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mardi, 28 avril 2020

Le « Monde d’après » : un Nouveau monde ou une illusion de changement ?

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Bernard Plouvier

On peut espérer que les sujets dotés d’un minimum de jugeote (intelligence + esprit critique) auront compris que nul ne sait ce que sera le Monde d’après la panique stupidement déclenchée par les politiciens de presque tous les pays de l’hémisphère Nord, effrayés par la pandémie de coronavirus exportée de Chine.

L’on imagine que les individus sains d’esprit auront pesé à leur juste valeur les avis « d’experts » en économie comme en médecine, à l’occasion des indécents shows télévisés ou tenus sur le Net. En France – et l’on imagine que ce ne fut pas un cas isolé -, l’on a souri de nos « inexperts » politiques et « techniciens », tous plus perdus les uns que les autres, marchant sans oser l’avouer dans le brouillard le plus opaque.

Leur brillante prestation se soldera par un coût pharaonique, soit une crise économique et financière, non justifiée – loin de là – par une mortalité très modeste si on la compare aux grandes pandémies grippales des XXe et XXIe siècles. Et l’on a même entendu des pitres oser comparer au désastre démographique majeur que fut la Grande Peste du milieu du XIVe siècle  la mortalité de ce Covid-2019, qui est de type sélection naturelle : portant sur des consommateurs âgés et respectant l’écrasante majorité des producteurs potentiels placés stupidement en état de non-activité forcée.

Les honnêtes citoyens feraient mieux de tenter de réfléchir par eux-mêmes que de s’en remettre aux « inexperts » qui ont créé la pagaille et géré au plus mal une situation qu’un minimum de bon sens aurait permis de rapprocher de ce qu’avaient été les épidémies du même type de virus de la première décennie du siècle. Certes, on savait que nos maisons de retraite subiraient un vide démographique, mais il était absurde de paralyser l’économie de l’hémisphère Nord pour cela.

Le « Monde d’après » sera à la fois aussi enthousiasmant au départ et aussi décevant à l’arrivée que les autres « Mondes d’après ». Les politologues et les pitres des media qui, en France, ont parlé d’un remake des espoirs nés lors de la Libération ne croyaient pas si bien dire : en 1944, tout le monde politico-syndical et journalistique parlait de « changement » et l’on mit en place une IVe République aussi inefficace et pourrie de corruption politico-financière et maçonnique que ne l’avait été la IIIe !

L’histoire telle qu’on la connaît tient aux deux grandes conceptions de la fuite du temps : linéaire et cyclique et l’on n’y pourra rien changer !

Nos grandes ancêtres grecs estimaient que dans la nature tout s’écoule, donc que « l’on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau ». Ils avaient tort : la Terre et son atmosphère forment un ensemble où tout se recycle, sauf énorme catastrophe cosmique, ce qui arrive à peu près une fois par million d’années, enrichissant notre planète d’un énorme dépôt de matériel tombé de l’espace, au prix d’une extinction massive d’espèces animales... et un nouveau cycle débute. 

D’autres estimaient que tourne la roue de la Fortune – au gré des réincarnations, sur lesquelles on ne peut guère que supputer !

L’un des plus grands auteurs de l’humanité eut raison d’écrire qu’il « n’est rien de nouveau sous le soleil ». Les études éthologiques animales et humaines lui ont donné raison. Les comportements animaux étant génétiquement programmés, l’humanité évolue selon des schémas comportementaux déjà expérimentés : seules changent les techniques, les apparences et l’ambiance générale, même ou femelle.

En l’occurrence, chaque nation devra tenir compte de ce qu’elle aura appris de cette pandémie, transformée artificiellement, par la bêtise de nos bons princes et de leurs merveilleux « conseillers », en catastrophe économique et sociale.

Pour l’exemple, français, on pourrait espérer que le comportement immonde de nos gentils immigrés d’origine africaine – noirs et maghrébins mêlés – ouvre les yeux des citoyens. On le sait, Grand Président a voulu profiter de la pandémie pour faire, avec le produit de l’argent public, un geste spectaculaire en faveur du boulet économique et démographique de la planète : l’Afrique, où on produit peu en dehors d’un surplus d’humains, mais où l’on engrange des milliards d’unités de compte mendiés dans les continents où l’on travaille. Le mieux que l’on pourrait offrir à ce continent serait le retour des réserves de productivité d’origine africaine, dont l’on n’a que faire en France... et l’on pourrait généraliser à l’Europe ce devoir de retour.

Certains esprits (très) optimistes évoquent la fin d’une hyperconsommation compulsive, encouragée par les spots publicitaires des media qui comptent (TV, Net). Ce serait, de fait, très souhaitable, mais est-ce réalisable avec les guignols tels que ceux qui sont aux apparences du pouvoir en Occident depuis les années 1980 ? On peut en douter très fortement : avec une constance remarquable, les majorités électorales confient leur avenir aux pions manipulés par les maîtres de l’économie.

En outre, notre société femelle, propre à tous les accommodements, à toutes les transactions & compromissions, est trop veule, trop molle pour mener à bien la vaste opération de nettoyage de la porcherie occidentale.

Partout en Europe, il faudrait que les nations autochtones se trouvent un chef énergique et honnête pour les mener sur un autre chemin que celui de la malhonnêteté, du brassage des races et des cultures... pour se retrouver telles qu’elles étaient avant l’expérience ratée de l’économie globale, qui n’a provoqué que ruines et chômage massif en Europe, avant les pitreries & les crimes de la mondialisation, qui a provoqué une invasion de l’Europe par des étrangers à sa race et à sa culture. 

Parce qu’il faudra bien un jour prendre l’avis des nations sur les grands problèmes de société, ceux qui engagent le futur à court et à moyen termes. Et, contrairement aux inepties de « politologues » et autres Dames Irma ou Sarah, ce n’est en aucun cas d’un Gouvernement Planétaire Unique dont nous avons besoin... cette ineptie, née aux USA dans les années 1940, a conduit au cauchemar globalo-mondialiste dont nous ferions bien de nous éveiller.  

L’expérience populiste qui a pour objectif premier d’élever le niveau culturel du menu peuple, grâce à l’accès à un enseignement de qualité et à une formation professionnelle où l’on encourage l’esprit d’initiative, a fourni d’excellents résultats par le passé, mais toujours de brève durée. Car la redistribution d’une partie des revenus économiques en faveur du Bien commun a toujours paru intolérable aux nantis des régimes capitalistes ou aux nomenklaturistes des sanglantes dictatures communistes.   

Pourtant, au lieu de s’illusionner sur les périls écologiques liés à l’activité humaine – alors que Dame Nature s’inflige des tourments incommensurablement plus grands que ce que peut lui faire la communauté des imbéciles humains -, on pourrait profiter du désastre provoqué par nos énarques et nos politiciens professionnels pour instaurer – ne serait-ce que pour une ou deux décennies – un régime où l’intérêt national primerait sur toute autre considération. 

15:45 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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