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dimanche, 02 septembre 2018

Les vacances de M. Hulot

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Le billet de Patrick Parment

Les folliculaires clament à la une de tous leurs médias que le président de la République est affaibli par le départ de monsieur Hulot. Voici qui a de quoi nous faire sourire pour la bonne raison qu’Emmanuel Macron n’a face à lui qu’une opposition en lambeaux. A gauche, Mélenchon a une voix de fausset, Hamon et Faure se regardent en chien de faïence dans leur cabinet téléphonique. A droite, c’est Waterloo, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand désertent la ligne du général Wauquiez. Quant à ce fameux ministère de la Transition écologique, c’est un mistigri qu’on se refile de gouvernement en gouvernement, histoire de dire qu’on est aussi écolo. Sur le fond, il n’en est rien. Car, on bavasse longuement sur le nucléaire, tandis que les paysans continuent de déverser des tonnes de pesticides dans leurs champs, que la grande surface et la grande distribution continuent de tuer la campagne française au même titre que le petit commerce et donc la vie de nos villages.

Enfin, le souci écologique n’est pas uniquement français, il est mondial, alors qu’on est en train d’éradiquer la forêt amazonienne sur l’aire du profit, que la mer charrie des toxiques et des tonnes de plastique, qu’une pêche industrielle épuise les ressources halieutiques, que les écosystèmes disparaissent au détriment de la faune et de la flore. Tout cela est le résultat d’une politique libérale qui s’imagine que le soi-disant progrès est sans fin et que la terre est inépuisable. Un libéralisme suicidaire qui est en train de tuer la substance humaine même.

Alors, un vrai ministère de l’écologie se devrait de protéger nos paysans de sorte qu’ils vivent décemment du produit de leur labeur. Un vrai ministère de l’écologie éradiquerait grande surface et reverrait les finalités de la grande distribution. Un ministère de l’écologie devrait s’intéresser à nos sources d’énergie et investir dans les énergies renouvelables comme la géothermie, la biomasse et l’hydrogène, sans abandonner nos centrales nucléaires qui nous fournissent une énergie bon marché et peu polluante dont nos industries ont besoin et ce afin de réduire notre dépendance au pétrole et au gaz et d’illustrer cette belle formule « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées ».

18:47 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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