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samedi, 20 octobre 2018

Journal du chaos

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Revue de presse : Steve Bannon comme George Soros ? Go home !

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Steve Bannon au congrès du RN en mars dernier

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

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Steve Bannon est l’une des têtes pensantes ayant hissé Donald Trump à la Maison-Blanche en 2017… Après avoir été désigné Haut conseiller et chef de la stratégie du président américain, il a ensuite été rapidement remercié, avant d’être évincé de la direction de Breitbart, site Internet de « réinformation », qu’il codirigeait… Qu’a-t-il dit ou fait qui a précipité cette disgrâce ?

Vaste question… L’histoire politique est faite de ces conseillers qui, ayant aidé le prince à accéder au Pouvoir, se retrouvent ensuite écartés. Indubitablement, Steve Bannon a été un « apporteur » d’idées et de concepts, lesquels ont été mis à profit avec le succès qu’on sait par Donald Trump. Pour prendre un exemple plus proche, un Alain Soral a connu le même sort en France avec le Front national. Il a apporté des concepts et des idées à Marine Le Pen avant d’être à son tour mis à l’écart, pour de plus ou moins bonnes raisons. Mais nous avons là principalement affaire à de la psychologie plutôt qu’à de la politique. À force de conseiller le prince, le conseiller finit par se voir prince. Et comme le prince finit par se rendre compte que le conseiller prend trop de place, le prince se passe du conseiller.

Le cas de Donald Trump est encore plus flagrant. Certes, il avait des idées, mais était incapable de les traduire en concepts, ou alors de manière brouillonne ; ce qui est précisément le travail d’un conseiller. Après, une fois arrivé au Pouvoir, il y a des intérêts immédiats à gérer, des équilibres à établir et des pions à sacrifier. Steve Bannon, Irlandais d’origine et catholique de confession faisait déjà un peu désordre dans la traditionnelle hiérarchie de Washington, fief de l’oligarchie anglo-saxonne et protestante. Rendez-vous compte qu’il citait Charles Maurras et Jean Raspail comme références, un doctrinaire et un écrivain parfaitement inconnus outre-Atlantique, mais hautement sulfureux pour les rares élites locales s’étant donné la peine de les lire. Il était donc parfaitement logique qu’aux premiers soubresauts médiatiques, un tel trublion ait pu faire figure d’idéal fusible. Après, ce n’est pas parce que Steve Bannon s’est vu relégué à l’arrière-plan qu’il n’allait pas continuer à agir en coulisses. On le voit aujourd’hui avec son opération de charme, vis-à-vis des populistes européens.

Ainsi, se propose-t-il désormais de fédérer les mouvements eurosceptiques, via la fondation The Movement… Mais il est à la fois hostile à Vladimir Poutine et sioniste déclaré… N’est-ce pas incompatible ?

Dans le logiciel politique de la Maison-Blanche, c’est parfaitement compatible. Toujours feindre d’accompagner les événements que l’on n’a pas su anticiper. Depuis les fondements de la construction européenne, le Nouveau monde n’a jamais cessé d’avoir un œil vigilant sur le Vieux monde, que ce soit avec l’OTAN ou leur lobbying intensif consistant à faire entrer l’Angleterre dans le Marché commun afin de mieux le subvertir de l’intérieur. Maintenant que les populistes ont le vent en poupe, il est tout aussi logique de poursuivre la même politique, Steve Bannon en étant l’instrument idéal, bénéficiant d’une certaine aura auprès de ces mêmes populistes. Ces gens sont victimes du syndrome des mal-aimés, lequel les pousse souvent à se jeter dans les bras des rares personnes se montrant un peu moins désagréables avec eux que leurs habituels contempteurs.

Alors oui, Steve Bannon est plus que critique vis-à-vis de Moscou : « J’ai toujours pensé que le régime kleptocratique de Poutine était dangereux », affirme-t-il. Oui, il est sioniste, poursuivant ainsi la traditionnelle politique extérieure de Washington – à l’exception, peut-être de Richard Nixon –, consistant à tenir à la fois Israël pour un épigone occidental en terre islamo-arabe et hostile et comme un puissant levier de pouvoir au sein même de la construction européenne. Bref, si les Américains sont des Occidentaux, ce ne sont pas et ce ne seront jamais des Européens. Sur cette question, Arnaud Guyot-Jeannin a été parfaitement explicite, dans un article publié sur votre site (cliquez ici).

Tout cela était donc parfaitement prévisible, tout comme il l’était tout autant qu’un Steve Bannon suscite la même paranoïa à gauche qu’un George Soros à droite.

Bien sûr, et ce dans un cas comme dans l’autre, il ne s’agit pas de grands marionnettistes tirant les ficelles dans l’ombre devant des multitudes hébétées ; mais seulement d’hommes d’influence sachant tirer parti de situations données ou d’exploiter les faiblesses des uns et des autres.

Marine Le Pen, leader du Rassemblent national en France et Matteo Salvini, leader de la Lega en Italie semblent prendre aujourd’hui leur distance avec The Movement…

La preuve en est que les leaders politiques que vous citez sont encore capables de discernement, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Quand Mischaël Modrikamen, fondateur du même Movement assure : « Nous nous retrouvons tous sur des valeurs communes. Plus de souveraineté, un contrôle strict de l’immigration, une lutte efficace contre l’islam radical », les patriotes sincères ne peuvent que souscrire. Mais quand le même Mischaël Modrikamen leur assure que l’avenir de l’Europe passerait globalement par un axe allant de Washington à Jérusalem, d’autres patriotes, plus sourcilleux en matière de souverainisme, ont aussi matière à s’inquiéter.

La preuve en est la réticence d’une Marine Le Pen, d’un Matteo Salvini ou même d’une Marion Maréchal. La patronne du Rassemblement national a dû peser ses mots, quand elle affirme : « Steve Bannon n’est pas issu d’un pays européen, il est Américain. La force politique qui naitra des élections en Europe, c’est nous, et nous seuls qui la structureront. Car nous sommes attachés à notre liberté et à notre souveraineté. C’est nous qui construirons la force politique qui vise à sauver l’Europe. Que les choses soient extrêmement claires sur le sujet. »

Lors de cette allocution, Matteo Salvini a opiné du chef, traduisant, discrètement et en gestes les fins, ce que pensent désormais à haute voix d’autres leaders populistes européens, danois, suédois et autrichiens, assez peu pressés qu’un Steve Bannon vienne se comporter en Europe comme dans une réserve de Sioux.

Comme quoi notre vieille Europe sait encore, lorsqu’il y a péril en la demeure commune, conserver un brin de bon sens. Pour résumer : Steve Bannon ? Go home !

11:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La 12e Journée de Synthèse nationale vue par Les Brigandes

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Ce dimanche 14 octobre 2018 se déroulait à Rungis la XIIème journée annuelle de Synthèse Nationale, intitulée « Ne laissons pas mourir la France ! ». Roland Hélie, directeur de Synthèse Nationale, organise chaque année en octobre une journée pour rassembler les différentes mouvances et associations nationalistes ou identitaires. Cette journée fut un record par rapport aux précédentes : 1800 entrées vendues ! De nombreux intervenants se succédèrent lors de tables rondes et meetings.

Notre chanteuse leader Marianne étant enceinte (maintenant que cela a été dit partout, ne le cachons plus !), nous n’avons pas pu assurer le concert que nous aurions dû donner pour cette journée. Néanmoins, une équipe de quatre personnes (Irène, Roxane, Antoine et Bruce) était présente pour tenir un stand des Brigandes lors de l’événement.

Ce fut l’occasion de rencontrer un grand nombre de personnes : fans ou simples intéressés, collaborateurs ou autres associations. Le tout dans une ambiance amicale et sympathique.

Merci à Roland Hélie et à ses collaborateurs pour l’organisation de ces journées. 

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11:11 Publié dans 12 - La 12e Journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne. Franco à la cathédrale de Madrid ? Le gouvernement socialiste se fait battre à son propre jeu

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Madrid (Lengadoc-info.com) – Le gouvernement de Pedro Sanchez voulait en faire l’acte politique fort de son fragile mandat, l’affaire de la dépouille de Franco est, pourtant, en train de virer au cauchemar pour les socialistes espagnols.

Les socialistes s’attaquent à la dépouille de Franco

Le 24 août dernier, le gouvernement espagnol a pris un décret établissant que le corps du général Franco, reposant actuellement au Valle de los Caidos, mausolée monumental dédié aux combattants de la guerre civile (1936-1939), devait être exhumé et déplacé dans un autre lieu avant la fin de l’année 2018.

Avec ce décret, le gouvernement de Pedro Sanchez voulait ainsi que la dépouille du Caudillo soit enterrée dans un lieu plus discret et non plus dans un mausolée construit durant la période du franquisme et qui célébrait la mémoire des combattants des deux camps mais également la mémoire de Franco lui-même.

Déplacer ainsi le corps de Franco est un geste politique symbolique qui doit permettre à Pedro Sanchez de s’assurer la sympathie de l’ensemble des forces de gauche alors que son gouvernement semble aujourd’hui particulièrement fragile.

Le retour de Franco à Madrid… grâce aux socialistes

Mais le projet du gouvernement ne semble pas se passer comme il l’aurait souhaité. Si la famille du Caudillo a bien accepté que son corps soit enlevé du Valle de los Caidos, celui-ci ne devrait pas pour autant reposer dans un cimetière discret mais en plein cœur de Madrid, dans la cathédrale de l’Almudena. 

En effet, la famille du généralissime dispose d’une concession au sein de la cathédrale de la capitale espagnole depuis 1987, d’ailleurs la fille de Franco y repose déjà.

Une décision qui horrifie les membres du gouvernement qui depuis s’agitent dans tous les sens pour tenter d’empêcher cela, sans succès. Après avoir appelé la famille de Franco à être « raisonnable », les socialistes se tournent désormais vers l’Église pour qu’elle intervienne.

La  situation est telle que certains socialistes préfèreraient que le corps de Franco reste au Valle de los Caidos plutôt qu’il repose au cœur du quartier touristique de Madrid. 

 

11:05 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro de Terre & Peuple magazine est sorti

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10:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |