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jeudi, 24 mars 2016

Point de vue : Si Trump gagnait, les USA ne soutiendraient plus le Grand Remplacement en France

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Source Riposte laïque cliquez ici

Continuant notre série d’entretiens, notre fondateur (NDLR Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque) a rencontré, ce dimanche, lors du salon de l’Agrif, Georges Clément, qui semble vouloir impulser un comité de soutien, en France, à la candidature de Donald Trump. D’où ce très intéressant échange.

Riposte Laïque : Vous êtes membre du Comité de soutien de Donald Trump en France ? Pouvez-vous nous dire, à ce jour, quelle est la nature de ce comité, et ce que vous a poussé à le rejoindre ?

Georges Clément : L’actuel comité de soutien à la candidature de Donald Trump est né d’au moins deux initiatives concomitantes. L’une vint de ceux qui créèrent la page facebook Donald Trump France, et l’autre celle des comités de Lépante. Dès que j’ai connu l’existence de Donald Trump France, je les ai contactés et nous nous sommes intégrés à ce groupe avec nos propres moyens de communication.

Nous souhaitons en réunir les membres dans le courant du mois d’avril pour que de virtuel, le comité se mue en un compagnonnage actif.

Pour ma part, j’ai de suite senti que Donald Trump bousculait les conventions et répondait au dégoût des électeurs américains pour leur classe politique qui ne cesse de trahir leurs aspirations depuis – au moins – le 11 septembre 2001.

La survie du monde occidental et du peuple européen sous ses espèces européenne, américaine et australienne est en jeu.

Dans cette entretien accordé à TV-Libertés (NDLR ci-dessous), vous expliquez votre première interview à RFI…

L’interview demandée par RFI fut bien courte (5 mn) et son contenu fut bien pauvre sur le plan politique. Mon interlocutrice s’obstinant à essayer de comprendre comment un Français « normal » avait pu s’enticher (qu’est-ce qui vous a « séduit » chez lui ?) de Donald Trump et voulait savoir si un cordon « sanitaire » avait pu être mis en place autour de moi, familial, amical et professionnel.

Vous êtes féroce, plus largement, contre le monde médiatique, qui se permet de qualifier Donald Trump de crétin…

Comment ne pas être féroce avec ces gens là ? Donald Trump n’est plus un jeune homme, mais reste un grand de l’immobilier qui, comme Bouygues, a mis son nom en avant, prenant ainsi toute la responsabilité de sa gestion. Alors, que des journalistes salariés, qui ne font qu’obéir à leurs maîtres, se permettent de décerner des bonnets d’âne à un homme qui pourrait loger toutes leurs petites vies dans ses immeubles, me paraît grotesque. Surtout qu’ils ne montrent pas la même hargne à l’encontre de ses adversaires qui – pour beaucoup – ne sont que des fonctionnaires ou des professionnels de la politique.

Mais on ne pourra remédier à cette indigence journalistique que par une meilleure instruction de notre jeunesse, et ceci est une autre histoire…

On sent que Donald Trump dérange, au sein du Parti Républicain. Pensez-vous un mauvais coup encore possible, pour l’empêcher d’être candidat de ce parti ?

En effet, il gêne la vie de la « cité interdite » où s’ébattent les politiciens professionnels, leurs courtisans et leurs banquiers, je veux dire Washington DC.

Il faut savoir, comme l’a déclaré dans une très forte intervention le juge Jeannine Piro, que les Républicains et les Démocrates « couchent ensemble » (Ce sont ses termes) et que l’alternance n’est pas vitale (Sauf pour le pays, mais quelle importance ?). Pratiquement, nulle conséquence financière pour l’establishment, si Hillary Clinton est élue, non plus qu’aucune menace d’enquête ou de perte d’influence. Ils ont en commun un programme de liquidation de la souveraineté des Etats-Unis auquel ne souscrivent pas les Américains, ni certains états d’ailleurs.

Donald Trump met tout cela à risque. S’il arrivait au pouvoir, la géopolitique changerait du tout au tout, et l’ONU aurait beaucoup à craindre.

Ce combat, comme celui de Poutine, est une lutte à mort pour la liberté des peuples et des états historiques qu’ils ont fondés.

A l’heure où nous parlons, les mauvais coups en préparation sont multiples. Financements par Georges Soros des hordes d’extrême gauche et tiers-mondistes pour saboter les réunions de Trump aux fins de les faire interdire, réunion secrète à Sea Island en Georgie, du gratin entrepreneurial des Etats-Unis avec des membres éminents du parti Républicain, pour mettre en route une tactique afin d’arrêter Donald Trump par tous les moyens, recherche par le RNC d’une « contested convention » pour pouvoir nommer, en soudoyant les délégués, un homme de leur choix, etc, etc…

Oui, les risques sont énormes et ils perdureront après son élection, si elle se produit.

Pensez-vous qu’un candidat patriote, en France, pourrait parler comme le fait le candidat républicain aux Etats-Unis ?

La France ne se trouve pas dans le même état que les Etats-Unis : elle n’est pas une fédération d’états libres ayant plus de pouvoir qu’un pays européen au sein de l’Union européenne.

Le peuple américain est armé, et montre en ce moment qu’il sait transcender les partis quand l’enjeu est historique. Les Français ne se mobilisent pas facilement sans que des « institutions » ne les y poussent ou ne cautionnent leurs protestations. Ce fut le cas de la Manif pour Tous qui n’aurait pas eu le même succès sans l’appui de l’église, ou de celle de « Je suis Charlie » sans l’appui gouvernemental. Vous en savez du reste quelque chose avec les manifestations que vous avez suscitées lors des attentats de janvier et novembre.

Pour qu’un candidat de cette nature surgisse en France, il faudrait qu’il dispose d’une grande fortune personnelle, qu’il échappe aux lois scélérates anti-discrimination, qu’il sache désigner l’ennemi (On sait où il est et comment il se nomme) , qu’il ne se rétracte pas à la moindre mise en cause et qu’il puisse obtenir les signatures nécessaires pour se présenter, ce que même des partis « patriotes » l’empêcheraient de faire…

Je n’en vois aucun aujourd’hui.

Pour vous, quelles seraient les conséquences mondiales de l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche ?

Les conséquences seraient importantes à de nombreux égards.

Il est probable que les relations avec la Russie s’amélioreraient, ce qui aurait des implications au Moyen-Orient et en Ukraine.

L’Arabie Saoudite et la Turquie perdraient beaucoup des avantages de leurs statut d’alliés des Etats-Unis et l’Iran verrait son traité remis en cause.

Les traités transpacifique et transatlantique seraient annulés ou renégociés.

Mais surtout, l’immigration musulmane et sud-américaine verraient leurs flux inversés.

D’autre conséquences peuvent se produire pour Israël sans que son statut d’allié privilégié ne soit menacé, mais ISIS (l’Etat Islamique) sera balayé sans compassion.

Et en France ?…

La France, ou plutôt les Français pourraient respirer avec un gouvernement américain qui ne serait plus un ennemi ni un partisan du grand remplacement de la population française.

La politique de mise en avant des « élites » de banlieue et de leur formation par l’ambassade américaine prendrait fin et la liberté pour nous de retrouver une souveraineté afin résoudre le problème de notre survie en tant que peuple deviendrait une réalité.

Propos recueillis par Pierre Cassen

09:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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