Il y a plus drôle encore. Notre plantureux Président va faire de 2016 l’année de l’inversion de la courbe du chômage… comme il en avait fait, avec le succès que l’on connaît, l’objectif prioritaire des années 2013, 2014 et 2015. Et il a raison ! Avec (largement) plus de 5 millions de chômeurs sur une population d’environ 43 millions de sujets en âge de travailler (non-compris les néo-immigrants de 2015, ceux-là que mémé Merkel estime être une « chance pour l’Allemagne » : si elle en veut davantage, on peut lui fourguer gratuitement de 7 à 10 millions de « chances pour la France » ; ça nous manquera, mais on ne voudrait pas en priver nos amis d’Outre-Rhin), il serait temps, voire « urgemment urgent » (comme disent certaines aides-soignantes) de s’en préoccuper.

Au fait, avec quel argent, notre merveilleux Élyséen compte-t-il anéantir le chômage ? Eh bien, c’est comme pour la réparation des dégâts islamiques. Recette (sans jeu de mots) N°1 : on alourdit la Dette (à payer par les générations à venir, après ou sans amortissement). Et comme aucun gouvernement ne pratique plus les budgets en équilibre depuis le départ de Raymond Poincaré – à l’exception d’une seule année durant le règne gaullien -, les emprunts d’État se suivent… à condition que l’on paie régulièrement les intérêts de la Dette ; il serait bon que les partisans de la Banqueroute nationale périodique étudient un peu l’histoire des civilisations et méditent cet adage antique : « On n’a rien sans gage ». Recette N°2 : on augmente les rentrées fiscales directes, indirectes et successorales.

Et là, on rigole derechef, car notre ventru national a promis de « baisser les impôts » ! Comment, après un siècle et demi de régime républicain (ce n’était guère mieux sous la monarchie, on le reconnaît volontiers), peut-on encore resservir au bon peuple le serpent de mer, l’argument électoral le plus éculé : la « baisse des impôts » ? La réponse est simple : 75% des électeurs sont des peu ou des sous-doués, bref des idiots ou des oligophrènes (pauvres en esprit). Notre rubicond et malin Président a raison une fois encore : la démagogie est d’un fort rendement et, si les conséquences morbides de l’obésité ne le rattrapent pas, il sera triomphalement réélu en 2017.

En d’autres temps, mais avec une qualité humaine différente de Français, et dans des conditions analogues d’invasion du Territoire National, l’on eût clamé : Aux armes, citoyens ! En Hollando-Vallserie, on beugle : à vos poches, citoyens.  

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