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mardi, 31 mars 2020

Pendant le confinement, notre librairie est ouverte...

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Pierre Cassen est de mauvais humeur

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Sur le site du Parti de la France, Thomas Joly répond aux questions des internautes...

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Le site du PdF cliquez ici

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La peste à Lyon décrite par Ambroise Paré, ou le rappel d’un autre monde que le nôtre

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Par Jean-Michel Delacomptée*

Le mardi 13 juin 1564, le jeune roi Charles IX accompagné de sa mère Catherine de Médicis fit son entrée  à Lyon que la peste ravageait. On mourait partout, dans les rues comme chez soi. Les cimetières étaient pleins de morts et d’agonisants entassés ensemble. Les fossoyeurs, habillés en jaune, jetaient les cadavres dans le Rhône. D’après l’historien Claude de Rubys (1533-1613), la peste à Lyon causa 60 000 morts. Chiffre certainement excessif, mais éloquent. Ambroise Paré, le père de la chirurgie moderne, figurait dans le cortège royal. C’était le chirurgien de Charles IX comme il l’avait été de son père Henri II et de son frère aîné François II.

Âgé d’une cinquantaine d’années, il avait une vaste expérience des épidémies et autres malheurs du temps. Après le retour à Paris, Catherine de Médicis lui demanda de rédiger un traité de la peste, et, dans ce cadre, de faire le récit du voyage à Lyon. Le traité décrit une réalité terrifiante.

Le coronavirus relève d’un autre ordre de grandeur. Le nombre de décès redoutés dans le monde, rapportés aux 7,6 milliards d’individus, compte peu en proportion de la peste lyonnaise, comme de toutes les épidémies passées. Le récit d’Ambroise Paré, comme ceux d’autres d’événements analogues, met en lumière, par contraste, les prodiges du progrès aussi bien médical que social dont notre modernité peut se targuer. En dépit de la défiance que suscite l’exécutif et des plaintes déposées contre lui, il faut souligner combien l’investissement du personnel politique et l’action solidaire des services publics tranchent sur la débandade générale observée par Paré.

Il décrit une ville à l’abandon, exemple d’une société sans État, où tout manque, nourriture, soins, charité, où les magistrats ont fui et la justice avec eux, où règnent l’anarchie, le crime, le chacun pour soi, où on lapide les médecins, les apothicaires et les barbiers choisis par les autorités pour soigner les malades et qu’on accuse d’infecter les gens sains. L’impression qui se dégage du récit est celle d’une solitude, d’une déshérence, d’une détresse absolues. Aucun secours à attendre, aucune main tendue. Les prêtres eux-mêmes désertent. Seuls demeurent, dans les bonnes maisons, de jeunes chirurgiens qu’on y enferme pour assister les pestiférés. Ils sont vêtus de drap noir avec un clou de girofle en bouche censé les garder de l’infection. En désespoir de cause, Paré, dans son traité, les munit d’un prêche à réciter aux mourants, explication par la colère de Dieu contre nos péchés, pauvre et ultime consolation pour donner un sens au fléau qui frappe indifféremment femmes, hommes, enfants, vieillards.

Face au coronavirus, rien de cet abandon. C’est tout le contraire, une mobilisation mondiale. Retour des frontières sans doute, des nations peut-être, et pourtant, plus que jamais, le monde est un village. Bon signe pour l’écologie globale. Quant à l’État, il reparaît en majesté. On peut se scandaliser de l’impéritie du pouvoir, lui reprocher de naviguer à vue, l’accuser d’avoir mal anticipé ce qui a soudain surgi. On peut, par réflexe anthropomorphique ou pensée magique, tenter de récuser le caractère absurde de l’épidémie en la désignant, par un discours martial, comme une puissance hostile. Elle est simplement absurde, au sens de Camus. Elle survient, elle s’étend, elle disparaîtra. Le coronavirus révèle de notre société des aspects qui feront l’objet d’innombrables analyses à nouveaux frais, mais par lui-même il représente une réalité brute, dénuée de toute signification. Confrontées à cette catastrophe imprévisible quoiqu’elle fût envisageable, les autorités civiles et militaires réagissent, comme le corps médical, avec une conscience aiguë de leurs devoirs.

Accabler l’exécutif ne constitue qu’un moyen humain, trop humain, de défense symbolique. Le transformer en bouc émissaire heurte la raison et choque la conscience. Au temps d’Ambroise Paré, on invoquait l’ire de Dieu. Aujourd’hui, c’est la faillite du pouvoir, rendu toujours plus coupable au fil des jours. Simultanément, une majorité de nos concitoyens réclame toujours plus de poigne, toujours moins de libertés, la fermeture de tous les lieux de vie, le confinement total. On comprend l’angoisse qui fouette cette demande. Mais le risque est que l’exécutif, pour contrer les accusations, n’en rajoute dans le tour de vis. L’esprit démocratique perdrait ce qu’y gagnerait la sécurité. Autre menace, presque aussi invisible que le virus, et à ce titre inquiétante.

L’État de droit semble toutefois solide. En témoigne le cas du remède préconisé par le Pr Raoult, la chloroquine, qui fut d’abord réprouvé par les autorités compétentes. Paré rencontra le même interdit : contre la peste, il proposa en vain l’usage de l’antimoine, que la faculté condamnait. Aujourd’hui, les autorités, convaincues par l’urgence ont autorisé par décret la prescription conditionnelle de chloroquine. L’exécutif assume ses responsabilités. Sans faire litière des erreurs et des fautes, l’équité exige qu’on en prenne acte.

L’État ne peut pas tout, affirma Lionel Jospin. Le discours
a radicalement changé : l’État paiera, a déclaré Emmanuel Macron. L’anaphore « c’est la guerre » n’était qu’un effet de manche, une figure de rhétorique. L’engagement solennel de l’État sonne au contraire comme un tocsin, un secours et une espérance. La peste à Lyon douloureusement décrite par Ambroise Paré s’enténébrait dans une désolation affreuse. Elle n’ouvrait sur rien, sauf sur le chaos, les prières et la mort. Paré terminait le prêche aux jeunes chirurgiens par la formule de glorification divine « ainsi soit-il ». En déclarant que l’État paiera, l’annonce présidentielle a sobrement glorifié la volonté des hommes. Et dans ces conditions, si le coronavirus, en son absurdité, possède une vertu, c’est de réveiller en nous le sens du tragique, seule façon de nous obliger à redéfinir avec méthode le monde où nous voulons vivre.

(*) Agrégé de lettres, romancier, essayiste, auteur de nombreux portraits littéraires dont Ambroise Paré, La main savante (Gallimard).

Source Le Figaro 31/03/2020

10:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand la peur a pris le pouvoir

jgm_0240bis.jpgJean-Gilles Malliarakis

Les dirigeants politiques parisiens semblent avoir pris le parti de s'aligner, dans la crise actuelle, sur ce qu'ils présentent pour l'expertise médicale. On doit d'abord comprendre la peur panique qui commande cette attitude.

Tous craignent de se trouver débarqués comme le fut le malheureux professeur Mattéi, victime expiatoire au lendemain de la canicule d'août 2003, séquence pendant laquelle "Mattei était en vacances, son directeur de cabinet était en vacances, le directeur général de la Santé était en vacances". Dans une telle circonstance "c’est le directeur adjoint de la Santé qui avait donné [la] réponse dont on sait qu’elle coûta son siège de ministre à Jean-François Mattei." À savoir que "la Direction générale de la Santé l’avait rassuré, en lui disant que tout ça, c’étaient des bêtises" (1)

Jupiter a-t-il donc décidé de faire basculer le lieu du pouvoir des élus vers les experts ?

Un tel raccourci scandalise les intéressés eux-mêmes.

L'idéologie en effet ne perd pas ses droits.

Le successeur, au ministère de la Santé, de l'inodore et inconsistante Buzyn, marionnette de Big Pharma, représente en effet une couleur plus précise.

Celle-ci caractérise la Macronie et son prétendu nouveau monde. Olivier Véran, à la fois neurologue et homme politique, fut, en 2015, élu aux régionales sur la liste socialiste de l'Isère. On le retrouve en 2017, comme beaucoup de chevaux provenant de la même écurie, député macronien de Grenoble. En 2019, c'est sa compagne Coralie Dubost qui fit office de rapporteur de la loi dite bioéthique, tendant à permettre la fameuse PMA pour toutes.

Or, c'est en catastrophe, le 7 mars, que ce personnage au verbe un peu plus péremptoire que celui de pas mal de ses collègues a dressé la liste des 10 membres du comité d'experts qu'on appelle désormais conseil scientifique.

Il semble bien s'être exclusivement concerté avec Jean-François Delfraissy. Cet immunologue avait été bombardé en 2016, sous Hollande et Marisol Touraine, président du comité national d'éthique. Le nouveau ministre allait le nommer officiellement à la tête de la nouvelle instance le 11 mars. À noter que toutes les autres institutions qui régissaient jusqu'ici la santé, la médecine, les hôpitaux publics, la pharmacie, l'assurance maladie, etc. ont été priées de s'éclipser.

C'est cependant à la demande du chef nominal de l'État, que le spécialiste mondialement reconnu qu'est le professeur Raoult fut appelé en tant que 11e membre. Pièce rapportée, surnuméraire au sein de cet aréopage, ce cousin de province ne pouvait qu'incommoder la consanguinité parisienne. Au bout de deux heures, il fut amené à claquer la porte, recraché hors de l'entre-soi, tel un caillou dans l'omelette.

Peut-être ont-ils raison, ces experts : totalement incompétent dans leur domaine, votre chroniqueur se gardera bien de prendre position sous cet angle de questionnement.

Fallait-il cependant leur déléguer les pleins pouvoirs quant aux prises de décision ?

Jean-François Delfraissy lui-même s'est chargé de la réponse :"nous ne sommes,dit-il, que des experts, et nous n'avons pas de responsabilités politiques" (2)

Son point de vue n'est donc équilibré par la concomitance d'aucune instance de nature à éclairer les autres aspects de la situation, en dehors de l'immunologie.

Or, on doit observer que Jupiter, de son propre aveu, s'est cru obligé de calquer ses propres oukases, point par point, sur les avis médicaux et assimilés.

Sous l'emprise de la peur il n'a pas su, pas voulu paraître tenir compte des autres paramètres, ceux qu'un véritable politique doit pourtant savoir faire entrer en ligne de compte.

La mission prétendument de simple conseil de ce comité explique pourtant l'absence, en son sein, du moindre économiste, du plus insignifiant des juristes... Pas d'urgentiste, pas de pneumologue non plus... Certes il peut se targuer de la présence d'un spécialiste de la modélisation. Certes, depuis le XVIIe siècle, depuis Leibniz, on pose la mathématique comme langage propre à décrire les réalités physiques. Et, depuis le XIXe siècle, on a trop pris l'habitude de transposer cette hypothèse aux sciences sociales. La modélisation mathématique ne fait que traduire en équations les hypothèses qu'on lui a transmises, erreurs comprises. Sa présentation peut éclaircir les questions : elle ne résout aucun choix de fond.

Cette erreur dans la distribution des rôles caractérise, depuis des décennies ce que nous appelions, il y a un demi-siècle la technocratie. Ce terme péjoratif a perdu de sa vogue. Mais le phénomène qu'il désigne s'est considérablement aggravé, par la faute des politiques et la sottise des médias.

Que les courtisans se rassurent en effet : rien ne sera perdu pour les progrès de l'étatisme. L'État promet jour après jour de régler les problèmes d'intendance, il n'y parvient pas. Il appelle à faire la guerre, sans savoir faire livrer les armes et les munitions à ceux qui combattent. Incapable de répondre concrètement à la crise, encore moins de la prévoir, le pouvoir tentaculaire de la haute administration saura pourtant s'arroger le droit d'agrandir encore.

La peur incite nos dirigeants à se défausser de leurs responsabilités, mais non de leurs prébendes.

(1) cf. Le livre du Professeur Didier Raoult "Épidémies vrais dangers et fausses alertes", page 18, qui vient de paraître ed. Michel Lafon.

(2) cf. Le Point n° 2483 daté du 26 mars.

L'Insolent cliquez ici

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Jean-Gilles Malliarakis cliquez ici

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Embarras du choix...

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Source EuroLibertés cliquez là

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Gabriele Adinolfi vous donne rendez-vous sur le net jeudi prochain

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Notre ami Gabriele Adinolfi convie les Lansquenets d'Europe et son Centre d'Etudes Polaris, en ces jours de confinement, à rester en contact, à échanger des points de vue, à mener des analyses et divulguer des informations et à approfondir leur formation via le web.

Pour se faire, chaque semaine, il organise deux sessions en italien, une en français et une en espagnol. Il y en aura également une en anglais prochainement. La session en français a lieu tous les jeudis à 18 h.

La prochaine aura pour thème : Souveraineté et pouvoir. Qui devrait être souverain, de quoi et pourquoi ?

Participer est très simple, même pour un troglodyte informatiqueCe jeudi, quelques instants avant 18 heures, entrez simplement le code suivant sur le web (depuis un ordinateur ou un smartphone) : 

meet.google.com/ypz-tiah-spg

Un écran s'affiche.

À ce stade, il faut consentir à l'utilisation du microphone et de la caméra vidéo, en cliquant en haut au centre, puis il faut acceder à la conf en tapant sur le bouton à droite, à mi-hauteur.

Si votre système ne les traduit pas automatiquement les commandes apparaissent en italien mais sont élémentaires. "Consenti" = autorisez et "partecipa" = participez.

Dernière chose importante : désactivez le microphone, vous ne l'activerez que si vous devez intervenir.  Pour poser les questions on chatte.

Le système a déjà été testé en France la semaine dernière. Impossible de ne pas pouvoir entrer

À jeudi à 18 h.

09:50 Publié dans Gabriele Adinolfi, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'afrocentrisme, une imposture historique ?

Les cours du professeur Lugan cliquez ici

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Patrick Devedjian : la contradiction faite homme

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Nicolas Gauthier

Patrick Devedjian n’est plus. L’occasion de se souvenir de son parcours, fait de contradictions et de rancœurs.

Bref, le défunt était aussi – et surtout ? – la somme de ses propres incohérences ; inévitable lot de la nature humaine. La famille explique souvent beaucoup. La sienne, arménienne ayant fui les massacres turcs au début du siècle dernier, demeure sa matrice qui l’amène à penser que la marche de l’humanité tendrait à se résumer à un affrontement eschatologique entre islam et chrétienté.

C’est à ce prisme un peu hâtif qu’il considère la guerre d’Algérie, prisme qui conditionne ses choix politiques à venir. C’est donc tout naturellement qu’il rejoint les rangs du mouvement Occident en 1964, à tout juste vingt ans. C’est l’époque où la cause palestinienne, guerre froide oblige, a tendance à se fondre, au moins vu de loin, dans celle de l’URSS. D’où ses tropismes atlantiste et sioniste à venir. Il n’est pas le seul dans ce cas, des Alain Madelin et autres Hervé Novelli ne raisonnaient pas autrement alors et continuent de faire de même aujourd’hui.

Seulement voilà, le compagnonnage tourne court : en 1967, ses camarades en barres de fer l’accusent d’être une « taupe » et le bousculent plus que sévèrement. Pis que la punition physique, il y a le traumatisme du bannissement. Si Patrick Devedjian change à ce moment d’entourage, il paraît conserver les mêmes idées ; un temps, tout au moins, même si en voie d’évolution, suite à la rencontre du philosophe Raymond Aron.

Il devient ensuite l’un des fondateurs du RPR en 1976, avant de briguer la mairie d’Antony en 1983. Là, dans cette municipalité plus rouge que rouge, ses anciens amis turbulents ne seront pas de trop pour tenir à distance un service d’ordre communiste dont la réputation n’est plus à faire… Pour adjoint à la Culture, il enrôle le Jean-Yves Le Gallou plus haut évoqué avant que ce dernier ne rejoigne le Front national, deux ans plus tard.

On notera qu’en 1983, lorsqu’une coalition chiraco-lepéniste ravit la mairie de Dreux, Patrick Devedjian fait partie de ceux, avec Simone Veil, qui stigmatisent de telles alliances. Pourtant, les fondamentaux politiques du FN relèvent encore d’une virulence anticommuniste ayant tout pour le séduire. Mais non. Les souvenirs des humiliations subies du temps d’Occident étaient-ils les plus forts ? Peut-être que oui.

Pourtant, l’homme se révèle encore plus complexe en devenant l’avocat de certains membres de l’ASALA, Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie, organisation terroriste d’obédience marxiste qui n’hésite pas à s’allier avec le PKK kurde, lui aussi sous influence communiste, au nom de la lutte contre l’État turc, tout en s’entraînant dans les camps de l’OLP dont le chef n’est autre qu’un certain Yasser Arafat. Ça fait beaucoup, avec anticommunisme pour seule feuille de route.

Cette ASALA n’a rien d’une amicale bouliste, s’étant rendue coupable de 84 attentats ayant causé la mort de 46 personnes. Leur fait d’armes majeur ? La pose d’une bombe à l’aéroport d’Orly au guichet de la Turkish Airlines, le 15 juillet 1983. Bilan : huit morts. Tout cela peut se plaider à condition d’avoir du talent. Ça tombe bien, Patrick Devedjian en a.

En 1992, notre homme se distingue encore en étant l’un des rares parlementaires du RPR à voter en faveur du traité de Maastricht. Il sera encore de ceux qui, peu après, rallient Édouard Balladur. Sauvé des eaux par Jacques Chirac en 2002, il devient sarkozyste du premier cercle, zèle qui ne sera pas récompensé en 2007, son nouveau champion lui préférant Rachida Dati à ce poste de garde des Sceaux qu’il convoitait tant.

« Je suis pour un gouvernement d’ouverture, y compris aux sarkozystes, c’est tout dire ! » lance-t-il alors. Une fois de plus, l’amoureux déçu. Qui accuse le coup venu de son ami Nicolas, peut-être encore plus durement que ceux reçus, naguère, par ses amis d’Occident.

Mai 68 a commencé par une descente d’Occident à Nanterre, faculté située sur le territoire des Hauts-de-Seine dont il présida le conseil, de 2007 à sa mort. On n’échappe jamais vraiment à son passé.

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09:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |