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mercredi, 18 mars 2020

Les propos de Buzyn : irresponsables, scandaleux et criminels !

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Olivier Piacentini

Voila donc Madame Buzyn qui met en cause le gouvernement, après avoir mis en cause la mairie de Paris.

Alors que la France s’apprête à vivre la pire épreuve qu’elle ait connu depuis l’après-guerre, alors que la mort rode dans nos villes, nos villages, alors que le peuple fait preuve d’esprit de sacrifice, de courage et de solidarité, voilà que ceux qui nous gouvernent, et sont censés nous guider dans cette terrible épreuve, s’écharpent en public. Et nous démontrent qu’à la différence des Français, ils n’ont aucune dignité, aucune retenue, mais aussi aucune vision réaliste des événements, aucune perspective sur la tragédie qui se noue.

Madame Buzyn s’est dite, dans un journal, effondrée au sortir de la campagne des municipales à Paris, à tel point qu’elle s’est mise à pleurer en rentrant chez elle de la soirée de dimanche : on n’a pas compris si c’est la situation du pays, ou la claque électorale qu’elle a essuyée, qui l’a mise dans cet état. Plus grave, Madame Buzyn a révélé avoir prévenu le gouvernement, dès le 11 janvier de la nécessité d’annuler les élections compte tenu de l’ampleur prévisible de l’épidémie.

Pourtant, elle a déclaré, le 24 janvier, que le risque de propagation de l’épidémie en France, depuis la Chine était quasi nul. De deux choses l’une : soit Madame Buzyn dit vrai, et le gouvernement est donc coupable d’une inconséquence gravissime, qui appelle sanction, soit elle ment, et elle mérite de passer directement devant les tribunaux d’exception, pour mise en cause du gouvernement en période d’état d’urgence.

Concernant Madame Buzyn, que d’aucuns trouvaient compétente, la femme de la situation, je voudrais rappeler ceci : elle a remplacé au pied levé Griveaux le 16 février suite à sa grotesque démission. Elle a ce faisant abandonné la santé des Français, au moment où elle était en danger mortel, et alors que, selon ses propres déclarations, elle avait conscience à ce moment là de l’ampleur de la catastrophe a venir, et que ces élections seraient « une mascarade ». Que penser de son attitude, dans ce cas, elle qui a préféré se prêter à « une mascarade », plutôt que de se tenir au secours de la santé des Français dans ces circonstances ?

Le 24 février, Madame Buzyn, en pleine campagne, critique la Mairie de Paris, selon elle mal préparée face à la montée en puissance de l’épidémie de coronavirus. Polémique que les adjoints de Madame Hidalgo ont soutenu, affirmant avoir réclamé en vain du ministère de la Santé un plan global pour préparer le choc sanitaire. Ils ont montré des lettres en ce sens, ainsi que d’autres courriers où ce sont eux qui délivrent un ensemble de consignes aux hôpitaux, cliniques et professionnels de santé en l’absence de tout plan émanant du Ministère, dirigé à l’époque par Agnès Buzyn.

Voila donc Madame Buzyn qui met en cause le gouvernement, après avoir mis en cause la mairie de Paris. Mais n’est ce pas elle qui a abandonné sa mission en pleine tempête, et alimente sans vergogne, à présent qu’elle a perdu à la fois son ministère et la mairie, de basses polémiques alors que la France entière est au supplice et dans l’angoisse ?

Comportement indigne et gravissime en la circonstance. Car il met en cause directement le gouvernement, au moment où la confiance est plus que jamais indispensable pour tenir le choc, et alors que le gouvernement lui même est critiqué sur sa gestion de la catastrophe. Car si on a pris dès lundi des mesures drastiques, en ayant l’air de faire la leçon aux Français, cela ne fera pas oublier la légèreté et les atermoiements qui ont précédé, jusqu’au dernier moment : Macron au théâtre, pour montrer qu’il faut continuer à vivre normalement, et jusqu’au maintien du premier tour des municipales, alors qu’on appelle dans le même communiqué à rester confiné chez soi…

Les polémiques indécentes en pleine crise, et alors que les Français ont bien d’autres chats à fouetter, n’augurent pas d’une grande stature personnelle des uns ni des autres. Surtout, elles pourraient nuire à la cohésion générale pour passer ce très mauvais cap. En cela, les déclarations de Madame Buzyn sont graves, et je dirai presque criminelles, dans les circonstances présentes… Elles confirment, si besoin était, que la France a confié son destin à des gens décidément peu dignes de confiance, dans un des pires moments de son Histoire…

Source Riposte laïque cliquez ici

18:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tirer vraiment les leçons de la crise sanitaire

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par Dominique Méda

La pandmie de coronavirus est un coup de semonce. La reconversion cologique de nos socits est un impratif absolu. Il faut changer de modle de dveloppement conomique, en mettant en œuvre une politique d’investissement massif dans la transition cologique et en prnant une thique de la modration.

Lire la suite ICI

10:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

18 mars 1978 : ASSASSINAT DE FRANÇOIS DUPRAT

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NOTE D'INTRODUCTION DU CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME (N°2 - 2014) CONSACRÉ À FRANÇOIS DUPRAT (ACTUELLEMENT ÉPUISÉ)

Roland Hélie

Vous avez entre les mains le deuxième volume des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Celui-ci est consacré à François Duprat. Nous avons demandé à Alain Renault, ancien secrétaire général du Front national (de 1976 à 1980) et sans doute l’un de ses plus proches amis, de réaliser cet ouvrage. Il est le mieux placé pour cela.

Figure incontournable du mouvement nationaliste dans les années 1960 et 1970, François Duprat fut le plus célèbre des théoriciens français du courant « nationaliste-révolutionnaire » de cette époque. A travers les différentes revues qu’il avait créées, telles Les Cahiers européens, Année zéro ou encore La Revue d’Histoire du fascisme, et dans celles où il a collaboré, comme Rivarol ou Défense de l’Occident, François Duprat a publié un grand nombre de textes qui, pour certains d’entre eux, demeurent étonnement d’actualité.

En actualisant des idées qui, au début du siècle dernier, avaient eu une influence considérable dans certains pays d’Europe, en particulier dans l’Italie des années 20 et 30, Duprat a redonné à celles-ci leurs lettres de noblesse. Il a contribué à façonner le nationalisme révolutionnaire du XXIe siècle.

Il nous a donc semblé utile de publier, dans ce numéro 2 des Cahiers d’Histoire du Nationalisme, ces quelques textes que nous avons sélectionnés. Ceux-ci, dans une première partie, traitent, entre autres, du capitalisme, de l’immigration, du sionisme… A l’époque où ils furent écris on ne parlait pas encore vraiment de mondialisation, mais les prémices de celle-ci étaient déjà bel et bien en train de se mettre en place.

Dans la seconde partie, les textes choisis sont consacrés à « la famille nationale ». Duprat est parfois féroce avec certaines composantes de celle-ci. Lui-même ne faisait pas non plus l’unanimité. Mais qui donc la fait vraiment ? Ce qui nous intéresse ici, ce sont les idées que Duprat a développé. Nous laissons les polémiques, même si elles apparaissent ici et là, de côté. Il convient de les resituer dans le contexte du moment où ces textes ont été écrits.

Sa fin tragique en mars 1978 fut l’objet de nombreuses controverses, chacun exposant sa théorie, y compris les plus farfelues, et étant persuadé de la véracité de celle-ci. Néanmoins, plus de 35 ans après, aucune conclusion crédible n’a publiquement été donnée à l’enquête et, curieusement, les éléments de celles-ci restent toujours inaccessibles au public. Voilà pourquoi nous avons décidé de ne pas aborder dans ce numéro l’attentat qui coûta la vie à François Duprat.

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09:28 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |