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samedi, 21 décembre 2019

Dette de la France : la dérive mortelle.

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L'avis de Jean-François Touzé

Malgré des taux d'emprunts en baisse constante, voire négatifs, et alors même qu'elle détient le triste record européen du niveau des prélèvements obligatoires (48,4 % contre 40,4 % en moyenne pour l'ensemble de l'Europe), la France vient de franchir le seuil des 100 % d'endettement (100,4 %) pour atteindre 2 415 milliards au troisième trimestre 2019 (+200 milliards sur l'année).

À l'origine de cette dérive mortelle pour l'économie réelle du Pays et pour son indépendance,  on trouve les dépenses vertigineuses de fonctionnement de l'Etat, la fraude fiscale et sociale, les gaspillages, les mille feuilles administratifs et territoriaux, les sinécures diverses pour amis, les subventions indues à des associations et organisations à entretenir, et, bien sûr, le poids de l'immigration. Tout cela a un coût que les déficits publics aussi abyssaux soient ils ne suffisent pas à couvrir. Il faut donc emprunter.

Les conséquences en sont connues: mesure de rigueur anti sociales, réduction des effectifs et des budgets dans les services régaliens de l'Etat, épée de Damoclès sur les générations futures, et dépendance de la France au bon vouloir des marchés. Qui paye commande. Qui commande enchaîne.

Pas plus que ses predécesseurs, Macron n'est en mesure de faire face. Ni n'en a la volonté.

Un vaste chantier de plus pour la droite nationale lorsque viendra le temps de son arrivée aux responsabilités.

15:45 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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