vendredi, 15 février 2019
La police tire sur les Gilets jaunes, mais protège les casseurs gauchos…
Sophie Durand, Riposte laïque, cliquez ici
Lors de l’acte XIII des Gilets jaunes, un casseur a été suivi depuis le début de la manifestation et pendant des heures par la police. Il a pu faire ainsi des dégâts astronomiques. Sans être arrêté, ce qui laisse totalement pantois.
« Nous avons différé son interpellation au vu de la présence hostile de très nombreux manifestants » écrit la police dans son rapport. De très nombreux casseurs alors ? Pourtant la police n’a pas eu de ces précautions lors des nombreuses interpellations de Gilets jaunes…
Le casseur porte un masque et des lunettes de protection qui lui cachent le visage et à intervalles réguliers il enfile un gilet jaune par-dessus sa tenue toute noire de casseur. Il l’enlève pour casser, c’est moins voyant. On l’a laissé passer avec ce masque, alors qu’on a enlevé aux Gilets des écharpes qui auraient pu les dissimuler…
Le casseur sort d’abord un marteau de son sac. Ah bon ? On ne le lui a pas confisqué, alors qu’on a confisqué aux Gilets jaunes des masques en papier très dangereux ?… Son pied de biche non plus n’a pas été confisqué.
Tout au long de la journée, il se sert de l’un et de l’autre alternativement, donne des coups de pieds partout où il peut, jette des pavés. Il attaque tout ce qui peut être attaqué, casse tout ce qui peut être cassé, fait des moulinets avec des trottinettes électriques. Mais on ne l’arrête pas.
Le casseur s’attaque à la vitrine d’une banque Bred. Puis il casse la vitrine en marbre d’une compagnie d’assurances et se sert des morceaux comme de projectiles, qu’il lance sur la police. Il abîme des caméras de surveillance, puis une voiture de police golf, qu’il attaque à coups de barrières de chantier. Ensuite il vole un ordinateur dans une agence Allianz. Il s’attaque à une agence BNP, une concession Renault, puis casse les vitres d’une Porsche, et y met le feu. Le propriétaire, le chef cuisinier Etchebest, ne doit pas être ravi de l’incurie manifeste de la police…
Le casseur vole une sacoche dans une BMW et répand son contenu dans le ruisseau. Puis arrivé près de la Tour Eiffel, il s’acharne à coups de marteau sur les vitres de protection du monument. Enfin il s’approche d’un véhicule de Vigipirate et y met le feu. Le véhicule brûle intégralement.
Enfin la police disperse les manifestants et le casseur prend la fuite. Il est finalement rattrapé vers 18h par des policiers en civil, et décline une fausse identité. Pas de chance : il est connu de la police pour avoir déjà cassé. Thomas P. est enfin placé en garde à vue. Thomas P. ? Les journaleux passent leur temps à donner très vite le nom de patriotes, mais pour ce casseur on n’a que le prénom ? Comme c’est étonnant…
De qui la police se moque-t-elle ? Son rôle n’est-il pas de mettre fin aux agissements des casseurs, plutôt que de les filmer de loin ? Son rôle n’est-il pas de les arrêter ? Mais non, voyons, elle préfère interpeller les Gilets jaunes.
La police fait des arrestations préventives d’Identitaires qui n’ont rien fait, mais n’arrête pas un casseur et préfère le suivre toute la journée en le laissant casser.
Laurent Nunez a le front d’expliquer que la police ne peut pas interpeller sur le champ tous les casseurs. Évidement : sa mission première est de faire la guerre aux Gilets, pas d’arrêter les casseurs. Ou le monde à l’envers.
Les grenades de désencerclement ou les LBD ne sont pas utilisés pour arrêter les actions des casseurs, mais celles des Gilets jaunes. Un LBD judicieusement lancé aurait pu et dû arrêter ce casseur, mais la police garde ses LBD pour les Gilets.
Quand la police en arrive à de tels comportements, de tels atermoiements, de tels aveux d’impuissance alors qu’elle est puissamment armée, on ne peut que se demander si elle n’est pas complice des casseurs.
01:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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