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dimanche, 23 septembre 2018

Économie : ambiance Désert des Tartares et drôle de guerre avant l’explosion totale du Système

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Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

L’offensive allemande a bien eu lieu en mai 1940 et l’ennemi a bien fini par apparaître dans le Désert des Tartares, mais les milliers de milliards de dollars émis par les banques centrales ainsi que l’augmentation continue de la dette mondiale publique et privée font merveille pour repousser l’échéance du krach à venir qui conduira à l’effondrement de la monnaie, émise alors en quantité illimitée, et à l’hyperinflation.

Nous vivons tout simplement la sombre prédiction du grand économiste autrichien Ludwig von Mises :

« Il n’y a aucun moyen d’éviter l’effondrement final d’un boom économique dû à l’expansion du crédit. La seule alternative consiste à faire en sorte que la crise arrive plus vite, suite à un abandon volontaire de l’expansion de crédit, ou plus tard, impliquant ainsi une destruction finale et totale du système monétaire en question. »

Selon l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown, « nous courons le risque de nous diriger tel un somnambule vers une nouvelle crise » car les gouvernements ne se sont pas attaqués aux causes de la crise de 2008. De plus, la collaboration entre les banques centrales et les gouvernements ne serait pas possible dans une crise post-2018 et « on assisterait plus à la recherche d’un bouc émissaire que d’une solution ». Ces propos sont confirmés par l’économiste Sony Kapoor, ancien conseiller de l’Union européenne en 2008, pour qui « la coopération internationale qui existait entre 2008 et 2009 n’existe plus avec Trump et le Brexit. Notre situation est donc plus fragile. Cette fois, ça pourrait être pire. »

Le malade turc continue d’inquiéter l’Europe : inflation de 17 %, fuite massive des capitaux avec un effondrement de la livre de 40 %, chute de la Bourse de 20 %, relèvement des taux d’intérêt à 24 % et besoins de refinancement non couverts à l’horizon d’un an pour 230 milliards de dollar,s dont 110 milliards pour les banques et 65 milliards pour les entreprises. Au Venezuela, l’inflation a atteint le taux grotesque de 1.000.000 % par an, tandis qu’en Argentine, le peso continue de s’affaiblir avec une dette libellée à 80 % en dollars et un taux directeur élevé de 60 % de la banque centrale.

En matière économique, le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane d’Arabie saoudite va droit dans le mur. Après l’échec de l’introduction en bourse d’Aramco, le PIF (Fonds public d’investissement saoudien) se lance dans des transactions tape-à-l’œil qui ne font pas baisser le chômage du pays et ne diversifient pas son économie : investissements dans le tourisme spatial Virgin Galactic, Uber, projet d’une mégapole de 500 milliards de dollars sur la mer Rouge.

La dette publique et privée de la Chine est passée de 1.700 milliards de dollars, en 2001, à 25.500 milliards de dollars, en 2016, tandis que 200 milliards de produits chinois viennent d’être taxés, en plus, à 10 % et 25 % (1er janvier 2019) par Trump, avec une menace sur 267 milliards de dollars d’importations chinoises supplémentaires. La Bourse de Shanghai vient de perdre 20 %. Quant aux États-Unis, ils investissent peu dans les projets civils d’infrastructures, mais trop dans leurs dépenses militaires de 600 milliards de dollars par an (Russie 69 milliards de dollars, Chine 216 milliards de dollars). Trump rêve de dévaluer le dollar dans sa guerre commerciale avec la Chine, raison supplémentaire pour laquelle les Russes et les Chinois jouent la carte de l’or comme actif ultime dans leurs banques centrales.

La Deutsche Bank, qualifiée en 2016 de « source majeure de risque » par le FMI, ne représente plus que 21 milliards d’euros en Bourse et a dû se séparer de 7.000 personnes, avec une chute du titre de 34 % depuis le 1er janvier, tandis que la Commerzbank ne vaut plus que 10 milliards d’euros. L’indice sectoriel « Euro Stoxx Banks » est en chute de 14 % depuis le début de l’année (BNP perd 12,4 % et Société générale 12,08 %). Les taux bas qui pénalisent la rentabilité, la dette italienne et les craintes de krach expliquent la méfiance des investisseurs pour le secteur bancaire.

JP Morgan, qui ferait mieux de se taire, prétend que la prochaine crise devrait être moins aiguë que la précédente. Steve Bannon, lui, a confirmé, le samedi 22 septembre, lors d’une intervention publique en Italie, une nouvelle crise financière, assurant : 

« Elle fera paraître celle de 2008 comme un pique-nique dominical. Ce sera une crise de la dette, une crise monétaire. »

La crise prendra-t-elle sa source en Chine, au Japon, à Wall Street, en Italie, en Espagne, en Grèce ? Personne ne peut répondre à la question, tandis que persiste dans l’économie mondiale l’ambiance drôle de guerre et Désert des Tartares.

17:45 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Médine au Bataclan : la France a gagné une bataille, mais elle n’a pas gagné la guerre

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

Il n’est pas fréquent, pour des militants, de vivre des moments aussi forts que ceux qu’ont connus les animateurs et participants de la conférence de presse, organisée ce vendredi 21 septembre, à Paris, pour demander l’annulation du concert de Médine au Bataclan. Alors que je concluais cette initiative, Patrick Jardin, qui avait quitté la salle quelques minutes pour répondre aux questions des journalistes de TF1, revint à la tribune, et s’excusa de m’interrompre.

 

Bien sûr, la salle et la tribune applaudirent à tout rompre. Chacun était conscient de l’importance et de la symbolique de cette victoire. Chacun avait compris que si Médine avait pu éructer au Bataclan, cela aurait été un camouflet pour la France, un crachat pour les victimes et leurs familles, et une nouvelle occasion pour les disciples d’Allah d’humilier les Français.

Ce sursaut patriotique a été possible d’abord parce qu’un homme d’exception, Patrick Jardin, a décidé, seul, de se battre, dès le début de cette provocation. Il a appelé la France entière à le soutenir, sans le moindre sectarisme. Il a écrit à tout le monde. Il a demandé à deux reprises à Médine, qui ne lui a jamais répondu, d’annuler, par décence pour la mémoire de sa fille et des autres victimes, sa sordide provocation. Il a lancé un appel, devant le Bataclan, cet été, pour appeler les Français à le soutenir, le 19 octobre et le 20 octobre, pour faire annuler ce concert.

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17:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Comme c'est bien dit...

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17:00 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Immigration : l’Europe toujours dans l’impasse

Le billet de Patrick Parment

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Au sommet européen de Salzbourg (Autriche), les 19 et 20 septembre,  où l’Anglaise Theresa May s’est sentie humiliée en raison du rejet de son plan de sortie de l’Europe, il a également été question d’immigration. Une fois de plus, les chefs d’Etat européens ont montré qu’ils étaient incapables de prendre des décisions fortes. Le pompon en revient, une fois de plus, à la calamiteuse chancelière allemande, Angela Merkel qui n’a rien trouvé de mieux que d’entraîner ses homologues européens sur la voie de la collaboration avec les pays d’Afrique du Nord : Egypte, Tunisie, Maroc. On se souvient des tractations que la dame avait voulu mener en solo avec la Turquie et qui ont fait l’objet d’un odieux chantage de la part des Turcs. Ce qui avait valu à ce pays d’empocher 6 milliards d’euros et d’exempter de visa les citoyens turcs  souhaitant voyager dans l’espace Schengen, véritable porte ouverte à une immigration déguisée.

Une fois de plus Calamity Merkel entraîne l’Europe sur une voie de garage, car on sait trop bien que les aides apportées ne servent à rien. Les migrants empruntent toujours la filière turque et la Libye qui, depuis l’intervention du couple frénétique Sarkozy-Juppé, est ingérable en raison du chaos politico-militaire qui y règne. Et ce d’autant que pour les bandes armées qui font la loi dans le pays, les migrants constituent une véritable rente de situation. Il faut reconnaître que seule l’Algérie, ayant décidé d’employer la manière forte, évite d’avoir à affronter le problème.

On comprend mal pourquoi, l’Europe n’emploie pas l’arme économique dont elle dispose pour ramener à la raison tous ces pays méditerranéens qui font office de transit à l’immigration subsaharienne. Menacer de couper les ponts économiques, toutes les aides et leur imposer de coûteux visas, voici qui les ramèneraient à une juste évaluation du monde mais serait surtout un signe fort pour toute l’Afrique subsaharienne qui verraient d’un coup toutes ces filières devenir obsolètes. Pour se faire, il nous faudrait des hommes de conviction et non pas des libéraux shootés aux indices boursiers de Londres ou Washington.

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Dans le nouveau numéro d'Éléments : un entretien avec Éric Zzmmour

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09:49 Publié dans Pour un Ordre nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |